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Hana Yori Dango Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 21-10-2008 01:23

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Hana Yori Dango, Japon

 
Hana Yori Dango
花より男子
Parodie pour remettre l’OR à sa juste place
ou
Une économie de merde, ou l’ordure... incroyablement volatil...
 
 
Manga : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hana_yori_dango

http://wiki.d-addicts.com/Hana_Yori_Dango

Drama de 9 épisodes (saison 1), diffusé sur TBS au Japon en 2005. Basé sur un manga pour jeunes filles du collège (Shôjo), de Kamio Yoko. Il existe une saison 2, et une série en dessin animé.

Ça démarre sur une très jolie musique inspirée de celle de John Williams pour les Harry Potter. Dans une classe de lycée, des jeunes filles se montrent leurs bijoux de luxe venant principalement de France et d’Italie. Mais c’est pas fini, ces lycéens et lycéennes sont amenés et raccompagnés chez eux dans des limousines avec chauffeur.
 
Il s’agit du lycée d’Eitoku, dans lequel est étudiante depuis deux ans Makino Tsukushi (joué par Inoue Mao). Elle y vit un véritable enfer, car ses parents n’ont pas d’argent comme ceux de ses camarades filles et fils de grosses fortunes. Arrive un incident : un « carton rouge » vient de tomber sur un élève. Cela vient du F4 (4 Fleurs), sorte de mafia locale composée de quatre garçons de terminale aux parents les plus riches possibles, et qui attribuent ces « amendes » aux élèves qui pour leur malheur ne leur plaisent pas. Les « cartons rouges » subissent alors toutes les attaques possibles des autres lycéens. Je ne sais pas si ce genre de chose existe réellement, mais c’est proprement infâme, et parfaitement condamnable par la justice, si elle existe au Japon pour ce genre de gangrène !
 
 
 
Vous voyez le tableau d’ici ! Les familles des quatre garçons du « F4 » ont versées au lycée de grosses sommes d’argent... Alors uniquement pour ce prétexte, ni la direction du lycée et encore moins les professeurs n’osent rien dire. Il faudra attendre un « catalyseur » pour briser cette mafia locale, cet état dans l’état. Vous avez une idée de qui cela peut être ? Car « à la tête des foules un âne suffit », ici ils sont seulement quatre... Et peut importe s’ils sont bourré de fric ! Le pouvoir se renverse un jour ou l’autre...
 
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Donc notre mafia est composée de :
- Mimasaka Akira (joué par Abe Tsuyoshi). Il est le « Lady killer ». Ses parents sont carrément les propriétaires du métro (notre RATP pour la ville de Paris, en imaginant qu’elle soit privatisée un jour grâce à une résurgence du néolibéralisme galopant (1), cher à Milton Friedman). Mais nous avons a faire ici à une adaptation de manga...
- Nishikado Sojiro (joué par Matsuda Shota). Lui est héritier d’une grande famille du thé. Il est playboy et coureur de jupons.
- Hanazawa Rui (joué par Oguri Shun). Héritier d’une grande compagnie (genre Sony). C’est un calme et un mystérieux.
- Domyoji Tsukasa (joué par Matsumoto Jun). Il est le fils cadet du célèbre groupe financier mondial : Dômyoji. (Groupe fictif). C’est le Parrain... ou le Roi de la petite bande de rien du tout, ou de merde si vous voulez. Par rapport à Kimi wa Petto, ou Matsumoto Jun jouait Momo, « l’animal de compagnie » d’une belle jeune femme et où il était drôle et touchant, dans Hana Yori Dango il a un rôle parfaitement antipathique, qu’il sait bien rendre d’ailleurs. C’est un bon comédien.
 
 
 
Avec un tel sujet de mafia dans ce lycée, il y a de quoi imaginer des situations à n’en plus finir, d’où une saison 2 de Hana Yori Dango. On retrouve ce même thème dans des films avec des histoires dans des prisons et autres sociétés.
Il y a une séquence, caricaturale bien-sûr, où Domyoji Tsukasa humilie, torture même un élève « carton rouge » devant tous les autres, sans qu’un quelconque surveillant ou prof n’interviennent. Et la caricature continue puisque tous les élèves acclament leur petite mafia de merde. Seul Makino Tsukushi trouve que ce sont tous des abrutis, et qu’effectivement ça n’a pas de sens... et qu’ils méritent l’enfer.
Aussi Makino veut se tenir à l’écart de toute cette cruauté, car il ne lui reste plus qu’un an et demi à tenir avant son diplôme.
 
