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La Souris de Walt Disney Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 19-08-2015 23:21

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Assassiner, Banques, Bombes, Bourgeois, Cacapitalistes, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, Cinéma, Crottasocialistes, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Dualité, Dynamite, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Forêt, France, Gadlu, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Hébreux, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Internet, Itri, Jardin, Jérusalemisation, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Maffia, Magie, Manipulation, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Musiques, Nature, Obnos, Occulte, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Qbit, Religions, Renseignement, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Spirolution, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tétéphone, Tétévision, Thermodynamite, Touta, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Vide, Volonté, Walt Disney, Yahvé, Yankee, Yokaï

 
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La Souris de Walt Disney
et l’après Krach de 1929 et le
début de l’American way of life
 
 
Walter Elias Disney 4
Walter Elias Disney 3
Walter Elias Disney 2
Walter Elias Disney 1

SOURIS : lucot en gaulois, de leuk (lumière) allusion à la couleur blanche ou gris (llwg en gallois) clair de l’animal. Paris ou Lutèce où on notera qu’un lieu est nommé Montsouris. La souris cause des dégâts dans les maisons. La souris symbolise la phase souterraine des communications avec le sacré.
« Les souris fourrageaient tout à loisir dans ma corbeilles à papiers lorsque je travaillais la nuit. Je les en sortais pour les mettre dans de petites cages placées sur ma table de travail. J’avais lié tout spécialement amitié avec l’une d’elles. Avant de quitter Kansas, je la conduisis dans un champ pour lui rendre la liberté », dit Walt Disney à sa fille Diane Disney (né le 18 décembre 1933).
 
Les souris sont typiquement des animaux des anciens dessins animés, mais avec Disney jamais une souris n’avait été une star, une IDOLE, qui s’appellera « Mortimer Mouse ». L’épouse de Disney propose le nom « Mickey Mouse ». Pourtant, un directeur de salles de cinéma rétorqua : « Inutile d’insister Monsieur Disney, personne n’a jamais entendu parler de Mickey Mouse »… L’usine et le Studio Disney naissait : car il importait avant tout de ne pas interrompre la production, « un dessin animé sans suite ne se vendait pas ». Un dessin animé du temps du papier et du crayon et de la gouache demandait pour dix minutes pas moins de 14.400 images donc dessins.

Quand Disney essayait d’intéresser les exploitants de salles à Mickey, on sortait le premier film sonore : le Chanteur de Jazz, avec le chanteur et « aboyeur » juif Al Jolson. Comme le cinéma n’était plus un art forain mais une industrie, tout le monde voulait faire du sonore, surtout en dessin animé. Il fallait donc inventer une technique de synchronisation, soit une jonglerie de nombres.
Du temps de la pellicule argentique : projection à 24 images secondes. Ainsi si le rythme de la musique du dessin animé était de 2 mesures par seconde, il fallait une mesure pour 12 images.
Pour connaître la durée d’un temps, il suffit de diviser 60 secondes par le mouvement du métronome. L’exemple le plus simple est 60 secondes divisées par 60 battements = 0’,01’’. Maintenant avec l’informatique on peut voir même des subdivisions d’images. Voir l’exemple ci-dessous au cas ou un effet sonore est à un endroit et un autre à un autre endroit, etc.
 
 
 

Disney pour avoir des effets sonores rassemble : accessoires de jazz, clochettes à vache, poêle à frire, planche de blanchisseuse, outils de plombier, sifflets divers et ocarinas. Voir le résultat ci-dessous avec le premier dessin animé sonore Steamboat Willie (Le Vapeur Willie), où l’on peut voir Mickey torturer un chat pour qu’il « chante », puis il fait de même avec un canard, et sadiquement tire sur les queues de petits cochons tétant leur mère, et va jusqu’à mouliner la queue d’un âne, tirer la langue d’une vache et lui marteler les dents… Même s’il y a un certain charme, une naïveté et une joie de la nouveauté dans ce dessin animé, le mauvais goût US ne peut s’empêcher de se montrer ! Comme d’exposer sa quincaillerie pour mieux la vendre et avec l'orgueil en cadeau…

