Byakuyakou 白夜行
Site de TBS sur Byakuyakou : http://www.tbs.co.jp/byakuyakou/
Pas évident quand on débute dans le visionnage d’une drama de savoir quoi télécharger. Au début de Byakuyakou, je me demandais dans quoi j'étais tombé ! Mais en attendant la fin du prologue, très dramatique et venant là comme la fin de la drama ; par la suite j'ai pris peu a peu du plaisir à me laisser guider par les deux héros de l'histoire. Et dans le premier épisode on les voit se découvrir à l'âge de 11 ans.
Ryouji (joué par Yamada Takayuki) est donc un garçon de 11 ans qui aime étudier par la lecture, les travaux manuels. Lorsque il se rend dans une bibliothèque, il flash sur une petite fille de son âge : Yukiho (joué par Ayase Haruka), et il va spontanément à sa rencontre. À première vue elle ne lui prête guère de sympathie. Ryouji insiste et accompagne Yukiho en dehors de la bibliothèque. Entre eux commence a naître une amitié autour de constructions de jeux imaginaires. Une scène très émouvante et si simple a retenue mon attention : Ryouji voudrai prendre dans sa main celle de Yukiho, il ne sait comment faire et brode une histoire de bonbons, c'est Yukiho, qui avec son intuition féminine, prend par la main Ryouji. Mais sous cet élan pur et sincère de Yukiho se cache portant le drame.
Ce point clef, et un jeu dangereux, sorte de passage initiatique que demande Yukiho à Ryouji, déclenchent ou ouvrent les possibilités de tout ce qui se passera pendant les 10 autres épisodes... Et c’est un peu Yukiho qui manipule Ryouji. Bravo au scénariste Sato Shimako.
En espérant n'en avoir pas trop dit, mais c'était pour préciser l'amorçage, cette drama mérite qu'on la regarde, même si des instants de bonheur se chahutent avec des instants dramatiques...
Les deux jeunes comédiens du premier épisode sont formidables.
Cette drama exceptionnelle a reçu un 48th Television Drama Academy Awards en décembre 2006, et le scénariste de Byakuyakou n'est autre que Sato Shimako, le scénariste de YASHA. Alors cela ne m'étonne plus du plaisir que j'ai à goûter, comme un repas sublime et merveilleux cette drama.
Les deux héros sont très beaux : Yamada Takayuki joue Kirihara Ryoji adulte et Ayase Haruka joue karasawa Yukiho adulte.
L'intrigue très forte est bien illustrée par la musique avec de la clarinette et des cordes, ce qui donne un air mélancolique un peu hors de la ville dans laquelle évolue les héros.
R & Y... Tu étais mon Soleil...
Suite du commentaire de cette dramatique diffusée en 11 épisodes au début de l'année 2006 sur TBS au Japon.
La réalisation est intéressante et donc inventive. Je trouve l'intensité de l'intrigue très forte, accrocheuse, et bien illustrée par la musique avec tantôt du hautbois tantôt de la clarinette et des cordes, et à d'autres moments seulement par des traits de l'ensemble des cordes, ce qui donne un air mélancolique un peu hors de la ville dans laquelle évolue les héros : indications sonores pour les choses ne durant que ce que dure la floraison d'une fleur, comme j'ai déjà dû l'écrire à propos de cette drama ou d'une autre. Oui ici l'emprise de la loi de cause à effets chère aux Bouddhistes joue parfaitement mais pas mécaniquement ou de façon trop rationnel, il plane un mystère, renforcé donc par la musique, par le jeu des acteurs, tous les deux très beaux : Yamada Takayuki joue Kirihara Ryoji adulte et Ayase Haruka joue karasawa Yukiho adulte.
Byakuyakou est à mes yeux bien supérieure au populaire Nodame Cantabile que je trouve un peu prétentieux sous sa couleur de comédie avec un humour qui passe mal, quelquefois bizarre et avec son esprit de compétition à la noix... D'ailleurs Byakuyakou a obtenu le 48th Television Drama Academy Awards en décembre 2006. (Nodame Cantabile a aussi obtenu un Academy Awards en 2007) Et puis je met également cette page pour l'élégance que dégage Takayuki Yamada.
Et enfin, le scénariste de Byakuyakou n'est autre que Sato Shimako 佐藤嗣麻子, le scénariste de YASHA. Alors cela ne m'étonne plus du plaisir que j'ai à goûter cette drama, comme un repas exceptionnel.
Ce scénariste est très fort, il sait utiliser de petites choses comme des symboles qui serviront tout au long des 11 épisodes, d'ailleurs comme yasha ; ici ce sont par exemple les deux lettres R&Y, il mélange une atmosphère mystérieuse planante qui me fait penser à cet auteur Russe que je connais un peu et que j'aime : Ivan Tourgueniev. Il y a aussi les origamis , ces jolis découpages savants en papier de couleurs, découpes subtiles que pratique depuis l'enfance le personnage de Kirihara Ryoji, avec des ciseaux pouvant servir d'arme redoutable, mais je n'en dis pas plus. Revient aussi comme refrain le très célèbre roman Autant en emporte le vent. Et sans oublier le Javer japonais, comme celui des Misérables, poursuivant sans relâche les coupables.
Oui, très fort ce scénariste, il sait donner un magnétisme à ses oeuvres. Très fort aussi le compositeur de la musique de Byakuyakou.
Dernière mise à jour : 09-04-2008 17:07
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