Il n’existe pas d’évolution
mais des CYCLES

Tout est possible, seuls les humains pouvaient inventer le non-possible, parce qu’ils se coupèrent de la Nature, de leur Nature !!!

 

 

Voir aussi la page :  Pourquoi des religions ? 

 

Je me répète, mais ce sujet de la non-évolution me tient aux tripes !

 

L’évolution est une théorie, donc une opinion sorti du mental de l’humain.
« Dire que l’âme doit être perfectionnée après la mort revient à admettre l’existence de l’âme. Par conséquent, l’individu ne serait pas le corps, il serait l’âme. Quelqu’un voit en rêve un édifice qui s’élève. Alors il commence à penser que cet édifice a été édifié pierre après pierre, par beaucoup d’ouvriers et pendant très longtemps. Cependant, il ne voit aucun ouvrier au travail. Il en va de même de la théorie de l’évolution. C’est parce qu’il se prend pour un homme qu’il pense avoir évolué du stade primaire de l’amibe jusqu’à son stade actuel... L’homme rattache toujours un effet à une cause ; et puisque la cause elle-même doit avoir une cause, cette argumentation devient interminable. En rattachant un effet à une cause, l’homme est obligé de penser. Finalement, il est conduit à découvrir qui il est lui-même. Quand il connaît le Soi, il atteint la paix parfaite. Ce n’est que pour aboutir à cette perfection que l’homme doit évoluer...
Toute connaissance a pour seul but de conduire l’homme à la réalisation du Soi. On sait que les Écritures et les religions existent dans cet objectif. Qu’est-ce qu’elles veulent dire ? Laissez de côté tout ce qu’elles énoncent concernant le passé ou le futur. Tout cela n’est que spéculation [opinion]. Mais l’existence présente est à la portée de chacun. Réalisez l’Être pur et toutes les discussions et polémiques prendront fin.
Mais l’intellect de l’homme ne prend pas facilement ce chemin. Il est rare qu’in individu se tourne vers l’intérieur. L’intellect se délecte à examiner le passé et à spéculer sur le futur plutôt que de considérer le présent.
Un intervenant : Cela provient du fait que l’intellect sent qu’il se perd en plongeant à l’intérieur lors de sa recherche du Soi. Tandis que l’autre investigation, non seulement offre à l’intellect un regain de vie, mais alimente son besoin de croissance.
Réponse du Maharshi : Oui, c’est bien cela. Pourquoi l’intellect se développe-t-il ? Il a un dessein à accomplir et c’est celui de montrer la voie vers la réalisation du Soi. L’intellect doit donc être utilisé dans ce but ». (Ramana Maharshi, entretien 644).

Chasseurs-Cueilleurs se sédentarisent il y a 12.000 ans en transmettant le travail de la terre à un petit groupe, ce qui leur laisse le temps de construire.
NON, le choix de la voie de l’Agriculture ne signifie pas : civilisation ! qui elle signifie vil (chose vile et justice et normes de l’humain). Car avant le choix de cette voie, il y a plus de 14.000 ans, des êtres humains, qu’on appelle de nos jours « de l’âge de pierre », Chasseurs-Cueilleurs ou non, construisaient d’incroyables et sophistiquées constructions en pierres, demandant de grandes connaissances de la taille de la pierre, de la géologie, et de l’agencement des pierres pesant pour certaines plusieurs dizaines de tonnes.

