RAPPEL : problème collectif de l’humanité qui va dans le mur. Détaché plus ou moins ici en Occident de la Tradition, cause à 1789, l’humain moderne est à la merci des forces élémentaires qui sont en lui et ne sait plus les maîtriser : voir le chaos humain en bonne voie de se concrétiser dans les temps qui viennent.
IMPORTANT : « La voie conduisant vers l’intérieur a, de tous temps, été la même, il ne peut en être autrement, car la substance de l’âme est toujours semblable [rien de nouveau sous le Soleil]. À cette différence près, que nous trouvons, aujourd’hui, dans l’inconscient, la voie que l’homme, il y a des siècles, suivait sans doute en pleine conscience… Au cours de ces évolutions, le centre de l’âme se déplace : ce n’est plus le Moi. La libido est retirée des objets extérieurs qui, auparavant, possédaient une façon attractive puissante. Au cours du processus de transformation, l’énergie psychique n’est jamais coupée ou refoulée, mais transformé [voir la page : Le PRINCIPE et le REBIS] ; elle est portée vers l’étape suivante. Jung appelle ce processus d’évolution, la voie de l’individuation.
L’individuation est quelque chose de tout à fait autre que l’individualisme et est le contraire de l’égocentrisme. Elle signifie la formation d’une personnalité indépendante qui, volontairement, sans subir les projections inconscientes et sans se perdre [à cause de l’opinion des autres], s’unit au monde.
L’homme « individué » ne projette plus [plus de dualité sujet-objet]. Il n’extériorise pas des parties séparées de sa psyché, mais il les rassemble autour d’un point centrale, le Soi impersonnel [le Soi ou Instant base des entretiens de Ramana Maharshi].
Les projections antérieures étaient nécessaires : les projections sur le le père et la mère constituaient pour l’enfant les premiers liens avec le monde inconnu ; les projections d’Anima et d’Animus (voir le schéma ci-dessous), les ponts qui le reliaient au partenaire en amour - mais maintenant, tous les systèmes partiels se cristallisent autour d’un point central supérieur, nouvellement découvert.
ATTENTION : avec la Belkacem de la France occupée et la mode de la théorie du genre, le Soleil noir des filles deviendra extérieur chez les garçons : ils doivent désormais faire pipi assis comme les filles, pour être à la norme de la maladie judéo-maçonnique spéculative de l’égalité, égalité qui correspond à l’ancienne Peste au Moyen-Âge. Maladie très contagieuse transmissible par grégarisme virulent ou opinion.
Cet état a, de tout temps, été extériorisé par des expressions graphiques, des dessins, telles la roue [Tore] et la rose, qui ont un noyau central projetant des rayons. Ce rassemblement autour d’un point central d’une part, et d’autre part, le rayonnement étoilé émanant de ce centre expriment la concentration intérieure et l’union avec le monde extérieure, réalisés par l’homme évolué.
Le processus de l’individuation s’exprime, comme tous les processus psychiques, en images, c’est-à-dire en symboles archétypiques (1) qui matérialisent ces visions indescriptibles, dépassant notre compréhension rationnelle.
Ce sont des symboles du Soi [ou Instant] qui apparaissent à des moments déterminés de l’évolution du rêveur, dans ses rêves et fantaisies, et anticipent un nouveau stade. L’expérience primordiales d’un état d’âme, libéré de la domination du Moi personnel [ego], se trouve cachée dans notre inconscient, telle, dans un rêve précité, la quenouille dans le tas de poussière devant la maison : Garuda, l’oiseau merveilleux qu’elle contenait, est, de même que le Phénix qui se lève de la cendre, un symbole du Soi. [Voir la page La Pomme identique au Tapis Volant].
Le Védanta dit au Soi :
Je ne suis pas le sens, ni la compréhension.
Je ne suis ni la mémoire ni le Moi.
Je ne suis pas l’ouïe ou le toucher,
Je ne suis ni l’odorat ni la vue,
Je ne suis pas le corps, et je ne suis pas l’éther,
Je ne suis ni la terre, ni le feu, ni l’air.
Je suis la parfaite connaissance et la béatitude !
