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J’ai un p’tit objet Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 11-06-2015 21:18

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Assassiner, Banques, Bombes, Bourgeois, Cacapitalistes, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, Cinéma, Crottasocialistes, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Dualité, Dynamite, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Forêt, France, Gadlu, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Hébreux, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Internet, Itri, Jardin, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Maffia, Magie, Manipulation, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Musiques, Nature, Obnos, Occulte, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Qbit, Religions, Renseignement, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Spirolution, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tétéphone, Thermodynamite, Touta, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Vide, Volonté, Walt Disney, Yahvé, Yankee, Yokaï

 
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J’ai un p’tit objet
Fabriqué en France
grâce aux Couilles en Or
Rothschild et Rockefeller & Cie
 
 
OBJET : du latin médiéval objectum, de objicere (jeter devant, placer devant, donc éloigner de l’Instant, étymologie de jeter). SUJET a la même étymologie de jeter, et par conséquent est aussi un ‘je’ ou mental. L’objet ou « être objectif » c’est le mental, l’ego ou pensée ‘je’ (le vaisseau ou corps) : « je suis ceci, je suis cela » ; « J’ai vu ceci ou cela », « J’aime ou j’aime pas », toutes choses relevant de la possession, de l’ego, du grégarisme s’il s’agit d’un groupe. L’histoire est objet, de même que la mémoire. Surtout maintenant, toutes choses relevant de notre actuel système informatique du binaire : ouvert-fermé, et donc de la séparation « moi » et « non-moi » ou « moi et l’autre ». Le monde et la société, l’espace a sa source dans la dualité sujet-objet, donc dans la séparativité. En étant dans le TOUT (PAN), le monde change, puisqu’il est dans la tête de chacun de nous. Le monde est en nous, dans notre cervelle, la société commence à l’intérieur de nous, le « film » ou l’histoire commence à l’intérieur de nous.

Objet est aussi toutes choses qui affectent les cinq sens humains, donc des choses de l’espace-temps.

Objet ou Histoire = monde juif et anglo-saxon et du Talmud-masturbation-intellectuelle et de l’évolutionnisme et du noachisme (droits de l’homme)… et de sa finance internationale… OBJET, oui, car les démarches du Talmud, de l’évolutionnisme et du noachisme qui va avec, sont des objets, des possessions, en plus CACHÉES (judéo-maçonniques) parfaitement organisées (le « Grand Architecte de l’Univers ») dans le but uniquement matériel de conserver, ou plutôt d’accroître un pouvoir financier et secondairement politique tout à fait séculier (mélange des deux pouvoirs : politique et économique).
 
Ramana Maharshi : Dépassez le plan présent de la relativité. Un être séparé (le Soi) paraît connaître quelque chose (le non-Soi) qui est distinct de lui-même. Autrement dit, le sujet est conscient de l’objet. Le sujet percevant est dénommé drik, l’objet perçu driska.
Entre ces deux éléments doit exister un lien fondamental qui se manifeste comme « ego ». Cet ego est de la nature de chit (conscience). L’achit (l’objet non conscient) n’est que la négation de chit. Par conséquent, l’essence fondamentale est apparentée au sujet et non à l’objet. En recherchant le drik, jusqu’à ce que tout drishya disparaisse, le drik deviendra de plus en plus subtil jusqu’à ce que seul le drik absolu subsiste. Ce processus est appelé drishya-vilaya (la disparition du monde objectif).
Question : Pourquoi les objets (drishya) doivent-ils être éliminés ? La Vérité ne peut-elle être réalisée en laissant les objet tels qu’ils sont ?
Maharshi : Non. L’élimination de drishya signifie l’élimination des identités séparées du sujet et de l’objet. L’objet est irréel. Tout drishya, y compris l’ego, constitue l’objet. Lorsqu’on élimine l’irréel, la Réalité subsiste. Quand une corde est prise par erreur pour un serpent, il suffit de détruire la fausse perception du serpent pour que se révèle la vérité.
...
Le mental [faisceau de pensées] est le créateur du sujet et de l’objet et la cause de la conception dualiste. C’est donc lui qui provoque la fausse notion d’un soi limité et de toute souffrance qui en découle.
Question : Qu’est-ce que le mental ?
Maharshi : Le mental est une des formes sous lesquelles la vie se manifeste. Un morceau de bois ou une machine compliquée ne sont pas appelés mental. La force vitale se manifeste comme activité de vie et également comme phénomène conscient, nommé mental.
(Entretien 25, du 4 février 1935).

