Ecrit par Sechy,
le 25-09-2015 00:23
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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai |
Tags : Alchimie, Amour, Anarchie, Argent, Assassiner, Banques, Bible, Bomb, Bombes, Bourgeois, Cacapitalistes, Cesium, Chaos, Communisme, Complot, Chronologie, CIA, Cinéma, Crottasocialistes, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragons, Drogue, Dualité, Dynamite, Eau, Église, Esprit, État, Europe, FBI, Feu, Forêt, France, Gadlu, Gaule, Goulag, Gouvernement, Guerre, Haine, Hébreux, Hollywood, Homéopathie, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Internet, Itri, Jardin, Jérusalemisation, Jihad, Juifs, Justice, Labyrinthe, Laïcité, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Maffia, Magie, Manipulation, Médecine, Merde, Métaux, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Musiques, Nature, NSA, Obnos, Occulte, Oligarchie, Opinion, Or, Pagan, Paradis, Pétrole, Peur, Pierre, Politique, Pouvoir, Prisons, Ptah, Pyramides, Qbit, Reflet, Religions, Renseignement, République, Révolution, Rire, Robot, Royauté, Russie, Sagesse, Satan, Science, Sécurité, Sexe, Silence, Spirale, Spirolution, Supplices, Synarchie, Talfumiste, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tétéphone, Tétévision, Thermodynamite, Touta, Tradition, Transformation, Transhumanisme, URSS, USA, Vide, Volonté, Washington, Walt Disney, Yahvé, Yankee, Yokaï |
PREMIÈRE RELIGION AU MONDE
ici sur la planète Terre.
C’est l’Après-Vie, tout simplement. La croyance en l’Après-Vie ou vie posthume est même antérieure à la croyance en une âme (ou au Soi) depuis ces 10.000 ans de la voie de l’Agriculture. Pour l’être humain de l’Âge d’Or, il est tout à fait naturel de croire qu’il continuera son existence après la mort, exactement comme il l’a vécue de son vivant. C’est pour cela que les Anciens Égyptiens enterraient leurs personnages importants avec tout un mobilier, de la nourriture, etc.
Se rappeler qu’il n’y a pas si longtemps dans certains pays, le corps des assassins était « piqué » dans le sol, comme « cloué », afin de mettre un terme définitivement à leurs méfaits. C’est la même croyances qui est à la base des offrandes funéraires : aliments, vêtements, armes, etc., qui, comme écrit ci-dessus se retrouvaient dans les tombes des Égyptiens, et même tous les familiers de la Cour, y compris quelques domestiques fidèles, qui n’avaient pas hésité à faire le sacrifice de leur vie afin de suivre leur maître dans la mort. Les Celtes qui avaient un grand sens de la vie donnaient facilement leur propre vie physique pour la guérison d’un des leurs atteints d’une maladie mortelle.
Quand arriva la croyance en l’âme devient à la mode, cette dernière fut longtemps conçue comme un corps, une « matière », si bien que rien ne changea dans les rites funéraires. Il s’y ajouta peu à peu la conception d’un royaume des morts, d’abord inférieur (là où par exemple régnait le Dieu égyptien Ptah), un monde lugubre où erraient les pauvres âmes. Ainsi le bouillant Achille, dans l’Odyssée, déclare après son trépas : « Je préférerais travailler la terre toute la journée chez un dur paysan, ayant à peine de quoi me nourrir, plutôt qu’être prince au Royaume des morts ». Bref, le Royaume des morts était encore loin d’être un « Hôtel cinq étoiles ». C’est pourquoi certains Anciens en Orient représentent l’Après-Vie en des Bienheureux chevauchant des Dragons, ou des nuages. C’est ainsi que va se développer la religion du Salut, mais avant, seuls les initiés, donc les rois et des nobles, les prêtres et les initiés s’engouffrent dans les religions à mystères ; enfin, c’est toute l’humanité qui sera considérée comme NATURELLEMENT un initié (pas besoin d’entrer en franc-maçonnerie), grâce aux religions du Salut comme l’Islam, le Christianisme, et quelques courants du Moïse.
Concernant l’initiation dans les religions à mystères seuls les hommes pouvaient y prétendre, parce que la femme soumise au menstrues et à l’accouchement sanglant, était vécue comme un être impur, et soumise aux forces maléfiques des endroits où il y a beaucoup d’arbres (la brousse notamment) ; chose étrange, car pourquoi dans un bois, une forêt ou la brousse il se « baladerait » une force maléfique, et pas bénéfique, ou neutre ??? Pour moi rejeter ainsi la femme est une « vengeance » mâle suite à la mode du patriarcat chassant la Mère Divine considérée par certains hommes comme mère vampiresque bouffant tous ses enfants les humains. Alors allait régner et pour longtemps cette mode du patriarcat que l’on retrouve dans les trois religions du Salut.