Je suis le Soi qui emplit tout…
Je suis le Soi dont tout est rempli.
Dans les Upanishads, il est dit : je connaissais ce Purusha le Grand [l’homme, l’être originel, l’Être suprême], lumineux comme le Soleil, au-delà des ténèbres… Gros comme un pouce, le Purusha, le Soi intérieur, demeure toujours dans le cœur des hommes.
Quelques-uns de ses symboles sont : le cygne, le trésor dans le château fort, la roue [Tore], le figuier éternel, l’aigle, le diamant, le joyau, la lumière blanche [Instant], la boule dorée, le faucon, la fleur de lotus, la rose, la perle, l’enfant intérieur.
Parmi les représentations mythologiques du Soi, on trouve fréquemment les quatre coins du monde, et dans beaucoup d’images le Grand Homme figure au centre d’un cercle divisé en quatre. Jung utilise le mot hindou « Mandala » (cercle magique), pour désigner une structure de cet ordre qui est une représentation symbolique du noyau originel de la psyché. Des communautés religieuses utilisent le Mandala afin de rétablir un équilibre intérieur perdu.
Dans les civilisations orientales, des images analogues sont utilisées pour consolider l’être intérieur, ou pour favoriser la méditation en profondeur. La contemplation d’un Mandala est sensée inspirer la sérénité, le sentiment que la vie a retrouvé son sens et son ordre. Jung a découvert que le Mandala produit le même effet lorsqu’il apparaît spontanément dans les rêves de l’homme moderne qui ignore ses traditions religieuses », est-il écrit par Ania Teillard dans : Ce que disent les rêves - Le symbolisme du Rêve.
Ania ajoute que la Rosace à la cathédrale Notre-Dame de Paris est un Mandala, ainsi que des dessins du mystique Jacob Boehme.
Dans les rêves le Mandala exprime le désir de vivre une expérience psychique qui, de tous temps a été appelée le « Soi ». Bref, il y a une sorte de « mariage » entre conscient et inconscient.
Ania Teillard écrit : « Les images de la cuisson dans le four, de la descente vers le lac, de la résurrection dans la tombe, sont des images archétypiques de l’évolution [intérieure] ; il en va de même pour le monstre dévorant, le feu, et beaucoup d’autres symboliques dans les séries de rêves ».
« Les symboles semblables ou correspondants se trouvent dans toutes les pratiques de l’initiation, aussi bien en Orient qu’en Occident.
RAPPEL : le But de l’Alchimiste de tous temps s’il était accessoirement la transmutation métallique, est la transformation de l’Adepte lui-même : il y a échange entre la matière sur laquelle il laboure et la sienne propre. Tout est dans tout !
Les cartes du Tarot, comme montré par Eliphas Lévi, Marc Haven et Oswald Wirth, représentent aussi un chemin de l’initiation. Les cartes ont un destin semblable à celui des rêves, mais elles ont été profanées et ont servi à dire la « bonne aventure » (elles sont tombé dans la magie noire, la superstition).
Les 22 cartes du Tarot contiennent des symboles archétypiques de la transformation que l’on retrouve en grand nombre dans les rêves : soleil, lune, étoile, lion, taureau, aigle, ange, chien, sphinx, diable, serpent, fou, etc.
Les arcanes du Tarot comme le labour alchimique au Laboratoire conduisent l’Adepte à travers des hauts et des bas typiques d’une évolution spirituelle avec sa loi de l’Alternance.
Dans le thème du Tarot ésotérique, le chapeau du Bateleur, symbole de l’infini (premier arcane) reparaît au onzième arcane : la Force. Le serpent de l’Ermite (neuvième arcane) reparaît à l’arcane dix : le Caducée.
Un moine :
Un jour, un moine demanda à Mazu : « Comment faire pour être en accord avec la Voie ? [le Soi]
- Mazu : Cela fait longtemps que je ne suis plus en accord avec la Voie ».
Le moine questionna à nouveau : « Quelle était l’idée de la venue (de Bodhidharma) des contrées de l’Ouest ? » Mazu le frappa et dit : Si je ne te frappe pas partout, les gens riront de moi ».
PAS DE BUT.
SATAN : cancer du pouvoir, le POIDS, le PLOMB.
