Idiotes ou Voyages spatiaux
Histoire de considérations sur
le « voyage »

 

 

 

 

Seule la Réalité est Idiotes : unique, donc délivré du mental ou raison car : « idiot ». Alors toutes chose, toutes personnes sont « idiotes » quand elles RÉALISENT LE SOI ET QU’ELLES SONT. Elles sont donc incapables de se refléter, d’apparaître dans un miroir dans ce monde de la dualité sujet-objet.
Mais c’est le sort de LA RÉALITÉ que de ne pouvoir se dupliquer sans tomber dans la dualité sujet-objet, TOMBER DANS L’AUTRE, LE BIG OTHER où à l’instigation d’une oligarchie tout nous incite à fonctionner dans ce reflet : le social, les autres (other) : comment l’on est perçu par l’autre en ce monde du grégarisme ?
Peut-être suffit-il seulement de deux êtres humains pour constituer une opinion suffisamment forte pour « triompher du réel ». Ensuite ça s’amplifiera, tel un parasite, par le bouche à oreille, par le haut parleur et l’écran des médias : ces gens appellent ça « informations », donc des choses informes puisque opinions publiques répétées et d’autant déformées selon l’ego de tous, puis ça deviendra pour nombre d’humains une « opinion personnelle »… C’est dire LA FRAGILITÉ DE CE QU’ICI-BAS ON NOMME « RÉEL », TEL QU’IL S’OFFRE À LA CONSCIENCE HUMAINE ACTUELLE !
L’image offerte par le miroir n’est pas superposable à la réalité qu’elle suggère.

Selon Ernst Mach, l’Univers étant UN (sans reflet possible), il ne peut pas avoir de reflet ou « complément en miroir ». Aucun miroir ne peut saisir le reflet de l’Univers comme aucun œil ne peut voir, saisir, le corps de la Vierge puisqu’elle est Vierge ! Alors l’Univers est sans ailleurs, sans « other ». Comme de nos jours pratiquer le Big Other c’est fonctionner dans l’évolutionnisme et la « fin des temps » du judaïsme et du messianisme.

Ce monde, cette dimension et le TOUT manquent à jamais de leur complément en miroir ou dualité sujet-objet ; ils sont à jamais IDIOTS CAR RÉALISÉS DU SOI.
UN EST LE TOUT : TOUT EST LIÉ, ainsi un « objet » est en RELATION avec l’ENSEMBLE DE L’UNIVERS, Ernst Mach n’a rien découvert, il a simplement appliqué le « Un est le Tout » de la Tradition. Ainsi il n’existe pas « d’accélération » ou de « rotation » indiquant un prétendu « espace » ; il n’existe qu’une « attraction » dans la dualité sujet-objet, soit ici un « échange d’espaces » décrit par Savinien de Cyrano de Bergerac, qui venait « d’inventer » l’apropulsion, le contraire de notre « moderne » propulsion basée sur la thermodynamique du genre l’air sortant de l’ouverture du ballon rouge d’un enfant le fait se « propulser » rapidement. LA PROPULSION ACTUELLE FAIT DANS L’ISOLEMENT, LE BIG OTHER, LE CONTRAIRE DE « VOIR L’ENSEMBLE ».
Échange d’espaces ou MUTATION, TRANSMUTATION D’ESPACES, 1 + 2 = 3, mais il n’existe JAMAIS d’espace ! Le voyageur NE BOUGE PAS : le voyageur prenant le train, le bateau, puis une charrette pour venir jusqu’à l’endroit où réside Ramana Maharshi ; le fait est que ce voyageur n’a jamais bougé, et que ce sont les divers moyens de locomotion qui l’on transporté tout au long de son voyage. Ce voyageur ne doit pas confondre ces mouvements extérieurs avec les siens propres. Bref, le Soi ou Instant n’étant pas le corps ou la matière, il n’a effectivement pas bougé, c’est le monde qui a bougé EN LUI. Le voyageur est celui qui Est (le ‘Je’), il n’y a pas de changement en lui. Par conséquence, même après un soi-disant départ du lieu de résidence du Maharshi, il est ici, là-bas, et partout ; ce ne sont que les scènes à la Hollywood qui changent. Il ne faut pas confondre les mouvements extérieurs avec ses propres mouvements. (réf. d’après les entretiens 78 et 251).

