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Informatique Gauloise : L’ÉTAIN Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 21-08-2015 23:22

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Assassiner, Banques, Bombes, Bourgeois, Cacapitalistes, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, Cinéma, Crottasocialistes, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Dualité, Dynamite, Eau, Église, Esprit, Europe, Feu, Forêt, France, Gadlu, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Hébreux, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Internet, Itri, Jardin, Jérusalemisation, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Maffia, Magie, Manipulation, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Musiques, Nature, Obnos, Occulte, Oligarchie, Opinion, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Qbit, Religions, Renseignement, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Spirolution, Supplices, Synarchie, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tétéphone, Tétévision, Thermodynamite, Touta, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Vide, Volonté, Walt Disney, Yahvé, Yankee, Yokaï

 
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Informatique Gauloise : L’ÉTAIN
Sur la route de l’Étain
et de la technologie
 
 
La Vie est Alchemine chaque jour vers l’authentique de soi-même. L’Alcheminant ou Pèlerin rejoint facilement la Lumière parce qu’il est sur le QUI-VIVE et qu’il ne meurt point petit à petit, fixé par un lopin de territoire, pire, par une nation. L’Alcheminant c’est l’R-en du « Tous les lieux se valent pour moi », tous les lieux sont beaux, même ceux des usines du socialo-capitalisme.

Voir aussi les pages :
- Étain = Stargate et rayonnement de la Gaule
- TEINTURE : é-tain - é-teint - é-tinte
- Les Romains experts en torture/travail

Les Gaulois qui n’étaient pas des peuples de l’écriture n’en étaient pas moins friands des rébus numismatiques, comme le mentionne Grasset d’Orcet dans L’Archéologie mystérieuse : Les fouilles  de Tanagra, ces rébus avaient l’avantage d’être lus par tout le monde, « ils joignaient celui de faire tenir une légende très étendue dans un espace très restreint. Toutes les médailles gauloise sont en rébus… » écrit Grasset d’Orcet.
 
Les Gaulois refusaient l’écriture, ils avaient bien raison puisque c’était synonyme d’étatisme et de ses lois et ses cités, donc de « civilisation » ; de système politique et de hiérarchisation en classes. Le principe de l’étatisme pour « maintenir la paix » c’est LA PROPAGANDE, comme la publicité dans notre civilisation mercantile : IL FAUT ENTRAÎNER LES FOULES. Avec l’écriture apparaissent en effet les lois, et le commerce : IL FAUT LAISSER DES TRACES, ON ENTRAIT DANS L’HISTOIRE AU MÊME TITRE QUE LES HÉBREUX ET LES RELIGIONS DU LIVRE. Les textes sont « fixes et solennels » et un texte écrit ça rassure, ça conforte. Avec les textes et l’accumulation de documents écrits on entrait aussi dans le travail du chapeau : la philosophie, et évidemment l’INFORMATION-OPINION. Au Moyen-Âge l’écriture était plutôt un aide-mémoire, ou une conservation de la mémoire.
En résumé : l’écriture éloigne de l’Instant, elle empêche d’ÊTRE.
Laisser des traces c’est construire des Églises, des systèmes et des dogmes. Les Druides avaient compris cela.

En résumé : partout où apparaissait l’écriture, et la ville, il apparaissait l’étatisme : le contrôle de tout : des humains, des marchandises. L’écriture c’est l’ouverture à la manipulation de tous, PAR L’OPINION. Avant nous avions le langage parlé ; et avant, suprême communication et absence d’opinion : LA VRAIE TÉLÉPATHIE.
Regardez ce que les religion de l’écriture, du Livre, ont donné !!!
Si les Druides ne voulaient pas de la langue écrite pour transmettre leur culture, c’est tout simplement parce qu’ils étaient héritiers de la Vraie Télépathie, et que suite à l’oublie de cette Vraie télépathie, ils ne transmettaient plus la culture qu’oralement puisque la mémoire AVAIT REMPLACÉ LA TÉLÉPATHIE QUI ÉTAIT DIRECTE. La Vraie Télépathie n’utilisait pas la mémoire, mais plutôt une sorte d’ARCHÉE (ARKHIAIOS – ARCHEUS/ARCHÉ-TYPE, symbolisé par Noé et son Arche-type). En Alchimie nous avons AZOTH (de A à Z), la Lumière Universelle (Aether ou Chi chinois).
Les Druides ne voulaient en aucun cas laisser à des « scribes » les soins de transcrire des épopées ; ils ne faisaient que fidèlement transmettre un « passé » par le langage parlé comme cela ils étaient sûr que ce ne serait pas déformé par l’écriture, comme ce fut parfois le cas en Égypte ancienne avec les scribes, et plus tard avec les scribes-moines de la Chrétienté.
Les Druides devaient transmettre la Science des origines de leurs peuples, qui étant originel ne pouvait qu’être parfaite, égalitaire (refuser la division), il n’y avait rien à retoucher, comme un Peuplier dont on ne doit par faire une vigne, ou un machin OGM comme de nos jours !

