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PAN le TOUT contre le sécuritaire Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 22-04-2015 16:58

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, Cinéma, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Forêt, France, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Internet, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lumière, Maffia, Magie, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Occulte, Opinion, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Religions, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Tradition, Transformation, Vide, Volonté, Walt Disney, Yankee, Yokaï

 
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PAN le TOUT contre le sécuritaire

La sécurité est la plus grande ennemie des mortels.

(Hécate dans Macbeth)
 
 
« Pour votre sécurité », « Pour votre ceci ou cela », « votre voyance, votre assureur, votre marchand de ceci ou cela » : tout pour le moi, l’ego ou possession. Et ça vient évidemment de 1789 !
Le sécuritaire est la nouvelle Inquisition déguisée. Même peine avec « le service d’ordre » (ou plutôt du désordre !).


Je prolonge le refrain déjà abordé ici sur PAN et la PANIQUE, thème du Soi-Instant. La plupart des gens ont peur de la mort. De nos jours de libéralisme et d’ego, et de transhumanisme et folie technologie, on cache la mort beaucoup plus que sous l’Ancien Régime. Les personnes ayant vécu une EMI disent n’avoir plus peur de la mort. C’est parce qu’elles comprennent que ce n’est qu’un passage. Lorsque nous pensons à l’Instant où nous allons mourir, nous sommes encore dans l’illusion où la peur est grande alors que dans la seule Réalité elle n’existe pas. Quand la peur disparaît le Soi est quasiment réalisé.
 
PAN c’est l’absence de mental, la SPONTANÉITÉ : pas de recule possible de la par du mental, aucune analyse possible. C’est le temps de l’Âge d’Or, le temps des « civilisations archaïques ». L’Âge d’Or parce l’humain de ce temps est libre d’annuler sa propre « histoire » (évolution ou idéation d’un point A vers B, la Chronologie tueuse), par l’abolition périodique du temps et la régénération collective.
L’humain Ancien connaît la possibilité de transcender définitivement le temps qui coule et de vivre dans l’éternité (Réalisation du Soi-Instant). Dans la mesure où cet humain échoue à le faire, ou oublie son état naturel, il « chute » (comme dans l’Ancien Testament) dans l’existence historique ou monde des accidents, il gâche chaque année cette possibilité naturelle. L’humain Ancien est plus créatif que l’humain moderne malgré toutes ses illusions et poudre aux yeux (Eyes candy) technologique. L’humain moderne est prisonnier de l’histoire, de la Chronologie tueuse, il est mort à lui-même. L’humain Ancien prend part chaque année à la répétition de la cosmogonie répétée sur tous les plans de la vie.

PAN c’est la SPONTANÉITÉ créant la PANIQUE dans l’ordre établi. L’origine de la terreur panique est la seule Réalité qui se présente DANS L’INSTANT dans la Conscience. Panique ou douleur sont comme la couleur : ils n’appartiennent pas à la matière mais sont le résultat du traitement que subit la lumière. La panique est donc le résultat de la survenue dans l’Instant de PAN, le TOUT dans la Conscience : le Réalisé EST la Conscience. Il n’a plus besoin de « prendre du recul » qui est la caractéristique de la dualité sujet-objet.
Le mot A-Viser signifie privé de voir, aussi il indique bien le sens du mot « avisé » censé indiquer : prudent, réfléchi, soit un pur produit du piège du mental, de l’ego.

La PANIQUE survient quand nos cinq pauvres sens sont brusquement sollicités : nous faisons abandon de l’ego, du ‘je’, puisque nous n’en avons « pas le temps », pas de possibilité d’A-visé. La PANIQUE est comme un Instant d’Inconscience, parce que le mental ou ego habitué à son vagabondage quotidien s’est trouvé sous le choc, figé, fixé. Pour le choc on ne peut absolument pas compter sur « la stratégie du choc » fomentée en projet par le Nouvel Ordre Mondial. Si nous restons dans la Conscience de l’Instant, il n’existe plus de dualité, il n’existe plus ni sujet ni objet ; plus de pensée. Seule existe la Conscience ouverte non-duelle. C’est l’état naturel du Soi.
La spontanéité n’est pas la pensée ou mental. Le sentiment d’être celui qui agit est l’esclavage et non pas les actions elles-mêmes (réf. entretien 354).
« Je suis ce JE SUIS ». « JE SUIS » est Dieu et non pas le fait de penser « Je suis Dieu ». Réaliser « JE SUIS » et ne pensez pas « JE SUIS ». Il est dit : « Sache que je suis Dieu » et non pas « Pense que je suis Dieu » (entretien 354).