À l’entretien 311 : « L’ego ne change pas. Il ne quitte pas un corps pour en chercher un autre. Regardez ce qui arrive à votre propre corps physique. Supposez que vous alliez à Londres. Comment faites-vous ? Vous prenez une voiture qui vous emmène à un port, puis un bateau qui vous transporte jusqu’à Londres en quelques jours. Que s’est-il passé ? Ce sont les moyens de transports qui se sont déplacés, non pas votre corps. Cependant vous affirmez que vous avez voyagé d’un bout à l’autre du globe. Les mouvements des véhicules ont été transportés à votre corps. Il en est de même pour votre ego... ».
Comme l’exprime Ramana Maharshi, le temps et l’espace ne peuvent affecter l’Instant ou Soi. L’Instant est le Vaisseau ou moment où le « sucre » bascule sur son « voisin » (effet dominos et dans les deux sens). Tout cela est en nous : « tout ce que vous voyez autour de vous est également en vous », à plus forte raison une galaxie « située à x années lumière ».
S’il n’y a pas de « référentiel absolu » en « relativité générale », il ne peut que se trouver dans le Soi, le TAO, le Principe Universel ou Originel, la Foi, le Centrum Centri, le Tout, etc.
Le UN du TOUT permet un « déplacement » dans le sens comme l’indique Ramana Maharshi.

Le ‘je’ ou ego sert de miroir, avec l’Unité-Univers au centre : Point Focal de la vision duelle A B vers B A, ou l’inverse. Nous avons le Microcosme (intérieur) et le Macrocosme (extérieur) qui se reflète.
Le YI-KING EST UN MIROIR : Toute loi naturelle, ou raison d’être doit nécessairement avoir un effet correspondant : c’est là l’origine de la Vie et de sa reproduction infinie. (Koua 22. Pi. Yi-King, trad. Philastre).

Le puits est une sorte de Point Focal au féminin. Il peut s’y cacher la vérité au fond (dans le miroir de l’eau). Regarder à l’intérieur du puits, à l’intérieur de soi.

L’évidence est un miroir Matière qui reflète le « non chirale » ! REDIRE.

MIR – OIR
MIR – ACLE : s’étonner
MIRER – MIREOR – MIRER : réfléchir deux moitiés
MIRAVILE : Merveille
MIROIR/REFLEXE/RÉFLEXION – MI : DEMI – MILIEU – MOI
MI en parts égales et ROIR [MIREOR] : modèle.
MEI = DEMI, réfléchir la pensée et alors on perd de sa spontanéité.
Matière et lumière (non polarisée) : des MIROIRS, se MI-RÉ dans l’autre moitié, regarder son image.
C’est la surface qui réfléchit : l’Eau, le Soleil.
La Lumière solaire se reflète bien sur la Lune et les deux rayons éclairent la Terre, tantôt le jour, tantôt la nuit.
Le CIEL sert de Miroir à ce qu’il y a sur TERRE.
Ce qui existe sur TERRE, existe aussi dans le CIEL.

Le TOUT étant idiotes, la Vérité ici bas pour chaque être humain, c’est l’opinion qu’il se fait de sa nature d’humain. Et il se trouve que, comparé à l’outil équerre à centrer situe le centre d’une pièce métallique grossièrement cylindrique de façon subjective, par approximation imaginative, aucune idée de l’être humain acquise par le discours logique, par la raison, n’a de valeur scientifique, quoi qu’elle en prétende.
La connaissance de l’humain, de sa nature humaine, NE PEUT PAS ÊTRE UNE SCIENCE puisqu’il y a la dualité sujet-objet ou miroir : le sujet qui étudie et l’objet étudié ; de plus, l’être humain étant par nature, en ses essences, la globalité de l’ÊTRE ou SOI, il est dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant l’objet Univers qui lui serait extérieur. L’Univers est donc IDIOTES, SANS REFLET, SANS POURQUOI : IL EST.
La recherche de sa propre identité est illustré par l’Ouroboros, donc cette recherche est UNE CHOSE VAINE, parce qu’elle ne correspond pas à la Réalisation du Soi-Instant, qui lui est éternel, et n’a donc pas à  être cherché. Rechercher sa propre identité est rechercher son ego : ramener un terme inconnu à un terme connu ; opération impossible car seule le réel est réel…
On ne peut pas analyser, identifier, authentifier le réel, puisque il ne peut pas fournir de preuve par REFLET, DUPLICATION, sans tomber dans la dualité. CE QUI N’ARRIVE QU’UNE FOIS EST COMME S’IL N’ÉTAIT JAMAIS ARRIVÉ (pour ça en justice il faut éviter « les récidives », donc les reflets, et il n'y aura pas de preuve ! Ce qui existe est indiscernable de ce qui existe (voir l’exemple du collier ci-dessous).
Mais la dualité fait aussi « deux fois » ne sont qu’une fois, car la chose devenant double devient autre, comme dans le film cité plus bas. La duplication ou reflet du ‘je’ aboutit à sa néantification, ou à un tout autre...

