Les Croisades modernes : la démocratie
qui apporte aux « sauvages » la délivrance
du Saint-Sépulcre bancaire à Jérusalem,
pardon, à Wall Street...

DÉMOCRATIE et RÉPUBLIQUE = PILLAGE, donc MARCHÉ

Christophe Colomb (portrait ci-dessus) invente le COPYRIGHT
et le PILLAGE DE LA TERRE


Page dédiée à l’historien du Moyen-Âge, Jacques Le Goff, décédé le 1er avril 2014.

 

 

Les Croisades modernes ou la démocratie placée sous la bulle pontificale de la City de Londres. Les Chrétiens partirent en croisades contre les Païens (les Infidèles), ces « terroristes » de l’époque, ces « brigands » comme les Vendéens de 1792.
Les Croisades ou expéditions contre les terroristes, pardon, les hérétiques, les méchants comme les Albigeois.
Les Croisades politiques de la papauté destinées à renforcer l’étatisme et l’empire de la papauté.

 

Comme de nos jours avec le pétrole, les Croisades furent avant tout ÉCONOMIQUES : S’APPROPRIER DE NOUVELLES TERRES, ET LA RECHERCHE DES MARCHÉS par les hommes d’affaires de la City de l’époque : l’ITALIE. Rien n’a changé depuis 1096, début des « guerres humanitaires » ou « actions humanitaires » comme les politicards du Nouvel Ordre Mondial disent aujourd’hui !

Les Croisades qui démarrent en 1096 (première Croisade) résultent d’un double courant : la tradition des pèlerinages, et l’opinion nouvelle « d’une guerre pour Dieu » (aujourd’hui c’est « une guerre pour la démocratie », rien n’a changé !).
Le pèlerinage est considéré comme purificateur et lié à une religion., on cherche à l’extérieur au lieu de chercher à l’intérieur. Le pèlerinage est un marchandage de plus : on achète la rémission de ses péchés, on fait pénitence. Nous sommes toujours dans le business ! Par les souffrances on achète ! On achète l’union à Dieu ou au Christ, alors que l’union à Dieu ou Christ EST NATUREL et éternelle.
Lutter pour le Saint-Sépulcre c’est encore extérieur et acheter sa place au Paradis.
Bien-sûr, l’aspect positif du pèlerinage est la rencontre, l’échange avec d’autres peuples.
En proposant aux « fidèles » d’aller défendre les Chrétiens d’Orient, que l’on disait opprimés, le pape Urbain II réalise la synthèse du pèlerinage de rachat de péchés et de la guerre contre les Païens. Wall Street n’est pas loin !!! Et la Croisade s’inscrit dans la réforme de l’Église de Rome au 11è siècle : début d’une Église inquisitoriale et de censure à tout va, où d’ailleurs on inventera au 12è siècle ce nouveau confort : LE PURGATOIRE, bien dans le thème de l’évolutionnisme.

Là où commence véritablement le business et le Nouvel Ordre Mondial, ce fut sous les deux dernières Croisades, à l’initiative de Saint Louis, de 1248 à 1254. Il échoue contre l’Égypte et se contente de fortifier la Terre sainte, et en 1270 il meurt à Tunis, étape sur la route de l’Orient. Le bilan des Croisades est faible. En Orient, elles ont creusé le fossé entre Chrétiens et Musulmans, ébranlé Byzance et créé un brèche durable entre Chrétiens d’Orient et d’Occident. Les Croisades ont affermi le pouvoir de la papauté. Les Croisades ont fait se développer la langue écrite avec la découverte de l'imprimerie : grande floraison historiographique, surtout provoquée par la première Croisade.
En tous cas, l’Orient latin devient une terre colonisée qui donna naissance à nombre d’historiens réputés, comme Guillaume de Tyr, qui raconte l’histoire du royaume de Jérusalem jusqu’à 1183.
En Occident, plusieurs chroniqueurs juifs racontent leurs persécutions au cours de la progression des croisés : Salomon Bar, Siméon, Eliezer Bar Nathan, Ephraim de Bonn, etc.

