En Occident la catastrophe de la chefferie commence avec Rome, d’abord comme Empire, ensuite comme Église. Si les Grecs passaient d’un « moi collectif » à un « moi individuel » pour un meilleur confort de civilisation, les Romains vont reprendre aux Grecs leurs concepts en le vidant de tout contenu « démocratique » (le peuple souverain, donc le peuple sans chefferie). À la « liberté » les Romains vont lui substituer une image illusoire de chez illusoire : le droit romain, qui annonce déjà le Nouvel Ordre Mondial car il se veut « universel » et unificateur, donc comme une religion comme celle des droits de l'hommisme.

La catastrophe de la chefferie commence avec les Yahvistes ou Hébreux voulant détruire les Païens sous le prétexte d’idolâtrie. Les Celtes et donc les Vikings vont cruellement ressentir cette catastrophe de chefferie.
Chez les Vikings la chefferie s’installe avec Harald la Tignasse (qui deviendra Harald Belle Chevelure) qui soumettra la Norvège.

Ça commence toujours par le fameux : « Vous êtes avec nous ou contre nous » : Harald se montre « libéral » avec ceux qui sont de son opinion, et impitoyable contre ceux qui n’admettent pas son opinion. C’est : ou la soumission, ou l’exile. La centralisation et COLONISATION pouvait commencer en Norvège. L’étatisme prenait forme, et principalement à coups d’horreurs et de flots de sang, comme en 1789. Sous Harald comme sous 1789, tous ceux qui osent discuter le pouvoir en place sont transformés rapidement en cadavres. La couronne s’installe, et comme son sens d'anneau le révèle : ELLE ENTOURE SOUS UNE MÊME AUTORITÉ.

La chefferie a été dénoncée très tôt et mille fois répété aux longs de nombreux siècles qui nous ont précédés. Mais comme tout est cyclique, il est salutaire de sculpter toujours la même statue qui, en se perfectionnant, conserve toutes les promesses d’une ébauche, car RIEN N’EST PAREIL À CHAQUE INSTANT, ICI ET MAINTENANT, TOUT EST TOUJOURS CRÉATION. Saint Grégoire de Nysse écrivait que « On va à Dieu par des commencements sans fin ». J’appelle ça « Fixation Cavalante ».
 
Les médiocres sont ceux qui suivent le troupeau ; les « Brigands » ou « Vauriens » sont ceux qui gardent leur liberté et ne supporte aucune autorité. Les « Vauriens » sont trop libres pour obéir, même à un roi. Ceux qui souffrent sous le jacobinisme d’un roi unique sont aimés comme les « Brigands ».
Si chaque individu vraiment libre reste son propre maître, cela ne l’empêche pas d’accepter l’autorité du plus capable pour une tâche particulière, comme la navigation en mer.

La chefferie  s’installe donc en Norvège avec Harald 1er qui veut imposer la loi de la monarchie au peuple le plus attaché à ses libertés. Harald veut aussi fonder une dynastie héréditaire.
Du temps de Harald le pays de la liberté s’appelait ICELAND (Île de glace). Avant de porter ce nome elle s’appellera Snaeland (terre des neiges), ou Eisland (terre de glace).

La chefferie commence avec Rome, Clovis n’en est qu’un des outils, puis viendra l’Église de Rome, le tout donnera l’étatisme moderne et son capitalo-socialisme, un État bureaucratique et de technocrates.
Mais en fait tout peu commencer en remontant jusqu’au triomphe du Néolithique et de sa voie de l’Agriculture : sédentarisation et départ du commerce et du calcul, avec arrivée des grosses bourgades fortifiées, une forte hiérarchie sociale, les premiers massacres pour s’emparer des biens d’autrui, puis arrivée de l’esclavage et du complexe armée-police-justice.
L’humain celtique comme le Viking considère le mouvement comme la valeur de la liberté, en cela il procède comme son ancêtre le Chasseur-Cueilleur.

LA CHEFFERIE EST RENFORCÉE NETTEMENT AVEC L’ARRIVÉE ET L’EMPLOI DE L’ÉCRITURE. C’est pour cela que les Druides refusaient l’écriture. Partout où a sévit l’écriture a surgit l’État et ses lois et sa bureaucratie. Les premiers usages de l’écriture ont été en premier ceux du pouvoir : lois, inventaires, catalogues, recensements, contrôle des biens et des personnes. Il en est de même de la technologie : en premier toujours au service du pouvoir. L’écriture ne semble fondée que pour établir le EXPLOITEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES. Or la plupart des sociétés échappant à l’étatisme connaissent une autre forme d’écriture ou Vraie télépathie, et s’ils connaissent tout de même l’écriture, ils se refusent au maximum à l’employer, parce qu’ils connaissent ses dangers de chefferie.

Avec l’arrivée de l’étatisme naîtront l’esclavage et l’inégalité qui seront son cœur même (voyez le colonialisme étatique de l’Église de Rome sur l’Occident et même dans des parties de l’Orient ; l’Église construite en pierres c’est la chefferie et la sédentarité par principe ; il en est de même de tous les temples anciens de grandes cités antiques.

FIXATION CAVALANTE : Qu’est-ce que c’est le « Chez soi », la « patrie » ? C’est le SOI-INSTANT, LE TAPIS VOLANT ou JARDIN. Qu’est-ce que c’est un Jardin ? C’est un Lieu en partie clos où l’on apprivoise les plantes. Lieu de sérénité et de recherche.

La Rome des chrétiens a liquidé les Païens, les Celtes, les Vikings, morceau par morceau en les manipulant en une culture étatique à l’opposée de la leur : ILS SONT INSTAURÉ L’ESCLAVAGE PRODUCTIF CHEZ DES PEUPLES LIBRES, alors que les Païens Celtes et Vikings vivaient en communauté sans chefferie. Le massacre des Celtes et des Vikings est comparable à celui des Peuples du Soleil (Mayas, Incas, Aztèques, Toltèques, etc.). La Rome introduira un nouveau mode de production : l’esclavage, qui se poursuivra jusqu’à nos jours de façon terriblement déguisée.
RAPPEL : les Druides furent garants de la personnalité de base, garants du groupe et de son identité. Il étaient la protection, le fusible pour empêcher que ne se mette en place toute machine étatique, comme avec les Chamans des Amérindiens. Les Druides préservaient le « moi collectif ». Les Druides à distinguer totalement d’une prétendue caste sacerdotale comme les brahmanes en Inde. Les Druides ne théorisèrent pas, ne travaillèrent pas du chapeau, mais portèrent le combat sur comment mieux vivre ensemble. L’Église de Rome est donc la principale cause de l’étatisme moderne en Occident et beaucoup en Orient, ces gens qui croient posséder la vérité.