En fait il n’existe même pas d’illusion, ni Dieu ni Humains, aucun n’a créé l’un et l’autre. La base de toute chose est pure et éternelle. Aucun but à atteindre, aucun effort pour réaliser le Soi-Instant, pas même celui d’être soi ou ‘je’, le Soi-Instant est notre état naturel. Ramana Maharshi donne l’exemple du collier de la femme et de l’écran de cinéma.

« Une femme portait un collier autour du cou. Ne s’en souvenant plus, elle se mit à le chercher, questionnant son entourage. Une de ses amies se rendant compte de ce qu’elle cherchait, lui désigna le collier autour du cou. La femme le toucha de ses mains et fut aussitôt rassurée. Avait-elle récupérée le collier ? Là encore, l’ignorance causa la douleur et la connaissance le bonheur » (entretien 63).
Aucun but à atteindre. La Réalisation du Soi-Instant n’est pas quelque chose à acquérir comme une automobile. Elle est déjà là. « Tout ce qui est nécessaire consiste à se débarrasser de la pensée ‘Je n’ai pas réalisé’ » (entretien 245).

« Les images d’un film sont projetées sur l’écran. Ces images mobiles n’affectent ni n’altèrent l’écran. Le spectateur leur prête attention et oublie l’existence de l’écran. Cependant ces images ne peuvent exister en dehors de celui-ci. Mais son existence n’est pas perçue. Ainsi nous pouvons comparer le Soi à l’écran sur lequel les images, ici les activités, défilent. L’homme est conscient des activités (le film), mais pas du Soi (l’écran) bien qu’il ne soit pas séparé du Soi. Qu’il ait conscience ou non des activités, elles n’en continueront pas moins » (entretien 313).
Dans une salle de cinéma il y a un opérateur. « La projection d’un film est faite d’un ensemble d’éléments inanimés. L’écran, les images, le projecteur, etc., sont matière non consciente et nécessitent l’intervention d’un opérateur, un agent conscient. Quant au Soi, il est la Conscience elle-même et ne dépend de rien. L’opérateur, lui, ne peut exister indépendamment…
Les fonctions du corps impliquent le besoin d’un opérateur. Étant donné l’existence d’un corps, objet non conscient, il est nécessaire d’avoir un opérateur, agent conscient… En fait, il n’y a ni âme individuelle ni opérateur. Le Soi comprend tout. Il est l’écran, les images, le spectateur, l’acteur, l’opérateur, la lumière et tout le reste » (entretien 313).

Autre exemple : « Un film projette un incendie sur un écran de cinéma. L’écran prend-il feu ? Des tonnes d’eau sont déversées. L’écran est-il mouillé ? Du matériel est utilisé. L’écran est-il endommagé ? Le Soi ne peut être ni blessé, ni brûlé, ni mouillé. Le feu, l’eau, etc., sont des phénomènes qui apparaissent sur l’écran du Brahman (c’est-à-dire le Soi), et ils ne l’affectent pas » (entretien 316).

La Vraie Liberté c’est quand nous sommes libérés de l’ignorance et de la souffrance quand nous connaissons notre vraie nature et y demeurons. Ce qui connais, ce n’est pas l’opinion ou mental individuel qui vagabonde sans cesse ; c’est notre état naturel : le Soi. Notre opinion ou ‘je’ correspond à notre vécu. Sa dynamique repose sur la dualité sujet-objet, soit posséder certaines parties de l’expérience de la vie et en rejeter d’autres ; dualité winner-loser, ou « bon » et « méchant ». Cet ego est réactif, souvent de manière débridée, mais lorsqu’il est calme et subtil, pendant une concentration ou méditation par exemple, il maintient une attitude intérieure d’un sujet observant un objet. L’ego ou ‘je’ coupe tout en deux, à commencer par le sujet et l’objet : « moi » et « non-moi ».

