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Polémique et Opinion Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 19-12-2014 21:57

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Chronologie, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Illusion, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lumière, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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Polémique et Opinion
vont bien ensemble
dans l’ère de l’après 1789
dit « démocratie » ou « libre pensée »,
une ère beaucoup plus prisonnière
que ne l’était celle des gens d’il y a 700 ans


Règne de l’opinion ou du dé-bat, du talk-show, du face-à-face, de la conférence-débat, du dîner-débat, « faire le buzz » mercantile à la mode entertainment hollywoodienne, etc.
ENTRETENIR LA ZIZANIE.


Attraper la haine ou attraper la grippe, inventer un vaccin pour cela, ça fournira du fric pour les Couilles en Or. Mais attention aux effets secondaires…
 
 
POLÉMIQUE : du grec polemikos : relatif à la guerre. Vif, agressif, controverse, débat, discussion ; soit la mode des réseaux « sociaux » des forums et des espaces de commentaires dans la nouvelle écriture qu’est l’outil informatique Internet, qui encourage la polémique, le dé-bat, la guerre de tous contre tous, la culture de masse en un magma informe(antique). En un sens l’invention de l’Internet par l’armée américaine est bien un outil du Diable (de DI : diviser) ; un truc pour A-muser, donc priver des Muses… priver du souffle des pneumatiques (voir plus bas).
Polémique, opinion ou guerre de tous contre tous en ce sens que ça n’a pas de fin, c’est propre à ce temps des accidents ou monde spatio-temporel, le temps vulgaire.
 
Aujourd’hui le mot Polémique fait la partie du « politiquement correct » : c’est un mot visant à écraser l’adversaire du système politique au pouvoir. On dit d’ailleurs de l’opposant qu’il « suscite la polémique » ou « une levée de boucliers » ; lorsque l’opposant appartient à la Droite républicaine (opinion dominante) on dit « un tollé » ; on parle aussi de « réaction » ou réactionnaire.

Nous sommes aux deux derniers siècles du « m’as-tu vu », ou de l’ego triomphant, phénomène issu du siècle des « lumières » et de la « libre pensée » ; les siècles de l’IMAGE, du PARAÎTRE, du LOOK, donc les siècles de l’EXHIBITIONNISME, du show business et de l’entertainment, du besoin de se montrer et de montrer et d’étaler son savoir surtout à travers des conférences facilitées de nos jours par les You tube et Dailymotion, ou d’écrire des livres, ou de monter des associations déguisées en mini partis plus ou moins politiques. C’est de l’exhibitionnisme particulièrement flagrant chez le fondateur d’une association obsédée par le mot « réconciliation », comme l’était Adolphe Hitler obsédé par la volonté de réconciliation entre la Droite et la Gauche, division venant de 1789. La mouvance du site de « réconciliation » de l’homme au canapé vermillon est bien « d’extrême droite ». Adolf Hitler prétendait réconcilier une valeur de Droite, le nationalisme (comme l’homme au canapé vermillon) avec une valeur de Gauche, le socialisme, le nazisme s’est offert au peuple allemand comme la solution paradoxalement centriste, à ce problème vieux comme le monde de « l’unité nationale », en faisant le mariage de ces deux héritages de 1789 sur la personne d’un meneur charismatique. Et même un Dieu, car dans son testament politique resté dans un centrisme à la chinoise, en une forme prophète construisant le futur en son absence (réf. Nazisme et Révolution - Histoire théologique du national-socialisme, 1789-1989, de Fabrice Bouthillon). Hitler est né en 1889 !

L’Église de Rome, toutes les religions comme le mot l’indique rêvent de « réconciliation » entre tous les êtres vivants (voyez Vatican 2) ; cela n’échappe pas à l’Homo religiosus ! L’Alchimiste rêve de MARIAGE, donc de RÉCONCILIER LES OPPOSÉS. Mais cette civilisation avec sa soi-disante « libre pensée » pratique totalement le contraire d’une réconciliation ! Voyez le phénomène « antisémitisme », sorte de bouclage temporel auto-entretenu… Vraiment étrange ! Qui a intérêt à cela ? Les travailleurs du chapeau ? Des partis politiques censés « réconcilier » ou « réunir » les Français ? Des banques ?

