LA FAUCILLE : les 10.000 ans de mort de la voie de l’Agriculture. Voilà plus de 10.000 ans que les Terriens bouffent de la mort ! Non seulement celle des céréales, mais aussi la chair morte des animaux qu’ils tuent et mangent. En effet, il n’y a pas plus binaire ou informatique que la Faucille (décision tranchante) : symbole lunaire comme le croissant de Lune et donc des cycles lunaires et des moissons et en rapport avec la fécondité des femmes, donc mort et espoir des renaissances. Faucille et temps sont partiellement mariés et vont donner la Chronologie tueuse.
Le binaire de la Faucille est donc la mort et la moisson nourricière (en apparence), car la moisson ne s’obtient qu’en tranchant la tige, qui comme la tête humaine fait la partie du corps, la tige qui relie, telle un cordon ombilical, le grain à la terre nourricière. Coupez la tête d’un prêtre comme en 1789 ou couper la tige d’une céréale c’est les condamner à mort tous deux. La moisson c’est le grain condamné à mort, et comme nourriture et comme semence ; et ça fait 10.000 ans ou plus que ça dur et que nous mangeons des morts !

Il n’est point étonnant que le régime sociétique (soviétique) ait choisit le Marteau et la Faucille comme emblème. D’ailleurs Faucille contient le son « faux ». Nous mangeons de la nourriture fausse, et physique, et mentalement !!

 

La FAUX comme la GUILLOTINE est symbole de mort, ELLE ÉGALISE TOUTE CHOSE VIVANTE COMME LE RÊVE LES CAPITALO-SOCIALISTE DU NOUVEL ORDRE MONDIAL et de cette judéo-maçonnerie spéculative, qui enfarine tout le monde : tous égaux ou de même farine ! Évidemment il n’y a pas plus « égalitaire » que la mort, ou la naissance, ou aller chier : tout le monde y passe !!! Comme les « mauvaises herbes », la Guillotine fauchait les têtes de ceux qui n’étaient pas d’accord avec le régime républicain, nouvelle Inquisition.
La Faux qui « tranche les illusions » en prétendant « donner accès au domaine des réalités vraies » est une pure arnaque, car ces « réalités vraies » sont notre état naturel !

Faux sonne aussi proche de FACE. La face de l’humain sur laquelle s’inscrit ses pensées ou sentiments, donc les illusions. Dieu n’a pas de « face », sinon on fait dans la possession (anthropomorphisme) et l’imbécilité. Face, étymologie de faire ; face : portrait, donc le Nom-la Forme du Fer/Faire.

Depuis la première guerre mondiale le « noyau du monde en ébullition » se situe au Proche et Moyen-Orient, et particulièrement en Palestine, là où au Mésolithique commence la voie de l’Agriculture : domestication des premiers animaux et début de l’agriculture, soit « le commencement de la fin » !
Par exemple, les Natoufiens (début de sédentarisation) avaient découvert des céréales sauvages qu’ils commencèrent à bouffer, aussi, ils moissonnaient avec des Faucilles de pierre, et ils pilaient les graines dans un mortier à l’aide d’un pilon (réf. Emmanuel Anati, Palestine before the Hebrews, cité par Mircea Eliade dans : Histoire des croyances et des idées religieuses). Parallèlement à cela la domestication d’animaux commença.

Les résultats immédiats de la domestication, ou plutôt assassinat des graminées annoncent LE QUANTITATIF, soit l’expansion des populations, le développement du commerce, phénomènes qui caractérisent déjà les Natoufiens. À la différence de l’art stylisé des peintures du Mésolithique européen, l’art natoufien tombe dans le naturalisme, avec notamment des sculptures d’animaux et de figures humaines, parfois en postures érotiques.
À cette période se développent l’arc et les flèches, la fabrication de cordes, de filets, d’hameçons et d’embarcations pour s’aventurer souvent loin.

Agriculture culture de mort car départ de la religion de l’homme : produire sa nourriture ou CONTRAINDRE LA NATURE, ce qui modifiera considérablement son comportement ancestral, notamment INVENTION DU TEMPS (calendrier lunaire par exemple), et calcul pour assurer de bonnes récoltes. À cette culture de mort apparaissent de nouvelles religions, AVEC RENVERSEMENT DES VALEURS, TOUTES CONSÉQUENCES DU CHOIX DE LA VOIE DE L’AGRICULTURE (à la place de la voie de l’Horticulture ou Végéculture).

CULTURE DE CÉRÉALES = CULTURE DE MORTS : le cultivateur en coupant et tuant la tige de céréale est l’assassin seul responsable ; alors que le Chasseur-Cueilleur responsable aussi du carnage attribuait ses crimes à un « autre », à un « étranger », car il craint la vengeance de l’animal tué, il craint bien-sûr l’âme de l’animal tué.
En ces temps de l’Âge d’Or tout était sacré, aussi celui qui tuait et mangeait une plante mangeait aussi un être divin ! La plante est don c le résultat d’un événement dramatique, ELLE EST LE PRODUIT D’UN MEURTRE.

CIVILISATION - SÉDENTARITÉ = AGRICULTURE = VOL, RAPINE. Les céréales sont comme « gardées par les Dieux » (bons ou mauvais, peu importe), et un genre de Superman pille quelques graines et en gratifie les humains : voir le mythe de Prométhée et les propriétés régénératrices du foie. L’Agriculture pourrait avoir été apporté par un « extraterrestre » (je dirais malveillant… ). 
Une nouvelle existence sédentaire à partir du village ou de la ville va donner naissance à la notion d’espace et de pays (nation : de naître, et race) et de ses champs cultivés. Alors « le vrai monde » sera l’espace cultivé où l’agriculteur vit, se fixe.

Je ne suis pas d’accord avec Mircea Eliade quand il écrit au point de vue spirituel que les Chasseurs-Cueilleurs et leur relation au monde animal fut supplantée par « une solidarité mystique entre l’humain et le végétal ». Le Chasseur-Cueilleur devait être en contact spirituel avec les trois ordres : Minéral, Végétal et Animal. Je ne vois pas pourquoi la voie de l’Agriculture dépasserait le minéral ! Je ne vois pas pourquoi les femmes domestiqueraient mieux ou plus les plantes que les hommes, ou deviennent propriétaires des champs cultivés…
Du point de vue spirituel le Végétal est plus confortable, plus directe, que le Minéral, car le RYTHME est plus sensible, plus concret, plus pratique : phénomène de la RENAISSANCE identifié dans le rythme de la végétation ! L’Arbre de Vie est signification des 10.000 ans de la voie de l’Agriculture et apporte le confort dans le mystère de la Création. Ne pas oublier que les régions du Proche et Moyen-Orient où naît l’Agriculture sont des pays de Soleil et de sécheresse, donc très liées aux récoltes et au temps (inondations et sécheresses) qui vont donner pour être comprises, acceptées et maîtrisées, des récits mythologiques, avec naissance et morts de Dieux, et certains rites comme les Mystères d’Eleusis et les religions à Mystères genre gréco-orientaux.
Le Minéral est plus « alchimique », plus lié aux Élémentals comme les Gnomes (âmes cachées des choses, vivantes ou non, et Dieux des Mines comme les Kobolds). Minéral lié à l’EAU, donc aussi à la Lune et à ses RYTHMES. MINES = VENT (voir Georgius Agricola : De Re Mettalica, 1556)

La MINE est l’équivalent du CHAMP, mais sous terre : les céréales poussent en surface, les minéraux poussent aussi, mais en sous-sol… On trouve les « trésors » dans les cavernes, dans l’abîme, l’abysse du mental où séjourne la CHIMÈRE… Le champ et son agriculture est l’équivalent du moderne « Nouveau, vu à la télé ! », ce qui fait tout de suite VENDRE ! La Mine ce n’est pas vendeur, c’est dangereux, il faut s’équiper d’éclairage, de moyens de ventilation, de moyens de transport des matériaux, d’étayage, etc. Et pourtant, elle est plus riche que le champ en surface parce que moins attaquée par l’oxygène… L’extra-ordinaire ne peut que surgir dans la Mine.

RÉSUMÉ : la voie de l’Agriculture commence au Proche et Moyen-Orient. Malgré la résistance de certains peuples, surtout après la cristallisation du pastoralisme, la diffusion de la culture des plantes alimentaires approchait l’Australie et la Patagonie lorsque se fit sentir les effets des colonisations successifs et l’arrivée de la révolution industrielle.
La voie de l’Agriculture donne des religions spécifiques, notamment le récent socialisme des 74 ans de l’URSS (une religion inversée où la matière-opinion engendre les Essences).
Tout l’Univers étant dans le mental, et donc le « temps », il est certain et incontestable que le Microcosme reflète le Macrocosme, et l’inverse. Si l’Univers ne se trouvait pas déjà en nous, il n’y aurait absolument aucune chance pour que nous le puissions découvrir à l’extérieur de nous.