C’est notre pensée ou ego, son système de relativité qui nous faire tomber dans le piège et l’horreur de la dualité sujet-objet genre Bien-Mal, Cause-Effet, etc. Par exemple si je dis à quelqu’un : « Je me sens bien avec toi », ce sera un stimulus, en ce moment, et non une cause ! Et je serais à l’extérieur au lieu d’être à l’intérieur ! Seul compte l’intérieur comme le répète Ramana Maharshi dans ses entretiens.
La seule égalité possible et réelle entre les être humains ne peut pas résider ni dans les natures, ni dans les fonctions, la seule égalité réelle ne peut être qu’une ÉGALITÉ DE CONVERGENCE : LA RÉALISATION DU SOI-INSTANT. Les feuilles d’un arbre se ressemblent presque toutes et pourtant elles sont étrangères, indépendantes les unes aux autres ; les grains de sables sur une plage sont presque tous identiques et pourtant étrangers les uns aux autres. Il faut voir l’ensemble : les lettres de l’alphabet ou les notes de musique sont bien liées les unes aux autres pour former une mélodie ou une idée à travers un texte. Alors il devrait en être de même dans l’harmonie de la vie sociale.
« À défaut de l’impossible et catastrophique communauté de devoirs et de privilèges, il faut qu’il existe entre les hommes, et surtout entre les dirigeants et les dirigés, une espèce de communauté de destin.
Les vrais chefs [vraie élite] sont pour le peuple une tête, ils sont à la fois distincts de lui et liés à lui : la tête et le corps vivent, souffrent et meurent ensemble... Mais les mauvais maîtres - encore qu’ils soient tous d’ardents égalitaristes et qu’ils prétendent, avec une fausse et flatteuse humilité, s’identifier au peuple - sont étrangers à ceux qu’ils dirigent, ils ne servent de tête à personne [cas de la république française actuelle], et toute leur habilité consiste à jouer du dehors et pour leur profit personnel avec les réflexes d’un corps décapité... », écrit Gustave Thibon dans
Diagnostics.
Ainsi une institution est saine quand elle favorise la salutaire interdépendance entre les membres ou AUTO-ORGANISATION de la composante sociale, ce qui était le cas de la trinité féodale et du système corporatif de l’Ancien Régime qui servait un tel but : système qui n’a pas succombé à un vice formel, mais à une carence des personnes.
Il est maintenant clair que les système sociaux mis en place après 1789 : capitalisme, suffrage « universel », automatisation ou fonctionnarisation du peuple, etc., sont malsains dans leur principe, car ils atomisent les êtres humains. C’est pourquoi il n’est plus le temps de quelques retouches politiques et économiques, qui sont de l’extérieur, mais d’une refonte totale et mondiale de l’humanité où chacun devra se co-naître, sous peine de disparition.
J’ai toujours écrit et je redis que le système féodal des corporations et de la trinité social des
Oratores (le spirituel), des
Laboreores (le travail, paysans artisans), des
Bellatores (les militaires et les aristocrates et le gouvernement, la justice) était le sommet de perfection social jamais atteint, parce comme dans la Trinité divine, il y avait
circumincession entre les trois « états ».
C’est la bourgeoisie de 1789 et le système de l’ego des Anglo-saxons fondateurs des USA qui fabriqua le système des hiérarchies, du leadership ou chefferie (le boss). La hiérarchie qui est la spécialité d’une secte comme la judéo-franc-maçonnerie spéculative : voyez sa fameuse pyramide avec son « œil qui voit tout au sommet ».
Un système complexe fonctionne parfaitement sans hiérarchie, parce que l’ego est réduit au minimum et que la chefferie pyramidale ne corrode pas l’ensemble.
Le leadership c’est le TITANIC : un chef ou capitaine qui n’est capable que de piloter un navire extrêmement important par temps calme, et dès qu’une tempête ou un iceberg se présente, c’est la panique et la catastrophe, parce que la machine n’est resté qu’une machine, l’humain a été laissé au port sur le quai !
Une entreprise, de commerce ou autres, ne sera innovante que si son ensemble est considéré comme VIVANT, donc ayant sa propre destinée, comme un humain ayant son propre champ d’énergie.
Donc dans par exemple une entreprise de 400 salariés : pas de chef, mais de l’autogestion de chaque employés. C’est pour ça que l’une de mes devises, déjà écrite par ailleurs, est : « Mieux valent plein de petits moteurs qu’un gros qui peut casser ». Autogestion en partant du principe INVERSE des
Pères fondateurs des USA : principe qu’au départ énonce que « l’homme est bon », on fait confiance à la personne, on laisse vivre LA VRAIE PERSONNE, et non un matricule dans une usine parmi d’autres matricules (le quantitatif). Ainsi dans « Plein de petits moteurs » il n’existe plus de pointeuses, ni de système de contrôle, ni de sous-chefs, ni de réunions, ni de primes ou carottes pour la chefferie des commerciaux. Et puis, le contrôle coûte horriblement cher !
