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Commerce de l’horreur Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 22-09-2015 21:42

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Assassiner, Banques, Bible, Bomb, Bombes, Bourgeois, Cacapitalistes, Cesium, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, CIA, Cinéma, Crottasocialistes, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Drogue, Dualité, Dynamite, Eau, Église, Esprit, État, Europe, FBI, Feu, Forêt, France, Gadlu, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Hébreux, Hollywood, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Internet, Itri, Jardin, Jérusalemisation, Jihad, Juifs, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Maffia, Magie, Manipulation, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Musiques, Nature, NSA, Obnos, Occulte, Oligarchie, Opinion, Or, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Qbit, Reflet, Religions, Renseignement, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Spirolution, Supplices, Synarchie, Talfumiste, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tétéphone, Tétévision, Thermodynamite, Touta, Tradition, Transformation, Transhumanisme, URSS, USA, Vide, Volonté, Washington, Walt Disney, Yahvé, Yankee, Yokaï

 
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Commerce de l’horreur
ou Holocaust Industry Co., Ltd.
du « pyjama rayé » de la dualité winner-loser


Dualité winners-losers, bons-méchants.
 
 
Depuis Van Helmont, il est connu que les GAZ propagent des ragots ou opinions, des histoires. Si ces gaz sont en « chambre », c’est encore pire ! C’est plus excitant et donc plus vendeur. Raconter des histoires, comme notamment à Hollywood, ça rapporte aussi bien aux Couilles en Or qu’en manipulations politiques.
L’histoire ne veut que garder en mémoire le mal ; le bien, jamais ! (sauf à la grotte de Massabielle… ). Ce monde est masochiste : le plaisir de ressentir de la douleur pour parvenir au « plaisir », par exemple la douleur du gratuit (on préfère payer et faire payer, et on rejette l'énergie gratuite... ).

Le grégarisme et sa tyrannie de l’opinion aime les horreurs et les « méchants », ça excite les peuples, et nombre de personnes exploitent, font du business, du « buzz » de ces horreurs, les gonflent, mentent, comme tous les procédés publicitaires qui remontent aux 10.000 ans de la voie de l’Agriculture. Le méchant excite aussi les enfants, voyez le succès universel d’Anakin Skywalker dans sa période armure noire et masque respiratoire. Comme pour Gilles de Rais, les horreurs sont super excitantes et font la partie de l’absolu ambiguité du SACRÉ et de l’Homo religiosus et sa dualité PUR-IMPUR, comme tout symbole comportant une face positive et une face négative.
 
Il est connue que les peuples aiment le Diable, les enfants adorent les ogres ou les monstres baveux ; c’est leur façon de se préparer à ce monde « moderne » dégueulasse. Totalitaire façon Staline, le méchant Skylwalker côté négatif a la côte : il fascine, tout comme Gilles de Rais, tout comme l’avatar Shoah de la seconde guerre mondiale.
En octobre 1983 à la sortie du Retour du Jedi, une gamine de 9 ans disait : « Moi, j’aime les méchants de la « Guerre des étoiles » parce qu’ils ont souvent plus de classe que les gentils », et c’est exactement l’argument du Gilles de Rais adulte !
David, 12 ans, est à fond dans l’ambiguité du sacré : « Darth Vader n’est pas si affreux qu’on nous le fait croire », qui là encore exprime ce que certains pensent des « crimes » de Gilles de Rais.
« Il me plaît bien parce qu’il est le plus intelligent » raconte Aurélien, 8 ans, attiré par la prestance de Skylwalker. Il ajoute : « Les autres sont sympas, c’est vrai, mais ils sont un peu bêtes ! ».

