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NIS L’ÉGYPTIEN 1 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 25-06-2016 17:37

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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NIS L’ÉGYPTIEN 1
 
 
 
Publication du début d’un projet de long métrage comportant plusieurs chansons.

4857 étés avant maintenant.
Cette illustration d’une tranche de vie de différents personnages n’a pas la prétention d’être historique, ni même de faire référence à l’égyptologie ; elle est purement imaginaire.
 
 
Rappel en notre temps difficile.
Temps difficile car de plus en plus dans la Grande Illusion nous sommes : la MAYA qui ne bouffe que de l’ignorance, et comme elle est en croissance permanente, elle va éclater !!! Éclater à cause de notre identification avec l’historicité, le temps qui coule. Or notre Soi est éternité et n’a rien à voir avec cette histoire ou temps qui coule.
Ce monde actuel commence a avoir peur car il prend conscience qu’il est en train de mourir, dévoré par l’histoire, par la Maya et par l’ignorance.
La pensée indienne dit que l’ignorance n’est pas de vivre dans l’histoire, mais de CON-NAÎTRE dans la réalité ontologique de l’Histoire : Ici et Maintenant.
L’être humain étant Divin, donc un Homo Religiosus, qui vivant dans un monde bien qu’illusoire est en perpétuel devenir.
Le monde est sacré, MAIS ON NE DÉCOUVRE CETTE SACRALITÉ QU’APRÈS AVOIR DÉCOUVERT QU’IL EST UN « JEU DIVIN ». Les Anciens étaient toujours joyeux ; la Félicité est bien notre état naturel. L’Univers fonctionne avec Involution-Évolution : temps et éternité. L’ignorance, comme chez Sigmund Freud, consiste à ne voir qu’un seul pôle du courant : le temporel. L’ignorance ce n’est pas de vivre dans le temps qui coule, mais de croire qu’il n’existe rien d’autre en dehors du Temps. De plus en plus nous sommes bouffés par l’histoire, le Temps, parce que nous ne croyons qu’à l’illusion du Temps et, partant, on oublie et surtout on méprise l’éternité, d’où le recours ici en France à la tyrannique laïcité. Mais même l’athéisme de cette laïcité est une manifestation de la soif d’Absolu, puisqu’il implique la non-satisfaction de cette soif par les religions établies et officielles. L’athéisme du socialisme est une contre-religion, comme on fait un contre-feu genre méthode homéopathique pour arrêter un incendie de forêt ; mais un contre-feu est aussi un feu.

RAPPEL : Celui ou celle qui nous révèle le sens de notre voyage intérieur, la Réalisation de notre Soi ou investigation du « QUI SUIS-JE ? », doit être un « ÉTRANGER », d’une autre croyance et autre culture, d’une autre race (un étranger comme le ‘je’ ou ego avec le j minuscule, variante de Involution-Évolution). Ainsi cela peut passer par le RÊVE, phénomène du mental (voir la Compost (Œuvre au Noir) et le parlant Compostelle et son symbole de Coquille lié à la fécondité, à l’aspect passif et réceptif. En rapport avec la Conque, le Lotus et l’Eau primordiale, donc avec LE POINT et son « déroulement »…).
 

SÉQUENCE 1
Il est écrit sur un mur de Mur-Blanc (Memphis en Égypte) :
Salut à toi, Ptah-To-Tjenen !
Dieu grand dont le chemin est caché.
Ton visage est découvert !
Tu t’éveilles en paix,
Père des pères de tous les Dieux.
(Hymne à Ptah du papyrus 3048 de Berlin)
 
