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Domaine du Rêve et du Symbole Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 08-02-2014 01:10

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Domaine du Rêve et du Symbole
 
 
 
SYMBOLE.
Du Grec SUMBOLON. SIGNE / SIGNAUX / SIGNATURE / IMAGE / PARABOLE / ALLÉGORIE / SIMILITUDE / FIGURE ou FORME.
Ce sont des signes qui s’adressent au Sens de l’œil et donc du mental.

ALLÉGORIE : sens grec : c’est interpréter une chose dans un sens différent de celui que représente les termes. Le sens français ajoute : narration ou fiction. En grec, une allégorie n’est qu’un calembour, mais pour la définition française c’est l’introduction du mythe, donc on étale. Pour la définition française par exemple une femme ailée est l’allégorie de la victoire, une corne d’abondance est l’allégorie de la prospérité, on étale, on raconte déjà une histoire.
Exemples d’allégories dans le sens grec : une monnaie d’or portait la figure d’un renard, une autre en argent figurait une tortue. En phénicien, l’or et le renard se nommaient également Bassar, et en grec argouros, qui court lentement, était une des épithètes de la tortue ; c’était aussi la prononciation ancienne d’argyros, argent. Les monnaies égyptiennes des Ptolémées avaient un aigle ouvrant ses ailes : aigyptos. Les symboles sur les monnaies étaient utiles pour les gens ne sachant pas lire.
 
 
Les symboles révèlent en voilant et voilent en révélant.

Rêve/Symbole : les images produites par le Rêve sont les échos des expériences de labeur, et la façon dont elles en sont tirées est du domaine du Hasard ou de l’arbitraire. (D’après R. Steiner).

Le symbole peut se rapprocher de la CONVENTION, donc de la NORME, par exemple : le lion est symbole de force, donc un signe convenu entre deux ou plusieurs personnes ; il en est de même de l’histoire des hommes : C’EST UNE CONVENTION, donc une OPINION (voyez celle des vainqueurs à la seconde guerre mondiale...). Autre exemple, la croix est le symbole des Chrétiens. Le symbole appelle le CRÉDO : CROIRE, or de nos jours ce qu’on appelait autrefois les Marchands de Confiance, ce sont les BANQUES ; ainsi la religion moderne est-elle celle du Saint Fric !!! C’est une CONVENTION que nous les esclaves acceptons, et c’est ça le plus incroyable ! ON ACCEPTE LE CONFORT SOUS L'INCONFORT.
D’autres signes ou conventions devenus credo sont ceux qui passent en souterrain, en occulte, chez les « initiés » genre franc-maçonnerie, tout au moins l’ancienne maçonnerie, pas l’actuelle singeant ses aînés. Ainsi certains signes ou symboles deviennent mythiques ou mystiques, deux mots qui en grec n’ont d’autre sens que celui du SECRET. Mystique veut dire intérieur : on part bien de l’intérieur pour aller vers l’extérieur.

Grasset d’Orcet explique dans L’Archéologie mystérieuse, vol.1, que l’art grec est allégorique, symbolique, et mystique, donc un art et une écriture chargée d’allégorie et de symboles, parce qu’elle était assujettie à des CONVENTIONS qui en déterminaient le sens, et MYTHIQUE ou MYSTIQUE parce le secret n’était révélé qu’aux initiés. On retrouve donc une copie des Grecs envers les écoles ou temples égyptiens réservés aux initiés.

Donc dans le sens français le lion est symbole de force, mais dans l’art grec, le lion n’a d’autre valeur que celle du son lis, et si c’est une tête de lion seul : lis-ker [liskhros], ça veut dire gluant, sale, dégoutant, malpropre, pauvre diable. C’est un des épithètes de la MORT, et c’est à ce titre que le lion ailé figure sur le blason de l’apôtre Saint Marc, ayant pour domaine l’Ouest, ou celui du jour s’amincissant. Marcos, représenté par un marteau, car cet outil amincit. Le lion ailé, lis-pote [lisphôtheis] signifie donc : aminci, et même n’a pas besoin d’aile pour ça, car lis [lissos] veut dire usé. Donc le lion symbole de force ne représente dans l’art grec que la faiblesse suprême ici-bas : la mort.