Relation entre le mental et l’objet :
Maharshi : Le monde est appréhendé par les sens dans les états de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veilles n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe. Dans le sommeil profond, cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état. En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créée que par l’ego [l’opinion], par son émergence du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond. L’apparition et la disparition du monde sont comparables à l’araignée qui tisse sa toile et puis la résorbe. Dans cet exemple, l’araignée est sous-jacente aux trois états, ceux de veille, de rêve et de sommeil profond. Une telle araignée en l’homme est appelée âtman (le Soi), tandis que la même en rapport avec le monde (considéré comme issu du Soleil) est appelée brahman (l’Esprit suprême)…

« Quand un enfant cherche en vain à attraper la tête de son ombre avec ses mains, sa mère prend pitié de ses efforts inutiles ; elle prend la main de son enfant, la lui pose sur la tête en lui faisant ensuite observer à terre la tête de son ombre avec la main dessus. Il en va de même pour l’ignorant qui cherche à étudier l’Univers. L’Univers n’est qu’un objet créé par le mental et qui a son existence dans le mental. Il ne peut être mesuré comme le serait une entité extérieure. Il faut atteindre le Soi, pour atteindre l’Univers » (entretien 485).

Le miroir reflète les objets. Les reflets sont irréels puisqu’ils ne peuvent pas exister indépendamment du miroir. De même pour le monde : on dit qu’il est un reflet dans le mental et qu’il ne subsiste pas en l’absence du mental. Alors la question se pose : Si l’Univers est un reflet, celui-ci ne devrait-il pas être le reflet d’un objet réel, connu en tant qu’Univers, pour qu’il puisse se refléter dans le mental ? Cela reviendrait à reconnaître l’existence d’un Univers objectif. Mais, en vérité, ce raisonnement est faux.
C’est pourquoi on donne l’exemple du rêve. Le monde du rêve n’a pas d’existence objective. Comment, alors, est-il créé ? On doit supposer l’existence d’impressions mentales, appelées vasana [tendance, inconscient]. Comment ces vasana se trouvent-elles dans le mental ? Parce qu’elles sont subtiles. De même que l’arbre est contenu, à l’état potentiel, dans la graine, ainsi le monde est contenu dans le mental.
On peut dire aussi que si une graine et le produit d’un arbre, celui-ci a dû exister avant elle pour lui donner naissance et conclure que le monde a dû, lui aussi, exister à un moment ou un autre. Mais il n’en est pas ainsi. Il a fallu plusieurs incarnations pour rassembler toutes les impressions qui se manifestent sous la forme actuelle. Par conséquent, j’ai dû exister auparavant, de la même manière que j’existe maintenant ! Le chemin direct pour trouver une réponse consiste à chercher si le monde existe vraiment.
En admettant l’existence du monde, je dois admettre quelqu’un qui le voit et qui n’est autre que moi-même [ainsi, si je n’observe pas le temps il n’existera pas]. Laissez-moi trouver « moi-même » de manière à ce que je connaisse la relation entre le monde et celui qui le voit. mais quand je cherche le Soi et demeure comme le Soi, il n’y a plus de monde à voir. Quelle est alors la Réalité ? Seul celui qui voit est réel, et certainement pas le monde [oui, sinon on tombe dans l’opinion].
Ceci étant la vérité, l’homme n’en continue pas moins de discuter en se basant sur la réalité du monde. Qui donc lui a demandé de plaider la cause du monde ? (Entretien 442).