Mais cette conservation de la Tradition et du social ne veut pas dire fermeture vers l’innovation, ce serait trop facile ! Les Celtes furent parmi les marins, les artisans et les cultivateurs les plus inventifs de l’Antiquité. Les Gaules sont les pays de l’ÉTAIN : « C’est donc à nos ancêtres druidiques que revient l’honneur de l’invention de la soudure, de l’étamage [à l’étain] et probablement de celle du bronze » (réf. Grasset d’Orcet : L’Étain dans l’Antiquité, Archéologie mystérieuse II).
La non exploitation de l’homme par l’homme exige l’invention scientifique puis technologique, alors que c’est l’esclavage qui l’empêche. LE MOTEUR HUMAIN MODERNE C’EST LE CONFORT, LA FACILITÉ, comme de nos jours. Faire de l’innovation c’est faciliter la cause humaine, dans le bon sens, sans asservissement d’aucun côté, et donc en respectant toutes les autres formes de vie. Une innovation, une opulence qui ne pourra qu’être GRATUITE, sinon on aboutit à l’étatisme, au commerce et au socialo-capitalisme.

LES CELTES : 1000 ans avant notre ère, un peuple étalé sur la Bohème et la Bourgogne actuelle a unifié en 4 siècles à peu près la moitié de l’Europe : Espagne, France, Îles Britannique, Allemagne du Sud, Hongrie, Serbie, Bulgarie actuelles. Les Celtes appelés Gaulois dans l’espace de la future France.
Une parfaite langue celtique est bien-sûr le breton.
IMPORTANT : invasions « anglo-saxonnes » en Grande Bretagne ont fait passer « l’Angleterre » de la langue britonnique celtique à une langue germanique avec tant de vivacité que les Normands ont échoué plus tard à romaniser/franciser les Saxons », écrit A. Guillerm dans : Le Défi Celtique.

ROUGE = PHÉNICIENS, comme les Sidoniens (en grec couleur rouge, la grenade : sidè).
ÉTAIN = BLANC DE L’INSTANT, soit la révolution technologique avant notre ère. MÈRE CASPIENNE veut dire MER BLANCHE.
L’Étain est surtout abondamment utilisé en électronique moderne en alliage avec le Plomb.

Comme déjà exprimé ici plusieurs fois sur le site, pour moi la civilisation idéale ce sont LES PAGANS (Paysans, Paganisme), soit la religion des temps lithiques. Les PAGANS (ou PAGI) sont des résidants de « petits pays » genre Oppidum des Gaulois. Les PAGI sont donc les fidèles d’un groupe de culte ancien. Ces « petits pays » ne sont ni des villes, ni des États où on l’entend de nos jours. Maintenant s’il y a une « cité », ou un ensemble architectural, il ne pourra qu’être sacré.
Paganisme devrait bien signifier : ANCIENS CULTES DE DIVERS GROUPES DE POPULATION.
Le PAGAN ou homme du PAIS (du Pagus : contrée, région)
Ces divers groupes pouvaient se regrouper en CIVITAS (TERRITOIRE PLUS VASTE OU RÉGION).
Hélas depuis Jules César on a fait de ces Pagi des OPPIDA (villes), or les Pagi ne sont pas des villes ou urbs. Ce sont de vaste espace fortifiés (5 à 10 km de tour et parfois plus) dans laquelle la densité de population est faible. Il s’y trouvait un sanctuaire, des maisons, et près de la porte les échoppes de nombreux artisans. Les grands espaces vides sont pour le bétail et les habitants de plaines qui peuvent s’y réfugier. Les artisans aux abords de la porte pour raison « commerciale » et d’échange, et pour attirer l’attention. Les Pagi ne comportaient pas de « rue ».
Chez les Pagans on se refusait à utiliser l’écriture. Les Pagans que le Christianisme a transformé en « paganisme » prêchait une évolution double et synchrone : spirituelle et terrestre, bien des siècles avant l’arrivée de l’Église romaine.

Qu’est-ce que c’est le principe de la démocratie d’après la cité étatique d’Athènes, où seule une petite portion de la population avait son mot à dire ? C’est LA MANIPULATION DES FOULES : LE LANGAGE PARLÉ DESTINÉ À MANIPULER LE DÉMOS, OU À ROME LA PLÈBE, LÀ OÙ LA MAJORITÉ DEVIENT TYRANNIE DU PEUPLE.
Qu’est-ce que c’est un « chef gaulois » ? Il vit l’Instant : la Félicité, donc la magnificence caractérise le chef gaulois, comme celle qui caractérise un autre chef vivant l’Instant : le chef Indien. Le chef n’est pas celui qui donne des ordres, donc qui a un ego démesuré, mais celui qui, vivant l’Instant, celui qui se ruine en dépense de prestige pour ses Pagans. Le chef est aussi un beau parleur, mais ce sera pour magnifier le passé et les ancêtres.
Chez les Gaulois la trahison n’existait pas, seul le courage et la lâcheté existaient. Les Gaulois vivaient l’Instant, mais hélas de façon désordonnée, ce qui leur fut fatale devant Jules César.