Ne pas oublier qu’à travers Hollywood il s’agit de manipuler les peuples, de les modifier, de les fabriquer, tout comme la religion de la Shoah elle aussi faisant partie du Plan ou religion du capitalo-socialisme. Car le côté positif du symbole Anakin Skywalker peut offrir aux écoliers de la matière au cours d’instruction civique ! Idée qui caressait George Lucas, quand il écrit dans : L’homme qui a fait la Guerre des étoiles, par Dale Pollock : « Je voulais faire un film de gosses qui renforcerait la mythologie contemporaine et introduirait une sorte de moralisme fondamental », qui ne peut que reposer sur la dualité des 10.000 ans : le PUR-IMPUR. Car d’après Lucas, « tout le monde oublie de dire aux enfants ‘Hé ! Ceci est bien et ceci est mal’, et Lucas croit naïvement en sa dualité criminel que les enfants vont gober sa morale ?! Et bien non, car les enfants ne sont pas des idiots.
Frank, 11 ans sait naturellement où se situe le « bien » : « Quand je regarde ces films, j’ai l’impression de naviguer dans l’espace et je me prend pour Luke. Alors bien sûr, j’espère sans arrêt qu’il va gagner. J’ai pas envie de mourir, hé !)
Sylvie, 13 ans, a déjà un sentimentalisme banal : « Moi, j’adore Luke. N’empêche que je préférerais passer une soirée avec Han Solo (Harrison Ford) ».

Han Solo, le parfait modèle capitalo-socialiste, ou selon le metteur en scène Richard Marquand : « Un Monsieur Tout-le-Monde du genre rigolo et immature » ; mais Lucas le défini plus dans la religion de l’Empire USionistan : « Un petit homme d’affaires adepte de la libre entreprise », et ça modèle bien-sûr les enfants comme Julien, 13 ans : « C’est le plus dur et le plus courageux de la bande. Luke est moins combatif et bien trop gentil ». Le Julien en question doit maintenant être à la tête d’une entreprise des Couilles en Or !
Comme disait un humoriste, si Dieu a créé le monde, c’est le Diable qui le fait vivre. Diable d’ailleurs nommé « Prince de ce monde ».

Donc comme Gilles de Rais les horreurs fascinent : voir le nombre de « touristes » en tous genres qui visitent le Disneyland Auschwitz, et qui s’aventurent dans l’attraction principale : « la gas chamber » ! DEPUIS LES 10.000 ANS TOUT COMMERCE EST DÉGRADANT, VOL, MENSONGE ET PILLAGE. IL EN VA DE MÊME DE L’INVENTION DE L’HISTOIRE, DONT LES HÉBREUX-JUIFS SONT LES TRAVAILLEURS DU CHAPEAU. OUI, AVEC CES GENS LA MÉMOIRE OU HISTOIRE PEUT DEVENIR UNE INSANITÉ, UNE MANIPULATION, UNE INJURE À L’HUMANITÉ.


ÊTRE PAGE.

L’attraction darkvadoresque chez Gilles de Rais se nomme « être page », donc être attiré par l’uniforme qui se transformera en mort (le page est exécuté pour les plaisirs de Gilles).
« Être page » : selon le témoignage d’Henriet Griart, chambrier de Gilles de Rais, Gilles de Sillé (cousin de Gilles) et un certain Romulart furent chargés de retirer les cadavres des enfants tués et jeté dans les caves du donjon de Machecoul. Il y avait « une soixantaine de cadavres raidis dans des postures grotesques dues aux hasards de leur chute. Les uns étaient réduits à l’état de squelettes. D’autres montraient encore, sous la blancheur saillante des os, des lambeaux de chairs racornies. Un petit nombre seulement avaient l’aspect et la consistance de cadavres récents. la plupart n’était que des troncs privés de têtes, et entre les amas de corps, des dizaines de têtes avaient roulés les unes sur les autres ».
Bref, Gilles de Rais comme Dark Vador se veulent HORS DU COMMUN, SANS UNIFORME DU « BIEN-PENSANT ». Un ego monstrueux qui cherche a se distinguer des autres humains ?
Le pourvoyeur d’enfants, Étienne Corillaut (Poitou) leur faisait miroiter son « être page au château », ou il leur vendait un truc déjà dans notre moderne société de consommation en s’adressant à un enfant de 10 ou 12 ans : « Tu sais, dans 5 ou 6 ans, si tu voulais, toi aussi tu pourrais porter la cotte de maille et donner de l’étrier aux manants », ce qui faisait rêver l’enfant !

Comme Dark Vador Gilles de Rais est parfaitement ambiguë : à la fois Saint et Diable. Les sacrifices humains ont toujours fasciné : voyez les exécutions capitales en France qui, il n’y a pas si longtemps, avaient lieux en publique, et les familles avec enfants venaient voir un homme se faire écarteler, ou vers 1789 jusqu’au début du 20è siècle (bande à Bonnot) se faire couper la tête.