Dans la rue de cette inscription un jeune homme, Nis, s’avance hésitant car au loin arrive une autre personne ; alors il tourne à un angle, pour aboutir dans une artère plus passagère avec des commerces. Nis longe les murs, en essayant de se cacher plusieurs fois derrière de grandes jarres. Dans la rue, une voix se rapproche rapidement plus forte que celle des autres passants.
- GARDE 1 (essoufflé) : Il n’a pas beaucoup d’avance, on va le prendre !
- GARDE 2 (en passant devant Nis caché) : Dommage, c’est un bon chanteur. Pourquoi se trouvait-il près de l’entrée du trésor royal ?
Les 2 gardes s’éloignent en courant et en bousculant un peu des passants. Ils sont retardés dans leur progression par leurs lances, leurs boucliers, une lanterne et quelques bagages. Proche de là un homme regarde Nis d’un air soupçonneux. Nis tourne au coin d’une rue et s’engouffre dans une impasse. Il se décide à escalader un mur, pour se retrouver sur la terrasse d’une maison.
Là, il s’accroupit, et essoufflé regarde s’éloigner les 2 gardes dans la cohue des commerçants.

Nis est un homme d’environ 25 ans, de taille moyenne, peu musclé ; avec un beau profil soutenu par des pommettes un peu saillantes, un fin menton volontaire et un nez parfaitement dessiné ; un regard très doux d’un noir profond, sous un front haut et des cheveux mi-longs. Il porte une robe de fin lin, une petite sacoche à la ceinture, un large collier avec des émaux colorés, ses pieds portent des sandales.
Un chat qui le regardait depuis un moment s’approche et se frotte la tête contre ses jambes. Nis le caresse, et se relève prudemment pour se diriger vers une autre terrasse qu’il enjambe facilement. Il continue sa progression de terrasses en terrasses sur les maisons suivit par le chat.

De jour dans la Grande Maison du Roi Djeser : la grande salle avec de gros piliers carrés en granit. Les murs sont constitués d’énormes blocs de calcaire nummulithique local. Le pavage du sol au dessin compliqué est en albâtre ; au fond, une statue du Roi Djéser (Neteryerkhet) trône, à l’opposé se trouve le siège royal. (Cela peut être du décor naturel avec une intégration de décor construit).
Derrière l’un des piliers, l’intendant Yamourap, de taille moyenne, large d’épaule, au visage grave, mais avec un air désabusé s’entretient avec un serviteur.
Le Roi Djéser arrive en courant, suivit par 2 de ses gardes qui peinent à le suivre. Djéser, de stature élancée, le visage avec 2 rides légères à la racine du nez, les yeux très enfoncés sous les arcades et à demi voilés par la paupière supérieure. Le regard triste par moments, une bouche mince sensuelle ; il doit être âgé de 45-50 ans. Il est habillé d’un long pagne blanc plissé, d’une tunique à manches courtes et porte sur ses épaules un large collier ; à ses pieds, des sandales à lanières blanches. Il porte sur sa tête une couronne en forme de bonnet et de couleur bleu de cobalt, avec sur le front, la tête de cobra.
Le Roi s’approche de l’intendant.
- DJÉSER : Yamourap, je viens d’apprendre que mon chanteur s’est enfui. Qu’est-ce qui lui a pris ? Qu’est-ce que je vais devenir sans ses mélodies si reposantes ?
- YAMOURAP : Noble Roi Djéser, ton chanteur Nis a découvert par accident l’entrée de la chambre où tu as fait bâtir le coffre pour ton trésor personnel, et il s’est affolé et a fui, ce qui a éveillé les soupçons des gardes et…
Djéser le coupe :
- DJÉSER : Mais j’ai confiance envers Sak le maçon constructeur, et puis Nis est un poète, les richesses ne l’intéressent pas. Il m’a même dit que ça lui inspirait du dégoût. Ramène-le-moi ! (Il croise les bras sur sa poitrine).
- YAMOURAP : Seigneur, il y a déjà une demi-course de Ré qu’il s’est enfui.
- DJÉSER : Une demi-course de Ré et une demi-course de Nis, cela ne forme pas un entier. Tu pars à sa recherche dès maintenant, et ne rentres pas sur la terre d’Égypte sans le charmeur de mélodies.
- YAMOURAP (tout penaud) : Oui Seigneur !
- DJÉSER : Ne fais pas cette tête-là. Va, et que Ptah soit ton compagnon de cœur.
Djéser appelle l’un des deux gardes :
- DJÉSER : Accompagne Yamourap jusqu'à mon coffre personnel et qu’il y puise toutes les pièces de cuivre dont-il a besoin pour son voyage.
On suit un instant au ras du sol les enjambées précipitées du garde et de Yamourap, pendant qu’un chat court après une souris.

