IDIOT ou la vie est idiote

 

 

Toutes les rencontres ici-bas sont guidées par le HASARD, c’est-à-dire « divinement guidées ». Celui qui fait LA RENCONTRE devient un Initié, un apprenti. La meilleure rencontre est celle d’avec son Dragon, son Disciple : son ego, et cela HORS DU TEMPS VULGAIRE ou temps des accidents. À ce hui, il n’existe quasiment plus de Dragon, parce qu’avec la mode du socialisme le grégarisme ou paranoïa des foules est trop présent ; la vie devient de plus en plus anti-idiot.

IDIOT : du grec idiotês (simple, particulier ou unique). Ainsi la réalité ou Instant est idiotès puisque unique. Dieu Un est aussi Idiotès. Ainsi la vie est idiote car particulière : le sens du réel n’est pas ici-bas sur cette planète, MAIS AILLEURS. Notre monde n’est point ici mais ailleurs, ou dans l’ici et maintenant : INSAISISSABLE.
Je vais dire que LA COÏNCIDENCE OU CROIX EST UNE IDIOTIE : elle passe et on ne peut même pas la vivre !
Un idiot serait celui qui est privé de « raison », donc le contraire d’une perruque poudrée du siècle des « lumières ».
Bref, seule l’acceptation de l’Unité (absence de dualité) permettra de vivre. Alors c’est très très très mal partie avec le binaire de l’informatique régnant plein pot dans l’enfer délirant de la technologie actuelle.

IDIOT = INNOCENT, comme l’animal qui n’a pas d’ego, pas de ‘je’. Ainsi tout animal est-il INNOCENT puisque la Chute ne touche que l’humain. Un contraire de cette république : l’Innocent (celui qui n’est pas responsable), celui QUI EST PUR, ORIGINEL : In-O-sent (dans le O Origine, donc sans le Sente ou sentier, sans détour).

 

Toute chose, toute personne seraient idiotes dès lors quelles n’existent qu’en elles-mêmes, c’est-à-dire incapables d’apparaître autrement que là où elles sont et ce qu’elles sont, donc incapables de se refléter en une dualité quelconque (on suppose que le temps ou espace n’existe pas), ainsi toute chose et toute personne SONT. Mais la seule réalité possible est précisément ce qui ne peut pas se dupliquer sans devenir autre. Dans le même ordre d’idée : le moi ou ‘je’ ne peut-être un total, puisqu’il se définit par rapport à un toi, qu’il est donc limité par ce qui le différencie de ce toi. La Théologie dit qu’il ne peut y avoir qu’un Dieu, car s’il y en avait deux, chacun serait limité ; ce qui le différencie de l’autre, et ne serait donc pas in-fini. Tout est double dans la Nature, sauf Dieu qui est unique.
L’Un est comme une sorte de SINGULARITÉ (étymologie de ensemble) : SEUL, un ; contraire de pluriel.

Cette république de l’après 1789 fait tout le contraire de l’idiotie : l’intelligence, qui évidemment découle de la fameuse « raison » des perruques poudrées et de leur « siècle des lumières », bien-sûr une fausse intelligence. Donc nous sommes plein pot dans une civilisation où l’ego, le mental, le ‘je’ est exacerbé à son maximum comme jamais auparavant depuis les 10.000 ans de cette voie de l’Agriculture.
En fait cette république fait tout pour rendre les gens idiots dans le bon sens du terme : les rendre incapable d’être autonomes, de penser par eux-mêmes.
Cette république où tout est fait pour que les gens soient atomisés, et son système nous vend sans arrêt sa pub mondialiste : « ensemble », « vivre ensemble », « attentif ensemble », fête de la musique, contre la « haine », l’exclusion, etc., toute quincaillerie sociale. On vous forcera à « être sociable ». Mais où se trouve autrui si ce n’est dans votre propre Soi ? comme le dit Ramana Maharshi à l’entretien 43. Nous somme bien dérivant lentement mais surement vers le totalitarisme rêvé par les Juifs bolcheviques en 1917.

