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Rapidité Maya et éternité Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-08-2014 12:41

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Yankee, Yokaï

 
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Rapidité Maya et éternité
 
 
Astrologie et Astronomie chez les Mayas utilisent de animaux symbolisant les corps célestes dont l’importance est proportionnelle à leur rapidité. L’Aigle c’est le Soleil, ensuite la Couleuvre blanche qui pour les Mayas représente la Voie lactée, ensuite le Crapaud représente le Dieu de la pluie.

Rappel : le Soleil jeune c’est l’Aurore qui précède son Père le Soleil. Nous sommes dans le BLANC de l’Instant. Dans toutes les civilisations l’Aurore symbolise la joie de la lumière retrouvée. L’Aurore Blanc-rosé symbole de TOUS LES POSSIBLES, comme l’Âge d’Or, comme la « fin des temps » des Yahvistes.
 
Qu’est-ce que c’est un symbole sinon un SIGNE de reconnaissance convenu entre deux ou plusieurs personnes. Les uniformes, aussi bien de l’armée, de la police, et chez les jeunes, sont des symboles ; il en est de même du symbole des apôtres en un signe de reconnaissance entre tous les Chrétiens. Quand un symbole n’est reconnu que d’un certain nombre d’initiés, comme par exemple chez les francs-maçons, il devient « mystique » ou « mythique », deux mots ayant uniquement en grec la signification de secret (et qui ont totalement changé de signification en passant dans la langue française).
L’art grec est symbolique et mythique ou mystique, parce que comme l’écriture grec, il est assujettie à des normes ou conventions qui en déterminent le sens, et mythique ou mystique parce que le secret n’était révélé qu’aux initiés.
Par exemple ici en France le Lion est symbole de force. Dans l’art grec le Lion n’a d’autre valeur que celle du monosyllabe lis, et si c’est une tête de Lion isolée, lis-ker [liskhros], il veut dire gluant, sale, dégoûtant ; c’est un des qualificatifs de la mort ; par exemple le Lion ailé dans le blason de Saint Marc (héritage du Dieu étrusque de la mort, Marcos) représenté par un marteau : le marteau amincit, et Saint Marc a pour domaine l’Ouest, là où le jour aminci, et il n’a même pas besoin d’aile pour ça, car lis [lissos] veut dire usé ; le Lion dans l’art grec représente le contraire de la force : la faiblesse extrême : la mort.

L’art grec était un Blason (Rébus), une écriture secrète aussi parlé à la façon de ce qu’on nomme aujourd’hui : argot. Ensuite se souvenir que toutes les religions antiques étaient fondées sur l’observation du cycle solaire, des planètes ; et en second lieu elles remontaient à des traditions communes : l’Âge des Animaux, que j’appellerais aussi Âge d’Or, parce que humains et animaux se comprenaient en une parfaite Télépathie qu’on retrouve dans le thème de l’EAU, soit la TRANSPARENCE.
Pour faire simple je passe directement à la célèbre formule ABRACADABRA, soit Abra kad abra : l’aimable petite servante à la cruche :

ABRACADABRA
 BRACADABR
  RACADAB
   ACADA
    CAD
      A
Qui veut dire, dans ce qui forme le triangle Trygon, d’après Grasset d’Orcet (L’Archéologie mystérieuse, Les Cabires et la Vénus mutilée) : L’agréable petite servante ravive le marc ; avec sa cruche, elle arrose le porte-guenilles désagréable et insensible (le mort) ; la voix chante, celui qui ne se souciait  de rien devient soucieux, il se rajeunit dans la lie.