De jour à la limite de Mur-Blanc, le chat vu précédemment observe Nis qui attend qu’un passant soit assez loin de lui, puis il redescend de la terrasse d’une maison plus loin. Le chat veut suivre Nis, mais il hésite à redescendre de la terrasse.
Nis se faufile entre les encoignures des remparts de Mur-Blanc, surmontés des cobras protecteurs. Mais la porte de ce côté du rempart est gardée par 2 soldats.
Nis reste dans l’ombre et n’ose franchir la porte, lorsqu’il entend un miaulement : c’est le chat qu’il avait laissé sur la terrasse. Il se frotte une fois contre les jambes de Nis et se dirige la queue levée et toute raide vers les 2 gardes, dont l’un est assis et mange un morceau de volaille rôti. Brusquement le chat saute et attrape des mains du garde le morceau de volaille et se sauve. Le garde bondit et poursuit le chat ; le deuxième garde hésite à quitter son poste et finalement poursuit son collègue.
Tout près deux ou trois badauds rigolent. C’est le moment que choisit Nis pour s’enfuir par la porte. L’âne de l’un des badauds poursuit Nis pendant quelques mètres, juste le temps que son maître vienne le récupérer.

SÉQUENCE 2
Le jour dans la campagne égyptienne proche de Mur-Blanc. Nis court vers des broussailles et reste caché dedans. Il entend des miaulements. C’est le chat courant vers l’un des buissons où se trouve Nis.
Au loin les 2 gardiens de la porte accourt. Ils s’approchent des broussailles et donnent quelques coups de leurs lances, heureusement sans conséquence.
- GARDIEN 1 : Oh ce chat, je le ferais momifier !
- GARDIEN 2 : Allons viens, c’est bientôt le moment de la relève.
Les gardiens regagnent leurs postes. Accroupis sous le buisson, Nis caresse le chat :
- NIS : Alors toi, tu arranges mes affaires sans que je te le demande. Je vais t’appeler “ Miou ”, et moi, mon nom c’est Nis.
Le chat miaule, Nis par un geste lui indique de fermer sa gueule. Nis se relève et sort des broussailles, traverse un espace découvert et pénètre dans un sous-bois, composé d’oliviers sauvages et de maigres arbustes ; le chat Miou le suit à distance en trottinant.

Le soir près d’un plan d’eau. Nis accompagné de Miou s’approche du plan d’eau. Il regarde aux alentours et s’avance vers un vieil olivier sauvage au tronc multiformes. Nis s’allonge sur le sol et passe ainsi sa nuit. Miou se frotte contre son bras et va se mettre en boule dans un des creux du tronc de l’olivier.

La nuit près du plan d’eau un peu plus loin. Les 2 gardes sur les traces de Nis s’avancent lentement. Le garde 2 porte une lanterne allumée.
- GARDE 1 : Oh je n’en peux plus. Nis le chanteur est forcé de se reposer, Ré est en Atoum (il montre le ciel). Si on s’allongeait là pour dormir un peu ?!
- GARDE 2 : C’est le meilleur qu’on est à faire avant que Ré arrive au matin.
Et il pose sa lanterne sur un gros caillou. Le garde 1 pose ses armes et s’allonge sur le sol.