Bref, Disney avoue à sa fille que lui et son équipe ont eu beaucoup de mal à synchroniser Steamboat Willie. C’était le moment où régnait une effervescence mercantile bien US : seuls deux industries possédaient des enregistreurs sonores. La plupart des producteurs enregistraient le son sur disques de phonographe pour le synchroniser ensuite avec le film. C’était évidemment peu pratique et peu fiable. Disney s’adresse à la RCA qui lui demanda 3500 dollars pour l’enregistrement. Mais la méthode RCA ne lui convenait pas. Disney fit la connaissance d’un Irlandais qui utilisait un enregistreur RCA sans payer le brevet, donc clandestin ou piraté ! L’Irlandais cherchait l’occasion d’essayer son enregistreur, il tombait bien avec Mickey, et lui trouva le chef d’orchestre capable de diriger l’orchestre du film de Disney. Ce fut Carl Edwardi, chef d’orchestre du théâtre Capitole de New York. En voyant la partition de Disney, il éclata de rire !
Bref, pour avoir une bonne synchronisation, sachant qu’un film correspond à la projection de 27 mètres et demi de pellicule à la minute, il fallait projeter à 24 images par seconde ; et si le rythme de la musique est de 2 mesures par seconde, il faut pour chaque mesure 12 images.

Donc, Edwardi réunit dans un minuscule studio 30 musiciens et 3 bruiteurs. L’enregistrement s’avérait très coûteux. la musique était très simple : Yankee Doodle. L’enregistrement était du temps des tubes électroniques à vide, et chaque fois qu’un violoncelle intervenait, il grillait une lampe de l’enregistreur !

Disney prêtait sa voix à Mickey. Finalement après bien des déboires l’orchestre Disney passa de 30 à 16 musiciens et suppression de 2 bruiteurs. Un fois le film sonorisé Disney voulait connaître la réaction des spectateurs : il se glissa dans la cabine de projection, il lui sembla entendre par moments des rires ; puis une fois dans la salle les réactions furent « discrètes ». Un jour, un pro des séances de cinéma proposa l’idée de jumeler le dessin animé de Disney avec le « grand film » qu'il devait projeter dans sa salle. Bref, le dessin animé fut projeté au Colony-Theater qui devait rapporter à Disney 500 dollars par semaine « aucun dessin animé n’a encore atteint ce prix là » (prix que demandait Disney).

Le succès commence à venir, il veut produire ses films pour son propre compte, dans le petit atelier qu’il possède en Californie : « le prix de chaque dessin animé est de 5000 dollars à la livraison et 40 pour cent sur les recettes ». Les distributeurs en cheville avec les salles voulaient acheter les Mickey en bloc, comme des saucisses, en fait, s’attacher leur réalisateur en exclusivité. Mais Disney voulait rester indépendant et être son propre boss.
Au pays du libéralisme il fallait traiter séparément avec chacun des nombreux secteurs du cinéma US : par exemple vendre des droits pour New York, ou pour la Nouvelle-Angleterre, ou bien la Californie. À chaque secteur on appliquait un tarif distinct, établi en fonction du pourcentage que le public représentait par rapport au public global des USA.

Il ne faut pas tomber dans le EYES CANDY à l’américano-anglo-saxon, les produits cinéma et dessins animés US sont de l’industrie, contrairement à l’Europe et à la France, même avec le « Disney français » Paul Grimault qui ne resta qu’au stade de l’ARTISANAT.

En même temps que le succès de Mickey Disney met en chantier les Silly Symphonies (Symphonies folâtres). Certains films sont intéressants, mais d’autres renvoient encore ce mauvais goût US comme l’Arche de Noé (1933) avec le relent puant de la division winner-loser teinté d’histoire juive, relent de pur-impur. Bref, un des plus mauvais Disney symbolisant la dégénérescence de notre civilisation « moderne », à cette époque du studio et de Hollywood en plein effervescence.

Nombre de films Disney EMPESTENT LES BONS SENTIMENTS, bien dans l’idéologie droit de l’hommiste à l’Occidental. mais en affaire, les coups sont les coups sont les plus tordus : pas de moral dans le business, Disney le subira quand Mickey lui rapporta beaucoup d’argent.
« Chaque film que nous sortions, rapportait à peu près ce qu’il fallait pour produire le suivant. Je me tuais littéralement au travail. J’avais beau augmenter mon personnel, il me fallait travailler tard dans la nuit pour tenir mes engagements. Nous avions pris l’habitude, ta mère et moi, de dîner de bonne heure dans un restaurant de quartier pour retourner aussitôt à l’atelier ».
Disney se remettait à ses dessins jusqu’à 2 heures du matin, parfois plus tard.
Bref, en 1931 Disney surmené « fait une dépression nerveuse » : il devenait irritable, perdait le sommeil, et devenait « bon à rien ». Disney était perfectionniste. Selon son médecin il dû prendre du repos, partir en voyage… à Washington… puis à la Havanes, sur le Canal de Panama…
Peut près son retour de voyage, Disney se mit au sport, et donnera naissance à Diane Disney. Selon sa fille Diane, depuis sa dépression Disney aura l’obsession de la mort, suite à une diseuse de bonne aventure qui lui prédit qu’il mourrait à 35 ans ! Cependant la sœur de Disney affirma à Diane que Disney avait toujours une prédisposition aux pensées morbides, on peut l’entrevoir même dans Steamboat Willie