Comme les humains, les plantes voyagent (par les graines entraînées par les vents) et se « sédentarisent » en trouvant un terrain propice à leur développement en terre. Mais le problème chez les humains est que lorsqu’ils se sédentarisent, ils construisent bien à fin de RELIGIOSITÉ, alors ils inventent des HISTOIRES, et de nos jours les pouvoirs étatiques et l’industrie d’Hollywood savent très bien faire cela. Il y a donc un regard tourné vers l’extérieur au lieu de le tourner vers l’intérieur de soi, comme l’explique Ramana Maharshi ci-dessus. Religiosité destinée à « socialiser » le groupe (pensée unique), à compter sur les autres et à se faire confiance ! On est encore et toujours dans le dilemme individualisme-collectivisme, même il y a 14.000 ans !!! Surtout qu’on passait d'une « économie » de prédation à une « économie » de production, bien avant la déferlante de la voie de l’Agriculture. La religiosité ou se croire supérieur aux animaux coupa les humains de la voie de l’Horticulture et les coupa de la Nature, comme voulant la dominer, c’est principalement ça la Chute : la découverte du mental et donc de l’ego, et de la « raison ». Ainsi l’humanité perdit (momentanément et pour de longs millénaires) L’ÂGE D’OR. Il est probable que des « Ancêtres divins » venu du cosmos décidèrent d’imposer une Loi (façon Commandements à la Moïse) à cet ÂGE D’OR qu’aujourd’hui on associe au Chaos. Alors les « divinités » bidouillèrent les humains de l’époque : les humains-animaux qui existaient déjà, leur enlevant ainsi la possibilité de la Vraie Science de passer d’un état à un autre : voler dans les airs à volonté, se transformer en animaux et les animaux en humains, les cultures germaient spontanément, la chair des animaux dépecés repoussaient aussitôt. Avec la perte momentané de l’Âge d’Or, on ne rigole plus : la géométrie et la géographie entrent en piste, idem pour le temps Kronos, idem pour les Lois, avec arrivée des institutions, des rites et des coutumes, toutes singeries de religiosité.
C’en était fini de la fantaisie fabuleuse magique, de cet Âge d’Or synonyme de la créativité, de la CRÉATION, des Monstres, et de la Vraie Science incommensurablement plus efficace que la thermodynamique de l’Âge du Feu... Et on ne peut pas nécessairement parler de passage de l’homme collectif (tribu) à l’homme individuel (civilisation), comme écrit ci-dessus, ce dilemme individualisme-collectivisme n’est toujours pas résolu...

La religion est donc un facteur de semblant d’unité, elle est un ARTIFICE : on fait partie de la « paroisse » et on fait confiance à l’autre, même si on ne l’a jamais vu, et on fait comme tout le monde. L’humain commence a se croire supérieur aux animaux et c’est cela une des composantes ou variations du thème de la fameuse Chute. Comme déjà écrit, de nos jours il ne faut plus des croyants mais des SACHANTS. Et encore une fois, le Grand Temps ou Âge d’Or est toujours là, ici et maintenant : les expériences avec divers drogues montrent d'ailleurs son existence éternelle...

Les religions coupèrent les humains de la Nature. Peu à peu ils abandonnèrent les bois, les sources, les rivières, les animaux, les plantes, comme aussi l’air, les planètes, les étoiles et les astres. Tous ces repères et éléments « réels » ou repères « rationnels » vont alors se réfugier à l’intérieur, dans le mental ou imaginaire : l’Olympe, le Ciel, la Terre et les Enfers. L’Univers psychique des représentations est alors totalement artificiel, créé, indépendamment - de manière toute relative - des éléments « réels » que lesquels il avait tout d’abord - en apparence car dans le mental - pris naissance. Aussi il n’est plus étonnant que quelqu’un puisse inventer le « Big Bang ».

