Itsuka no kimi e
いつかの君へ
Film, Drama diffusé au Japon en juillet 2007 et réalisé par Kei Horie.
Fukami Noboru (joué par Saitoh Takumi) est nouvel élève dans une école de photographie. Dans la classe il semble froid, secret, et déterminé devant son prof qui ne comprend pas son attitude. Par la suite le courant ne pas pas entre lui et son prof. Noboru ne peut pas prendre de photos si ce qu’il y a devant l’objectif n’est pas important.
Noboru semble ne pas supporter la solitude chez lui, puisqu’il s’assoit à côté d’un grand miroir le reflétant...
Un autre élève : Hayase (joué par Kawai Ryunosuke), croise à plusieurs reprises Noboru. Une jeune étudiante l’accompagne parfois.
Saut chronologique pour entrer dans une séquence où Hayase et sa copine font du kayak sur un lac. Noboru reste à terre et les observe. Le problème c’est qu’un kayak ça se retourne comme un rien, et Hayase est à l’eau buvant la tasse... On le ramène sur terre et sa copine est désespéré. C’est Noboru qui prend l’initiative de lui faire un bouche à bouche. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre les deux comédiens... Toujours que dans l’histoire : Hayase est sauvé, et il reste troublé par ce « contact » intime avec Noburu.
Je ne sais pas si c’est voulu dans le script, mais ça fait trop gros, ou caricatural : Hasaye déambule dans la ville la nuit et il croise un jeune homme bien foutu les fesses serrées dans un jeans moulant. Il le regarde avec insistance, à tel point que celui-ci se retourne. Un peu gros, comme ça, il prendrait tout de suite goût aux garçons ?!
Et on insiste : à peine 3 ou 4 plans plus loin, Hayase revient la nuit au même endroit où il a croisé le type bien foutu, et il entre dans le bar le plus proche. Il attend, les heures passent. Coup de gong ! Son attente est récompensé : il entre le beau mec, toutes langues dehors. Il s’agit de Ryu (joué aussi par Saitoh Takumi), le frère presque jumeaux de Noboru (il y a d’ailleurs une surprise vers la fin...). Il est son contraire : nerveux, pas discret du tout, en faite, extraverti et entreprenant, et dans la séquence du bar il fume cigarette sur cigarette et vide verre après verre... En sortant ivres du bar ils croisent des salarymen qui ont fait un détour arrosé avant de regagner leurs foyers. Hasaye se tord la cheville et c’est Ryu qui le porte sur son dos.
Il y a une séquence drôle, celle où en studio Hayase et Noboru s’amuse à se mitrailler avec leur appareil photo. Une autre scène troublante pour les deux héros, et rappelant les initiations ou pactes plus ou moins amoureux : celle ou chacun s’échange une goutte de sang. Ici Hayase a invité Noburu à manger, et en lui apportant de l’aide en cuisine, Noburu se coupe légérement le doigt avec un couteau. Comme pour lui rendre son geste du bouche à bouche, Hasaye se précipite et lui suce le doigt.
Entre Noboru et Hasaye, finalement le « courant passe », mais c’est montré d’un façon si timide ; et on ne peut pas dire qu’ils furent heureux et eurent beaucoup d’enfants !...
Un étoile. je n’ai pas accroché, surtout avec des sous-titres en anglais et des retours en arrière du réalisateur ; je déteste ce mode narratif. Déjà en lui-même un film est une chronologie, quand en plus on y mélange une sous chronologie, ça devient indigeste je trouve. C’est un film évanescent, comme la couleur s’estompant avec les jours passant sur une photographie.
M. Roudakoff
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Dernière mise à jour : 12-10-2008 17:32
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