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Civilisation en décomposition Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 06-02-2016 23:01

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Civilisation en décomposition
ou
CIVILISATION ANTI-TRADITION

ou
la simplification à l’envers :
on conserve évidemment
la religion de l’argent !
 
 
Le régime républicain essayant naïvement de manipuler Internet par son opinion de la mode de la « théorie du complot » nouvelle inquisition, essaye de dire qu’elle n’existe pas. Pour ce régime c’est : CIRCULER YA RIEN À VOIR ; en d’autres mots/maux : DORMEZ BRAVES GENS.
Le régime républicain veut « réformer la langue française » avec l’aide des valétudinaires verdâtres de « l’acacadémie françoise », mais s’est-elle par exemple que de prétendre écrire le mot OIGNON en Ognon c’est DÉTRUIRE L’ÉTYMOLOGIE, la RACINE ? Non seulement de ce mot, mais depuis la Renaissance de 90% des mots depuis que les Gaules se sont vus imposées le latin, puis le francien supplantant les autres langues. L’évolutionnisme faisait déjà ses ravages sous l’impulsion du mercantilisme.
 
OIGNON : étymologie de UN. Oignon vient de OINDRE (oindre d’huile) : de oigner, frotter : « Et recullirent les goutes dou sane qui des plaies au saint estoient cheues et en OIGNÈRENT lor corps ». (Vie de saint Blaise).
« Il estoet une fois oignier
Berbis, et aultre fois saignier ».
(Pastoralet, manusc. Br.X, folio 7 V)
Action d’oindre :
« An oignier ot maint bon evesque ».
(Perceval, manusc. Montp. II 249, folio 67a)

Oignon, vient du même thème que ONGUENT (pommade), donc il s’agit aussi de OINDRE. Ce qui amène à :
OIGNEMENT : oing., ongn., oygn., oinn., uinn., uingn., ugn., unn., oenement, oingnament, houegnment, ongement, onguement, onghement, ungement, unguemend ; bref, tout ce qui sert à OINDRE, à PARFUMER :
« Unguemend en tuz tes vestemenz ». (Lib des Ps. Cambridge).
Celui qui fait des onguents et des parfuls est un OINDEUR (féminin : Oinderesse).
Oindre si c’est huiler, c’est aussi caresser les « huiles » (les chefs), donc les flatter pour s’acheter de l’avancement, ou de l’argent.
OILLE : huile ; oindre d’huile ou de graisse. Un OINTIER est un marchand de graisse, ou la partie du porc dont on tire l’oint (la graisse). Et le contraire de oindre ou de con-sacré c’est OINGNAGE : celui qui fait des cochonneries, des choses indécentes.
OINTURE : oint de graisse ou d’huile. Le droit dû sur l’Oint qu’on vend au marché.

« Fromons li quens est venus on jardin.
Sa plaie bende dou bliaut qu’ot vesti
Et bien l’a ointe d’un ongnement qu’il fit ». (Girb. de Metz)
« Je te donrai de mon chier ongnement,
Si en oindras tes plaies et tes flans ». (Raimbert, Ogier, Barrois)
« Nuls om ne vit arom et ungement ». (Cantique des Cantiques, Richel I, 2297, folio 92 v).
« Après les oignit de je ne sçay quel oingnement ». (Rabelais, Pantagruel, ch. XXX, édition de 1542)
Se fournir de drogues et oignements.

Par son début en OI, Oignon entre dans le même thème que POIREAU : PORET (altération de POIRE).
Ainsi, OIGNONETE, onnete, ongnonnete, ougnonete, ougnonnete, oignonniete, oinguonnete, oignelette, oignoullette ; bref, plante du genres des oignons :
« En la menue disme de luy, comme de oignons, de oignonnete, de aus, de veaux ». (Cens. de S. Thib. de Soiss. Arch. KK 394, folio 44).
« Demi livre d’oignonniete ». (1364, Lille, Gloss. ms., Bibl. Amiens).
« Graine de porette et ongnonnete ». (1402, Dénombr. du baill. de Caux. Parchemin 303, folio 59 v).
Etc.