Pour en revenir aux Païens, aux Albigeois (habitants d’Albi), vers 1960 on commence à les appeler « Cathares », ce terme les situant dans une contre-Église universelle étendue des Balkans aux Pyrénées. Le mot Albigeois vient du déroulement de la Croisade lancée en 1209, dont le comte de Toulouse, Raymond VI, fut le participant. La religion des Albigeois est ce qu’on appelle une « religion du Livre » : la Bible, en un dualisme du Bien-Mal ; alors on s’achète une vie, une place après du « Bien » en menant une vie ascétique, en respectant les commandements du Christ, et par le baptême de l’Esprit (le Bien)... Le drame albigeois se résume par le mot « SALUT », soit toujours l’horreur de l’évolutionnisme... Le caractère de cette religion est URBAIN : recherche du social, liturgie simple célébrée en petits groupes, prise de distance avec le monde des accidents, intériorisation et personnalisation de la foi, ce qui fait penser aux entretiens de Ramana Maharshi et à la réalisation de l’Instant ou Soi. En ce sens les Albigeois étaient proches de l’Orient plutôt que de l’Occident. Ce qui est incroyable c’est que la Croisade contre les Albigeois dura quelques vingt années (1209-1229), une première en pays prétendu chrétien mais totalement soumis à l’Église de Rome !

De nos jours, avec l’empire USionistant, on retrouve exactement le même COLONIALISME sous le nom « démocratie » que du temps des Croisades. Comme si DÉMOCRATIE = LOI DES CHRÉTIENS. Au 19è siècle aux États-Unis les « Albigeois » étaient les Indiens !
Le Mondialisme ou Nouvel Ordre Mondial est encore celui de la papauté, jouxté à cette autre papauté : LA CITY DE LONDRES. Vous devez obéir à ces deux papes. Il y a bien un impérialisme chrétien commencé vers le 4è siècle avec la lutte contre les Païens (1), qui donnera plus tard la politique indienne des États-Unis au moment de « sa découverte » : les Conquistadors prirent la succession des croisées ; ils les copièrent. Cette nouvelle Croisade est très bien symbolisée, et concrétisée, par les Colomb, Cortez, Pizarro, Cabot, Cartier, et bien d’autres assassins dictateurs dans leur siècle devenu celui de la superstition et du fanatisme et de la bigoterie. Pizarro fut un des parfaits représentants de ce siècle de fanatisme : un sanguinaire et farouche guerrier qui renversa la dynastie des Incas. « Ce ne fut pas seulement un croisé, combattant pour étendre l’empire de la croix sur le païen plongé dans les ténèbres » écrit William H. Prescott dans : Aztèques et Incas - Grandeur et décadence de deux empires fabuleux.
Christophe Colomb est typique de celui qui voyait Dieu, ou le Christ, comme EXTÉRIEUR ; d’où les catastrophes des Conquistadors espagnols et portugais qui s’en suivirent. Colomb et ses suiveurs dictateurs imposèrent leur opinion et leur dictature sur des peuples qui comme toujours n’avaient rien demandés. Ils pillèrent et décimèrent surtout ces peuples, et apportèrent maladies et débauches et esclavage. Pillages et massacres pour évidemment enrichir la chrétienté (comprendre enrichir les rois). Ne jamais oublier que nombre d’États du monde sont devenus les successeurs des monarques de la chrétienté, enrichie sur le sang de si nombreux peuples, de si nombreux Païens. Le Canada, les États-Unis, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, et d’autres pays d’Occident, furent fondé sur la base de dogmes ou opinions religieuses chrétiennes et d’opinions contre les Païens.