La mode du sécuritaire prend nécessairement naissance dans le mental en vagabondage, duquel naît la souffrance ou monde des accidents. Nous vivons bien plus que sous l’Ancien Régime dans les souvenirs du passé et l’imagination du futur (la « fin des temps » des Yahvistes), séparés de l’expérience immédiate de l’Instant et de la beauté de la vie. C’est pourquoi l’être humain est un Homo Religiosus par nature, quoi qu’il puisse brandir par son « épée laïcité ».

Quand le mental en mouvement et vagabondage est reconnue, ses racines sont comme coupées, la vraie nature du Soi est à la fois le Vase et le Contenu, ou le Sentier libératoire et la Libération elle-même.
Comme écrit plus haut avec l’exemple du collier de la femme et l’écran de cinéma, un autre exemple est celui du MIROIR, qui comme l’écran de cinéma est comparable au Soi-Instant. Comme l’écran le miroir peut refléter le beau, l’horrible, le grand et le petit, le vertueux ou non-vertueux. Le miroir reflète sans limitation. Pourtant, le miroir reste comme l’écran, immaculé et non-affecté par ce qu’il reflète en lui et ne cesse jamais de renvoyer les images sans se fatiguer.
Le miroir étant le Soi comme l’écran, IL SAISIT tous les phénomènes de l’expérience de la vie qui se manifeste dans le Soi : pensées, images et émotions, etc. Le ‘je’ ou ego repose sur le Soi et demeure en lui. La vie et la mort prennent place dans la nature de l’ego, mais le Soi n’a ni naissance ni mort, tout comme l’image réfléchie apparaît et disparaît sans créer ni détruire le miroir. Nous nous sommes identifiés à l’ego ou opinion, la «raison », réagissant aux reflets ou images sur l’écran de cinéma (l’entertainment), vivant et mourant indéfiniment. Nous prenons le reflet ou la projection sur l’écran pour la réalité et perdons nos vies à pourchasser des illusions !!!

LE MIROIR SAISIT, ce qui est moins le cas de l’écran de cinéma (sauf qu’on peut être saisit par la violence de scènes projetées). Si l’absence de son reflet dans un miroir est sujet de film de vampires et autres, l’apparition subite de son propre reflet sans que l’on s’y attende fait sursauter, car l’image de son ego est alors perçue comme échappant à l’histoire ou Chronologie tueuse. C’est le cas lorsqu’on a pas remarqué la proximité d’un miroir ou d’une glace qui guette le moment de saisir.

Lorsque la raison ou mental est libéré de la dualité posséder ou rejeter, il se repose dans l’Instant ou Spontanéité du Soi. Alors l’identification aux reflets du miroir prend fin et nous pouvons accueillir naturellement tout ce qui arrive en appréciant chaque Instant. Si la haine s’élève, comme l’écran, le miroir sera rempli de haine, Même chose pour l’amour. Pour le miroir lui-même comme pour l’écran, la haine et l’amour n’ont pas d’importance : ce sont les manifestations de sa capacité innée à refléter ou à recevoir une image comme l’écran. On peut appeler ça : « Sagesse comme le miroir » : quand nous connaissons la nature du mental et que nous somme capable d’y demeurer, aucune émotion ne nous dérange plus. Toutes les émotions et tous les phénomènes sont libérées dans le Soi-Instant. En demeurant dans le Soi-Instant, le ici et maintenant, nous tranchons le Karma à sa racine et sommes libérés des chaînes du monde des accidents.
Ramana Maharshi donne à l’entretien 17 l’exemple de la non-dualité comparable à la neutralité du miroir : « Celui qui est délivré du sens de l’ego, dont l’intelligence n’est pas affectée, il ne tue pas, même s’il tue ces hommes, il n’est pas enchaîné » ; version de la Bhagavad-gîtâ, chapitre 18, verset 17, cité par R. Maharshi. Autre version : « Celui qui est délivré de la notion de l’ego, dont l’intellect n’est pas conditionné, celui-là, même s’il détruit tous les mondes, ne tue pas, pas plus qu’il n’est enchaîné par les conséquences de ses actions ».
R. Maharshi : « Pour un homme réalisé, celui qui demeure toujours dans le Soi, la perte d’une seule vie, de plusieurs vies ou de toutes les vies de ce monde ou dans les trois mondes ne présente aucune différence. Même s’il est amené à les détruire toutes, aucun péché ne pourra atteindre cette âme pure ».
Certaines personnes semblent ne pas comprendre le sens de l’absence de dogme, comme par exemple Jean Rostand et Henri Jeanson qui disent : « On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un Dieu ». Ce genre d’ignorance qui se veut « malin » alimente l’égrégore collectif ou Big Brother ou Illuminati de la pensée unique, le règne de l’opinion…