Le trygon est très ancien et selon Grasset se rattache à Bacchus Lénos ou du pressoir, le Lénos des premiers Chrétiens, et chez les Païens ce pressoir exprime bien-sûr le marc, la lie, les fèces du vin. Ce qui correspond au PURGATOIRE des Chrétiens. Cette aimable servante est reproduite sur presque tous les vases grecques, et est la troisième personne de la trinité cabirique : Taon, celle qui s’étend, le principe humide qui devient esclave pour guérir, Then (de Deo, chercher, être dans l’indigence. Forme de Cérès recherchant sa fille s’introduisant dans l’Hadès sous forme d’une mendiante), le coagule ou principe solide, par l’intermédiaire de la volonté ou mental, donc Vulcain ou Héphaïstos (Ptah ou prototype d’Osiris) : La Voix dont on ne sait pas le secret : le mental dompté. L’Hadès étant assimilé au Soufre. Voir l’Arbre de Vie.

Héphaïstos est le Centre est partout et la Circonférence nulle part. « Son nom d’Aphaistos se compose d’aba, qui veut dire une roue, un cri, et d’aistos : dont on n’a jamais eu de nouvelles » (ref. Grasset d’Orcet : Archéologie mystérieuse, Les Cabires et la Vénus mutilée). Ne jamais oublier que Vulcain travaillait avec son SOUFFLE, donc pour moi il savait la Vraie Télépathie ! Héphaïstos habita la Grande Ourse, qui à l’époque des Anciens Grecs ne se couchait jamais.
Les Grecs pourraient ne pas être des évolutionnistes, donc ils se foutent de la « création au début ». Selon eux, l’être était éternel et se transformait sans cesse de lui-même à travers la « durée des temps », changeant de destinée après chaque mort, à la suite d’un séjour plus ou moins prolongé dans le Léthé (engourdissement ou léthargie) sorte de purgatoire comme celui des Chrétiens.
Lété est proche de LITHÉ (de lithographie), la Pierre...

La belle au bois dormant, ce conte de Charles Perrault, blessé à la main par un fuseau et devenant mère du « Petit jour » et de la « Petite aurore » correspond, selon d’Orcet, à la Vénus de Milo, esclave fugitive de l’Hadès (Enfer). Ce conte illustre le dogme de l’éternité de l’être.
Cela rejoint le NIRVANA ou l’entretien 264 de Ramana Maharshi quand il dit que ni Dieu ni l’Homme ne furent créés. Ainsi la mort n’existe pas plus que la vie. Si l’on EST (Je suis CE JE SUIS), on a toujours été et on sera toujours. Nirvana ou ce qui n’a pas été créé ne peut pas être détruit.

Le Centre est partout et la Circonférence nulle part se retrouve dans ce passage du Pop Wuh (Livre des événements, dont le titre évoque le Livre des Transformations ou Yi King en Chine) :

« Qui ira prévenir mon petit-fils ? se disait l’aïeule Chmukané. Les messagers diraient-ils vrai ? Jadis, les messagers avaient parlé de la même façon, et le père d’Hunahpu Chbalanké en était mort.
Ainsi songeait l’aïeule en rentrant dans sa maison, toute seule.
Soudain, un pou lui tomba sur la tête. Elle le prit, le mit dans le creux de sa main. Le pou se mit à courir en tous sens.
- Dis, mon garçon, veux-tu m’aider ? Va donc chercher mon petit-fils, il est au terrain de jeu [jeu de balle]. Tu lui diras : « Un messager est venu chez votre grand-mère pour dire que dans une semaine on vous attend à Chibalba, dans l’Abysse des Ombres ». Voilà ce que tu lui diras de ma part.
Le pou partit aussitôt en courant. Toujours courant il rencontra au milieu du chemin un crapaud, Tamasul.
- Où vas-tu comme ça ? dit le crapaud au pou.
- Je porte un message dans mon ventre.
- Mais il me semble que tu ne vas pas vite, dit le crapaud. Veux-tu que je t’avale ? Moi, je suis rapide, nous arriverons bientôt.
- Bon, dit le pou.
Et Tamasul le goba, et ils filèrent.
Le crapaud n’était pas si rapide. Ils rencontrèrent un grand serpent blanc, Saqikas.
- Où vas-tu, Tamasul, mon garçon ? dit Saqikas.
- je porte un message dans mon ventre, dit le crapaud.
- Je vais t’avaler, dit Saqikas, et il le fit.
C’est depuis ce temps que le serpent mange des crapauds.
Le serpent fendit l’espace.
Il rencontra un grand aigle, l’aigle avala le serpent et alla se poser sur la corniche du terrain de jeu.
Depuis ce temps, les aigles mangent des serpents.
Donc, l’aigle alla se poser sur la corniche du terrain de jeu.
Le Seigneur à la Sarbacane Chbalanké était tout à son bonheur à jouer à la balle. C’est ainsi que l’aigle le trouva.