À ce point je remet l’important symbolisme et son emploi avec le mot GRAIN, comparable à la différence du symbole lion entre Français et Grec, Grecs qui copiaient sur les Égyptiens.
Grain (prt) et Hiver (prt), en Hiéroglyphes : dans le sens de faire des provisions pour cette difficile période. Le grain est CAUSE ou son sens abstrait, et l’EFFET est l’Hiver, et pas la caractéristique ou effet direct de froideur de l’Hiver, ou son sens concret.
Homonyme de Grain : ‘nxt avec ‘nx la Croix de Vie ANKH. Les Égyptiens jouent sur les mots et sont champion de l’euphémisme.
Donc tout phénomène est « réactif ». Une cause active (Grain) ne produit jamais un effet direct ou caractéristique, puisqu’elle reste abstraite ou cachée, si la résistance manque.
Un autre exemple avec le mot àb, écrit avec la lettre concrète : à, exprime la soif ; le mot ab, écrit avec la lettre abstraite : a, exprime le désir : ab. Ce double aspect d’une fonction : physique et psychique, se retrouve dans le sens donné au mot cœur : àb, selon qu’on entend le cœur organe, ou le cœur sentiment (mental et corps dans les deux cas, mais pouvant désigner aussi le Soi avec Cœur avec un C majuscule).

Cette symbolique grec et égyptienne en apparence détournée, correspond aux phénomènes des Interférences lumineuses et sonores : lorsqu’une résistance, de même nature que la cause agissante, absorbe cette cause et l’annule, le premier croisement est comme « une mort » ; la résistance réagissant, devenant active à son tour, donnera un phénomène-Vie (2ème croisement).
(La lumière n’est pas le contraire de l’obscurité : voir le cas des interférences révélant l’aspect ondulatoire de la lumière qui peut se superposer à elle-même. Expérience de Thomas Young en 1801).
L’eau coule vers ce qui est humide. Le feu coule vers ce qui est sec (Yi-King). Différent parce que 2, mais semblable, car ils coulent tous les 2 !

Un autre exemple détourné donné par Grasset est le troupeau de bœufs : aghelè, représentant toujours la lumière solaire : aglè. Ainsi, lorsque le brigand Cacus vole le troupeau de bœufs de Géryon (agelé), c’est la lumière solaire qu’il dérobe.
Autre exemple, une vierge n’est pas représentée par une lance, sinon qu’une vierge se disait aigné,  et une lance aigané. Donc il y a une équivoque avec la lance d’Achille, qui blesse et qui guérit : c’est la lance qui blesse et la vierge qui guérit.

L’art fuyant le signe et nourrissant le symbole, il était naturel que l’art grec était l’art du Blason où une écriture secrète ne s’écrit pas seulement ; l’art se parle, et alors il devient ce que l’on nommait il y a peu : l’ARGOT (différent du Jargon des métiers et des banlieues), donc le Gay Savoir ou Art des Gots.
Le chypriote est un blason à l’état hiératique : ses hiéroglyphes, encore en partie reconnaissables, sont passés à l’état de signes conventionnels ou de lettres. Le problème est que le nombre et la forme de ces signes n’ont jamais été fixés ou normalisés, et qu’il existe toujours la totale liberté d’en créer de nouveau ou d’en abandonner les anciens. Ainsi il n’est pas étonnant que cette variation continuelle des écritures blasonnées soit une des plus grandes difficultés qu’ait à vaincre celui qui veut les déchiffrer ! Ce qui illustre la définition du symbole : ils révèlent en voilant et voilent en révélant : il y a CROISEMENT.

