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L’après 1789 ou le républicanisme Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 25-10-2014 19:21

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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L’après 1789 ou le républicanisme

La République, cette nouvelle Mélusine mal lunée.
 
 
Si la République est « une et indivisible » (photo ci-dessus), c’est qu’elle se prend pour Dieu, elle est donc une religion de plus, une opinion de plus.

Le marxisme en général, le socialisme ou communisme en particulier, ne sont que la maturité de l'opinion conçue comme critère de vérité politique, ce qui est historiquement récent puisque ça date de 1789 et commença en fait avec la Renaissance et Galilée, l'invention de l'imprimerie, les ethnocides Aztèques, Incas, Mayas, le développement des banques, etc.
Le règne de l'opinion, à sa maturation, prend le masque de l'Universel en renversant les rôles : ce sont les accidents qui engendrent les essences, ce qui est le signe du Diable qui trompe ou illusionne et possède. Le socialisme comme le républicanisme est une catholicité en creux, à l'envers comme un cuivre repoussé. Un socialisme déguisé à l'américaine en forme du fameux "melting pot", selon l'expression que les Américains aiment à répéter pour exprimer la formation de leur pays et leur patriotisme étonnant en forme de colonialisme : "Ce qui est bon pour nous est bon pour vous".
 
Il est certain que les historiens de l'après 1789 ont défiguré le caractère véritable des Corporations de l'Ancien Régime. Ils n'ont vue qu'une chose, que la révolution industrielle avait rendu caduques les anciennes formes de l'organisation professionnelle, qui correspondaient au travail artisanal de leur temps (la Bel Ouvrage ou qualité). Ainsi des républicanistes ont condamné en bloc, sans examen, des institutions qu'il aurait fallu, non anéantir selon le principe révolutionnaire de la tabula rasa, mais adapter aux conditions nouvelles de la technologie et du travail.
On dit que les républicains de 1789 étaient fils de l'Encyclopédie. Mais on peut se demander s'ils l'avaient bien lue, tant on peut y lire l'importance donné à la description analytique des techniques du temps (à l'aide de la fameuse "raison" ou le 'je' égotique des "lumières"), en témoignant ainsi de l'intérêt qu'elle accordait aux choses de la production et donc de la consommation et de son futur "pouvoir d'achat", véritable évangile du Nouvel Ordre Mondial.

Après 1789, avec l'avènement de la bourgeoisie industrielle et des banques au 19è siècle, c'est une classe de gens très différente de la bourgeoisie des Corporations du Moyen-Âge qui apparaît. Enrichis par le travail en usine, ce furent les fameux "parvenus" chez lesquels l'éducation n'était pas synchrone avec la montée de la richesse...

1789 a donné, par exemple en France, que le métier d'ouvrier est une tare. Travailler de ses mains est une tare, on le voit encore de nos jours par l'afflux énorme des étudiants qui, pour fuir cette "déchéance", sont surtout préoccupés de s'assurer des occupations très rémunératrices pour idolâtrer le saint "Pouvoir d'Achat" et pour éviter de se salir les mains, où de nos jours on fait tout dans le virtuel devant un écran : illusion sur illusion sur illusion... Un cochon ne retrouve nécessairement plus ses petits.


Le socialisme ou la "Gauche"

Gauche en italien donne : SINISTRA, ce qui correspond bien à la direction de l’enfer ! C’est appuyé en plus par le sens de gauche : ce qui est de travers, qui est dévié, tordu. Un être gauche et dépourvu de grâce. Senestre se dit de la main gauche.
Sinistre, indique : contraire, défavorable (dans le français du Moyen-Age), mais aussi malheur, catastrophe, mauvais, sombre comme la nuit, etc.
On dit aussi en magie : la main gauche, pour indiquer la sorcellerie et les perversions par l'ego. Comme ici la nuit est femelle, elle est aussi associé à ce qui est mauvais ; d’ailleurs la police ne s’y est pas trompé lorsqu’elle à criée de joie, enfin je suppose, à l’apparition de l’éclairage au gaz des rues de Paris au milieu du 19è siècle. Quelle tranquillité, plus de révolutions des ouvriers, et début de Big Brother...
On dit aussi : se lever du pied gauche, donc être de mauvais humeur.
La gauche en Afrique pour certains peuples est symbole de désordre, la droite d’ordre.