(Construction de la harpe).
Le matin au pied du vieil olivier Nis s’éveille, regarde un peu partout et s’aperçoit que Miou a disparu. Il pénètre dans les anfractuosités du vieux tronc de l’olivier ; toujours pas de Miou. Mais il découvre plusieurs gros poissons et 2 oiseaux, tous morts, probablement tués la nuit par Miou. Pourquoi les a-t-il laissé là ? Nis ne saisit pas immédiatement.
Il sort de la sacoche accrochée à sa ceinture, un silex. Il se met comme il peut à prier :
- NIS : Salut à toi, Ptah, père des Dieux. Ce que ta bouche a engendré. Ce que tes deux mains ont créé. Tu l’as puisé dans le Noun.
Puis il coupe et taille une branche d’olivier, évide les corps des poissons et des oiseaux pour fabriquer des cordes à sa harpe. Il mouille dans le plan d’eau la peau des poissons qui se desséchait, puis il tresse la peau. Ensuite il lave les boyaux des 2 oiseaux et les accroche sur sa harpe. Il essaye quelques accords et entame un chant (chant 1) :
- NIS : Chat d’Héliopolis, Bastet,
Miou, qui mènera mes affaires alors.
Chat de la Lune et du Soleil,
Miou, qui m’apportera ton énergie.
Chat des maisons et des terrasses,
Miou, qui pêchera des poissons pour moi.


Un homme cheminant aux côtés de son âne s’avance vers Nis :
- HOMME : Tu chantes joliment ; je te salue.
- NIS : Salut à toi ; indique-moi le chemin pour m’éloigner du pays d’Égypte.
L’homme tend le bras vers l’Est.
- HOMME : Je vais dans la ville de Pithom, c’est justement à l’Est, monte donc sur l’âne et joue moi de ton instrument.
- NIS : Merci pour ta monture ; je t’accompagne.
Le trio se met en route, avec Nis assis sur l’âne. Les étranges accords que la harpe de Nis laisse échapper, attirent de nombreux oiseaux.

Une rue dans la ville de Pithom, Nis descend de l’âne.
- HOMME : Ah, je n’ai jamais entendu de mélodies si merveilleuses. Merci seigneur.
Et il s’incline plusieurs fois, les deux mains sur les genoux comme il se fait en ce temps. Nis vient le relever :
- NIS : Allons, c’est moi qui te remercie d’avoir facilité mon voyage, je vais te laisser et poursuivre seul.
Il salue l’homme et s’éloigne. L’homme continue son périple dans la rue un instant en marchant à côté de son âne ; il passe aux côtés d’un soldat (liaison avec la suite).

Le jour proche de Pithom : l’un des 2 gardes raccommode sa tunique.
- GARDE 1 : Ah ! si tu ne l’avais pas brûlé avec ta lanterne mal fermée !
- GARDE 2 : Mais elle s’est cognée sur un rocher et une braise est tombée sur un pan de ta tunique…
- GARDE 1 (en colère) : Elle s’est cognée !?… C’est bien toi qui la bougeait cette lanterne ! Allez, partons sans attendre pour cette ville là-bas, notre fuyard doit-y être déjà.
Il remet sa tunique en rouspétant contre la brûlure encore visible. L’autre ramasse boucliers, lances et lanterne et court rattraper son compagnon.