Après la bataille du son vint la bataille de la couleur. Au début on utilisait la combinaison de deux couleurs : rouge et orange, gris et bleu, le jaune était inexistant. Puis arrive le célèbre Technicolor : procédé additif en trois couleurs (rouge vert bleu), le jaune est fait du vert + le rouge.

Le premier Disney en couleurs sera Fleurs et Arbres. Disney conclura un contrat avec Technicolor en s’assurant l’exclusivité dans le dessin animé pour deux ans. Avec un contrat avec la RKO, Mickey devint en couleurs, avec un premier titre : Le Concert (The Band Concert), avec la célèbre ouverture de Guillaume Tell de Rossini. Dans ce petit chef d’œuvre apparaît Donald. Selon Diane, Le Concert fut le film favori de Toscanini. C’est à cette époque, 1930, que Disney va ouvrir une école pour former ses dessinateurs, avec une section pour les effets spéciaux, eau, reflets, pluie, nuages, etc. L’école de dessin fut dirigé par Don Graham. 1930, juste après le krach boursier. Dans cette école on analysait l’action, en observant un modèle qui évoluait devant les élèves, puis ceux-ci pouvaient dessiner ensuite de mémoire, une série de croquis.

Si Disney fut à ses débuts un « coordonateur » genre chef d’orchestre, il eut par la suite des coordonateurs chargés d’harmoniser le travail des nombreux postes de travail d’un dessin animé de qualité.

Un concurrent très jaloux du succès de Disney : Van Beuren, essaye de copier Disney, notamment avec Toonerville Picnic dans une copie des Silly Symphonies : Rainbow parade, dont la qualité au point de vue artistique est médiocre.
Bref, Van Beuren et nombre d’autres essayèrent de pirater l’entreprise Disney. Un rival déclara un jour : « Laissez donc Disney gagner les prix et former des spécialistes. le moment venu, je lui prendrai ses collaborateurs, récoltant ainsi ce qu’il a semé ». C’est le Far West, le libéralisme, le 'exploitez-vous les uns les autres' !!!
Libéralisme qui se développa avec les produits dérivés Disney, dont le fameux réveil Mickey dont les mains remplaçaient les aiguilles. Un commerce prodigieux sous la conduite d’un Kay Kamen.

En parfait promoteur du mondialisme, Disney, c’est le sentiment qui montera prodigieusement dans Blanche Neige, avec la sauce technologique dont la fameuse Multiplane. Toujours ce besoin de singer la « réalité », avec l’aide des banques bien-sûr ! surtout pour Blanche Neige l'argent de de la Bank of America et son vice-président Joe Rosenberg, devant lequel Disney projeta quelques séquences de son premier long métrage. Bank of America de Amadeo Giannini qui contrôlait à cet époque United Artists et Columbia et était en cheville avec Howard Hughes et la presse de William Randolph Hearst.

Contrairement à ce qu’écrit Maurice Bessy dans son « Walt Disney », le dessin animé n’a pas offert aux enfants « la libération de l’univers matériel » mais la renforcé, j’en sais quelque chose ayant travaillé dans ce domaine pendant plusieurs décennies !
Enfin Walt Disney, qui pourtant n’était pas de croyance judaïste, raisonnait exactement comme les Juifs de la finance internationale quand il disait : « Ce qui compte, ce n’est pas combien d’argent on a, mais combien on peut en emprunter », ce qui correspond exactement à ce principe talmudique des frères Abraham et Simon Oppenheim : « Vendre une perle que vous avez à quelqu’un qui en a envie, ce n’est pas faire affaires ; mais vendre une perle que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas, voilà ce qui s’appelle faire des affaires ».
Un Walt Disney qui disait d’ailleurs à propos du Metropolitan Museum de New York qui décida d’exposer une série des personnages de son studio : « Je ne me suis jamais proposé de faire de l’art ».
 
[En référence à : L’histoire de Walt Disney, par Diane Disney Miller]
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 19-08-2015 23:58

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