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Walter Elias Disney 1 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 03-08-2014 16:58

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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Walter Elias Disney 1
Un héritier de Phineas Taylor Barnum
qui le rejoint notamment par
le dessin animé DUMBO



Le FÉTICHISTE (1) Walt Disney
 
 
Je ne fais pas de films pour enfants... Je fais des films qui peuvent plaire aux enfants. (Walt Disney)
Were through with caviar. From now on, it’s mashed potatoes and gravy. (Walt Disney, Time, 27 déc. 1954)

Citizen Walt ou le dernier Tycoon à l’empire bâtit à coups de 24 images par seconde et de banques. Disney disait que « ce qui compte, ce n’est pas combien d’argent on a, mais combien on peut en emprunter ».
 
 
Walter Elias Disney, né en 1901 à Chicago, fils d’un charpentier qui réussit à fonder une entreprise à son compte. Il acheta une terrain et y fit construire une maison dont sa femme fit les plans pour économiser des frais d’architecte.

Le père de Walt Disney était très lié avec le pasteur nommé Walter Parr. La femme de son père attendait un enfant (Walt), et Mme Parr aussi. Les deux pères convinrent qu’au cas où ils auraient deux fils ils leur donneraient leurs prénoms respectifs. Ainsi le fils du pasteur se nomma Elias (nom biblique du grand-père de Walt) ; et le fils d’Elias reçu le nom de Walter (Walt).

Disney viendrait d’une origine anglaise avec Guillaume le Conquérant, puis vers l’époque de Cromwell où sa famille immigra en Irlande. Un général Disney se trouva en 1690 à la bataille de Boyone, puis ce général se fixa à Dublin. En 1840 trois de ses descendants immigrèrent à New York. Deux s’établirent aux États-Unis, le troisième s’installa au Canada, sur le lac Huron. Ainsi dans la commune de Goderich naquit en 1859 la ferme paternelle du père de Walt Disney.

Walt Disney est donc fils d’une famille de fermiers, de colons, ayant travaillés durement, dont le père de Disney décida de se faire naturaliser américain ; mais cette naturalisation n’étant pas automatique, il la perdit à un moment. Comme il s’était juré de mourir citoyen américain, il décida d’apprendre par cœur la Constitution américaine ! Puis il se présenta au tribunal chargé des naturalisations. Le juge se porta garant du père de Disney. Ainsi son père et sa mère devinrent citoyens américains.

Le père de Disney travailla pour les automobiles Walter Chrysler, puis il participa à la prolongation de la voie ferrée jusqu’à Denver. Ensuite arriva une période de chômage où le père de Disney apprit le violon et gagna sa vie en jouant dans des orchestres de danse dans des bals populaires.
Ensuite il partit tenter sa chance dans un région plus chaude que le Kansas : la Floride. Là le père de Disney acheta un terrain et y planta une orangerie, qui fut décimé par le gel...

En 1906, quand Disney avait juste cinq ans, ses frères aînés Roy, Herbert et Raymond étaient âgés de dix-sept, quinze et treize ans, son père quitta Chicago et se rendit dans le Missouri : il conduisait une charrette traînée par des chevaux vers la gare, dont on peut trouver la réplique au premier Disneyland (celui de 1955).

Walt Disney symbolise à lui tout seul l’American way of life et le rendement ! soit l’industrie de Hollywood, dont son entreprise fut l’une des rares à n’avoir pas encore été de son vivant possédée par des Juifs ! Mais ça viendra après sa mort, surtout avec Michael Eisner.
Étrangement chez Walt Disney règne une vulgarité qui apparaît souvent dans ses films. À croire qu’il le savait mais s’en fichait complètement. Il était plus facilement lucide avec lui-même qu’on ne l’était avec lui, il fallait bien se taire pour ne pas se faire virer ! Il avoue d’ailleurs très volontiers qu’il n’aime pas les livres : « Je préfère qu’on me raconte l’histoire ». il se faisait projeter les rushes de Fantasia, où des centaures gominés évoluaient au son de la Pastorale, il eut ces mots typiques : « Voilà qui enfonce Beethoven ! » (Ges ! This’il make Beethoven ! Time, 27 déc. 1954).
Walt Disney à l’ego démesuré tente de rendre inséparable de lui-même toutes œuvres qu’il banalise, qu’il industrialise en des stéréotypes, des normes. Le cannibale dévore son ennemi sous le prétexte de bouffer ses vertus morales et autres ; Walt Disney était un boulimique ravalant les gloires passés à autant de maisons démontables, de roulottes-surprise, et de fontaines Wallace que peut en contenir son luna park en perpétuelle gestation.