En touchant Terre, Christophe Colomb prenait POSSESSION : il plante en terre le drapeau royal de son pays, il achète le pays avec un bout de tissu accroché à un bout de bois. Un achat par la Croix et la Guillotine ou échafaud (le Sabre et le Goupillon) : la religion des Blancs et la justice des Blancs destinées à supprimer les Païens ou Infidèles.
Christophe Colomb inventa donc le COPYRIGHT : dans une lettre à Isabelle de Castille il écrit : « Et j’en ai toutes pris possession pour vos altesses, par proclamation et par déploiement des standards royaux, il ne me fût fait aucune opposition ».
C’était tout bénéfice et totalement gratuit pour « ces altesses ». Déjà le CONFORT s’installa, ou plutôt LE PILLAGE.

LE COPYRIGHT = LE PILLAGE

Le crime est de prendre possession de la DÉCOUVERTE, donc d’une chose qui existe de toute éternité. LE COPYRIGHT EST LE VOLE, L’ESCROQUERIE PURE ET SIMPLE. Christophe Colomb était un VOLEUR, UN CRIMINEL.

Les rois de la chrétienté étaient des voleurs de territoires et de peuples qu’ils réduisirent en esclavage. Le colonialisme est le copyright de la Terre, sont pillage. Être Chrétien = Copyright chrétien ou POSSESSION : donc ici en Europe nous sommes le Copyright, la propriété de la City de Londres et du Vatican de l’Église de Rome. NOUS NE SOMMES PAS LIBRES. Comme n’était pas « libres » ceux des « sauvages » qui n’étaient pas baptisés chrétiens, et donc qu’il fallait coloniser. En 1789 les républicains « baptisèrent » les non-républicains à coups de Guillotine.

INDIGÈNE : mot plein pot de 1532, du latin indigena. Qui appartient à un groupe ethnique dans un pays AVANT SA COLONISATION (dict. Le Robert). On parle aussi d’ABORIGÈNE.
INDIGÈNES = PEUPLES DOMINÉS.
Les Païens furent dominés par les Chrétiens.

RAPPEL : le Moyen-Âge n’est absolument pas une période d’obscurantisme comme on essaye encore de nous le faire croire, mais une période hautement riche et lumineuse, hautement imaginative et vivante.

Note.
1. Concile d’Arles en 452 :
« Si sur le territoire d’un évêque, des infidèles [sic] allument des torches, ou vénèrent des arbres, des fontaines ou des pierres, et que l’évêque néglige d’extirper ces superstitions, qu’il sache bien qu’il est coupable. Quant à l’organisateur de ces pratiques, si, averti, il ne veut pas se corriger, qu’il soit privé de communion ».
Concile d’Orléans en 533 :
Canon 22 : quelques-un continuant les anciens errements fêtent le 1er janvier, d’autres portent à manger aux morts pour la fête de Pierre et mangent des légumes offerts au démon, d’autres vénèrent certains rochers ou des arbres ou des sources. Les prêtres doivent détruire ces superstitions.
En 554 le roi Childebert 1er renouvelle l’ordre de détruire les idoles et les mégalithes.
Concile de Tours en 567 :
Le deuxième concile de Tours ordonne de chasser de l’Église ceux qui honorent certaines pierres, arbres et fontaines en des lieux sauvages et cachés au fond des bois. Il interdit les fêtes du jour de l’An (auxquelles il substitue un jeûne solennel et la fête de la Circoncision), demande aux prêtres de ne point manquer de corriger [sic] par censure ecclésiastique (excommunication) ceux qui, retenant encore des restes de paganisme, offriront des viandes aux morts, ou mangeront la chair de ces animaux offerts en sacrifice ou encore feront des cérémonies inconnues de l’Église auprès des lieux païens.

La liste de ces Conciles inquisiteurs est longue, jusqu’à Charlemagne qui en 789 et 800 promulgue des édits et ordonne la destruction de toutes ces pierres, auxquelles les populations continuent de rendre un culte. Toutes les pratiques religieuses sont des aides à faire connaître le Soi, comme l’explique Ramana Maharshi à l’entretien 92. Ces pratiques sont donc des béquilles, du confort, mais des aides tout de même non négligeables.