L’humain ne fait pas comme les animaux qui semblent se conformer à leurs propres lois naturelles en dépit de leur milieux et changements, alors que l’humain transgresse en permanence la loi sociale et n’est lié par aucun système défini, sauf pas son OPINION. Les Upanishad et autres écritures disent que les humains sont des animaux tant qu’ils ne sont pas réalisés. Avec leur mental, les humains sont surement pires que les animaux (réf. d’après l’entretien 79 de R. Maharshi).

Depuis la révolution des Juifs bolcheviques en Russie en 1917 et sous poussée de la mode du socialisme au cours du 19è siècle, le socialisme est la grande mode : « être agréable aux autres » (comme la démocratie), donc un être robotisé qui fait tout ce que l’oligarchie et le parti lui commande. Évidemment « être agréable aux autres » suppose qu’il n’existe plus de fameuse « HAINE », cette épine naturelle dans la chaussure des socialistes ; cette « haine » et sa suppression qui permettrait d’éradiquer toutes guerres. Le mondialisme ou Nouvel Ordre Mondial veut supprimer les nations, les pays, parce que l’énergie du terroir est tellement fort depuis des millénaires, qu’elle peut être source d’intolérances à l’égard de tout ce qui lui sera étranger : culture, alimentation, religion, etc. D’où le chauvinisme, le racisme et tous genres de conflits dont les guerres. Évidemment la Libération n’a pas de nation, pas de pays, mais la Libération ne passe pas par la globalisation, le totalitarisme du Nouvel Ordre Mondial et sa pensée unique, mais PASSE PAR CHACUN DE NOUS, PASSE DANS L’INSTANT, donc pas besoin de malades cancéreux du pouvoir.

La république actuelle nous conduit immanquablement vers le totalitarisme façon juif bolchevique de 1917, car toute sa construction repose sur sa religion du Saint Fric : LE REFUS DU GRATUIT OU REFUS DU RÉEL, REFUS DE L'ÉNERGIE LIBRE ET GRATUITE (idiotie comme écrit plus haut). Un refus du réel comme confort ou outil de défense contre le réel, qui sera comblé par une débauche d’artifices et autres technologie du virtuel. Toute cette civilisation est construite sur son refus du réel. Mais bien plus grave, puisque le système du républicanisme a institué la société de consommation qui serait selon lui le « bonheur » (la démocratie). Or « les clés du bonheur » ne sont point dans la religion du Saint Fric, donc à l’extérieur, mais à l’INTÉRIEUR : il n’y a pas de but à atteindre, TOUT EST DÉJÀ LÀ, LA LIBERTÉ OU VRAIE PAIX, rien à posséder, TOUT EST GRATUIT, C’EST CELA L’ÉNERGIE LIBRE où tout est possible, C’EST CELA L’ÂGE D’OR qui n’a jamais disparut dans une quelconque chute. Ainsi il n’existe pas de « voie d’accès au bonheur » qui nous serait interdite, par l’imbécilité de cette civilisation mortifère ou le caprice d’un Dieu juif jaloux de son « peuple élu ».

Celui qui dénonce déjà indirectement la république et son étatisme (ou l’étatisme monarchique) est Tchouang-tseu (chapitre ‘Pieds palmés’) : « Qui se sert du crochet, du cordeau, du compas et de l’équerre pour rectifier, offense la Nature ; qui se sert de la corde, de la ficelle, de la colle et de la laque pour consolider les choses va à l’encontre de leurs qualités propres. Qui plie les hommes par le rite et les rompt par la musique, qui les protège par la bonté et les relie par la justice, celui-là corrompt leur nature originelle ».

Depuis l’arrivée des Hébreux jusqu’à nos jours, le monde est horriblement divisé en deux :
- Le positif avec un Dieu-le-Père inventé par les religions d’Abraham.
- Le négatif avec une Déesse-Mère païenne qui serait uniquement féminine.
Seule le mariage des deux en Source Androgyne permettra la Vraie Paix sous le nom de Mère Universelle, autre nom du Soi-Instant, ou du TAO.