- Wak ! Wak ! cria l’aigle.
- Qu’est-ce ce cri ? À moi, ma sarbacane !
Et il tira sur l’aigle, la fléchette alla droit dans l’œil de l’aigle qui tomba en tournoyant. Chbalanké s’en saisit.
- D’où viens-tu ? dit-il à l’aigle.
- J’apporte un message pour toi, il est dans mon ventre. Guéris d’abord mon œil et je te le dirai.
Hunahpu Chbalanké voulut bien. À l’instant il ôta un peu de la gomme blanche de la balle de jeu et l’appliqua sur l’œil de l’aigle. C’est depuis qu’on l’appelle « gomme des aveugles », c’est à cause de lui.
Il lava soigneusement l’œil de l’aigle et l’oiseau recouvra la vue.
- Parle, maintenant, dit-il à l’aigle.
Aussitôt, l’aigle vomit le grand serpent.
- Parle, toi, dit-il au serpent.
Le serpent vomit le crapaud.
- Quel est ton message, dis-le donc ? dit-il au crapaud.
- Je l’ai dans le ventre, répondit Tamasul.
Puis il fit des efforts pour vomir, mais rien ne sortit de lui, que sa bave de crapaud.
De nouveau il essaya, mais rien ne vint.
Alors le fils le frappa.
- Tu te moques de moi, dit-il ; puis il lui donna du pied au derrière, tant et si bien qu’il lui brisa l’os du croupion. Le crapaud tenta encore de rendre son message, la bouche noyée de salive.
Alors le Fils lui fendit la bouche, et sa bouche, depuis, est restée fendue. À cause du Fils.
Hunahpu Chbalanké explora la bouche du crapaud et trouva le pou pris entre ses dents. Tamasul ne l’avait pas avalé [les principes des Mayas-ki-tché condamne et châtie le mensonge].

C’est ainsi que le crapaud fut vaincu. On ne sait trop ce qu’il mange, il ne crie pas, il reste juste le petit frère du serpent.
- Parle, toi, fit le Fils au pou qui répondit à l’instant :
- Voilà, Fils ! Votre aïeule a dit : « Va l’appeler, on est venu pour lui, le chercher, de Chibalba, c’est un messager de Hun Kamé, Wuqub Kamé. Pour dire qu’il y aille dans une semaine exactement, pour jouer avec les Seigneurs de là-bas. Qu’il n’y manque pas et qu’il apporte ses accessoires, la balle, la lance, les gants, les cuirs [bandelettes protectrices]. Et alors, il devra disputer sa vie [lutte entre deux types de culture personnifiés par Hunahpu et les Kamé] ont dit les Seigneurs ». Voilà ce qu’a dit votre aïeule, et c’est pour ça que je suis venu, c’est la vérité, elle se lamente, votre aïeule, elle pleurait et gémissait lorsque je suis parti.
- C’est surement vrai, se dit le Fils après avoir entendu le récit du pou ».

[En références à : Pop Wuh, version d’Adrian I. Chavez ; Archéologie mystérieuse, de Grasset d’Orcet]

(En haut de page : terrain de jeu de balle de Q’umarkaj, ancienne capitale des Quiché).
 
 

Dernière mise à jour : 02-08-2014 12:56

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