En Extrême-Orient c’est le contraire : la nuit est favorable tout comme la gauche ; et là c’est naturel, puisque on part bien de l’invisible pour aller vers le visible, donc la nuit est la source bienfaitrice, tout comme les rêves, sauf les cauchemars. Aussi certains désignent la gauche comme la contemplation, le repos (la nuit), la sagesse de : « la nuit porte conseil ». Tout ce qui est de gauche est noble. C’est la main gauche qui donne, alors que la droite reçoit. En Chine les héros naissent du côté gauche de leur mère. Mais attention ! c’est à cause du Yi et du Yang où tout s’emmêle dans le sac de Nœuds du dualisme de la matérialisation. C’est-à-dire que contrairement à l’Occident, il faut voir l’ensemble et EN MOUVEMENT, rien n’est jamais fixé et définitif.
Ainsi il n’y a jamais de GUERRE, ni d’OPPOSITION (comme en politique chez nous en France), il y a seulement des CONTRAIRES QUI S’ÉPAULENT L’UN ET L’AUTRE. Cette notion est fondamentale.
Au Japon aussi la gauche est le côté de la sagesse, de la foi, de l’instinct ; ce qui ne m’étonne guère avec tous les Esprits de la Nature ou Yôkai.

Droite en italien donne DESTRA. Si c’est la direction du Paradis alors on y entend la JUSTICE, du moins celle des humains. (Suite sur : Droite et Gauche)

Avant l’arrivée des socialos et de leur trinité judéo-maçonnique « égalité-fraternité-liberté » en forme de nouvelle religion : « Doctrine d'organisation sociale qui entend faire prévaloir l'intérêt, le bien général, sur les intérêts particuliers, au moyen d'une organisation concertée (opposé à libéralisme) », écrit le dictionnaire Le Robert. Mais ce dictionnaire oublie que le socialisme ne peut pas fonctionner SANS le libéralisme, donc le capitalisme.
Je dis que le capitalisme commence avec l’éclairage en grand, qui est l’équivalent de l’invention de l’imprimerie à la Renaissance. En effet, de nos jours d’éclairage en continue 24 h sur 24 et 7 jours sur sept, on ne peut pas s’imaginer « l’Ancien régime » d’avant l’éclairage électrique. On ne parle jamais de ce passage à l’éclairage et à l’industrie née grâce à l’électricité dynamique (contraire de l’électricité statique).

L’éclairage à l’électricité est bien du même rapport « sensationnel » que l’invention de l’imprimerie. Jusqu’à la fin du 19è siècle, dans les ateliers, c’était l’éclairage à la lampe à pétrole, dont les verres souvent cassés, ou tout au moins obscurcis par la fumée donnaient une faible lumière ; aussi il fallait regarder à ses pieds quand on se déplaçait pour ne pas buter dans quelque obstacle. L’éclairage individuel était assuré par une grossière lampe à essence qui fumait, de sorte qu’avec des journées de travail de douze heures, quand l’hiver venait on allumait la lampe à quatre heures de l’après-midi, et on avait la figure noire. Une lampe à essence qui n’éclairait pas plus que les lampes à huile des Anciens Romains (Réf. Hyacinthe Dubreuil : j’ai fini ma journée).

La révolution c’était le fait de « tourner un bouton » et de voir une ampoule électrique en verre éclairer. Vers 1890 il n’y avait pas de service de distribution de l’électricité dans chaque foyer. De plus l’électricité était produite par le charbon faisant fonctionner une machine à vapeur actionnant une dynamo : d’où l’oscillation permanente de la source lumineuse selon le rythme des coups de piston de la machine à vapeur !
La révolution industrielle ne pouvait que « croitre », de sorte qu’au milieu de ces changements les masses ouvrières ont de la peine à trouver leur équilibre, d’où en partie la montée de l’alcoolisme et de la pauvreté.
Mais le choc « industriel » est atteint sous le second empire. « Ce fut une période de transformation qui a duré jusqu’à la veille de la Grande Guerre [1914-18]. Si le travail des artisans subsistait encore en maints endroits, on voyait apparaître les premières constructions en fer dans les bâtiments de grandes dimensions des Expositions Universelles de 1855 et 1867. Les usines commencèrent à être dominées par les hautes cheminées qui ont donné la note dominante dans la laideur générale de nos banlieues industrielles », écrit Dubreuil. L’ère de la folie technologie commence véritablement à ce moment.

Hyacinthe Dubreuil a raison d’écrire que les ouvriers d’avant la guerre de 1914-18, et d’avant 1789, étaient ce que la France avait de meilleur. « Ils portaient en eux un précieux héritage laissé par les siècles, et il faudra beaucoup de temps, sans doutes de nombreuses générations pour reconstituer de tels caractères, car leur disparition est un de plus graves effets de la saignée que la France a subie avec la guerre de 1914. Du seul fait de la sélection opérée par le recrutement militaire [tirage au sort à l’époque, ceux qui avaient du fric pouvaient acheter un remplaçant], qui envoya à la mort les éléments le plus sains de la nation, un fossé fut créé entre deux époques ».

Le Play, il y a plus de 150 ans : « Chaque génération qui surgit équivaut à une invasion de petits barbares. Dès que les parents tardent à les dompter par l’éducation, la décadence devient imminente ». Cité par Charles Gide et dans le livre de Hyacinthe Dubreuil. De nos jours l’éducation n’est plus donné par les parents mais par l’étatisme judéo-maçonnique du républicanisme. « Inutile de commenter » comme l’écrit Hyacinthe Dubreuil.