Le père de Walt Disney s’installa donc à Marceline, en pleine campagne où il acheta une ferme de 48 acres, et loua des champs qui doublèrent son exploitation agricole. Ce papa achète beaucoup et ressemble bien à un capitaliste qui achète des maisons pour les revendre, et il employait aussi de la main-d’œuvre. Comme l’écrit sa fille : Diane Disney Miller dans : L’histoire de Walt Disney, dont je m’inspire pour cette page, « cela ne l’empêchait pas d’être un ardent socialiste en matière de politique ». Sa fille, Diane, explique ce que je nomme « capitalo-socialisme » influença Walt Disney dans le monde du dessin : des caricatures avec rapports capital-travail !

Le père de Disney invitait souvent des « socialistes » chez lui, surtout ceux qui savaient jouer de la musique. Pour Walt Disney, la ferme de Marceline reste une sorte de Paradis, qui est certainement à l’origine de son premier Disneyland. Aux dires de sa fille Diane, il se souvient mieux des animaux que des gens qu’il a connus à Marceline. Disney apprit à monter à dos de cochon !

Disney avec un oncle qu’il appelait Ed, et qui à cause d’un « déficit mental » était incapable de « gagner sa vie ». pour Disney cet oncle était la gentillesse même, il lui faisait découvrir la Nature : les plantes, les animaux, les oiseaux. Pour Disney cet oncle « représentait la joie de vivre sous sa forme la plus simple et la plus pure ».
Les affaires du père de Disney périclitèrent, il fut obligé de mettre en vente aux enchères sa ferme de Marceline, et la famille loua une petite maison à Marceline. Mais en 1910 le père de Disney acheta une concession de distribution de journaux comptant 10.000 lecteurs avec les journaux Morning Times, et Evening en Sunday Star.
Un jour Walt Disney se rebelle contre son père qui voulait lui donner un coup de martinet... Son père Elias en pleura de dépit !
Plus tard Roy Disney entraîna Walt dans des combines pour gagner de l’argent, comme par exemple nettoyer le corbillard municipal. C’est plutôt Roy qui lavait le corbillard alors que Walt s’amusait à « faire le mort » et à regarder par les vitres pour effrayer les passants...

D’après sa fille Diana, Disney fait encore des cauchemars de son expérience de livreur de journaux : il rêve angoissé qu’il a oublié un client... et à la pensée que son père pourrait découvrir sa négligence, la terreur s’empare de lui. Il se réveille alors en sueur. Dans un pauvreté momentanée, certains enfants que son père rencontrait en livrant ses journaux laissaient leurs jouets de gosses de riches sur le perron de leur maison (chauffée au chauffage central), ce qui permettait à Walt de pouvoir jouer un peu avec le train ou la petite auto exposés à son émerveillement. Comme « livreur de journaux » embauché par son père, Walt ne recevait aucun salaire, donc aucun argent de poche, puisque son père lui disait qu’il l’habillait et le nourrissait. Cependant, Walt commence tout de même à trouver de petits travaux lui permettant de commencer à être indépendant de son père.

La seule « farce et attrape » que je reçue je ne sais plus comment étant enfant fut un « soulève-plat » : une poire de caoutchouc reliant un petit tuyau au bout duquel se trouvait une petite pastille de caoutchouc qui, une fois glissé sous une assiette, permettait de la soulever. Et bien j’apprend que Walt Disney qui avait un faible pour les farces et attrapes acheta avec son argent un « soulève-plat », qu’il expérimenta avec l’assiette de soupe de son père ! Le père de Walt étant peu porté sur la plaisanterie ne remarqua même pas le manège !

Passionné de théâtre, Disney en compagnie de camarades de classe montait de petites comédies d’un acte dont il composait les textes avec ses camarades.

Le FÉTICHISTE Walt Disney.
« Dans nos grands films, nous évitons le plus possible d’avoir affaire à des personnages humains. Que Hollywood s’en charge. Nous possédons un royaume à nous dans lequel des animaux et même des objets inanimés parlent, pensent et agissent comme des êtres humains, mais avec un charme supérieur. C’est un monde féerique et magique qui convient à cette forme nouvelle de la poésie. Mais le dessin animé est allé au delà de ce monde limité à l’art.
Pouvons attribuer au dessin animé un rôle dans la reconstruction future du monde ? Pourra-t-il soutenir les idées nouvelles ? Quelle sera cette participation à la formation des habitudes et des caractères nouveaux ?
Je ne prétends pas posséder une formule magique, et je ne pose pas à l’éducateur ou au sociologue. Mais, avec d’autres hommes qui ont une profonde expérience du dessin animé, j’affirme que cet art agit sur l’ensemble des activités humaines.
...
(Début de la préface de Walt Disney dans : Le dessin animé, histoire, esthétique, technique, par Lo Duca, 1948)