Ajoutez à cette division hébraïque le règne de l’opinion, et vous avez une société invivable car pourri de lois. Peut-être suffit-il de deux individus de même opinion pour constituer une opinion générale suffisamment solide pour triompher du « réel ». Ainsi cela reflète la fragilité et l'idiotie du « réel » tel qu’il s’offre au mental des humains.

La démocratie actuelle obligé de pratiquer le mensonge et la manipulation - sans quoi il n’y a plus de possibilité pour aucun gouvernement de diriger les peuples - est plus sale que le caca. La nature du sale ou péché, du mauvais, est résolu dès lors qu’elle est repéré comme connue et comme EXISTANT. AINSI RIEN NE PEUT ÊTRE RÉPUTÉ SALE OU mauvais dès lors qu’il est repéré comme connu et comme EXISTANT. C’est pourquoi les perruques poudrées bien naïvement ne jurent que par leur « raison », et nous en vivons l’application tout azimut avec Big Brother et sa diarrhée de lois. Nous auront alors une FAUSSE TRANSPARENCE, externe ou globale, mais interdite à l’individuel.
D’ailleurs le mot sale peut facilement être associé avec INNOMMABLE, donc ce que l’on ne peut pas nommer, ce qui est caché et n’a pas de nom. Là encore la « raison » et Big Brother vont très bien ensemble et veulent TOUT NETTOYER. Ainsi on comprendra FACILEMENT cette mode du terrorisme ; terroriste assimilé à une virus comme celui de la grippe qu’il faut tuer.

La notion de bon ou mauvais, de bien et mal, de sale et de propre, de pervers et de vertueux EST PURE OPINION ; comme tout est dans le mental, le ‘je’, c’est la fixation ou collage d’étiquettes ajouté au sentiment ou opinion qu’on a en et qu’on en suggère qui font les choses dégueulasses.

Dieu étant idiotès, le Diable l’est aussi : les deux se confondent dans LA CRÉATION ou pouvoir d’annuler ce qui a existé, de faire en somme que ce qui existe n’est pas d’existence. Le monde ne souffre pas de devoir finir en « fin des temps » des Yahvistes, il souffre de ne pas avoir commencé : DE NE PAS AVOIR ENCORE EU LIEU (tout du moins depuis les 10.000 ans de cette voie de l’Agriculture).
Cela rejoint : « Dieu crée l’homme et l’homme créé Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». (Ramana Maharshi, entretien 264)
Ainsi toute réalité ou Instant possède une double idiotie : être sans histoire et donc sans durée !
Sans histoire quelconque, anodine, parce que sans Histoire au sens yahviste, donc sans sacralisé ou événement comme on nous les fabrique de nos jours de médias malades et aux ordres des Couilles en Or.
Pas de durée non plus puisque aucune histoire, donc aucune existence, aucun « souvenir impérissable » (comme la Shoah… ) : insignifiance extrinsèque, conséquence de l’incommensurabilité de toute chose par rapport à l’ensemble des choses : « La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties ».

OÙ LA PENSÉE ou le Big Bang COMMENCE ?
« Que doit-on faire quand sans cesse apparaissent et disparaissent les pensées ?
Réponse : À qui appartient ce qui apparaît et disparaît ainsi ? »
Un Réalisé dit :
« Celui qui pense est l’esprit [le mental ou ‘je’, l’ego] ; l’environnement est ce à quoi il pense. Cet environnement comprend des montagnes, des rivières, des terres, des maisons, des gens, des animaux et ainsi de suite. Maintenant, retourne ta pensée pour penser à l’esprit qui pense : s’y trouve-t-il autant de choses ? »
 

Idiotie de la Vie :
Il est un Bienheureux ou Réalisé celui qui peut dire avec le Christ : « Je suis dans ce monde, mais je ne suis pas de ce monde » (Jean 8, 23). Ce qui rejoint : « Détachement à l’intérieur et attachement en apparence » (Yoga-vasishtha).