OIGNONNIER : de oingn., un marchand d’oignons.
Enfin dans le début en OI et dans OINDRE il faut y intégrer OIL (pétrole en anglais), mais aussi : OIL : œil (oculus) et OIE : ouïe. Oile, ouil, ouyl, oal, ouail, et par dérivation : ouaille (du latin ovicula, de ovis : brebis. Les Ouailles sont « collantes » à la paroisse ! OÏL (ou OIL) en français du Moyen-Âge, 1080, veut dire Oui, ancien français o (cela), du latin hoc et il. On avait la langue d’Oïl avec le picard, le bourguignon, le normand, le gallo, etc. parlés dans les régions de France situées au Nord de la Loire, jusqu’en Belgique, Wallon, où « oui » se disait oïl, en opposition à la langue d’Oc). On a aussi auil, aol.
 
Concernant le Oil moderne ou pétrole, on peut dire que c’est un « OUI » massif à cette religion de l’argent amorcée en Europe vers l’époque de Louis 9 et les Croisades (plus tard arrivent les Conquistadors espagnols et portugais, grands destructeurs de mondes). Le « Oui dirige le monde », car il en faut de l’énergie électrique en thermodynamique, pétrole, pour conduire toute cette débauche de technologie !

« Oil, par ma foi, sire, oil mult volentiers ». (Gui de Bourg., 1518, A. P.).
« La femme lui respondit se il ly en convenoit parler et il dist que ouil ». (1381, Grands jours de Troyes, Arch. X1a 9183, folio 7r).
Par prolongement de Oignon on peut lorgner vers ONC (Oncques ou Onques) : ons, on (en anglais : sur, dans, par), UNC, ANC, ENC, AINC, AINS, AIN, indiquant UNE FOIS, en quelque circonstance, donc proche de l’Instant ou Ici et Maintenant.
ONCE : étymologie de un (onciaire). Oncial : qui pèse une once. Ancien poids qui valait la douzième partie de la livre romaine et la seizième partie de la livre de Paris ; un marc valait 8 onces. Once = très petite quantité, comme le GRAIN.
ONCEE : valeur d’une once.
ONCELEE : mesure de vin équivalente à peu près à une pinte.
ONCENOTTE : mot féminin, sorte de vase.
ONCIERGE : droit seigneurial, droit d’alpage que payaient les usagers, ceux qui faisaient paître leurs bestiaux dans les usages ou terrains vagues appartenant à la commune, mais relevant du seigneur…

En prolongeant nous avons :
OIANCE : rente ou redevance qui se payait au jour indiqué à cri public.
OICTIEVE : droit de prendre la huitième gerbe (OIDME : huitième).
OICTOUVRE : octobre.

Du point de vue symbolique, l’OIGNON par sa forme bulbeuse et sa forte odeur, de par l’interprétation de Râmakrishna, n’aboutissant à aucun noyau, serait la structure même de l’ego, que l’expérience spirituelle épluche couche par couche, jusqu’à la vacuité ; et rien ne fait plus alors obstacle à la Réalisation du Soi ou Instant.
Les Anciens Égyptiens se protégeaient de quelques maladies avec des tiges d’Oignons.

Du point de vue culinaire, l’OIGNON est célébré chaque années à Berne pendant toute une semaine. Des camions arrivent des campagnes environnantes, chargés d’Oignons que les marchands et les ménagères se disputent. Pendant une semaine, dans les familles et les restaurants, tous les plats, y compris les tartes et galettes, sont à base d’Oignons. « On accroche les Oignons en guirlandes autour des portes et des fenêtres et les femmes en ornent leurs chapeaux. Le soir, les Oignons jonchent le sol, comme jadis chez nous les confettis le jour de la mi-carême. Et les pauvres gens les ramassent, tout heureux de cette manne dont pendant longtemps ils bénéficieront », écrit Léon Carlier dans : Les légumes et les fruits qui guérissent, 1957. Il précise que les Bulgares mangent beaucoup d’Oignon cru dont ils font, avec le pain et accompagné de sel et de poivre, leur principale nourriture. « Or, parmi toutes les nations du monde, c’est en Bulgarie que la situation sanitaire est la meilleure ; le cancer y est inconnu et les centenaires y sont nombreux. La senora Tamara Vargo est morte à Toréou (Mexique) à l’âge de 120 ans. Elle attribuait sa longévité aux vertus de l’Oignon. Depuis l’âge de 15 ans, en effet, elle mangeait 12 Oignons crus par jour, 4 à chacun des principaux repas ».
« Lorsqu’on se sent fatigué, sans appétit, avec les traits tirés, le visage terreux, faire bouillir dans la quantité de 3 verres d’eau un gros Oignon coupé en quartiers. Après cuisson il reste environ un verre de jus que l’on boira le matin à jeun ».
« Pour détruire les vers du bois, frotter chaque jour pendant 12 jours consécutifs les parties atteintes avec un Oignon ».