Adolf Hitler est du même thème que Gilles de Rais, Dark Vador et Cie. Mais pour Hitler c’est pire, parce qu’il sert d’outil de l’Inquisition moderne, comme la « Théorie du complot » et autres termes destinés à châtrer le contestataire et à le faire taire définitivement, comme une sorte de Guillotine digitalisée ayant forme du puant « Plus jamais ça ! », outil inquisitorial parfait de l’étatisme démocratique.
Gilles de Rais, Dark Vador, Adolf Hitler entrent dans le thème du MERVEILLEUX ET SURNATUREL, soit pour obtenir une grâce spirituelle, cas évident chez Gilles malgré son matérialisme outrancier, et dans tous les cas il s’agit d’atteindre des états de transe ou extase. Gilles de Rais voulait se guérir à la fois de ses supposés meurtres et de l’argent qui lui filait entre les doigts. Il était entre le surnaturel et la vulgaire magie plus ou moins noire et surtout imbécile. Pour qu’il y ait magie, il faut un ego, donc un demandeur qui s’attribue un pouvoir contraignant sur un Dieu ou un Démon.
Oui, Dieu créé l’Homme et l’Homme créé Dieu, les deux sont indifférenciés ; prier Dieu ou un Démon comme le faisait Gilles c’est la même chose. Même chose comme prier ou invoquer Dieu revient à le contraindre : Gilles de Rais ou un simple Chrétien ne se distinguent pas.

Depuis les 10.000 ans le « pur », ce sont les divinités bienfaisantes, l’argent, et autres sources de santé ; l’Impur ce sera les divinités « maléfiques » sources de maladie et de mort. À cette terrible dualité il faut ajouter celle du Père et de la Mère, de l’Ordre et du Désordre, etc.
Big Pharma et sa chimie nous vend du « pur », donc nous vend de la santé… Ils sont censé être les gentils !
Gilles de Rais pratiquait (à l’envers) en fait une médecine antique : provoquer la mort, donc le mal, la maladie ; alors le seul remède contre cette mort était l’acte sexuel afin de laver cette souillure, cette infestation, cette pauvreté des enfants de paysans. Il est probable que c’est pendant l’agonie de l’enfant que Gilles de Rais jouissait le mieux, car il assurait le rôle de SUPRÊME PURIFICATEUR, il délivrait l’enfant de la misère ici-bas. Pour Gilles l’enfant était SACRÉ, donc investi d’une force prodigieuse, tantôt bénéfique, tantôt maléfique, qui pouvait le détruire et qui le détruisit à l’âge de 36 ans.
« Les sécrétions sexuelles - et l’acte sexuel - sont à la fois souillures et mort, pureté et vie, agent de contamination « infectieuse » et agent « bactériologique » (antibiotique) », écrit le psychiatre de courant C.G. Jung : Pierre Solié, dans Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies.
Ainsi l’homme religieux, et Gilles de Rais était un religieux, vit dans une dimension binaire : celle de l’exaltation de la vie sous toutes ses formes, et celui de la terreur de la souillure-maladie et mort. La perte d’argent pour Gilles était comme une maladie, une souillure comme tomber dans le profane et perdre le sacré.

Gilles de Rais devait avoir conscience de l’immortalité de l’être humain, indépendamment de l’opinion de l’Église, surtout qu’il pratiquait l’Alchimie, probablement mal, mais il œuvra au laboratoire.
Pierre Solié citant Roger Caillois, fait le même rapprochement cité plus haut à propos de Dark Vador et des « méchants » genre Hitler ou Gilles : « Au fond, le sacré suscite chez le fidèle exactement les mêmes sentiments que le feu chez l’enfant : même crainte de s’y brûler, même désir de l’allumer [ce que fait Gilles] ; même émoi devant la chose prohibée, même croyance que sa conquête apporte force et prestige  ou blessure et mort en cas d’échec. Et comme le feu produit à la fois le bien et le mal, le sacré développe une action faste ou néfaste et reçoit les qualifications opposées de pur et d’impur, de saint et de sacrilège ». Tout est dit !