SÉQUENCE 3
La Maison de Bière de jour. Nis pénètre à l’intérieur de cette vaste salle avec des colonnes carrées, un plafond traversé de grosses poutres de bois où se trouvent suspendues des jarres et quelques volailles mortes. Le sol est pavé en dalles de granit grossièrement taillées.
La lumière naturelle ne pénètre que par la porte et 4 petites ouvertures en haut des murs.
Nis s’assoit sur l’un des longs bancs de bois posés devant les tables, il pose sa harpe à côté de lui. Dans la salle, il n’y a que 4 personnes assises. Un serviteur accourt vers Nis et s’incline devant lui.
- SERVITEUR : Salut noble visiteur, que puis-je pour toi ?
- NIS : Je vais prendre une soupe avec des morceaux de moutons, un verre de vin et un pain.
- SERVITEUR : Tout de suite seigneur.
Nis regarde les autres clients : l’un est déjà saoul, un autre se dispute avec une femme ; le quatrième, un costaud avec un air dur et fier, observe Nis qui le salue de la tête. Exaspéré par le bruit de la dispute, l’homme costaud s’approche du couple et donne un grand coup de poing de poing sur la table.
- KHEFETY : Assez, vous me dérangez tous les deux. La prochaine fois, je vous mets dehors !
L’ivrogne se redresse :
- IVROGNE : C’est vrai… Ça me rentre… Par une oreille et… Ça… Résonne là-dedans ! (il montre sa tête).
Nis finit sa soupe en trempant un morceau de pain dedans.
Ptah (vieil homme aux petits pas, avec une barbiche et un bonnet bleu sur la tête, et une longue canne) entre dans la salle, et va tout de suite s’asseoir à côté de Nis.
Khefety regarde du côté de Nis.
- PTAH : Salut fils, je vois que tu te restaures bien. Mais comment vas-tu payer ? avec ce beau collier ? (il montre le cou de Nis).
- NIS (surpris) : Salut homme âgé. Je comptais leur chanter une chanson en m’accompagnant avec ma harpe, et pourquoi m’appelles-tu fils toi qui ressemble au Dieu Ptah ?
Ptah sourit et regarde l’instrument.
- PTAH : Je ne te répondrai pas maintenant… (Il désigne la harpe). Sais-tu que j’y ai mis un peu de moi dans le bois et dans les cordes ?!
- NIS (étonné) : Comment cela ? C’est un simple chat qui a peut-être pêché du poisson, ce qui m’a permis de fabriquer les cordes de cette harpe.
(Nis ne sait pas encore qu’il se trouve en présence du Dieu Ptah).
- PTAH : Un chat ? !
Nis tend un gobelet de vin à Ptah, celui-ci le refuse. Nis vide le gobelet pendant que Ptah tape sur le sol avec sa canne, et sort d’une poche de son costume des pièces de cuivre.
- PTAH (se tournant vers le fond de la salle) : Holà serviteur !
Le serviteur accourt.
- PTAH : Voilà pour le prix du repas de mon compagnon.
Khefety observe toujours la scène ; se lève et s’approche de Nis :
- KHEFETY : Alors, tu te fais entretenir par le pépé ! ?
- PTAH (se tournant vers Khefety) : Oh homme fier, sache que ma vieillesse est 110 fois plus longue que tu ne peux l’imaginer.
- KHEFETY : Oh ! alors je te salue humblement avec tout mon cœur.
Il s’incline devant Ptah et sort de la Maison de Bière en lançant un regard mauvais, accompagné d’un geste furieux en direction du couple, qui continue de se disputer en parlant moins fort. Le serviteur emporte le gobelet et le plat vide de Nis.
- SERVITEUR (à Nis) : C’est Khefety, le passeur du Lac. Il n’est pas commode hein. J’espère que vous avez apprécié ma soupe et mon vin ?
- NIS (en se levant) : C’était très bien.
Et Ptah accompagne de ses petits pas Nis, vers la sortie de la Maison de Bière.

À suivre… Si le Dieu Ptah le permet…


DISTRIBUTION (CAST) pour les séquences ci-dessus :

NIS L’ÉGYPTIEN : (25 ans) chanteur pour le Roi Djeser
GARDE 1
GARDE 2
CHAT MIOU
ROI DJESER : (45-50 ANS)
YAMOURAP : intendant du Roi
UN SERVITEUR
DES GARDES
UN HOMME
SERVITEUR MAISON DE BIÈRE
KHEFETY : passeur du Lac
IVROGNE
PTAH : Dieu de Mur-Blanc, Réalisé et prototype d’Osiris, de Jésus, etc.
 
 

Dernière mise à jour : 09-07-2016 22:21

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