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Terrible dualité éveil-sommeil Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 03-04-2015 21:59

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, Cinéma, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Forêt, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lumière, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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Terrible dualité éveil-sommeil
et
Païens-Chrétiens
et
Peuples-Étatisme
 
 
ÉVEIL : de veiller, contraire de abrutissement, torpeur, sommeil, écrit le dictionnaire Le Robert. « Une intelligence en éveil » comme le révèrent les perruques poudrées et leur « raison ».
 
Pour lutter contre l’État, les Gueux inventèrent la corporation Argotique dont le chef était « Le Grand Coesre ». Bien-sûr il avait le même pouvoir que le roi mais était élu chaque années par les États Généraux de la corporation, et rééligible sans limite. Montaigne écrit dans les Essais (L. 13, 13) que les Gueux avaient « leurs dignités et ordres politiques ». La Trinité se retrouve chez les Gueux : Les Gagous et les Archi-suppôts, et Le Grand Coesre.
Les Gagous étaient l’exécutif (politique) ; les Archi-suppôts étaient le pouvoir spirituel et scientifique auquel on confiait la science du « Jargon ».

Étymologie de Coesre ? Pour moi cela peut venir du ET gaulois : le connecteur, le marieur. En gaulois Coetic : conjointement, forme renforcée de etic. Etic ou encore (réf. Dictionnaire Français-Gaulois, de J.P. Savignac)
Coesre pourrait être celui qui unifie, comme le roi. Pour René Alleau, dans : Aspects de l’Alchimie Traditionnelle, dont je fais référence, Coesre aurait une étymologie grecque « Coes » ou « Koes » qui désignait un prêtre cabirique de Somathrace, une sorte de pontife.

On aura compris que les Gueux sont une variation des Païens. Une soi-disant étymologie néerlandaise : guit indiquerait « fripon, fourbe » ! ou des gens qui vont en haillons (Guienné : déguenillé, mal vêtu). Or les Païens sont des « sauvages, des primitifs, des diables » pour les Chrétiens, qui ne parvinrent jamais à tarir les sources païennes remontant au moins avant les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture.
Le Guit néerlandais se rapproche du Guieor : guide (guion), conducteur ; et du Guier : mettre des bornes, des limites, conduire, mener, donner ; Guierres est un général d’armée ; Guichet est un guichet : Guille est une supercherie, comme Guilleor est le fourbe, celui qui est de mauvaise foi. Geude est une société, une troupe. (Réf. Glossaire de Du Cange).

Il faut se rappeler le sens du mot NOBLE, perdu depuis 1789. Car ce sens avait cours dans tous les milieux, comme dans l’actuel « milieu » (la pègre), du moins il y a un certain temps. Donc dans tous les milieux LA PAROLE DONNÉE, LE SERMENT valait plus que le moindre bout de papier du dogme judiciaire et étatique : on se passait du langage écrit qui déjà restreignait les libertés puisqu’au service essentiellement de l’étatisme et de son administration.
Le Grand Coesre comme le roi (avant l’Église de Rome), ne pouvait être à la fois que chef politique et spirituel

René Alleau rapproche Le Grand Coesre des Cabires et de leur religion qui était une des plus importantes d’Italie. « Elle s’était répandue dans le pays des Celtes et jusqu’en Irlande où les travaux de A. Pictet ont établi son existence dès une époque ancienne », écrit R. Alleau. Il ajoute concernant Pictet : « Le cabirisme, réduit à ses éléments généraux, semble fort simple mais il se complique inextricablement dans les détails par la diversités des noms données aux mêmes Cabires, par celle des formes employées pour exprimer les mêmes pensées, par la multiplicité des caractères attribués à chaque Cabires et par celle des effets dont on le supposait l’auteur ». On a la le principe du THÈME et de la VARIATION où, par exemple, le Thème peut devenir variation et la Variation devenir le Thème.

C’est exactement le principe de l’Alchimie, et au Yi-King, et aux rêves. On le retrouve aussi dans l’Art du Grimoire, la plus simple des écritures, mais aussi la plus difficile à déchiffrer car on ne sait plus depuis longtemps ce qu’est la simplicité : c’est comme un Rossignol entre les mains d’un voleur novice. Le langage nous force sans cesse à la modestie, à l’origine.
« L’étude du Grimoire exige des connaissances si étendues et si variées, que, si les Grecs le nommaient Langue des Dieux, nos pères l’appelaient à bien plus juste titre le Noble Savoir. Et, quand on l’étudie à fond, on s’explique parfaitement la passion avec laquelle s’y livraient jadis savants, grands seigneurs et grandes dames, tels que le Dante, Rabelais, Diane de Poitiers, Catherine de Médicis et Jeanne d’Albret », écrit Grasset d’Orcet, dans Œuvres décryptées, vol.1.
L’Art du Grimoire est un legs des Druides.