La polémique ou l’opinion n’ont pas de fin et de ce fait sont confondues avec l’universel :
« Est-ce tout ? Il n’y a pas de limite aux polémiques. Écoutez, ils disent que le mahâvâkya « tat tvamasi » est commun ; que le mahâvâkya de cinq mots tat tvam asi ati nijam  [Tu es cela est la plus grande vérité] est le mahâvâkya le plus secret de tous, enseigné par Dakshinâmurti dans le Silence ; pour chacun des cinq mots ils nomment un état différent… » (Ramana Maharshi, entretien 332).

« Les philosophies des différentes écoles - un labyrinthe compliqué - sont censées clarifier les choses et révéler la Vérité, mais en fait elles créent la confusion là où la confusion n’a pas besoin d’exister. Ce n’est que le Soi qui permet de comprendre toutes choses. Le Soi est évident. Pourquoi ne pas toujours demeurer dans le Soi ? Quel besoin d’expliquer le non-Soi ?

Que l’homme sous l’eau ne peut parler sinon sa bouche se remplit d’eau. N’est-ce pas tout simple ? Mais le philosophe ne se contente pas d’un fait aussi simple. Il explique que le feu est la divinité qui préside au langage, qu’il est antinomique avec l’eau et qu’en conséquence le langage ne peut pas fonctionner. Cela est appelé philosophie, et les gens se démène pour l’étudier. N’est-ce pas une pure perte de temps ? »
(Ramana Maharshi, entretien 391). Il décrit typiquement les travailleurs du chapeau.

Cela rejoins l’histoire de la CAROTTE par Nasr Eddin Hodja.
Timour Leng (ou Timur Lang, Tamerlan) a convoqué Nasr Eddin pour une affaire sérieuse.
- Nasr Eddin, tu as acquis, dit-on, la connaissance des mystères. Je voudrais donc que tu me dises ce qu’est une certaine science occulte appelée « ésotérisme », paraît-il.
- Par la barbe du prophète, seigneur, je n’ai jamais entendu parler de cette science-là i
- Eh bien, informe-toi, questionne. Je veux que tu me fasses un rapport là-dessus dans un mois.
Un mois plus tard, Nasr Eddin, qui entre-temps s’est borné à cultiver son jardin et à bichonner son âne comme d’habitude, revient à la cour, mais les mains vides.
- Nasr Eddin, je vois que tu as oublié ce que je t’avais demandé.
- Oublié ? Ô maître du monde ! J’ai parcouru des provinces entières, j’ai questionné les plus grands sages, j’ai lu des centaines de traités. Et qu’Allah me maudisse si je mens !
- Mais alors donne-moi ton rapport. Je ne le vois pas.
- Mon rapport tient en un seul mot !
- Comment ? fait Timour stupéfait, un seul mot pour expliquer toute une science secrète ! Dis-moi donc lequel.
- CAROTTE ! crie soudain Nasr Eddin aussi stupidement que glousse un dindon.
- Comment carotte ? Que signifie cette incongruité ?
- CAROTTE ! répète sur le même ton Nasr Eddin. J’ai appris deux choses sur « l’ésotérisme ». La première, c’est que beaucoup d’ânes s’y intéressent. Le deuxième est que, fort heureusement, la partie la meilleure en est cachée.
[D’après l’édition préparée et présentée par Jean-Louis Maunoury, Phébus Libretto]

« En quoi la logique ou les polémiques peuvent-elles être utiles ? Les gatha-patha (exemples favoris des logiciens du pot et de l’étoffe : on voit le pot et on oublie dont il est fait, on voit l’étoffe et on oublie le fil) peuvent-ils vous sauver lorsqu’un malheur survient ? Pourquoi alors perdre votre temps à penser à ce genre de choses et à en discuter ? Arrêtez de faire fonctionner vos organes vocaux et de les fatiguer. Pensez aux Pieds du Seigneur et buvez le nectar ! (Stance 6 de Shivânanda-lahari, qui traite de la dévotion [bhakti]) » (Ramana Maharshi, entretien 428
« Les mahâvâkya et leurs interprétations mènent à d’interminables polémiques et maintiennent le mental du chercheur engagé à l’extérieur. pour orienter le mental vers l’intérieur, le disciple doit directement prendre son assise dans le ‘Je’ [Soi]. Alors, les activités extérieures cessent et la Paix parfaite règne » (Ramana Maharshi, entretien 519).
Les polémiques sont des luttes épuisantes d’ego à ego ; parfois les protagonistes ont recours aux Tribunaux humains pour y mettre fin.
Nombre de polémistes et d’exhibitionnistes veulent « réformer le monde » car ils se disent détenteurs de « révélations ». Le Maharshi donne un exemple très simple de médicament pour ces « sauveurs du monde » et autres obsédés par la haine : « Allez dormir et voyez s’il y a des différences [de réformes] dans le sommeil. Là, vous allez effacer les différences sans aucun effort » (entretien 507).  