Il est naturel que la première religion originelle soit celle de la croyance en l’Après Vie, car même le fait de vivre est un acte spirituel, il n’existe pas de laïcité au niveau individuel, et le problème de l’étatisme tout puissant fausse, détruit cette vie individuelle naturellement spirituelle. ÊTRE, c’est devenir un Homme ou une Femme comme Être spirituel, l’humain étant par essence un Homo religiosus.
Dans la première religion, ou mieux spiritualité, figure S’ORIENTER ; la position vertical de l’être humain marque déjà le dépassement du singe. On ne peut se tenir debout qu’à l’état de veille, et donc à partir d’une ORIENTATION : haut, bas, et les quatre points cardinaux, variants en droite, gauche, devant, derrière, puis par la suite selon une savante graduation en Rose des Vents.
L’espace ici-bas ne peut s’organiser qu’autour du SOI OU INSTANT, donc aussi du corps, dans un espace inconnu, menaçant, qui nécessite différents moyens d’orientation. Car on ne peut pas vivre longtemps en étant désorienté. C’est pourquoi les humains organisent des territoires, d’abord pour peu de temps, cas des Chasseurs-Cueilleurs nomades. L’humain moderne avec son « GPS » fonctionne inconsciemment comme le Chasseur-Cueilleur ; il semble perdu sans cette moderne « boussole » !!!
Le Corbeau sait faire des outils rudimentaires pour arriver à ses fins, tout comme l’être humain du Paléolithique, qui lui en arrive à faire « des outils à faire des outils ».
Rendez-vous compte quelques Instants : les progrès très lents en technologie n’impliquent pas semblablement un développement de l’intelligence ou raison. Or depuis le siècle des perruques poudrées et leur Encyclopédie et le développement foudroyant de la technologie en parallèle avec ce même développement de la finance international ne s’est pas traduit par un développement comparable de l’intelligence de l’humain, aussi en Orient qu’en Occident (c’est même pire en Occident, voyez ce que fait de la technologie l’Empire USionistan).
L’immobilisme technologique a assuré pendant des millions d’années la survie des Chasseurs-Cueilleurs. « Toute innovation comportait un péril de mort collective ». Évidemment la technologie principale fut la « découverte » du feu il y a environ plus de 600.000 ans, ou même bien plus (penser aux éclairs et au tonnerre !) D’ailleurs, qui dit « feu » peut aussi dire « ÉCLAIRAGE ARTIFICIEL » voir « électrique », car à voir certaines fresques dans de profondes grottes, on se demande comment les artistes de ce temps pouvaient exercer leurs talents en s’éclairant avec de simples flambeaux dégageant de la fumée qui risquait de noircir le parois… et de pomper l’oxygène… D’autant que maints endroits sont très exigus. « Domestiquer le feu » pendant des millénaires peut revêtir une grande quantité de possibilités technologiques bien moins agressives et perturbatrices que les nôtres…
Il n’est pas naturel que l’humain soit obligé de tuer pour vivre : pour manger, pour faire la guerre. Pour la nourriture, il devait exister des peuples qui pratiquaient la nourriture prânique. Les autres peuples se contentaient de la chasse, des fruits et des baies, des racines et des graines, des mollusques, etc. Quand la nourriture carnée arriva, ce fut le départ du Néolithique qui allait amener la sédentarité, les villes, le commerce, les armées et les guerres, etc. L’apparition de la nourriture carnée marque le rapport entre chasseur et animaux massacrés en une sorte de perte du Paradis. Car le sang versé de l’animal est le même que le sang de l’humain. Il s’installe une osmose entre l’humain et l’animal, qui évidemment n’a plus rien à voir avec notre société industrielle !
Toute vie est sacrée, alors abattre un animal équivaut à un sacrifice dans lequel les victimes sont interchangeables : dans un sacrifice les animaux peuvent être substitués aux victimes humaines (coutume universellement répandue. En cette année 2015 voyez la férocité de l’Arabie Saoudite en Monarchie de « droit divin » qui veut « sacrifier » un jeune homme « pour l’exemple »… Dans certaines régions du globe rien n’a bougé depuis des centaines de millénaires côté spirituel, on continue de sacrifier un humain « pour l’exemple », comme si le pétrole donnait un pouvoir… ).