Les Cabires sont des divinités mystérieuses d’Égypte, de Phénicie, d’Asie Mineure, de Grèce.
- Grecs = Kaiein = brûler.
- Hébreu = Kabir = grand, puissant.
Les Phéniciens adoraient 8 Cabires comme protection de la navigation (Rose des 8 Vents). Mais le nombre exact des Cabires reste un Mystère, car comme écrit plus haut le Thème peut devenir variation (comme dans la musique).
Les Cabires symbolisent les forces souterraines de la Nature dans laquelle ils ou elles avaient « trouvé » le Fer et les Métaux et l’Art de les travailler. Orphée y était dit-on initié.
Ce sont les plus haut Esprits Planétaires, sorte de Chefs des Dieux, sorte de Neter (principes ou ‘moteurs’ égyptiens : le Neter agit selon lui-même indépendamment de celui qui le subit. Le Neter exprime un principe porté par le signe : il projette, IL TEINTE).
Dans les tombeaux antiques, on figurait les outils maçonniques ; le marteau, le niveau, le fil à plomb ; ils représentent trous Cabires ou trois personnages de la trinité platonique :
- Marteau grec, en latin Marcvla  (Marseille) représenté par la Mort ou la mauvaise fortune.
- Le fil à plomb ou bonne fortune.
- Le niveau, équilibre ou Stator (Jupiter) ou Androgyne sommeillant, soit la Mort, « principe de la vie, divinité primordiale de toutes les maçonneries » explique Grasset d’Orcet. Il précise que ces outils de maçons symbolisent la destinée : le Maillet (le Passé), le Fil à Plomb (le présent), le Niveau (le Futur). Le Niveau correspond au FLÉAU ou SOI-INSTANT. Cela se traduit dans les Églises et les loges maçonnique d’Occident par un sautoir de fémurs surmontés d’un crâne, couleur de Lune (le Blanc de l’Instant), ce qui donne l’adage suivant :
‘Sautoir fémur mort lisse crâne chef luné’.
c’est-à-dire :
‘Estre foi mort amour, Licrane c’est l’un’.
Le Licrane ou LICORNE.

FONDAMENTAL :
On retrouve notre dualité ÉVEIL-SOMMEIL dans Neptune (Dieu du raisonnement, du mental, et de l’opinion : les gaz toxiques de l’information) et Apollon (Dieu des choses cachées, comme les mesures, comme les graines de blé qui vont germer, comme celui qui souffle l’inspiration ou les premières lois).
On a deux francs-maçonneries :
- MAÇONNERIE MODERNE : l’actuelle judéo-maçonnerie qui forme une religion sociale, le socialisme, fabriquer un citoyen ou habitant des cités dont la divinité sera la commune ou la république (démocratie), le mondialisme. C’est le point de départ de la judéo-maçonnerie spéculative commencée sous Oliver Cromwell, dans un but uniquement politique, qui nous donne en Europe l’actuelle Grand Orient de France. Une franc-maçonnerie adonhiramite qui recrute ses adeptes dans toutes les professions et dont le seul lien qu’ils puissent avoir en commun est la politique. C’est la judéo-maçonnerie des droits de l’homme à la Moïse, modèle oligarchie athénienne, celle qui « s’oriente vers le service des autres et l’esprit de sacrifice », selon le maçon du 33è degré C.W. Leadbeater.
C’est cette société qui veut fonder le Nouvel Ordre Mondial.
Adonhiramite : comme Hiram, Adonoram ou Adoram est un personnage biblique (fils d’Abdan chef de la corvée. Rois I, 4, 6). Il y eu en France un rite adonhiramte disparu au 19è siècle. Le rite écossais est une variante.

- MAÇONNERIE PAÏENNE : l’ancienne franc-maçonnerie, qui construisit des cathédrales, était un programme de spiritualité individuelle ayant pour but de former un artiste ou artisan, un ouvrier dont la divinité était le beau ; c’est la définition de l’ouvrier donné par Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux ; l’Ouvrier ŒUVRE, FAIT CHEF-D’ŒUVRE et reçoit la maîtrise de sa corporation. Cette franc-maçonnerie s’apparente aux Compagnons ou Corps des métiers de bons artisans dont les secrets et savoir de fabrication se transmettaient uniquement en paroles, ou en Grimoire. Chaque corps de métier avait son Grimoire particulier. Celui des Tailleurs de Pierres était le plus important et le plus aristocratique (à cause du dessin et de la science des angles). C’est la maçonnerie spirituelle, celle du Soi-Instant.
La loi Le Chapelier de la révolution de 1789 a sciemment détruit les corporations et l’Ancienne Franc-Maçonnerie et l’artisanat qui allait avec pour faire place à l’ère industrielle des Couilles en Or ! L’Ancien Régime subventionnait les Émailleurs (le travail de l'émail ne peut être qu’unique) ; la république ne fait que dans le quantitatif, donc dans la lourdeur, l’indigeste ! en s’appuyant sur le mécénat des Couilles en Or.