D’É-GÉNÉRÉS-SENS OU DÉ-CADENCE : TOMBER. IRRÉMÉ-DIABLEMENT, NOUS PERDONS NOS RÉFÉRENCES, NOS RACINES. ET C’EST VOULU PAR LES CANCÉREUX DU POUVOIR
au sommet de la pyramide oligarchique. Big Brother et son « œil qui voit tout » se fourre le doigt dans son œil, car DEVOIR (D’E-voir : voir depuis E) n’apporte pas de délivrance, seul l’état d’ÉVEIL (E-veiller) permet de DÉNOUER LE NŒUD du conditionnement par la tyrannie de l’opinion, des autres, du régime républicain. Il s’agit de Réaliser le Soi : ÊTRE DIRECTE, ÊTRE MÂAT : le I rectitude du Divin : Dio-Nysos (né deux fois) ; il s’agit d’être I-nnocent (I naissant), sans erreur.

On tombe en bas, jamais en haut !
La Chute de la Trinité fait que NOUS VIVONS DANS UN MONDE DE CONTREFAÇONS, D’ERREURS (voyez la bouffe industrielle, Big Pharma, les média-mensonges et politico-mensonges, etc.), le E est faussé, tout ce qui en naît (d’E-coule) se trouve perverti.
Le mot Hôpital a grandement perdu son sens avec le remplacement du S de Hospital par l’accent circonflexe, que cette même acacadémie française veut abolir, ou fortement diminuer. De Hospital découle : hoste (hôte, du latin hospes, hospitis), hospice, hostie (oistie), hospitalité, hostesse, hostellerie.

En cette « civilisation » où tout est argent, le mot ART a une sens fulgurant : A.R.T. = ARRÊT ! Depuis au minimum le début du 19è siècle il n’existe, presque, plus d’Artistes authentiques ou sincères.

Bref, l’Oignon est le compagnon universel. Alors, si l’acacadémie françoise veut l’écrire « ognon », ça ne veut plus rien dire, ou plutôt ça veut dire n’importe quoi (au-gnon, o-gnon, recevoir des coups, O-nion, U-nion, etc.), comme tout ce qui se fait de nos jours d’entertainment galopant ou tyrannie de l’opinion au sommet de la pyramide du N.O.M.
 
RAPPEL : Avec l’arrivé du christianisme devenant religion d’État, avant celle des banques ! les Chrétiens étant plein de dédain et d’orgueil face à leur « nouveauté » méprisent copieusement les Païens et leurs langues diverses, notamment le latin savant, qui résumait toutes les gloires du paganisme, et qui œuvrait souvent chez les GENS SIMPLES (ce qu’on appelle de nos jours « classes inférieures ») ; ces Chrétiens qui ne connaissaient que le latin vulgaire. « Ceux mêmes qui, comme saint Jérôme, sont de véritables lettrés, adoptent, lorsqu’il le faut, et particulièrement pour rendre des abstractions tout à fait étrangères au génie des classiques, les mots et les procédés du latin populaire », écrit Eugène Étienne dans : Essai de grammaire de l’ancien français (9è au 14è siècles), en 1895.
Il ajoute que le latin d’Église avec sa versification nouvelle porte un coup terrible au latin classique. Puis les grandes invasions portent les derniers coups aux classes dirigeantes et à la langue officielle : le latin littéraire tombe dans la tourmente. Ainsi le latin populaire, affranchi, caracole sans contrainte. Il n’était pas étonnant que les langues des Gaules disparaissaient entre les 4è et 9è siècles.
Ci-dessous quelques exemples tirés du livre d’Eugène Étienne montrant les passages du latin classique au latin vulgaire. Ensuite, il faut compter sur les envahisseurs Germains au Nord des Gaules pour importer des mots germaniques ; la mondialisation commençait aussi avec les mouvements venus d’Orient.
 
 
 
 
 
[En références à : Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes, du 9è au 15è siècle, par Frédéric Godefroy ; composé d’après le dépouillement de tous les plus importants documents manuscrits ou imprimés qui se trouvent dans les grandes bibliothèques de la France et de l’Europe et dans les principales archives départementales municipales, hospitalières ou privées ; en 9 volumes. Glossaire de Du Cange. Essai de grammaire de l’ancien français (9è au 14è siècles), Eugène Étienne, 1895]
 
 

Dernière mise à jour : 06-02-2016 23:20

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