EGO ALTER EGO ÉCHO

 

 

Dans l’antique Empire romain on faisant caca à plusieurs, de nos jours on ne fait plus que pipi à plusieurs, le caca s’est individualisé, libéralisme, grosses commissions et ego républicain oblige !
L ‘individualité et son compagnon ‘personnalité’ est hyper développé et encouragé par les pouvoirs républicains ; par contre, le caca est symbolique de l’argent ou de l’Or, s’il n’est plus en commun au niveau physique, il est devenu universel par la religion du Saint Fric qui gouverne ce monde. Ce que les gens appellent aujourd’hui « traditionnelle » est le stéréotype typique de la république et de son Nouvel Ordre Mondial ; un stéréotype dérivé, détourné et dénaturé comme d’affubler la médecine non traditionnelle du qualificatif de « traditionnelle », alors qu’elle n’est qu’opinion, dérivée et chimique (dénaturée par Big Pharma).

 

EGO OU JE (jeu) - JE SUIS CE JE SUIS (Dieu ou l’Instant)

Le moi ou ‘je’ ne peut-être un total, puisqu’il se définit par rapport à un toi, qu’il est donc limité par ce qui le différencie de ce toi. La Théologie dit qu’il ne peut y avoir qu’un Dieu, car s’il y en avait deux, chacun serait limité ; ce qui le différencie de l’autre, et ne serait donc pas in-fini. Tout est double dans la Nature, sauf Dieu qui est
unique.
« L’homme n’aime pas le mystère, ou l’ésotérisme, il préfère le supprimer, l’étouffer dans une pseudo rationalité » (Jean Coulonval, dans : Synthèse et Temps Nouveaux).
L’homme aime voir l’environnement nettement et en pleine lumière, et avec précision ! Par exemple, qu’elle est la limite du plus grand, et du plus petit ? Il est possible de décider arbitrairement d’éteindre le problème en limitant le plus petit et le plus grand.
Être éveillé comme écrivait JABIR, en évitant l’appétit enfantin du Merveilleux.
« Le Fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source » (Jean Coulonval)
Cultiver/élever le ‘Je’ (le Soi avec le J majuscule). Au lieu de dire : j’ai faim, différencier par : c’est mon corps physique qui a faim.
EGO : « JE SUIS MOI » ?
1) Ego mortel ou personnel (le soi)
2) Ego Divin et impersonnel (Soi supérieur).

EGO ÇA SONNE COMME ÉCHO : MIROIR ou REFLET

Le reflet se laisse voir, l’écho, non. Toujours une question de vibrations. Être saisit : plus que le miroir, c’est le DÉCALAGE qui est important, comme on ne profite de l’Instant que quand celui-ci est passé ! Mais l’apparition subite de son double familier dans un miroir peut surprendrait, faire sursauter. Quand on n’a pas remarqué la proximité d’un miroir quelconque qui guette le moment de vous saisir à l’improviste dans le double sens du terme de saisir (à la fois capter et faire tressaillir). Qui est donc cet autre qui s’approche de moi ?
L’écho c’est comme l’analogie, la correspondance. Par exemple, en s’enregistrant sur un magnétophone, personne ne reconnaît sa voix ; en se filmant, à moins de s’estimer ressembler à un modèle splendide d’homme ou de femme, on se reconnaît difficilement. Il y a dans l’écho que vous renvoie votre parole, quelque chose qui non seulement n’y répond pas mais évoque une parole un peu autre (et même lugubre). L’écho est une bizarre dualité : on lui demande Z et il répond Z. L’écho est une parodie impuissante de dialogue sujet-objet ou plutôt sujet-sujet. On est encore dans la science des vibrations.
Chez Narcisse on a un triple écho : moi, moi, moi : Moi (Narcisse), Moi (mon reflet), Moi (mon écho). Un résonance infinie rassurant Narcisse sur son être, sans que la nature de celle-ci soit dévoilée. Une même tautologie d’ordre d’écho ou vibrations est réservée à Moïse sur le mont Sinaï, lorsque soi-disant confronté à Dieu qui lui remet « les tables de la Loi », il « l’interroge » sur la nature de son identité : « Qui es-tu ? », demande Moïse. « Dieu » répond : « Je suis ce JE SUIS ».

La parole ou vibration échotique est ambiguë, pouvant être tenue à la fois comme écho de ma propre voix (comme celle de Moïse) et comme écho (voir émission autonome et hallucinatoire) d’une autre voix que la mienne. Elle ouvre ainsi la voie à des hallucinations de toute nature, tant que l’on ne se cramponne pas à l’idée que le son qu’elle émet n’est que la répétition déformée de ma propre voix, ou d’une autre voix qui s’est fait entendre aux alentours. Mais si ce n’est pas ma voix ou celle d’un voisin qui résonne en face, pourquoi ne serait-elle pas celle de l’âme d’un défunt, d’un ami décédé, voir d’un Dieu ou Démon quelconque ? L’écho, contrairement à l’ombre et au reflet, semble capable de nous orienter dans des directions imprévisibles et étrangères à notre propre personne, comme une sorte de Stargate…

L’écho ne se perd pas parce qu’on ne le possède pas : l’écho est trop muet (il faut l’ébranler pour lui rendre la parole) et trop lointain (il ne nous accompagne comme l’ombre et n’agit pas de manière aussi rapprochée et aussi immédiate que le reflet). Ombre et reflet fonctionnent en permanence, pour l’écho il faut amorcer (comme une pompe).
 
MIRAGE et ÉCHO :
Sujet-objet ou peur de l’Instant : une réaction de panique (PAN ou le TOUT) à l’égard de ce qu’il pourrait sortir de l’Instant, donc quelque chose qui n’est ni loin ni encore ici mais loge en une indéterminable proximité (comme la mort) ! C’est le sort de toute réalité que d’être potentiellement terrifiante en tant qu’elle est proche dans le temps et dans l’espace, sans être encore présente ni visible. Tout ce qui est invisible est virtuellement redoutable (comme cette mode du terroriste !), si familier et inoffensif qu’il puisse être, dans la mesure où il ne peut pas être identifié sur-le-champ et surement. Ainsi la peur est toujours une peur du dernier moment, de l’Instant ou seul réel qui rendra son verdict. C’est pourquoi cette actuelle « démocratie » du Nouvel Ordre Mondial veut tout contrôler, dans sa logique du sécuritaire et du confort (pour les cancéreux du pouvoir). La peur survient quand le monde est tout près.