« O République mon unique amour né de ma seule haine », pour paraphraser le Roméo à sa Juliette. La Haine est indissoluble de l’Amour, comme le Bien et le Mal ; alors le républicanisme judéo-maçonnique de 1717 voudrait interdire l’Amour ? Interdire le Bien ?
Voilà cette quatrième Menace en thème de la Filiation : papa et maman, ou avec les soixante-huitards CIA-hippies-USionistan, papa et papa, ou maman et maman, où l’humain se croit Dieu depuis le 18è siècle, alors qu’il n’en a reçu qu’une étincelle. L’amour ici-bas EST UNE MALADIE : ON TOMBE EN AMOUR comme on tombe en justice ou en maladie, d’où de nombreuses années nécessaires pour étudier le mode-d’emploi de l’Amour avant de s’en servir !!!

 

PROBLÈME : tout homme est plus ou moins un Don Juan (ego jouisseur et bouffeur, libéralisme) ; et toute femme est plus ou moins une Messaline (mot proche de messianique… mess : mettre… messe… envoyer), une énamourée.
L’homme recherche sa vie durant, ou presque, LA FEMME dans toutes les femmes ; la femme recherche tous les hommes dans un seul HOMME (Dionysos-Zagreus et Dionysos-Bakkhos). Ainsi, l’homme est inconstant au niveau conscient, et fidèle au niveau inconscient. La femme est constante au niveau conscient (elle nide et enfante avant tout) et infidèle au niveau inconscient (lorsqu’elle trompe « son homme », c’est en général beaucoup plus grave que lorsque c’est l’homme qui commet l’adultère).

La femme possédée par son Soleil noir (voir schéma en haut de page) n’est que fantasmes et caprices d’OPINIONS toutes faites, « véritable code de vérités des plus banales », de « raisons » et de choses (en réf. à Jung). La femme peut y perdre sa féminité.
Un homme possédé par sa Lune noire (voir schéma) n’est qu’humeurs et caprices SENTIMENTALISTES d’un exclusivisme passionnel, jusqu’à l’éffémination la plus complète.
La femme sera une raisonneuse à tendance paranoïaque (Puissance, voyez maintenant le nombre de « femmes d’affaires » ou de « femmes politiques »).
L’homme sera un sentimental à tendance hystérique (Importance, nerveux et excité, névrose).
Évidemment entre les pôles se trouve LE MASQUE (le ‘je’ face au social ou face à l’autre) venant compenser ces pulsions inconscientes : « la femme Soleil noir » pourra présenter extérieurement un masque, un fard, d’hyper féminité, et « l’homme Lune noire » présentera le masque de sur-virilité. Bien-sûr entre l’hyper-féminité et la sur-virilité, se trouve un nombre considérable de conduites où prennent place tous les comportements homosexuels, depuis la femme lesbienne, jusqu’à l’homme pédéraste, en passant par ceux, moins connus, de « l’homme lesbien » (qui pratique un amour hétérosexuel, mais avec sa personnalité féminine, sa Lune noire) ; la « femme pédéraste » également hétérosexuelle en surface mais homosexuelle en profondeur.

Tous, plus ou moins selon les jours et les heures, nous sommes dans ce dernier cas. « Et c’est parce que, à l’instar d’Eros, de Dionysos, d’Adonis, d’Attis, de Psyché, de Koré, d’Aphrodite, de Cybèle…, nous sommes tous des ANDROGYNES » (en référence à Pierre Solié : Médecines initiatiques, aux sources des psychothérapies).
Soleil noir et Lune noire ont pour but à symboliser cette vérité psycho-biologique. Et Soleil noir et Lune Noire sont de l’Homo Religiosus puisque l’état d’Androgynat correspond à la Réalisation du Soi ou Instant.

Ce qui m’amène à la PREMIÈRE RELIGION AU MONDE : LA CROYANCE OU L’ÉTAT MENTAL AMENANT À CROIRE QUE L’HUMAIN CONTINUERA SON EXISTENCE APRÈS LA MORT, EXACTEMENT COMME IL L’A VÉCUE DU TEMPS DE SON « VIVANT » (de son rêve).
Et qu’elle est le sens du mot CIVILISATION (en dehors de celui de l’individu qui habite une cité, le ci-vil) ?
Toute civilisation, du moins en Occident, CACHE LA MORT : voyez la prodigieuse industrie de Big Pharma et de sa civilisation du confort, du sécuritaire, où l’on vous assure sur tout et n’importe quoi, et même si vous avez le fric des Google et Cie, vous pouvez vous payer « l’immortalité » en gadgets et pièces de rechange pour votre corps !
Se rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, pour tuer « totalement » quelqu’un, soit l’empêcher de « vivre après sa mort », il fallait, soit mutiler son cadavre, ou bien « piquer » son corps dans le sol pour mettre un terme définitif à son « existence » (notamment dans le cas d’un assassin, qu’il serait fâcheux de voir renaître après sa mort…).
C’est exactement la même croyance des offrandes funéraires : aliments ou fruits, vêtements, armes, etc., et même à la Cour de Pharaon des serviteurs n’hésitaient pas à faire le sacrifice de leur vie afin de suivre leur maître dans la mort (les Celtes donnaient facilement leur vie réelle pour la guérison de l’un des leurs atteint d’une maladie très grave).