EN RÉSUMÉ : La « civilisation » n’est pas apparue avec le choix de la voie de l’Agriculture imposant la sédentarité, mais BIEN AVANT, quand l’être humain se coupa de la Nature en se croyant supérieur aux autres animaux, alors que lui même est aussi un animal ! Du même coup l’humain ne comprit plus ses frères et sœurs animaux, et la vraie Télépathie fut endormie pour des millénaires. En se croyant supérieurs aux animaux les humains inventèrent les religions à n’en plus finir, religions à fond symbolique sur l’Agriculture comme le sera Osiris, prototype du Jésus du christianisme ; Ptah, prototype d'Osiris, semble échapper au drame de l’histoire et de la Chronologie tueuse.
Inventer l'histoire et avec elle la Chronologie tueuse c'est mettre en prison l'humanité ! L'histoire est un fait de la civilisation, de "l'homme moderne" de cette voie de l'Agriculture. L'homme moderne plus il devient moderne - c'est-à-dire celui qui se veut "l'homme" de l'historicisme, ou du marxisme et de l'évolutionnisme et de l'existentialisme - donc dépourvu de défense devant la terreur que lui inspire l'histoire - et moins il a de chance de faire, LUI ou son Soi, l'histoire. Parce que l'histoire n'est pas une opinion, elle est naturelle, elle se fait toute seule comme les graines déposées par des actions dans le "passé", il y a plusieurs siècles ou millénaires : voir les conséquences de nos 10.000 ou 14.000 ans de cette voie de l'Agriculture ; ou de la métallurgie ; ou de la révolution industrielle suite à celle de 1789. Mais surtout l'histoire, depuis au moins Jules César, tend à se laisser faire, ou raconter, par un nombre toujours plus restreint d'humains qui non seulement interdissent aux peuples d'intervenir directement ou indirectement dans l'histoire qu'ils fabriquent (ou fabriquèrent), mais disposent en outre de moyens suffisants pour obliger chaque individu à supporter quant à lui les conséquences de cette histoire, c'est-à-dire à vivre immédiatement et sans arrêt dans l'épouvante de l'histoire. Voyez ici en France la loi Gayssot interdisant de remettre en cause l'opinion des Anglo-saxons vainqueurs de 1945 et leur "tribunal" de Nuremberg. Cela veut bien dire que l'opinion qui invente l'histoire dont se targue l'homme moderne et sa fameuse "raison" de l'après 1789 est totalement illusoire pour la totalité du genre humain, je répète : pour la totalité du genre humain. Alors pour les humains il leur reste la possibilité de choisir entre :
1 - S'opposer à l'histoire comme le font une toute petites minorité, qui s'exposent alors à la loi Gayssot en France et ailleurs en Allemagne et dans d'autres qui risquent également la prison et la ruine financière, et au pire la déportation.
2 - Se réfugier dans une vie de proscrit, de "sauvage", ou dans l'évasion dans une autre histoire tout aussi imaginaire que la première dite "officielle".
3 - Seule reste la réalisation du Soi-Instant, comme au temps des Chasseurs-Cueilleurs, mais bien avant les temples de Göbekli Tepe.

La "liberté historique" était encore possible juste après les lendemains de 1945, et encore dans certaines limites dues à la négligence du pouvoir et de son système étatique, mais cette "liberté historique" tend à devenir inaccessible à mesure que cette époque devient plus "historique" par la manipulation du pouvoir étatique, c'est-à-dire qu'après 1945 l'histoire devient étrangère à tout modèle transhistorique. Par exemple le marxisme et le fascisme doivent aboutir à la constitution de deux types d'existence historique : c'est la chefferie poussée à son maximum, le chef, genre Staline, est devenu le démiurge, seul lui a le droit à l'existence et l'interdit aux autres ; il est le seul à pouvoir décider pour les autres de ce que sera l'histoire et de ce que sera le lendemain.
Donc "l'homme moderne" est véritablement en prison, et ne maîtrise surtout pas l'histoire, ni même SON histoire, on le lui interdit par les médias, la propagande républicaine, l'éducation, etc. Alors que le Chasseurs-Cueilleurs peut être fier de son mode d'existence lui permettant d'être LIBRE et de CRÉER. Le Chasseur-Cueilleur est libre d'en être plus ce qu'il a été, libre d'annuler sa propre "histoire" par l'abolition périodique du temps et la régénération collective (Âge d'Or et Temps sacré).