La raison ou mental c’est l’ennemi, le seul terroriste au monde parce que c’est lui qui bouffe du concepts à longueur d’années. Comme ça nous sommes tous conditionnés À CROIRE, car nous sommes Homo Religiosus. Nous croyons à l’énoncé de certains mots/maux, sans avoir jamais eu l’expérience directe de ce qu’il veulent dire. Au lieu de nous fier à la perception directe, à la spontanéité détruite par le concept ou opinion, nous nous référons aux opinions que nous avons forgées de ce que nous désirons comprendre ! On reste alors dans le vagabondage du mental ; nous prenons la carte de géographie pour le territoire, ou le doigt pointé vers la Lune pour la Lune elle-même ! Alors que la Vérité est notre état naturel, nous en arrivons ainsi à ne pas vivre dans la Vérité.
Spontanéité = intuition ou perception directe : MAÂT, opposée à l’opinion. Opinion ou raison incapable de perception directe. L’opinion ou la raison ne reconnaît les choses que par l’intermédiaire d’images mentales projetées, et par le langage qui est lui-même duel ou déductif (idéation ou Chronologie tueuse entre un point A et un point B).
Par exemple : une TABLE, soit une expérience sensorielle de lumière et de couleur (rien de matériel). L’opinion ou raison ne perçoit pas directement le phénomène vital ou originel qui constitue l’expérience de la conscience de Maât. La raison crée à la place une image mentale de l’objet dont le système visuel fait l’expérience et l’opinion affirme que c’est cela voir une table. Mais l’opinion « voit » l’image mentale de la table. C’est là la différence fondamentale entre l’opinion et la perception de Maât. Quand l’œil est fermé ou se détourne de la table, elle n’est plus perçue directement, et l’ensemble des éléments la constituant n’appartiennent plus à la spontanéité ou ce qui est Maât, directe. Mais la raison peut toujours projeter une image de cette table, qui ne sera pas la même que l’ensemble directement perçu. La raison n’a pas besoin de rester tourné vers l’Instant sensoriel ; l’Instant peut exister quoi qu’il arrive.
La raison a donc la capacité de modeler l’expérience directe, ce qui place l’être humain face à ses responsabilités qui tournent maintenant à la non-responsabilité, soit à la catastrophe, car la raison est l’OBSTACLE MAJEUR à la réalisation du Soi-Instant. Alors on croit que nous connaissons la nature du mental, alors que nous sommes seulement en relation avec une opinion !!!

Lorsque les occupations égocentrées fondées sur le sentiment d’insécurité du ‘je’ illusoire et sur ses désirs ou rejets (le binaire winner-loser) ne nous préoccupent plus, le monde apparaît dans la pureté de son état originel ou naturel. C’est là que commence véritablement pour le Réalisé ou Adepte la CRÉATION : toutes les expériences s’élèvent comme des ornements de la nature du mental dompté, plutôt que comme des problèmes ou des illusions à n’en plus finir. La Création pour le Réalisé c’est LA PATRIE DU RIEN DU TOUT, la SEULE LIBERTÉ, la VRAIE DEMEURE.
 
 

Dernière mise à jour : 22-04-2015 17:35

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