 
 
Dans la famille de Makino, tout le monde fait des économie : le fils éteint la lumière de son bureau avant de passer à table, et il veut s’inscrire dans un lycée où les frais d’inscription seront les moins élevés du japon. Le père fait tenir une bouteille de sa consommation pendant 10 jours. Mais ils sont tous fière que leur Makino aille au lycée Eitoku.
Il y a une scène touchante et bien vue : à la cantine, pardon au self de luxe du lycée, Makino mange des boulettes de riz teintées de tâches vertes provenants des épices. Sa voisine de table et nouvelle élève croit que c’est moisi. Elle se révèle ainsi être riche aux yeux de Makino. A l’invitation de Makino, sa voisine « riche » goûte de cette boulette de riz « moisi », elle trouve cela délicieux et elle s’appelle Sanjo Sakurako (joué par Sato Megumi). Manque de bol, Sakurako en se levant et en remportant son plateau repas heurte le « parrain de merde » Domyoji. Le scénariste s’amuse avec ces confrontations de pouvoir frelaté... Comme le vêtement de Domyoji est tâché, celui-ci l’enlève, il se retrouve, beau mâle, avoir froid en sous-vêtement et prétend à Sakurako qu’il peut attraper une pneumonie. Que fera alors la pauvre Sakurako pour payer les frais médicaux, car il est le fils du financier dont dépend l’économie du Japon. Néolibéralisme plus grand tu meurs !...
 
 
 
Alors la « catalyse » intervient, en la personne de Makino, qui a bien-sûr assisté à toute la scène. Elle crie à Domyoji et à sa cour d’arrêter... et explique une évidence : Sakurako n’a pas fait exprès de renverser son plateau sur la veste du parrain de merde. Malheureusement après cette intervention très courageuse, Makino se retrouve impliqué dans le jeu de merde du F4, elle a droit au « carton rouge » imbécile, et sur fond de musique à la Harry Potter ! Comme aimantées par leur F4 de merde, les autres élèves font subirent à Makino toutes sortes de tourments. Même l’amitié entre Sakurako et Makino qui semblait naissante est ici rompu. Et le pire c’est qu’on la traite de miséreuse, de pouilleuse. La Cosette de Victor Hugo n’est pas loin...
Évidemment la mère de Domyoji est aussi une caricature : on la découvre en présence de son fils, entourée de 5 personnes prêtes à tous ses désirs de boursicotage téléphonique. Et je ne vous dis pas ce qu’elle porte autour du cou et aux oreilles... Faut bien montrez la quincaillerie ! Encore plus fort, comme la longueur de la table : 10 mètres au moins, et qui mange aux deux extrémités de cette « table » ? Et sûr que la longueur de table à manger chez les Makino est aussi ridicule que celle des néolibéralistes de chez les Domyoji.

Et la cruauté continue : Les parents de Makino se saignent pour lui préparer un luxueux repas de midi, et au lycée  c’est Domyoji qui jette tout ça au sol et écrase même de sa chaussure à 100 000 yens le homard du repas de Makino. Bon, c’est trop forcé, mais pourquoi pas puisque c’est une adaptation de manga. Ainsi les hostilités entre le parrain de merde et Makino sont-elles déclarées. Mais prenez vos précautions tout de même, car il y a par la suite des choses vraiment forcées, invraisemblables, surtout trois minutes avant la fin de l’épisode, scénario à la Aristote oblige... ne menant qu’à des chronologies de rebondissements sans fin.
Drama très intéressant et critique, sur ces écarts énormes et parfaitement inadmissibles entre riches et pauvres, bien vu aussi. La communauté humaine se doit d’être solidaire. Le pouvoir de l’argent ne donne pas de liberté mais emprisonne et empoisonne. Le néolibéralisme (1) de Friedman est dénoncé dans toute son imbécillité et surtout, tout son égoïsme. Quatre étoiles pour Hana Yori Dango, et bravo à Inoue Mao, et aux quatre comédiens jouant le F4 car c’est eux les perdants et les pauvres cons dans l’histoire, ou plutôt des pauvres gosses ; c’est pour ça que la complexe vérité de la phrase dans la Bible : les premiers seront les derniers et l’inverse, est à conserver comme une merveille. Il n’y a pas que des vieilleries de bénitiers dans cette Bible.

Michel Roudakoff
 
 
Note.
1. Néolibéralisme ou « privatisation de l’état ». Je résume ça par : Par ici braves gens, passons la monnaie ! Ou bien : Par ici pauvres cons, donnez-moi votre argent ! Quelques individus roulent sur l’Or, plutôt l’ordure, et plein de sociétés de pauvres cons triment pour eux.
 
 
 
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Dernière mise à jour : 21-10-2008 01:58

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