C’est ici en Occident, chez les Grecs que l’individualité se développe : voyez le mot « démocratie » (peuple) avec l’individu prenant une place centrale. Et dans les sectes, tous les initiés, individuellement, ont désormais accès au « monde de la lumière » où ils participent à la vie éternelle. C’était une première tentative de résoudre le dilemme individualisme-collectivisme (toujours non résolu à ce jours, faute d’un assez grand nombre de Réalisés).
Si avec les Grecs le monde occidental passe d’un ‘je’ tribal à un ‘je’ individuel, il sera confronté au même problème de TRIBU : exister, ou le ‘je’ en face à la société, soit ruser, adopter les conventions de cette société ou culture ; il y a donc une filiation d’ordre quasi religieux, l’humain étant toujours un Homo Religiosus. La vie de « raison » serait uniquement le social ? Alors c’est tomber dans le socialisme à la Karl Marx, ou dans cette judéo-maçonnerie spéculative de l’après 1717 londonien. Marx dans le Capital écrit que la nature humaine et ses facultés dépendent toujours des modes de production, donc du vulgaire, ou matière, donc de l'OPINION !
Un imbibé rabbinique et philosophique et athée intégral comme Émile Durkheim, estimait que la vie « de raison » plongeait ses racines dans la vie sociale, donc dans le vulgaire ou opinion.
Il est un fait que le social commence à se développer à l’envers du social ayant cours depuis l’arrivée du Moyen-Âge et de la catholicité, seulement à partir de la Renaissance, avec la Réforme, l’imprimerie et Galilée, en un individualisme forcené doublé d’une exacerbation du mental, ce qui amènera des changements sociaux associés au déclin de la féodalité, et surtout au développement du ‘je’, de l’ego, ce qui donnera naissance au capitalisme et aux organisations politiques à courant de pensée « démocratique ».
C’est Max Weber qui avance le premier l’idée d’un lien entre la Réforme et la naissance du capitalisme : une logique de la rationalité en forme de moyens et de fins, soit l’augmentation de l’évolutionnisme déjà à l’œuvre dans les religions du Livre. Ainsi la « raison » devient UNE CHAÎNE D’ASSEMBLAGE (évolutionnisme ou enchaînement des idées et bourrage de crâne toujours en croissance, comme le ”pouvoir d’achat”).

Avec les Grecs, on passait d’un ‘je’ tribal à un ‘je’ collectif : « LE PIRE ! », car soi-disant la liberté d’être autonome. Après plus de deux millénaires - et probablement à cause de certaines sectes, parce que la recherche du ‘Je’ pouvait aussi se faire individuellement sans passer par une secte, vue que le ‘Je’ est notre état naturel - on voit de nos jours qu’il n’en est rien ! si je me base sur le niveau de confort que représentent l’étatisme et la dérive de la technologie (lié à cette religion de l’argent) !!!


EN RÉSUMÉ : la quatrième Menace est bien ce ‘je’ ou triomphe de l’ego. Il est nécessaire et naturel comme le rappel Ramana Maharshi, mais depuis plus de 200 ans cet ego a atteint des proportions qui vont conduire à la ruine de l’humanité (se rappeler que nous sommes tous les esclaves des 1% les plus riches de la planète Terre !). Alors le passage du moi tribal au moi individuel en passant par les grecs, C’EST RATÉ !
La délivrance DES QUATRE MENACES décrites précédemment, NE PEUT PASSER QUE PAR L’IRRATIONNEL, LA DÉRAISON, LA SUPPRESSION DU MENTAL. AUCUNE TYRANNIE DE L’OPINION, AUCUN TOTALITARISME OU ÉTATISME, AUCUNE TECHNOLOGIE OU DÉRIVE TRANSHUMANISTE, AUCUN RATIONALISME, N’AURONT JAMAIS ASSEZ DE FORCE POUR ÉRADIQUER EN L’ÊTRE HUMAIN CE QUI FAIT SON FONDEMENT ET SA RAISON D’ÊTRE : LA PUISSANCE IRRATIONNELLE EN BIG BANG.

Enfin, et toujours à propos de filiation : il est étonnant que les révolutionnaires de tous systèmes sociaux, et particulièrement ceux de 1789, en bons Homo Religiosus ils détruisent toutes statues et édifices des despotes déchus, et ne permettent pas à leurs enfants de mutiler leurs poupées ! Ainsi, l’abîme conventionnel et évolutionniste entre les « primitifs » et les « modernes » n’est pas aussi profonde que l’on pourrait le croire.
Ne pas oublier que, bientôt grâce à Google & Cie, l’Intelligence Artificiel devra résoudre le terrible problème de savoir si, par exemple, « le maïs est un cerf » ou « s’il représente un cerf »… Je doute que l’I.A. des Google puisse affronter le GÉNIE DE L’ABSURDE, OU DE L’ABSOLU INUTILITÉ, comme savait le faire l’écrivain et riche Raymond Roussel (quand on a de l’argent à ne savoir qu’en faire, l’inutilité devient un art à contrario d’un milliardaire comme Kevin O’Leary et son : « Si vous travaillez dur, vous pourrez un jour être extrêmement riche »).