Aujourd’hui et après les ravages de l’écrit, tout est codifié et NORMALISÉ, y compris les symboles, sauf ceux à la signification bien cachée dans certaines obédiences francs-maçonniques.
Bien-sûr le symboles est toujours double, positif ou négatif, diurne ou nocturne, et même à multiples sens. D’autre part, on n’analyse pas un symbole, on ne peut le concevoir que par réduction progressive à ce qui n’est pas lui ! Or il n’existe que parce qu’IL EST INSAISISSABLE : il révèle tout en se revoilant plus obscurément encore. « La connaissance symbolique est une, indivisible et ne peut être que par l’intuition de cet autre terme qu’elle signifie et cache à la fois ».

Le mondialisme ou Nouvel Ordre Mondial est une tentative de symboliser les humains, tentative issue en partie du siècle des lumières et de la soi-disant « raison » de ces philosophistes ou « perruques poudrées » voulant « rationaliser » le monde, donc le mental ; le désir fou d’unifier la création est bien dans cette logique de la religion de l’homme en abolissant la diversité, la multiplicité ; désir qui lui aussi, est à sa manière une imitation de l’activité du mental, lequel tend à la normalisation ou unification du monde des accidents ou spatio-temporel.

La symbolique fonctionne bien-sûr avec l’ANALOGIE, et donc aux rêves et à l’imaginaire. ANALOGIE : rapport entre des êtres ou des notions différentes, mais semblables sous un certain aspect : la colère de Dieu, par exemple, n’a qu’un rapport d’analogie avec la colère de l’homme. Aussi on ne peut pas parler de « raisonnement » avec l’analogie puisque tout est mouvant là-dedans, et il n’y a pas non plus de logique ! et de sel ou résultat...

Évidemment il y aurait beaucoup à dire sur le symbole du mot JUIF ! Symbole qu’ils ont eux-mêmes rendu intouchable, surtout les Couilles en Or et vendeurs de canons ! Par exemple la gratuité ça n’existe pas chez les Juifs... Un banquier n’est pas un philanthrope ! Il adhère à sa religion du Saint Fric.

Un grand symbole reste la célèbre formule ABRACADABRA.

ABRACADABRA
  BRACADABR
    RACADAB
      ACADA
        CAD
           A

Qui veut dire, d’après Grasset : l’aimable petite servante à la cruche. Dans le triangle
trygon on a le résumé suivant : l’agréable petite servante revive le marc ; avec sa cruche, elle arrose le porte-guenilles désagréable et insensible (le mort) ; la voix chante, celui qui ne se souciait de rien devient soucieux, il se rajeunit dans la lie.

Le trygon est très ancien et selon Grasset se rattache à Bacchus Lénos ou du pressoir, le Lénos des premiers Chrétiens, et chez les Païens ce pressoir exprime bien-sûr le marc, la lie, les fèces du vin. Ce qui correspond au PURGATOIRE des Chrétiens. Cette aimable servante est reproduite sur presque tous les vases grecques, et est la troisième personne de la trinité cabirique : Taon, celle qui s’étend, le principe humide qui devient esclave pour guérir, Then (de Deo, chercher, être dans l’indigence. Forme de Cérès recherchant sa fille s’introduisant dans l’Hadès sous forme d’une mendiante), le coagule ou principe solide, par l’intermédiaire de la volonté ou mental, donc Vulcain ou Héphaïstos (Ptah ou prototype d’Osiris) : La Voix dont on ne sait pas le secret : le mental dompté. L’Hadès étant assimilé au Soufre. Voir l’Arbre de Vie.