ALLEZ DORMIR ou LA CLÉ DES SONGES ou LE RÈGNE DES BOÎTES À DIEUX.

Le temps du business des prophètes. Le temps des pneumatiques (le souffle du mental, le souffle de la rumeur), le temps des ventriloques.

PROPHÈTES : Boîtes à Dieux (terme polynésien), et bon business avec ses dons « pneumatiques » (à ne pas confondre avec nos modernes boudins enrobant la roue de nos véhicules à moteur à explosion !) Le prophète est « un peu » l’ancêtre du moderne Phineas Taylor Barnum et de nos modernes entreprises de l’entertainment, laïcité oblige !
Entre prophètes et oracles, médiums et autres théurges on s’échange des recettes, genre « papyrus magiques » et autres cuisines regroupées sous le nom de « théosophie ».

Les Pneumatiques ou Boîtes à Dieux sont une singerie et dégénérescence de l’ancienne Vraie Télépathie, même chose pour les ventriloques. D’ailleurs, la prophétie est contagieuse : les paroles s'envolent, l’opinion se répand comme le vent, comme le souffle ou l’oiseau qui vole, d’où d’ailleurs l’appellation de Langue des Oiseaux (le beau son, la Langue diplomatique) ; le son ou VIBRATION. On parle aussi de « Saint Esprit ».
Tous ces noms ayant analogie avec l’R (air) peuvent décrire le même type psychiatrique : la personne qui est sujette à des accès de dissociation.
Deux degrés de dissociation : conscience normal ou endormie avec pénétration d’un « autre » en lui ; une transe profonde dans laquelle le ‘je’ ou ego « disparaît » de telle sorte qu’il n’y a plus souvenir de ce qui a été dit ou fait ; donc il ne s’agit nullement de réalisation du Soi ou absence de dualité, car il n'y a pas permanence.

Ce qui amène à tenter de donner une définition au sens du mot MYSTIQUE : Résultat d’une union intime et directe du mental humain au principe ou origine de l’être, union résultant d’un mode d’existence et d’un mode de connaissance en dehors et plus vaste à l’existence et à la culture du monde spatio-temporel. (Réf. au Vocabulaire de la philosophie de A. Lalande).
Évidemment cette définition renvoie l’odeur du philosophiste et n’a pas la simplicité de Ramana Maharshi : « Réaliser le Soi ».

Si les oracles et autres prophètes avaient beaucoup de succès et que leur business marchait fort, c’était lié quand époque tombait dans une grande insécurité. Des papyrus du 3è siècle font penser à des souhaits qui seraient écrits pour gagner une grosse somme d’argent à la Française des Jeux, des questions comme : « Vais-je devenir mendiant ? », « Mes biens seront-ils vendus aux enchères ? », « Dois-je prendre la fuite ? », « Vais-je recevoir mon salaire ? », etc. D’autres questions moins matérialistes étaient aussi posées : « Es-tu Dieu ? Ou est-ce un autre qui est Dieu ? »…
Évidemment il y avaient prophètes et prophètes, notamment à ne pas confondre ceux qui disent la bonne aventure ou lisent dans les lignes de la main ! Toute « profession » demandant du fric ou un bon dîner !
Dans la mentalité chrétienne la prophétie ne doit évidemment pas être une « profession ». Les faux prophètes étaient condamnés ; d’autres partaient en guerre contre le gnosticisme et mettaient en garde contre « les esprits mauvais qui interdisent le mariage ». Les Gnostiques utilisaient beaucoup le système de la prophétie. Dans l’absolue on ne peut faire confiance à aucun prophète, puisque tout est dans le mental, et est donc opinion ; un Eusèbe dans ses vieux jours estimait que l’on ne peut faire confiance à aucun prophète (Histoire ecclésiastique V, 13-2).