De nos jours de manque de repères, tout gicle dans tous les sens, surtout les forces intérieures élémentaires de l’être humain et qu’il ne sait plus maîtriser. Le grand danger comme déjà expliqué sur nombre de pages c’est le grégarisme : la perte de repères et la destruction de la Tradition font que les symboles ont déserté le conscient humain, c’est le grégarisme, le socialisme qui va bouffer la vie individuelle : pour preuve de grégarisme à venir à la puissance dix, voyez la phase en cour de l’envahissement de l’Europe par les « migrants » qui vont pouvoir profiter du tout confort de la société de consommation, et donc en perdre leur âme, ou faire perdre la nôtre…. Cela fait la partie du « Plan » commencé en 1789 ; on peut me renvoyez à la figure tout ce qu’on veut, je persiste et m’y tient de façon la plus absolue ! car il s’agit bien en fait de la DESTRUCTION DE L’HUMANITÉ, le N.O.M. veut mettre SON HUMANITÉ : retirer des esprits leur individualisme ou plutôt comme écrit en début de page retirer leur INDIVIDUATION. Ne pas oublier le plan eugéniste des Couilles en Or Rothschild-Rockefeller voulant porter la population mondiale à moins de un milliard de Terriens. De nos jours la destruction de l’humanité prend la forme du mot « humanisme » de l’opinion judéo-maçonnique spéculative, modèle cancéreux du pouvoir comme le Grand Orient de France et sa théologie droit de l’hommiste (sentimentaliste ou en-dessous de la ceinture, c’est kif-kif).
Une des preuves de grégarisme gargantuesque est superbement symbolisé par « la tombe du soldat inconnu » à Paris, dont le sens même est d’être dénué de toute individualité, et prend valeur de symbole universel, comme d’ailleurs la république judéo-maçonnique ! Cette tombe figure la PERSONA : le masque, l’uniforme-uniformité. Le grégarisme c’est aussi la tyrannie de l’opinion commencée à l’époque de la Renaissance, surtout avec l’invention de l’imprimerie : un JOURNAL, ce sont des opinions à n’en plus finir, des HISTOIRES, des PROJECTIONS : « Une main qui tend les journaux, est la main d’un homme, celle qui les prend, appartient à une femme. Tous ces personnages sont anonymes. La nature impersonnelle des opinions qui passent d’une main à l’autre peut à peine être représentée d’une façon plus nette », écrit Ania Teillard, décrivant ce règne dictature du peuple ou opinion ; et avec l'Internet et les 'réseaux sociaux' c'est pire.
Toujours d'après Ania Teillard, voici le résumé du rêve d’une jeune femme, Sylvie, qui ne connaissait pas le sens psychologie du mot « opinion », et qui fut très surprise lorsqu’elle comprit cette forme autocritique du rêve : « Une main tend par l’ouverture d’une porte des journaux et des livres : une autre main les prend ; du papier tombent des personnages est une sorte de fantôme. Quelqu’un dit à haute voix : ‘Opinions, opinions !’ ».
L’opinion est un pur produit du grégarisme, la pensée des autres, mais pas sa propre pensée. Par exemple on affirme des choses dont on a entendu parler et qu’on a compris à moitié, au lieu de se forger ses propres idées par un travail conscient, moins confortable. « Ces opinions qui se fondent sur de vagues suppositions collectives, sont énoncées par certaines femmes avec la plus grande conviction, et souvent sous une forme agressive, mais elles s’effondrent comme des châteaux de cartes par le travail analytique », écrit Ania Teillard.
Comme on ne sait plus regarder à l’intérieur de soi, on PROJETTE À L’EXTÉRIEUR, sur les individus, sur ce qui reste des nations. Tout ce qui est négatif (ombre) est confortablement projeté sur un autre peuple, un autre groupe humain, dans lequel désormais tout apparaîtra mauvais ou méprisable. Alors règne la super dualité genre « peuple élu » : plus un peuple s’estime lui-même, plus il s’accorde de valeur comme dans le cas de cette démocratie et république et ses « valeurs », et plus obscure sera l’ombre et par conséquent plus grand sera son dédain pour les autres. C’est quasi automatique. PROJETER (jeter) C’EST RACONTER UNE HISTOIRE, et ça les Hébreux-Juifs savent faire ! Sans cela, les cinémas et tous lieux de spectacle (du spectre) seraient vides. Sans projection, sans histoire, sans enchantements et illusions le monde du spatio-temporel est mort, PARCE QU’IL EST DANS LE MENTAL ET SE VEUT POSSESSION (ego).