LA FAMILLE, LES CASTES

1789 et la révolution industrielle a détruit la famille, notamment les Corporations, on la remplace par « le tout sécuritaire » du capitale-socialisme : mélange d’étatisme et surtout d’assurance de tout et sur tout issue du libéralisme ou capitalisme. Oui, aujourd’hui on assure sur tout, et bientôt on nous vendra un truc fabriqué par les Google et autres transhumanistes pour devenir immortel. De sorte que continuant à vivre dans l’isolement imposé par le républicanisme de 1789, nous serons « libres », libérés de la préoccupation d’aimer nos frères et sœurs humains (la guerre de tous contre tous ou exploitez-vous les uns les autres !).

La société industrielle des banquiers de l’après 1789 qui a pris la femme après avoir pris l’homme, tend à détruire la famille avant les socialos de François Hollande et leur « théorie du genre » à la Jean-Paul Sartre et les existentialistes dont je rattache un Picasso, « faiseur et copieur » de son état, dont on fait un winner en France en cette fin d’octobre 2014.
Détruire la famille est le principe de tout étatisme lorgnant vers le totalitarisme comme l’URSS et le Chinois essayant de détruire le sentiment de la famille qui avait assuré depuis plus de 2000 ans à ce pays une continuité et une stabilité qui n’a pas d’autre exemple sur cette planète. Le résultat de la destruction de la famille est de compromettre gravement l’éducation des enfants, et d’autre par de réduire les personnes âgées à l’état de vieux débris polluants la planète comme des déchets nucléaires.

« La destruction des sentiments naturels qui devraient assurer la subsistance des vieillards est confirmée par les propos que tiennent des personnes âgées, qui disent qu’elles ne veulent pas « être à la charge de leurs enfants ». C’est la marque de l’oubli complet de ce qui s’est fait de tout temps, c’est-à-dire bien avant qu’on ne poursuive la chimère d’assurer pleinement le sort des vieillards par des pensions ou quelque système de secours administratif. De tout temps c’est-à-dire dans le long passé où l’on ne s’embarrassait pas de théorie comme on le fait aujourd’hui pour éluder la solution naturelle par laquelle le vieillard pourrait conserver sa place au foyer. L’histoire atteste le respect que l’on portait aux « anciens », dans le temps où l’on admettait le vieillard à la table familiale, avec le même naturel que l’on donne à l’enfant son premier biberon, sans lui demander s’il avait préalablement versé les cotisations nécessaires ». Tout est merveilleusement dit par Hyacinthe Dubreuil.

Notre civilisation actuelle est un pourrissoir des âmes des femmes et des hommes de ce monde.
Dubreuil écrit ironiquement : « Faut-il voir dans l’attitude de ceux qui oublient de défendre la famille une influence de la littérature qui voit souvent la femme sous l’aspect d’une Vénus que sous celui d’une mère ? ». On peut ajouter qu’il ne s’agit même plus d’une Vénus, ce n’est plus poétique mais matérialiste, puisque la femme est désormais une « chef d’entreprise » au nom de « l’égalité » judéo-maçonnique spéculative et financière. Avec la technologie et le libéralisme judéo-maçonnique, plus de fraternité puisqu’il n’est plus besoin d’aimer son prochain… il faut être rentable.

Enfin, construire des pourrissoirs comme les HLM de l’après seconde guerre mondiale est aussi un très bon moyen de détruire la famille : avec ces cages à poules il est devenu impossible de pratiquer l’hospitalité, sinon du vieillard et même du pauvre, qui était une si noble partie des anciennes mœurs.
« En fait, le vieillard n’a nul besoin de ressources égalant le salaire qu’il pouvait gagner quand il était en pleine activité, de sorte que son entretien ne pose aucun problèmes insolubles. De toute éternité, c’est ainsi que les vieillards ont survécu. Le rêve de donner au vieillard des ressources équivalentes à son ancien salaire est une chimère. Il n’y a pas besoin d’être versé dans les questions financières pour comprendre que le fonctionnement d’un tel système aboutirait, comme je l’ai déjà indiqué, à des dépenses que la population active ne pourrait pas supporter [fameux trous de la sécurité sociale et désir de restreindre le soin des vieux pour les faire crever plus vite] ».

En résumé : la mode actuelle du tout sécuritaire est d’une absurdité totale, tout comme l’ensemble du fonctionnement de cette civilisation de l’après 1789. C’est la racine de l’humain qui est à comprendre avant à l’extérieur de « réformer » quoi que ce soit.

La prochaine Révolution, la Vraie, sera intérieure, en chacun des êtres humains de passage sur cette planète. Elle sera la destruction de la tyrannie de la peur, de la souffrance et de la violence sanguinaire de la thermodynamique.
 
 

Dernière mise à jour : 25-10-2014 19:39

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