Dans l’Alchimie et dans le Yi King ont retrouve une apparente simplicité en forme de dualité, ou de trinité, qui voile une extrême complexité et une incommensurable pensée, un gouffre sans fond qui est le propre de la CHIMÈRE. Il s’agit essentiellement D’UN JEU D’ENFANT, parce que l’enfant est pur, et que la pureté a toujours excitée, dans une sens ou dans un autre (le délit de sale gueule).
Les Vraies Sciences ou Sciences traditionnelles disposent d’un vocabulaire spécial, mais aussi d’une logique particulière : à la fois pré-logique et post-logique : elle pousse la « raison » ou l’idéation jusqu’à leurs extrêmes conséquences, afin d’épuiser les contradictions pour aboutir au fameux MARIAGE DES CONTRAIRES, LA NON-DUALITÉ où commence seulement la Connaissance. Là où même le rêve n’est plus nécessaire, parce que l’être humain est éveillé, il a oublié, délaissé son corps ; il n’est plus dans la dualité sujet-objet, il ne se considère plus comme uniquement le corps. Si l’humain dort, c’est parce qu’il se croit corporel ! Même chose quand il rêve. Le Libéré du conditionnement dualiste et des projections de son mental est celui qui reste indifférent à la présence ou à l’absence de message dans le rêve.

La « raison » du siècle des « lumières » était une lutte contre des siècles de bigoteries et de pensée unique imposée par l’Église de Rome. Mais qui raisonne résonne comme un tambour : il faut le crever, le dompter.
Encore une fois : Si l’humain dort, c’est parce qu’il se croit corporel ! Aussi faut-il le réveiller ou MARIER ÉVEIL-SOMMEIL, les contrôler.




DUALITÉ : l’évolution ne peut se concevoir qu’au niveau de « l’effet dominos » : en matière de langage ou idéation tout état ne s’explique que par déplacement d’un point A vers un point B, avec ou sans intervention d’influences extérieures. Le déplacement de A vers B ou l’inverse est DÉJÀ UNE HISTOIRE, une chronologie, une projection, donc un CONDITIONNEMENT, une CONVENTION, un PACKAGING.
Raconter une histoire c’est JETER des éléments, PROJETER : lancer vers un but (le mot FIN de l’histoire). Et les religions à base de rédemption sont construites sur ce principe du but à atteindre : la « fin des temps ». D’ailleurs cela nous donne aussi la thermodynamique : les gaz jetés, éjectés de la fusée ou de la tuyère d’un turboréacteur. On parle aussi de « jet d’eau »...

Le rêve procède du même conditionnement : c’est HOLLYWOOD, dans le rêve comme dans l’éveil dominent les sensations, donc tous les trucs du corps ou mental, qui permettent de « changer l’histoire » que vous vous racontez, et faire ce qui est important plutôt que de rester prisonnier d’un cauchemar, ou d’un rêve sans fin, ou d’un fantasme agréable, ou de l'opinion publique ou grégarisme.
Encore une fois, l’état de rêve est identique à l’état de veille. La dualité sujet-objet provoque les rêves, et nos réactions dans le monde des accidents créent d’autres traces, d’autres opinions. Même mouvement dans le sommeil et le rêve. Si on ne sait pas maîtriser ses rêves, on en devient l’esclave, même chose à « l’état de veille » : il vaut mieux « être éveillé » ou en pleine conscience qu’être dominé par les émotions et les opinions extérieures ! En d’autres mots/maux : tout le monde peu être le meilleur scénariste de Hollywood et contrôler toute sa production de A à Z !

Les Gueux, les Dévergondés, la Plèbe et les Païens bravaient les limites imposées par l’étatisme et sa société « bien pensante » des bourgeois, dont l’Église de Rome, et ainsi ils dissolvaient les limites dans le mental ce qui conduisait à la Vraie Liberté. Les Gueux de nos jours sont ce que l’étatisme républicaine appelle « Terroristes », soit bientôt tout ceux qui ne collent pas à la « démocratie ».
 
 

Dernière mise à jour : 03-04-2015 22:33

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