Comme déjà écrit à propos de l'invention des datations : carbone 14 et "ère chrétienne" (voir la page : Un ravage de la norme : la datation actuelle) les sociétés anciennes n'utilisaient pas l'évolutionnisme, mais LES CYCLES : la liberté de commencer chaque année en une nouvelle existence "pure", avec des bases vierges, comme les jeunes poussent au printemps où la Nature se réveille comme le Soleil "se lève" chaque matin. Tout est CYCLES et CRÉATIONS permanentes, pas comme dans l'Ancien Testament des Juifs où ça se passe avant Adam et Noé, en 6 jours, etc., donc du pur évolutionnisme. Ainsi le Chasseur-Cueilleur après abolition périodique du temps et le recouvrement de sa vitalité intacte lui permet à l'aube de chaque "vie nouvelle", une existence continue dans l'éternité et, partant, de l'abolition définitive, ici et maintenant, du temps profane, donc DE LA RÉALISATION NATURELLE DU SOI, SANS SE FORCER (pas de but à atteindre). La Chasseur-Cueilleur ne s'étant pas encore coupé de la Nature (la Nature ne retrouve qu'elle-même), il réalise en permanence le Soi ou éternité ; mais c'était foutu dès lors qu'il inventa une religion, il inventa une histoire (dans le temps), donc IL CHUTA.
Inventer une histoire c'est chuter, tomber dans la loi abominable de cause-effet (karma), donc tomber dans la souffrance. La souffrance, contrairement au temps qui n'existe que s'il y a quelqu'un pour l'observer, disparaît quand on l'observe, quand on en prend conscience, donc quand on prend conscience de l'ego comme l'explique si souvent Ramana Maharshi. Ainsi les souffrances sont comme "bienvenues" parce qu'alors il est facile de liquider la dette karmique qui pèse sur l'individu et décide du cycle de ses existences futurs. Selon l'idéologie indienne, tout humain naît avec une dette, et avec la liberté d'en contracter de nouvelles ; ainsi son existence est un véritable business digne du Nouvel Ordre Mondial sous forme d'une longue série de paiements et d'emprunts en une comptabilité digne de Wall Street et de sa City de Londres.

Ainsi le Chasseur-Cueilleur est sans conteste plus créatif que "l'homme moderne" qui ne se définit créateur que de l'histoire : invention de Dieu, du Big Bang, bref, de la "création". Plus créatif car réalisant naturellement le Soi et préparant ainsi la répétition cosmogonique, acte créateur par excellence si supérieur à la pourriture de la thermodynamique.

Des preuves archéologiques peuvent suggérer que les religions qu’inventèrent les humains les effraya, comme s’ils devinèrent les conséquences et les ravages futurs que ces religions engendreront. Par exemple les humains ensevelirent leurs temples comme à Göbekli Tepe, temples que ces humains utilisèrent pourtant pendant environ un millénaire ! Mais sur l’enfouissement des temples en une forme de monticule, les humains construisent des répliques en « modèle réduit ». Ainsi de suite, comme des poupées russes de plus en plus petites et s’emboîtant les unes dans les autres, les temples de Göbekli Tepe disparurent au fil du temps de 1500 ans. La conséquence de la disparition de ces temples est que les humains étant devenu agriculteurs et éleveurs, ils n’avaient plus le « temps » de s’occuper de religion et devenait de ce fait matérialiste, moderne, et perdait tout intérêt pour la tradition de leurs Ancêtres.
La nouvelle génération d’agriculteurs ne jurent que sur l’avenir (déjà une forme de croissance ou évolution), donc échappe encore une fois à l’Instant ! La dette est du même thème ! La voie de l’Agriculture étant le nouveau mode de vie des humains, les temples de Göbekli Tepe devaient disparaître, être enterré.

Mais alors, que sont devenues les croyances qui firent naître les temples de Göbekli Tepe ? Aujourd’hui on  pense qu’il faut chercher une ville, donc une trace de sédentarité, avec trace d’éleveurs et d’agriculteurs. Ce qui ne veut pas dire que les croyances des Chasseurs-Cueilleurs étaient disparues, croyances du temps ou animaux et humains étaient soudés, ainsi les Dieux pouvaient être représenté par la tête d’un Taureau sculptée (Auroch). Taureau : signe du Zodiaque et symbole de puissance et de fougue irrésistibles ; il évoque le mâle impétueux et aussi le Minotaure... Le Taureau représenta le Dieu El (le Soleil). El d’ailleurs proscrit par Moïse obsédé par les Païens...
Enfin, avec les nombreuses religions apparait l’idée de résurrection. Ce qui ne veut pas dire que cette idée n’existait pas avant comme montré ci-dessus avec la réalisation du Soi-Instant, puisque le ici et maintenant ne peut être qu'éternel !

Seul critère de VÉRITÉ :
On n'achète pas la Vérité avec tout l'Or ou le pétrole du monde, on ne peut donc pas la posséder ; on ne peut posséder que l'opinion ou ego.