La vacuité du Vide c’est l’absence de pensée ‘je’, soit le SILENCE. C’est en substance l’enseignement de Ramana Maharshi dont il est fait référence ci-dessus et ci-dessous à : « Qui suis-je ? » (Who Am I ? [Nan Yar ?])
Quand l’investigation du « Connaître toi-même par toi-même » est poursuivi en permanence, toutes les autres pensées sont détruites, et enfin le ‘je’ ego  qui se pensait disparaît aussi laissant la suprême non-dualité, en faisant disparaître la fausse identification du Soi avec les phénomènes du monde des accidents ou non-Soi.
Enquêter sur soi-même est difficile. Quand on s’interroge sur soi-même : « Qui suis-je ? », une foule d’autres pensées surgissent ; mais quand elles se présentent il ne faut pas céder en les suivant, et au contraire se demander : « À qui appartiennent-elles ? ». Pour ce faire, il faut être très vigilant, être comme à la fois « embrassant et ralentissant » à l’extrême. Il faut éviter le vagabondage du mental et éviter de se perdre dans ses labyrinthes : le symbolique dallage des carreaux noirs et blancs des loges judéo-maçonniques figurant l’opinion l’illustre parfaitement.

Le ‘je’ ou corps grossier ou mental n’est pas l’ÊTRE : Je ne suis pas les cinq sens ; je ne suis pas la parole, la locomotion, la procréation et l’excrétion, les souffles et le prâna, etc.
La Vraie nature humaine est la Félicité. Quand le monde qui est vu, donc celui de l’opinion aura été supprimé, alors la Félicité sera de nouveau là.

Voir aussi la page : TAO ou INSTANT, comportant un développement du Qui suis-je ?

Le TAO est aussi le Soi-Instant.
« À vrai dire, tous les êtres du monde ne font qu’un. Ce qu’on trouve beau est considéré comme miraculeux et merveilleux, ce qu’on trouve laid est considéré comme puant et pourri [on fuit la mort]. La vérité est que la puanteur et la putréfaction se métamorphose en miracles et merveilles, et que le miracle et le merveilleux se métamorphosent en puanteur et en putréfaction. C’est pourquoi il est dit : « Il n’y a dans l’Univers entier qu’un seul et unique souffle [la vision taoïste est strictement et exclusivement moniste, elle exclu toute conception dualiste ou pluraliste de l’Univers, pour les mystiques chinois il n’y a pas d’au-delà, donc pas de coupure], aussi le saint vénère-t-il l’Unité », écrit Tchouang-tseu dans le chapitre : Intelligence voyage dans le Nord.
Le Soi-Instant chez Tchouang-tseu : « L’homme parfait est sans moi, l’homme inspiré est sans œuvre ; l’homme saint ne laisse pas de nom [l’homme ayant la compréhension universelle a pu laisser son influence dans le monde sans que son nom y soit connu] ».

Lie Tseu, dans son Traité du Vide parfait, explique à « Présages célestes », partie 24 :
- SHUN : Peut-on atteindre la Voie [Tao ou Soi-Instant] et la Garder .
- ZHENG : Vous ne pouvez garder votre corps, comment pourriez-vous garder la Voie ?
- SHUN : À qui est donc mon corps, s’il n’est pas à moi ?
- ZHENG : C’est une forme qui vous est fournie par le Ciel et la Terre. La vie ne vous appartient pas : c’est une harmonie qui vous est fournie par le Ciel et la Terre. La nature ne vous appartient pas : elle vous est fournie par l’Univers. Vos descendants ne vous appartiennent pas : ils ne sont que mues  confiées par l’Univers. C’est pourquoi vous marchez sans savoir où vous allez, vous vous arrêtez sans savoir où vous restez, vous mangez sans connaître les saveurs. Telle est la force du souffle Yang de l’Univers. Comment pourriez-vous posséder quelque chose ?