Nombre de prophètes sont des exhibitionnistes, ou des comédiens qui seraient des stars à Hollywood, comme Pérégrinus, un héros à la Indiana Jones de Spielberg. Exhibitionniste s’attache au terme de Cynisme (les « dissidents » avant l’heure). Quand on est dissident on S’EXPOSE ! Et avec l’Internet, c’est flagrant pour le Monsieur fondateur du site qui veut « réconcilier » et qui tel un guru donne des entretiens filmés assis sur un canapé couleur rouge vermillon !

Les prophéties pleuvent quand ça brûle dans les civilisations, il se pointe alors des « Jérusalem céleste », et des espérances millénaristes ; les prophètes raniment les carottes en forme d’espérances. Les religions nouvelles surgissent quand surviennent des catastrophes naturelles ou provoquées par les humains.

La polémique fondamentale ou guerre actuelle porte un nom dans l’Occident Europe et anglo-saxon : « l’antisémitisme ». Mot devenu tabou, imprononçable en public ; sinon, on est un « antisémite ». Un sociologue (bien dans la sphère des têtes raides genre Freud & Cie) spécialisé sur l’antisémitisme et la violence, écrivant dans un journal culturel autrefois appartenant au monde catholique, ajoute de l’huile sur le feu en en faisant carrément d’une façon kabbalistique une cuisine roborative : on ne peut plus rien dire dans les médias ni sur l’Internet à cause des Juifs qui pratiquent ainsi l’Inquisition ; alors si on critique cette Inquisition moderne on est automatiquement « antisémite ». Parler du sionisme, c’est pas bien, etc., etc. Tout est comme ça et jamais LA CAUSE n’est évoqué ; nous sommes bien dans le monde de l’allopathie où seuls comptent les effets, les symptômes.
« Antisémite » un mot qui ne veut absolument plus rien dire… tout comme le mot « juif » n’ayant plus rien à voir avec les Hébreux du temps de Moïse et des prophètes… Si les « juifs » au Moyen-Âge (de durée de un ou deux siècles selon le récentisme) étaient dans le ghetto des métiers d’argent comme l’usure, parce qu’interdit à juste titre par l’Église de Rome, ils sont aujourd’hui en nombre important dans les métiers de la finance internationale. D’autre part ce serait les protestants qui auraient inventé le capitalisme, pour preuve : la construction de la City de Londres vers les 14è siècle (temps Scaliger). Et plus près de nous verser de l’huile sur le feu par le pouvoir en place : ce sont les zaméricains qui rançonnent la SNCF de façon à alimenter le cliché que les Juifs seraient doués pour faire de l’argent. Mais oui ! Ils sont doués pour faire du business : lire le livre de Gershom Scholem : Sabbataï Tsevi où il écrit qu’au milieu du 17è siècle, tout le commerce, et le commerce internationale était presque exclusivement entre les mains des Juifs qui monopolisaient également les transactions avec les négociants européens de la Turquie.
Gershom Scholem écrit encore que de nombreuses personnalités faisant la partie de l’élite financière jouèrent un rôle majeur dans la propagande messianique. Par contre, nombre de riches qui se roulaient dans leur confort redoutaient les changements que le mouvement messianique risquait d’entraîner.

Un certain Hottinger interrogea un Juif d’Amsterdam dont la richesse était estimé à une centaine de tonnes d’Or ; quand il lui fut demandé de contribuer à la cause du messie et de son prophète [Sabbataï Tsevi], il répondit « qu’il s’intéressait plus aux grands profits qu’aux grands prophètes ». Donc les Juifs riches n’étaient pas enthousiastes au sujet du messie, l’attrait du business était surement plus bandant.
Pour trouver un « Juif ruiné » il faut chercher la Pierre Philosophale ! « Il est certain qu’ils sortirent de la crise sévèrement atteints [à l’été 1668], mais même si leur situation économique s’était dégradée à la suite des événements, ils n’étaient pas ruinés » écrit G. Scholem.

[En référence partielle à : Païens et Chrétiens dans un âge d’angoisse - Aspects de l’expérience religieuse de Marc Aurèle à Constantin, de Eric Robertson Dodds]
 
 

Dernière mise à jour : 19-12-2014 22:43

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