L’aimable servante est manchote, mais belle, elle est la VÉNUS DE MILO. Then est le Thésée, ou bien Arès, ou bien Mars. Il a perdu une main en tombant du Ciel dans l’Achéron (le pays où on n’a pas de main). C’est le matérialiste qui a volé le chariot (soleil) avec sa complice Taon. Tous les jours il se casse le bras et vient se faire raccommoder par Taon, qu’il pend ensuite à la porte en guise de remerciement. Il est la réalité (celle des accidents). L’aimable servante est LE RÊVE (rosée du matin). Le réveil le chasse ou le coagule à l’état de souvenir ; telle est la mise en croix mystique d’Ariane, ou Arriéna (rédemptrice et cruche, celle figurant sur les tombeaux sous la forme d’une cruche accrochée à un clou). Sous le nom Andromède (qui guérit l’homme), on la trouve attachée à un rocher ou à une véritable croix, et exposée à être dévorée par la baleine [Kètos], autre variante d’elle-même, et représentant le mal, la perte, surtout celle de la mémoire, l’oubli, le Léthé, dont elle est l’esclave (Hadès). Elle est l’aspect négatif et féminin de l’être : instinct, ignorance, ingénuité, imagination ; opposé au solide, positif et masculin (science, expérience, calcul et fourberie). Bref, de son union dans l’Hadès nait Éros le mortel.

Figures de l’aimable servante :
Abra kad abra : la jolie servante à la cruche.
Abraxa : la jeune servante qui se peigne.
Thestyles : l’esclave à la robe plissée.
Pereté : l’esclave manchote.

De là on arrive à Perséphone : phone, de voix (âme sans corps).

Rappel :
Par l’écriture et l’imprimerie, et le binaire électronique, nous sommes passés d’une pensée sur les choses à une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire à une pensée sur la pensée ou renforcement de l’ego ou la raison. Ainsi notre conception « moderne » du monde et de nous-mêmes est un sous-produit de l’invention du monde sur le papier, et maintenant dans le binaire de l’informe-atique.
Avec l’arrivée de l’écriture arrivait l’étatisme et la sédentarisation obligée par les États et surtout par le républicanisme de 1789 inventant le mot « citoyens » (celui de la cité, donc au mépris des Paysans). Commencer à écrire c’est perdre son identité car on s’éloigne de l’instant ou Soi. C’est totalement un manque de respect de la Terre, et donc des humains. Le mental ou raison est un non respect de la Terre.
L’évolutionnisme (ou progressisme) n’est acceptable, et donc non mortel, que dans la mesure ou il est CYCLIQUE : un principe des principes (TAO ou Instant) suivit du principe universel (« Dieu »), donnant ensuite la manifestation et ses formes. Respecter les cycles c'est respecter les Anciens qui nous ont précédés, et ne pas faire la tabula rasa sur les Anciens comme en 1789 ou en 1917 et aujourd’hui avec les socialistes. Des civilisations avancées ont existé de nombreuses fois et ont disparu de même, et la notre et ses technologies disparaîtra aussi, bouffée par la Nature. Le basculement de cycles se produit quand il y a MUTATION : génération de nouvelle espèce. Mais avec les cycles. Il n’y a pas tabula rasa, pas de destruction de la Cause Première (Principe des principes ou TAO), comme le voulurent les 1789 et 1917, de plus la France existait avant 1789, l’école aussi, donc la tabula rasa est une imbécilité de plus imposée par toutes révolutions, et tous les totalitarismes ont commencée comme ça. Donc il ne peut y avoir seulement que transmutation ou « transfert » vers un nouveau point de départ, UN NOUVEAU PORT, un NOUVEAU CENTRUM CENTRI avec une autre forme, non hybridée ou mutée genre OGM, mais au contraire sous une toute nouvelle forme, aspect, qui n’aura aucune ressemblance avec les précédentes, par le fait même que le Centrum Centri sera déplacé. Le Point Focal sera déplacé mais restera toujours le Point Focal, de là partiront de nouvelles manifestations du monde des accidents ou monde spatio-temporel, avec de nouvelles formes dépendantes de ce nouveau Point Focal. Le Centre est partout et la Circonférence nulle part, disait-on souvent autrefois. Seul l’évolutionnisme en cycles est vivable à partir du Centrum Centri.
 
 

Dernière mise à jour : 08-02-2014 01:44

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