Le fin de l’histoire ou des projections C’EST LE SOI-INSTANT. Celui ou celle qui reste entre la fin des projections genre « fin des temps » et le Soi tombe dans une solitude absolue : LA PANIQUE, de Pan, le Tout, jusqu’à ce qu’il ou elle découvre un nouvel état : l’union consciente avec tout ce qui EST : LE SOI OU INSTANT.
Note. 1. De ARCHÉE - ARKHIAIOS – ARCHEUS/ARCHÉ-TYPE : principe ou modèle, ou l’original (le contraire étant copie). Archée, du Grec qui vient avant. Vient probablement du mot Arche de l’Arche de Noé, ou Noé avant un déluge a pris un modèle de chaque animal dans son Arche, afin de pouvoir repeupler la Terre. L’Arche contient les germes de toutes les choses vivantes.
ATTENTION : selon Jung il s’agit de ce qu’il appelle « inconscient collectif », donc du pur grégarisme : répétitions en cycles des mêmes situations humaines, soit le côté négatif de l’Ouroboros qui devient une prison : il tourne en rond sans possibilité de sortir de sa prison : IL EST CONDITIONNÉ PAR LE GRÉGARISME. C’est ça le sens négatif de l’Ouroboros.
Encore une fois, les Archétypes sont des MOULES, des FORMES-NOMS, qui si elles ont toujours existé reposent tout de même sur le Principe Originel (voir la page Instant-Serpent et la page : LE REFLET).
Pas de « liberté d’expression » : notre existence est conditionnée par l’hérédité et la famille, par l’espèce humaine et la collectivité ou grégarisme, et de ce fait est PRÉFORMÉE. Ainsi notre âme peut contenir des données étrangères, incompréhensibles, qui peuvent s’opposer tragiquement à nous mêmes. « Saisir ces éléments, les distinguer de l’essence profonde individuelle de l’humain, et cristalliser celle-ci au-dehors, c’est là le sens particuliers des fouilles dans l’inconscient. Il n’y a pas seulement les relations de parents à enfants qui soient préformées archétypiquement ; beaucoup d’autres données de la vie, telles les relations entre les sexes, celles entre maître et disciple et celle de l’humain vis-à-vis de lui-même le sont également », écrit justement Ania Teillard. Elle ajoute que la connaissance de nos côtés inférieurs représentés par l’ombre est un pas absolument nécessaire sur le chemin de l’évolution intérieure. Car l’ombre contient tout ce qui est en opposition au Moi personnel. « L’ombre se trouve d’ailleurs toujours de l’autre côté, là où ne se trouve pas l’EGO (le Moi ) [en fait l’inconscient collectif de Jung, mais mélangé de COMPLEXES : ce qui contient et est caché, ou en SOUFFRANCE ; le complexe apparenté absolument à un Yokaï ou Élémental ici en Occident qui surgit comme un lutin. Le complexe c’est l’autre, sorte d’alter-ego, évidemment celui qui est à l’intérieur de nous et qui nous incite à faire ceci ou cela].
Super exemple de grégarisme et de pensée unique formatée républicanisme et socialisme et civilisation de la consommation. Vrai que le « isme » bouffe toutes les âmes.
Citation du jour
"La France n’est pas de tradition spirituelle chrétienne mais DE TRADITION DU PALÉOLITHIQUE : LE DOMAINE DES PAGANS : provinciaux des districts. Paganisme devrait bien signifier : ANCIENS CULTES DE DIVERS GROUPES DE POPULATION. Sa spiritualité sera celle du CULTE DE LA TERRE-MÈRE ou MÈRE DIVINE (Vierge Noire, Isis la Noire : l’Eau de Vie). Cette Tradition Paléolithique appartient au Christ-Soi".
La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties.