« Le ’Je’ rejette l’illusion du ‘je’ [ego] et cependant demeure en tant que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la Réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction ». (Ramana Maharshi, entretien 28)
À l’entretien 43 R. Maharshi dit que « Le désespoir conduit souvent les hommes à la foi de Dieu ». « S’abandonner à la volonté divine » ne doit pas être confondu à une religion ou une soumission à elle. Le terme se comprend comme Réalisation du Soi.
La soumission se comprend si nous ne sommes pas capables de nous aider nous-mêmes, « nous n’avons qu’à nous soumettre complètement au Suprême [le Soi]. Alors Il prendra soin de nous, ainsi que du monde » (Ramana Maharshi, entretien 135). Donc la soumission rejoint le thème du Soi,
ET PERSONNE NE DOIT ÊTRE SOUMIS À UN AUTRE ET ENCORE MOINS À UN ÉTAT, NI À LA TYRANNIE DE L’OPINION OU SUPER GRÉGARISME.
« Le Royaume de Dieu est en vous » dit la Bible (la seule chose vivante, éternelle, dans ce fatras d’opinions). Donc aucun messie à attendre, aucun truc à attendre « d’un sauveur descendant du Ciel » depuis son « Vaisseau ». Et pourquoi descendrait-il ? « LA RÉALITÉ EST. ELLE N’A NUL BESOIN D’ÊTRE AMENÉE D’UN ENDROIT À UN AUTRE » (Ramana Maharshi, entretien 201).
Retrouver son propre Soi ou état naturel avant de s’occuper des autres. « Où se trouve autrui si ce n’est dans votre propre Soi ? » dit le Maharshi à l’entretien 43. Il dit aussi « Y a-t-il quelqu’un qui ne soit pas conscient de lui-même ? Chacun connaît le Soi, et pourtant ne le connaît pas. Étrange paradoxe ». Il ajoute : « En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même ».
Ce monde est divisé par son mental ou « raison », car « la spiritualité ne peut s’accorder avec le rationalisme. La spiritualité est transcendante » (entretien 101).
Le Soi ou ‘Je’ : JE SUIS TOUJOURS : « … vous êtes cela depuis toujours, et que vous ne vous en êtes jamais éloigné. Il n’y a rien de plus simple qu’être le Soi [ou Instant]. Cela n’exige aucun effort, aucune aide. Il suffit de laisser tomber la fausse identité [renforcée par l’étatisme] et de demeurer dans son état éternel, nature, inhérent » (entretien 101).
Se soumettre c’est retrouver son état originel : « Votre source est en vous. Abandonnez-vous à elle. C’est-à-dire cherchez cette source et immergez-vous en elle. C’est parce que vous vous imaginez être en dehors d’elle que vous soulevez la question : « Où est la source ? » (Ramana Maharshi, entretien 208).
Il ajoute cette grosse importance concernant la notion de « Dieu » : « Certains soutiennent que le sucre ne peut pas goûter sa propre douceur et qu’il faut un dégustateur pour le goûter et le savourer. De même, un individu ne peut pas être le Suprême et en même temps goûter la Félicité de cet état ; c’est pourquoi l’individualité doit être maintenue d’un côté et la divinité de l’autre pour que la jouissance puisse exister », ce qui rejoint les deux sources du
Secret de la Fleur d’Or : la lumière de l’Essence (Principe Originel Universel) et la lumière de la conscience (l’infini des réincarnations).
Religions et étatisme vont ensemble et sont sources de permanentes guerres à cause de leur cancer du pouvoir. CE SONT DES DICTATURES pures et simples ET LÀ-DEDANS NOUS SOMMES TOUS DES MOUTONS GARDÉS PAR DES LOUPS. Ces dictatures ont toujours les mots « paix » et « liberté », « fraternité » à la gueule, et les moutons suivent en braillant la « marseillaise » et en agitant des drapeaux français !
Si Adam est notre filiation, il est bien le PREMIER DU TROUPEAU, LE PREMIER MOUTON : A accent aigu veut dire en sumérien : bras, force, pouvoir, côté ; et a-dh indique : auxiliaire, soutien ; dam indique époux, épouse, celui qui est attaché par une filiation (réf.
Lexique du sumérien, de Lucien-Jean Bord).
En sumérien les gens, la population, les travailleurs, les subalternes, se dit
un,
un-gùr ;
unkin est une assemblée communale. En Hiéroglyphes de l’Égypte ancienne et commençant par l’idéogramme de la petite Caille, petit bétail, ovins, s’écrit
wndw (Undju),
wndwt (Undjut) indique peuple, sujets. En sumérien nous avons
Un,
Dù (travail, totalité, couler le métal, mouler, attacher), et
Ut bouc, chèvre : « la population qui coule le métal comme on traite des chèvres » (chèvre symbole de liberté, d’agilité ; en Inde elle est le symbole de la substance primordiale non manifestée ; elle est la Mère du monde,
Prakriti (la nature dans le sens du spatio-temporel, la maya ou illusion). Mais OH SUPRÊME ! LES TROIS COULEURS QUI LUI SONT ATTRIBUÉES SONT CELLE DU GRAND ŒUVRE ALCHIMIQUE :
ROUGE, BLANC, NOIR (ou bleu foncée comme le drapeau républicain française), qui correspondent aux trois
gunas (3 qualités fondamentales, modalités sous-jacentes à toutes les manifestations : « Celui-là aussi qui M’aime et s’efforce vers Moi avec une adoration, un amour sans défaillance, il passe au-delà des trois gunas, et il aussi est prêt à devenir le
Brahman [le Réalisé] », chapitre 14, vers 26,
Bhagavad-Gîtâ. Chez les Grecs la Chèvre symbolise l’éclair. L’étoile de la Chèvre, constellation du Cocher, annonce l’orage et la pluie. L’association Chèvre-Dieu est très ancienne.
Ne pas oublier que le Yahvé se manifeste à Moïse au Sinaï au milieu des éclairs et du tonnerre ; et en mémoire de ça la couverture couvrant le tabernacle était composée de poils de Chèvre. Selon la tradition le mot
Soufi viendrait en Orient de
Souf, terme indiquant le feutre de poil de chèvre dont était rituellement faite la robe des Derviches de certaines confréries mystiques musulmanes très sévères dans leurs règlements intérieurs. Le Chevreau désigne parfois Dionysos en transe mystique. Bref, la Chèvre apparaît comme symbole de NOURRICE, D’INITIATRICE).
Donc
Un-Dù-Ut : « la population qui coule le métal comme on traite des chèvres » peut s’interpréter comme ceux qui coule l’OR pour d’autres individus. L’Or est importante pour certaines « entités extraterrestres » (des Alchimistes en gros ?!). Et à ce hui nous en sommes exactement au même point : nous sommes des Chèvres qui coulons de l’Or pour les banques et la juiverie financière internationale ! Voilà plus de 10.000 ans de la Voie de l’Agriculture que les choses n’ont pas changées !
NOUS SOMMES DES ANIMAUX À MARQUER PAR DES CODES-BARRES, DONC DES MARCHANDISES. NOUS SOMMES DES QUANTITÉS SOUS DOMINATION OLIGARCHIQUE ÉTATIQUE.
Les trois religions abrahamiques sont de la pure soumission comme le créancier, le fils, qui attend de son « père » un paiement ! Abraham, Adam, des « pères mythiques » soumettant nombre de Terriens dans la PRISON DE L’INTERDIT ET DE L’ÉVOLUTIONNISME. Pour la soumission à Dieu d’Abraham « tuant son fils », voir la page :
Criminalité des Hébreux et du Deutéronome.
RAPPEL : Les Hébreux sont des destructeurs de Païens, mais après eux entre en piste l’Empire romain puis l’Église de Rome grande destructrice de Païens notamment des CELTES. Les Romains vont copier les Grecs sur leur idée de « démocratie » mais en lui substituant l’idée de « liberté » pour la remplacer par
« le droit romain », toujours en vigueur ! Massacre des Celtes = massacre des Peuples du Soleil (Incas, Mayas, etc., et massacre des Indiens d’Amérique du Nord).