TAO ou GARDER LE UN (le SOI-INSTANT) ou le Cheou yi.
 « Garder le Un » est parfois synonyme de concentration ; il se nomme aussi le Sou ling king, c’est le « Connaître toi-même par toi-même » : « Dans toutes les activités, dans mille et une affaires et occupations, tu dois constamment penser au Un ; en buvant et en mangeant, pense au Un ; dans la joie, pense au Un ; dans l’affliction, pense au Un ; dans la maladie, pense au Un ; si tu marches sur l’eau ou dans le feu, pense au Un ; dans l’angoisse, pense au Un. (Référence : Méditation taoïste, de Isabelle Robinet).
Isabelle Robinet écrit que d’une façon générale, on peut considérer que la plupart des exercices de méditation visuelle consistent à faire apparaître des divinités pour les résorber ensuite et se résorber soi-même en une Unité, et recréer ainsi le double mouvement, à partir du Un, de division puis de réunion, le Solve et Coagule de l’Alchimie qui sont l’Origine et la Fin du monde (l’Ouroboros qui se mange la queue, le départ est identique à l’arrivée ou échange d’espaces).

Comment garder la Lumière de l’Un.
« Quand on garde la lumière de l’Un, dès que l’on aperçoit comme une flamme naissante, il faut aussitôt en garder l’image présente sans la perdre un instant. Au début elle est toute rouge ; puis elle devient blanche et à la longue elle devient toute verte. Mais il faut la ramener pour l’unifier : à l’intérieur, tout sera illuminé ». « Quand l’état de lumière s’arrête, on s’arrête, cela suffit », tout est trouvé, précise l’ouvrage le T’ai p’ing king. le Cheou yi (Garder le Un) appartient à l’ordre du jour, où l’âme et le corps sont unis, par opposition au Cheou eul (Garder le deux), qui relève de la nuit, où les âmes vagabondent et s’échappent des rêves. Garder l’Un signifie clairement qu’il faut faire l’unité des diverses composantes de la personne humaine.

Si la Trinité est par essence le Christianisme, on la retrouve aussi dans la TAO: la scission du Un en deux Principes distincts est suivie de la réunion de ces deux principes pour en former un troisième, image de l’Accord ou Harmonie, condition de toute Vie : « Le Un a engendré le Deux, le Deux a engendré le Trois, le Trois a engendré les Dix mille êtres » dit une phrase célèbre de Lao-tseu. Comme en Chrétienté, c’est sous la forme du Trois que se manifeste le Un et qu’il féconde l’Univers, le Trois qui, pour le T’ai p’ing king, est Jésus, l’Enfant, né du Père et de la Mère. Ce Trois est le Un et le Un est le Trois.
Dans la cosmogonie taoïste, le Un, avant même l’apparence du Yin et du Yang, avant de se scinder en deux, a engendré les Trois Souffles primordiaux, préfigurant par là l’Unité première et finale. Ces Trois Souffles sont les trois Divinités suprêmes, résidant dans trois sphères célestes qui sont les plus hauts cieux (plus hautes dimensions). Trois Divinités qui n’en forment qu’Une. Puis à leur tour, ces trois Dieux suprêmes en ont engendré chacun trois autres : ce sont les neufs Souffles primordiaux ou les neuf Cieux supérieurs, ou « neuf âmes du Seigneur ». Ce sont les Neuf-Un. Trois et Neuf sont les chiffres qui symbolisent l’Unité en tant que Totalité, le Tout. Origine, ils sont aussi le Retour, le Tout, qui fusionne les différentes constituantes de la personne humaine et qu’il faut « intégrer » et « faire revenir », deux notions importantes dans la Taoïcité s’apparentant à Involution-Évolution.

[En haut de page : aquarelle de Michel Roudakoff]
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 11-06-2015 21:47

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