Tout objet, et l’enfant était pour Gilles un « objet » - comme de nos jours avec le sexe-objet - incarne le sacré qui se résout en pôles antinomiques et complémentaires comme Yin et Yang ou Soufre et Mercure, désir et répulsion, amour et haine, etc. il est le siège même de l’ambivalence dès les premières semaines de la vie comme une distribution des objets en « bons » et « mauvais ».
« La frustration imposée au nourrisson émergeant de sa « béatitude » intra-utérine par le traumatisme de la naissance [mythe de la Chute] et les premières expériences de privation alimentaire [mythe d’une Terre inhospitalière], engendre une réaction agressive vis-à-vis du monde extérieur notamment représenté par sa mère en premier lieu [que dire alors pour des « bébés éprouvettes »] ; et tout d’abord par le sein maternel, puis le visage ; réaction qui va faire de ces « objets partiels » (sein et visage) de « mauvais objets ». Mais comme ces objets sont également dispensateur de plaisir et plus tard de joie (nourriture, sourire, sécurité), ils sont investis d’une énergie positive (libido) qui en fait concurremment et consubstantiellement de « bons objets ». Sein et visage, puis plus tard le corps tout entier de la mère sont donc ambivalents pour le nourrisson. Ce sont des objets détenteurs de cette toute-puissance de vie ou de mort [définis comme sacrés] », écrit Pierre Solié.

Chez l’humain le caca, la merde, est considéré comme sale, et quand on sait que les vibrations du pendule d’un Radiesthésiste sont les mêmes sur le caca et sur l’Or métal, il y a de quoi s’extasier sur la religion mondiale de l’argent, surtout qu’avec le « modernisme » elle est devenu virtuelle tel un Dieu. Mais par exemple chez les Hébreux-Juifs spécialistes des Histoires et des Nombres, l’argent n’est pas sale, donc le caca ne l’est pas non plus. En un sens ce sont eux qui ont raison… en ce qui concerne le caca… Je cite l’exemple donné par Clément Rosset dans son livre : Le réel - Traité de l’idiotie : une mère de famille à quelqu’un de son entourage qui l’interrogeait sur la nature d’une tache suspecte observée sur un tapis, elle répondait après examen de la chose : « Ce n’est pas sale, c’est de la caca ». Clément Rosset écrit que la nature du sale en soi, donc du directe, laisse clairement entendre que rien ne peut être réputé sale dès lors qu’il est repéré, visible, et donc CONNU COMME EXISTANT, DONC QUI RÉALISE LE SOI-INSTANT : IL N’EXISTE PLUS LA DUALITÉ PUR-IMPUR. Car considéré une chose comme sale est de la pure OPINION, car à quelles conditions donc une tache eut-elle pu être considéré comme sale ? Clément Rosset écrit : « Eût été sale tout ce qui, après examen, ne fût apparu ni comme excrément, ni comme chocolat, ni comme bouillie, ni comme fromage, ni comme quoi que ce soit d’identifiable. Seul serait absolument sale l’objet non identifié, c’est-à-dire « innommable » (terme des plus heureux qui, exprimant en un seul mot l’idée de l’indéterminé et l’idée du dégoûtant, rend parfaitement compte du lien profond qui relie l’inexistence à l’immonde). Chaque fois que l’objet sera repéré comme quelque chose, la mère pourra, et aura le droit de répondre : « Ce n’est pas sale, car c’est ceci ».
Ainsi, l’exemple de Rosset et de cette mère de famille dit que le Soi ou Instant, l’absence de dualité ou l’absence du Nom-la Forme, ce serait le SALE ????? mais c’est le contraire de Ramana Maharshi, ce serait considérer l’Après-Vie, l’éternité, comme sale ! Bref, nommer ou pratiquer la dualité le Nom-la Forme ce serait le bien, donc le sécuritaire, et l’innommable ce serait comme son nom l’indique au PREMIER DEGRÉ, LE SALE, LE LOSER ??

RAPPEL : Le nom et la Forme, chez les Anciens Égyptiens puis le « Verbe » chez les Chrétiens Hébreux, etc. :
Le signifiant était lié au signifié, le mot à l'être ou à la chose qu'il signifie. Écrire le nom d'une personne ou d'une chose, c'était susciter cette personne ou cette chose, et à l'inverse, détruire le nom abhorré ou sa représentation équivalait à détruire l'être ou la chose elle-même. Nous sommes en pleine MAGIE.