RAPPEL : le judaïsme n’est pas une religion, mais un code de conduite, une LOI, ce que je traduis, comme cette nouvelle judéo-maçonnerie spéculative née à Londres en 1717, par LES COMPAS-ÉQUERRES ou TRAVAILLEURS DU CHAPEAU, donc de la « raison » ou mental.
La « Loi », filiation au « père », donc à l’évolutionnisme constituée de générations successives :
« Le Tiers social garant de l’humanisation pour chacun » écrit le psychiatre freudien et juriste Pierre Legendre dans :
Le crime du caporal Lortie, décrivant le Super Grégarisme ou inconscient collectif.
La LOI ou opinion (de « Dieu ») : LA FILIATION AU PÈRE :
DA-AT : da (bras, fort, puissant, protéger, être près de, être à côté de), et
At (
as : un, unique) ; en akkadien
a-tuku (a accent aigu) :
dannu, et par extension
daddy (papa en anglais) ; du sumérien
Ad (cri, appel, chant (
ada). En hébreu
Dat (loi, religion) se rapproche de
DAD et
DADAG : brillant, pur, sacré, propre, rendre propre ; en prolongeant par
dag (lieu de repos, demeure, étendre, s’étirer). Ainsi on retrouve le
DAD ou
DADDY anglais.
Im (1 : vent, tempête, direction ; 2 : boue, argile) et I (1 : pousser, germer, battre, triomphe, vaincre ; 2 : pleurs), soit l’interprétation possible : « l’argile germe » (ou triomphe), ce qui rejoint le Dieu Potier Chnouphis/Khnoum façonnant un humain en argile sur son Tour de Potier… Soit Involution-Évolution symbolisé par les deux mains. Le spécialiste en argile que fut Cyprian Piccolpassi écrivait cette importance :
« Grandes vertus gisant es chouses petiotes créées par Dieu » ;
‘Petit’ peut vouloir dire aussi : ce qui est né une deuxième fois, Re-né/Renaissance.
KHNOUM : Dieu Potier d’Éléphantine à tête de Bélier. Rapport au signe du Zodiaque, Printemps, fécondation, renouveau (Igné-inné). Neter (Principe) des conjonctions ; Pensée-Cause ou Souffle du Noun.
Dieu d’Éléphantine, il est le feu du désir créateur. Il unifie le courant mâle et le courant femelle. Il s’est créé de lui-même et a fabriqué la Substance qui est en lui, grâce à la connaissance et à l’application du Noun. Comme l’écrit H.P. Blavatsky : « il est le mari de sa mère » : le côté mâle ou imprégnateur de la Nature.
Le Dieu Ptah travaille avec Khnoum qui réveille Ptah en le travaillant avec ses deux mains sur son tour. Cela donnera à l’enfant sa « nature innée » ou son Ka, ou le point fixe (Axe) qui assurera l’identité de cet être humain à travers tout son Devenir. Dès que le Ka a pris corps, il se développera le Moi
Inek (ink). Chez Ptah se trouve l’analogie avec l’œuf portant l’embryon et la substance nourricière, pareille pour une graine de végétal. L’emmaillotement de Ptah en une gaine a un rapport avec l’androgyna (Œuf cosmique), la chaleur active : Un produit le Deux.
ARGILE = ADN : vie,
cnh(w) (hiéro égypt.) : vivants ;
cnh : vivre, vie ;
cnhwy : les deux oreilles (comme celle du Bouddha).
Cnh dt : qu’il vive éternellement ;
cnht : chèvre (voir ci-dessus), idem pour grain (
cnht) ;
cn : être beau, agréable. Même thème avec
wn (ouvrir) et
wn-hr (être) : instruit, habile ; par contre son inverse, faute erreur, s’écrit aussi
wn ; w, le son
‘ou’, qui est à rapprocher du
un mentionné plus haut (le
un de population, gens ; à rapprocher du
touta, teuta en gaulois (peuple), de la racine sumérienne
tud (nouveau-né, faiblesse, donner naissance, engendrer, procréer, naître, être né) ;
tuto (sexe féminin).
Argile c’est
Im en sumérien et le
tuto, touta en gaulois se retrouve en akkadien avec
ti-tu (donner la vie),
ti-dù (mouler la vie)…