RAPPEL : qui dit « raison » ou discours « logique » veut dire « vérité » vécue comme POSSESSION, ou opinion.

INERTIE : de inerte étymologie de art : support, talent ou don de ceci ou cela : exercice d’un artifice. Le monde dit « réel » n’est que le REFLET du Soi. Par exemple au cinéma, les image bougent sur l’écran. « Essayez de les attraper. Qu’attraperez-vous ? Rien que l’écran. Laissez disparaître les images. Qu’est-ce qu’il reste ? Encore l’écran. Il en va de même ici. Même lorsque le monde apparaît, voyez à qui il apparaît. Tenez le substrat du ‘je’. Une fois que vous le tenez fermement, qu’importe que le monde apparaisse ou disparaisse ». (Ramana Maharshi, entretien 65).

Savinien de Cyrano de Bergerac écrivait que le déplacement dans l’espace était UN ÉCHANGE D’ESPACES. Et il avait raison parce « l’autre », le REFLET, est très proche s’il n’y a aucune possibilité de localisation : il n’a pas de repaire, alors il n’occupe aucun lieu par rapport auquel il serait nécessaire de « prendre ses distances ». C’est pourquoi on est toujours près de ce qui ne réside en aucun lieu : pas de « proximité immédiate ». Il est connue que le plus proche de mes voisins est celui qui se situe plus loin que tout lieu repérable. C’est l’exemple donné par Ramana Maharshi à l’entretien 63 avec le collier d’une femme : elle avait mis son collier autour du cou et ne s’en souvenant plus, elle se mit à questionner son entourage ; une de ses amies se rendant compte de ce qu’elle cherchait, lui désigna le collier autour de son cou. La femme le toucha de ses mains et fut aussitôt rassurée. De même le SOI est toujours présent, que vous le cherchiez ou non. « Tout comme la femme s’imagine que son collier a été retrouvé, de même éprouve-t-on le sentiment que le SOI, toujours présent ici et maintenant, se révèle lorsque cesse l’ignorance et la fausse identification. C’est ce qu’on nomme Réalisation. Mais il n’y a rien de nouveau. C’est simplement l’élimination de l’ignorance, et rien de plus », explique Ramana Maharshi à l’entretien 245.

Le mot AILLEURS a l’étymologie de « autre », donc d’aucun lieu, et ce dont ont peur les êtres humains c’est le DANGER IMMÉDIAT, d’où le mot PANIQUE, de PAN le TOUT (voir l’encadré).
Alors à propos de la mode actuel du BIG OTHER qui nous paralyse, je vais écrire qu’on en a un modèle proche dans le film « The body snatchers » : des créatures venues de « mondes lointains » transforment les humains en jumeaux d’eux-mêmes, privant toute personne de son SOI, c’est-à-dire de son IDIOTES, de sa SINGULARITÉ, par une réduction imposée à la condition de double, comme un fantôme d’humain ; une sorte d’alias à la mode informatique : un fichier tronqué.

ALORS LES VOYAGES EN D’AUTRES DIMENSIONS SONT POSSIBLES. Voir la page : Warp drive.

 

Dans le ‘Je’ l’ego disparaît comme dans ce qui peut s’appeler Amour, là où l’on vit l’identité de l’être individuel et de l’être global, où se dissout l’antagonisme de l’individuel et du collectif dans le Creuset du Soi. On n’a pas à y sacrifier son Je à la pérennité du collectif. On n’a pas à nier le collectif pour affirmer son Je à soi [le ‘je’ avec le j minuscule]. Si tous les humains pouvaient vivre le Soi, alors le mot « démocratie » serait vrai, et non un masque sur l’oligarchie qui depuis la City de Londres règne sur les banques et les gouvernements et partis politiques. Ce qui est en jeu, c’est le concept même du mot « République », ce général qui prend le masque de l’Universel par une singerie qui atteint sa perfection dans l’oligarchie devenu le Numéro 1 ou N.O.M.