Le chef gaulois ne pouvait palabrer perpétuellement, il déléguait une partie de ses discours aux BARDES. Le chef gaulois n’est pas « chef de guerre », sinon on tombe dans l’institution monarchique et étatique ! La chefferie n’est pas toléré chez les Gaulois, le père de Vercingétorix, Celtill, sera brûlé vif, accusé d’avoir tenté d’établir la royauté à son profit. La coutume des Peuples anciens était de brûler vif l’aspirant à la tyrannie.
Pour éviter qu’un chef ne devienne « chef de guerre », il ne pouvait pas franchir la Contrée. Il y avait donc un « chef de paix » (le Uercobretos ou Juge Suprême chargé des affaires intérieures), et un « chef de guerre » (comme Vercingétorix chef de guerre). Le chef Uercobretos était d’ailleurs élu pour chaque année, investi au printemps par les Druides (?), au cours d’un rituel compliqué rassemblant les grands personnages du Païs, et révocable ou réélu par les hommes libres ; c’est lui qui ne devait pas sortir du Païs durant son mandat, ne disposant pas du pouvoir militaire confié à un autre magistrat ou « chef » (Réf. Dictionnaire Français-Gaulois, de J.P. Savignac).

Évidemment il n’y a pas de « sénat » dans les Gaules, mais plutôt des « Conseils populaires ». De nos jours où tout est cancérisé par le pouvoir, il est difficile à un pauvre « citoyen » de l’après 1789 et de sa république d’imaginer une civilisation sans pouvoir ! Les Gaulois n’avaient rien à foutre de « l’ordre établi ». Ne pas oublier aussi que le récit de Jules César : la Guerre des Gaules, était un outil de propagande destiné au sénat romain et à la plèbe.
Pour moi il n’y a que trois castes chez les Gaulois, le spirituel, le temporel ou économique, et les deux magistrats cité plus haut pouvant se transformer en caste temporel en cas de guerre.

Quant aux routes de l’Étain elle furent en Gaules « la gauloise » (Rouen-Marseille) contrôlée par les Arvernes, et « l’armoricaine » contrôlée par les Vénètes. Ne pas oublier que l’Étain et l’Ambre s’échangent contre l’Or métal, et bientôt des Païs gaulois créent leurs propres atelier de monnayage en Auvergne et en Armorique.

Les Celtes on trouvé à leur vitalité guerrière une utilité : le mercenariat, évidemment condamné par l’Église au 12è siècle. Un mercenariat qui permet les échanges de toutes sortes. On peut déjà parler de « marché » ou « valeurs des Celtes sur le marché ». Ainsi Carthage recrute massivement des Celtes pour la première guerre Puniques (264-241 avant JC).
Les Celtes adopteront la monnaie hellénistique.
Les Celtes sur les lacs Suisses, les Égyptiens sur le Nil, la comparaisons de Alain Guillerm en ce qui concerne la science maritime est bien juste : « les « felouques » de Genève au 19è siècle sont comme les « felouques » du Nil, de toujours et d’aujourd’hui, admirables par leurs volumes et peu nautiques ».

Il n’existe pas de continuité entre les Celtes ou les Gaules avant César, et ce qu’on nomme abusivement « Gallo-Romains ». Quand l’étatisme s’installe en Gaules l’exploitation esclavagiste commence, et se prolongera par le servage.

VILLES = VIL et BOUGE-BOURG-BOURGEOIS. Bouge vient de l’étymologie « petite bourse de cuir », sac, coffre, donc contenant du fric…

CONCLUSION :
- PALÉOLITHIQUE = ÂGE D’OR ET LIBERTÉ DE MOUVEMENT.
- NÉOLITHIQUE = TRAVAIL DU CHAPEAU OU CALCUL ET CITÉS ET SÉDENTARITÉ-FIXATION-DOGME (nos 10.000 ans de la voie de l’Agriculture).
Ne pas oublier que le nomadisme faisait peur à César, car il met fin à la migration des Helvètes vers le Poitou en une répression sanglante.

PALÉOLITHIQUE = TEMPS SACRÉ : la Pierre est une Source. C’est la direction de l’Origine. Fluidité de la Pierre. Pierre symbole de dureté : temps très très très long. Mailles/Cellules (figures fermées) de la Pierre, sa mémoire… « Diode lithique » ou maîtrise du « courant électrique »…

[En référence à : Le Défi Celtique, de Alain Guillerm]

[En haut de page : Gaulois mort. Bronze d’applique trouvé à Alesia (long. 0,10 m), dernière page de « Les Gaulois », de Albert Grenier]
 
 

Dernière mise à jour : 21-08-2015 23:46

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