Je lis sur le dictionnaire Le Robert que le mot INNOMMABLE est daté de 1584, période plein pot de l’humanisme et du départ de la folie technologie, et qu’évidemment l’étymologie de ce mot en est le NOM, donc naturellement la FORME. Clément Rosset est fâché avec le réel, avec le Soi… Les Dieux sont des créations, donc des Noms-la Forme, forme prenant dans l’Antiquité l’aspect d’une MAISON (il n’y a pas de Dieu sans maison ou sans lieu, comme il n’existe pas de SEUIL sans GARDIEN, c’est fondamental).
Clément Rosset cite d’ailleurs Céline qui faisait observer que toute la vulgarité et l’obscénité du monde consiste, non pas dans les choses réelles et dans leur mention crue, mais seulement dans le sentiment, donc l’opinion, qu’on en a et qu’on en suggère ». Brave Céline : tout est dans le « suggère », donc ce qui n’est pas nommé. Pour réaliser le Soi-Instant il faut nommer pour reconnaître, ce qui est totalement paradoxale puisqu’une fois nommé, donc reconnue, le Nom-la Forme meurt.

Le Nom-la Forme ne peut être lié qu’à l’ego.
« La Réalité doit être toujours réelle. Elle n’a ni forme ni nom. Ce qui sous-tend ceux-ci est la Réalité. Elle est la base des limitations, en étant elle-même illimitée. Elle n’a pas de liens. Elle est la base de ce qui est irréel, en étant elle-même réelle. La Réalité est ce qui est. Elle est telle qu’elle est. Elle transcende la parole, elle est au-delà des expressions, telles que existence, non-existence, etc. ».
Ramana Maharshi, entretien 140, du 19 janvier 1936)

Le Nom-la Forme est exprimé aussi par Ramana Maharshi à la fin de l’entretien 264 :
« Ne plus avoir de questions et ne plus éprouver de doutes est l’état naturel.
Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ».
La Béatitude est absence du Nom-la Forme.
« Le monde du nom et de la forme n’est qu’une adjonction au sat [Réalité] ou au brahman [Réalisé, Être absolu]. N’étant pas différent de Lui, il est rejeté en tant que tel et reconnu comme nul autre que le braham… » (entretien 349).

Le vagabondage du mental c’est le Nom-la Forme, le Verbe : « Le mental a toujours tendance à s’éparpiller vers l’extérieur. Il faut le contrôler et le tourner vers l’intérieur. Il a l’habitude de se fixer sur des noms et des formes, car tout objet extérieur a un nom et une forme [par convention et grégarisme]. Afin de détourner le mental des objets extérieurs et de le fixer en lui-même, on a attribué des conceptions mentales symboliques à ces noms et ces formes [comme en Alchimie]. Les idoles, les mantras et les yantra ont tous pour but de nourrir le mental lorsqu’il est tourné vers l’intérieur pour que plus tard il soit capable de se concentrer pleinement, après quoi il atteindra automatiquement l’état sublime ».
(Entretien 405).

« Le Nom est lui-même forme, et la forme est elle-même Nom. Il n’y a pas de distinction entre Nom et Forme. Dieu Se manifesta et assuma le Nom et la forme ; ce Nom que les Véda ont proclamé. Prenez garde, il n’y a pas de mantra au-delà du Nom ; ceux qui disent le contraire sont des sots ignorants. Le Nom est Keshava [nom de Vishnou ou Krishna] Lui-même. Seuls les dévots fervents, dans leur amour du Seigneur, le savent » (Philosophie du Nom divin selon Saint Namdev, cité dans les entretiens de Ramana Maharshi, entretien 441).
Bref, se connaître soi-même et par soi-même c’est connaître le NOM : JE SUIS (ABSENCE DE DUALITÉ ET DE FORME). Seul le corps grossier ou ego perçoit les multiples noms et multiples formes, alors que dans le sommeil profond il n’y a plus d’identification avec le corps et donc pas de perceptions : « de même, dans l’état transcendantal, l’identité avec le brahman [Être absolu] met l’homme en harmonie avec toute chose, et il n’y a rien qui soit séparé du Soi », entretien 2, du 15 mai 1935.

Ainsi, seule LA VÉRITÉ est réelle : l’ORIGINE OU DÉPART, là où l’opinion, l’ego est dompté, « départ » qu’un Jean Paulhan cité par Rosset nomme « côté impénétrable », alors qu'il est notre état naturel !
 
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 22-09-2015 22:41

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