C’est véritablement dans le « plein de petits moteurs » que le client est vraiment le roi, comme au temps des artisans du Moyen-Âge ou au temps de « LA BEL OUVRAGE » du véritable OUVRIER (celui qui ouvre, sens de celui qui éveil).
Le si vilain mot de D.R.H. (Direction des Ressources Humaines) devrait être remplacé par Domaine du Rendre Heureux ! Pourquoi une simple femme de ménage qui nettoie la cuvette des toilettes ne recevrait-elle pas un moment un client important pour favoriser l’entreprise ? C’est cela la CIRCUMINCESSION (plein de petits moteurs valent mieux qu’un gros qui peut casser)
Ce qui ruine cette civilisation si mercantile est sa chefferie, non seulement en politique, mais surtout en économie. Le proverbe « Diviser pour régner » est très clair : si vous diviser une entreprise à n’en plus finir, la croissance, les gens seront de plus en plus comme des robots, des esclaves manipulables contre leur grès, ce qui est le cas du mondialisme qui se met en place.
Le système pyramidal de la hiérarchie n’entraîne que conflits, et chez les judéo-francs-maçons spéculatifs, comme il est caché aux yeux des classes inférieures, les conflits n’existent pas en apparence, mais l’ego est bien là et d’autant plus renforcé.
Le « Plein de petits moteurs valent mieux qu’un gros qui peut casser » est dans le thème des FRACTALES. Les
Réplicateurs de la série télé
Stargate SG1 sont typiquement des fractales : une intelligence collective, comme une fourmilière, un essaim d’abeilles, un nuage d’éphémères en fin de journée en été : le Centre est partout et la Circonférence nulle part. La Partie, chaque Partie, est égale et supérieure au Tout. Le modèle Réplicateur appliqué aux humains peut se nommer
HOLACRATIE.
Stargate SG1 est vraiment une mine, une encyclopédie !
Un exemple de Holacratie : aux USA un homme possédait un camion qui transportait des tomates. Aujourd’hui
l’entreprise de cet homme transporte 70% des tomates des USA, et transporte 50% d’entre elles pour fabriquer les sauces ; dans cette entreprise il n’y a pas de « patron ». Dans cette entreprise les employés sont d’accord pour que quelqu’un gagne plus qu’eux. C’est un parfait exemple où ne règne pas le cancer de la chefferie. Et pour les décisions importantes, toute personne demandant par exemple un investissement financier important doit prendre l’avis de toutes les personnes qui sont compétentes sur le sujet, et celles qui seront concernées par la décision.
Évidemment ce système d’Holacratie n’est pas parfait s’il n’est pas rapproché du système trinitaire et des corporations du Moyen-Âge... Peuples du Moyen-Âge qui étaient bien obligés et naturellement, de s’autogérer et de se regrouper en FAMILLES, en CASTES.
« Plein de petits moteurs » correspond aussi au « Qui suis-je ? » tournant le mental vers l’intérieur et, ce faisant, l’apaise, et le rend plus créatif ; c’est alors qu’il fait penser : « Qui est l’adorateur ? ». La réponse est « Je », donc le Soi (réf. entretien 63 de Ramana Maharshi)
Le seul problème actuel est que l’être humain s’imagine être l’auteur de ses actes. Il est agit par son ego. Comme dit le Maharshi, c’est « la Force » qui fait toutes choses et l’homme n’est qu’un instrument. « S’il accepte cette position, il est libre de tout ennui ; sinon il les invite ».
Se rappeler que l’ego prend naissance et les pensées avec, donc il faudra s’attendre à ce que tout cela meurt !!!
- Question : Qu’est-ce que la Libération ?
- Maharhi : La Libération consiste à savoir que vous n’êtes jamais né. « Reste tranquille et sache que je suis Dieu ».
‘Rester tranquille’ veut dire
‘ne pas penser’. Ce qu’il faut, c’est
‘savoir’ et non pas
‘penser’.
SAVOIR ou ne pas se voir (s-A-voir) : absence de dualité ; a-visé ou sans but et sans vices...
Le Prâna principal donne l’ego et le Prâna appelé parfois
Kundalini. « La conscience n’est jamais née ; elle reste éternelle. Mais l’ego prend naissance ; de même que toutes les pensées. Ils ne peuvent exister qu’en étant associés à la Conscience absolue [Instant] ; pas autrement » (ref. entretien 131).