En résumé : malgré son aspect terriblement ambivalent, et souvent négatif, notamment son comportement dictatorial vis-à-vis de ses employés (mais sans tomber dans le « satanisme » ou l’illuminisme à la Weishaupt comme on peut le voir sur l’Internet ou ailleurs), Walt Disney reste une personne attachante et émouvante. Après la mort de Disney et le long métrage « Merlin l’enchanteur » (Sword in the stone, de 1963), l’entreprise tombée aux mains des Yahvistes a totalement perdu de son âme. En fait Disney et son entreprise a perdu son âme dès que Disney ne se préoccupa plus que de son parc Disneyland et de productions soutenues de longs métrages, qui en fera une véritable usine, alors qu’avant il était plutôt une manufacture (il faut bien distinguer ces deux mots). Dix mois avant sa mort, Walt Disney déclarait : « J’ai toujours fait le même cauchemar : je rêve que l’un de mes films échoue dans un cinéma d’art et essai ».
Ne pas oublier que le sacré, la magie, sont AMBIVALENTS ; car pour qu’il y ait magie, il faut un business, un marchandage : le demandeur s’attribue un pouvoir contraignant sur un Dieu ou « énergie ». Et L’humain et les Dieux ne se distinguent pas puisqu’ils sont tous dans le MENTAL. De même médecine théurgique et magie se confondent. L’intimité de l’humain et de ses Dieux est telle qu’elle atteint la fusion... et pourtant, rien n’est simultanément plus différent, distinct, éloigné que l’humain et ses Dieux. « En cette contradiction majeure se situent les deux pôles, celui de la fascination et celui de l’effroi, de ce que nous définirons comme le « numineux » de la relation de l’homme au sacré », écrit le Docteur psychiatre Pierre Solié dans : Médecines initiatiques ; de là viendra ensuite la dualité du bien et mal ou pur et impur (non maladie et maladie et mort).
L’Âge d’Or c’est une toute autre spiritualité que celle de l’âge de l’agriculture où le jeune Dieu-Grain devra mourir enterré pour renaître renouvelé au prochain équinoxe... D’où l’idéologie de la Passion, etc...

« Plaire au public est l’une des tâches les plus difficiles au monde car, soyons francs, nous ne savons pas réellement nous-mêmes ce que nous aimons et ce que nous souhaitons » (Walt Disney)

À suivre...


[En haut de page : Dans les années 1950, Walt Disney à côté de Paul Grimault à droite, le « Walt Disney français », en toutes proportions gardées, comme on dit...]

(En références à : Diane Disney Miller : L’histoire de Walt Disney, 1960 ; Le dessin animé après Walt Disney, de Robert Benayoun, 1961 ; Le dessin animé, histoire, esthétique, technique, par Lo Duca, 1948 ; Walt Disney, par Maurice Bessy, textes et propos de Walt Disney..., 1970)


Note.
1. Fétiche ou artifice. Symbole d’une énergie captée (Essence, Dieu) et utilisable. Le fétiche est un intermédiaire entre une chose et une chose, comme par exemple des statuettes à moitié humain et à moitié animale, étant un support, un conducteur de forces magiques. On parle aussi de talisman, de grigri, etc. Fétiche rejoint le mot FABLE : fabuleux, fabuler, affabuler, soit raconter une histoire, composer les épisodes d’une œuvre de fiction.
La Fable, le fétichisme, viennent du fond des âges, de l’Homo religiosus, qu’il soit du paléolithique inférieur, ou du 21è siècle occidental, puisque cela passe par LE RÊVE, et surtout par la Vraie Télépathie, donc avant même le langage parlé, quand humains et animaux se comprenaient (l’Âge d’Or) et que tout était encore possible.
La fable met en scène par exemple des fourmis qui sont des avares, des cigales qui sont musiciennes, des renards voleurs, des corbeaux dénonciateurs. Ce sont donc des fétiches qui portent témoignages de l’Âge d’Or et de l’Homo religiosus. Ne jamais oublier que tout est dans tout, ou UN EST LE TOUT, tout est lié ; tout être n’est qu’une moitié du monde qui dépérirait sans la rencontre avec l’autre moitié qui fonde un ensemble : LE SYMBOLE.
Je pense que ceux qui attaquent Walt Disney en le traitant de « sataniste » ou « d’illuminati » sont dans une mode et ont peur de lui, et ne le connaissent absolument pas, ni ne connaissent très bien son œuvre.
 
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Dernière mise à jour : 07-08-2014 21:52

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