Pour résumer : Après-Vie et orientation semblent bien des embryons de spiritualité au Paléolithique. Maîtriser la distance commence avec un simple jet de pierres, puis une arme projectile comme une lance, une flèche qui s’enfonce dans la voute céleste et permet « l’ascension au ciel », ou une flèche qui transperce un nuage sombre comme un démon, etc. Outils et armes sont attachés à des croyances qui nous sont très opaques, jusqu’à ce que… Mais de nos jours cette même opacité existe dans tous documents spirituels, jusqu’à ce qu’on l’intègre dans un système de significations, hélas un système…
Un outil, préhistorique ou contemporain, ne peut révéler que son intentionalité technologique : tout ce que son producteur ou possesseur a pensé, senti, rêvé, imaginé, espéré en relation avec lui, nous échappe totalement. Par exemple un simple marteau moderne s’il sert principalement à enfoncer des clous, il a été tenu par un père, un fils et rappelle ceux-ci. Il rappelle des souvenirs, des situations. Cet objet ne renferme des vertus que parce qu’il incarne, il y a échange entre l’objet et la personne sujet, qui croit à ce qu’elle voit, fait, entend. Cela m’amène à citer Marcelin Berthelot à propos d’outil et de rationalité et de l’Alchimie : « La notion du miracle et du surnaturel s’est évanouie comme un vain mirage, un préjugé suranné. Il n’en a pas toujours été ainsi ; cette conception purement rationnelle n’est apparue qu’au temps des Grecs ; elle ne s’est généralisée que chez les peuples européens, et seulement depuis le XVIII° siècle. …Aux débuts de la civilisation, toute connaissance affectait une forme religieuse et mystique ».
La sacralité est triplement perdue par l’AGRICULTURE et l’Agriculture perdue par l’industrie et les techniques, et en plus par le labeur désacralisé. (D’après Mircea Eliade).
Un lieu est Sacré parce qu’il signifie autre chose que lui-même (Symbole), il participe à un ensemble, un Tout ; parce qu’il répète le paysage cosmique, c’est un microcosme. C’est le centre du monde parce qu’il se trouve au cœur de l’Univers ».
Pendant quelques deux millions d’années, les Paléanthropiens ont vécu principalement de la chasse, de la pèche et de la cueillette. les première indications archéologiques concernant une spiritualité du Chasseur-Cueilleur remontent à plus de 30.000 ans. Ainsi on ne peut pas démontrer l’existence ou l’absence de croyances spirituelles chez les Paléanthropiens. Les Chasseurs-Cueilleurs considèrent les animaux comme semblables à eux, mais dotés de pouvoirs surnaturels, probablement à la disparition progressive de la Vraie Télépathie entre humains et animaux. Les Chasseurs-Cueilleurs croyaient que l’homme peut se transformer en animal, et vice versa ; que les âmes des morts peuvent pénétrer dans les animaux ; qu’il existe des relations mystérieuses entre une personne et un animal individuel (que l’on retrouve encore de nos jours, voir les animaux trouvant la paix auprès de Ramana Maharshi). Les ÉLÉMENTALS remontent probablement au temps des Chasseurs-Cueilleurs.
La croyance de la survie après la mort remonte au « Big Bang » ! Surtout à cause de l’utilisation de L’OCRE ROUGE, le Rouge étant symbole du PASSÉ (Adam veut dire Passé) et le sang rouge signifie la vie ; alors on saupoudre les cadavres d’Ocre Rouge, de façon universellement répandue. À l’Ocre Rouge s’ajoute l’orientation des sépultures vers l’Est, marquant l’intention de solidariser le sort de l’âme à la course du Soleil, donc dans l’espoir d’une renaissance, d’une APRÈS-VIE ; croyance dans la continuation de l’activité humaine ; certains rites funéraires, indiqués par les offrandes d’objets de parure et par les restes de repas.
La croyance en un DIEU UNIQUE remonte aussi au « Big Bang » ! Les Hébreux-Juifs, Chrétiens, Anciens Égyptiens etc. ont tout copié !
Des chasseurs d’Ours des cavernes du dernier interglaciaire croyaient en un « Être suprême » ou en un « Seigneur des Fauves » ; c’est pareil, peut importe le nom, question de point de vue. Être suprême ou Seigneur des Fauves SONT L’ANCÊTRE D’OSIRIS ET DONC DU JÉSUS DE NAZARETH : le chasseur « sème » en terre les restes de l’animal afin de lui permettre sa réincarnation, et aucun être divin n’était impliqué. Comme Osiris qui renaissait en tant que Graine, l’animal « renaît » grâce au Seigneur des Fauves, ou encore à l’âme qui réside dans les os, ou parce que le chasseur lui a assuré une « sépulture » pour éviter que les os ne soient rongés par des chiens. On a déjà là la notion du SOI.
Osiris est donc le super outil de la Résurrection qui sera plus tard Jésus (Christ ou Soi-Instant). Mais la croyance qu’un animal peut renaître à partir de ses os se rencontre dans un très grand nombre de cultures (voir aussi la culture chamanique). Il était interdit de briser les os des animaux dont on venait de consommer les chairs.
L’univers spirituel des Paléolithiques : Après-Vie, pierres et animaux, distance et orientation. Dans la pierre ne jamais oublier LA MÉTÉORITE qui a certainement apporté un gigantesque élan spirituel, et pourquoi pas mélangé de « visiteurs extraterrestres »…
[Références à : Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies, de Pierre Solié ; Histoire des croyances et des idées religieuses, de Mircea Eliade].
Dernière mise à jour : 25-09-2015 00:47
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