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NIS L’ÉGYPTIEN 4 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 29-06-2016 00:16

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Publié dans : Les News, Dernières news

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NIS L’ÉGYPTIEN 4
 
 
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- NIS L’ÉGYPTIEN 10

Publication du début d’un projet de long métrage comportant plusieurs chansons.
Précédemment Nis, le chanteur du Roi Djeser, cherchant à s’enfuir de l’Égypte arrive épuisé à la frontière.

L’homme va tout de suite chercher une sorte d’outre en peau pour donner de l’eau à Nis. Celui-ci se rince la bouche et recrache l’eau, il boit ensuite une petite gorgée et rend l’outre à l’homme.
- BARBARE : Pour partir de l’Égypte, tu suis l’Est, et tu remontes un peu au Nord. Mais viens, je vais te donner du lait.
L’homme va chercher une petite jarre et un récipient en cuivre. Il verse le lait dedans et pose le tout sur 2 pierres noircies, ensuite il allume un feu.
- BARBARE : Viens, surveille le feu, et quand tu verras des bulles, laisse refroidir et bois, ça te donnera des forces.
Nis boit le lait cuit.
- BARBARE : Si tu veux, tu peux venir avec moi dans ma tribu. Tu joueras de la musique. (Il montre la harpe).
Nis fait oui de la tête.
- NIS : Voilà 3 levers de Ré que je passe sans autre compagnon que mon propre cœur et un chat ; mes jambes peuvent encore me porter pour voir ta tribu.
L’homme rassemble ses brebis par quelques cris, et ils s’éloignent avec les brebis vers des tentes cachées derrière une colline où se trouve un canal.
 
Dans la tribu du Barbare. Arrivé du troupeau avec l’homme et Nis passant parmi les tentes où se trouvent hommes, femmes et enfants. Le Barbare laisse les brebis divaguer dans le camp et conduit Nis vers une tente un peu plus grande que les autres. Ils pénètrent dans la tente.
Dans la tente se trouvent des tissus tressés étalés sur le sol. Deux hommes âgés sont assis sur des coussins et parlent entre eux. Arrive Nis et le Barbare.
- BARBARE : Prends place.
Nis salue à la manière Égyptienne les deux hommes et s’assied. Le barbare tend une coupe de fruits à Nis et s’entretient avec les deux vieux.
Nis mange pendant que l’un des vieux lui tend une cruche de vin. Il boit.
Au bout d’un court instant :
- BARBARE : Veux-tu que je te donne un terrain avec une tente et quelques brebis ? Tu pourras vivre ici le temps que tu voudras.
Nis fait non de la tête.
- NIS : Merci de ton hospitalité, mais je dois m’éloigner le plus possible du pays d’Égypte. Permettez que je vous quitte.
Il se lève, rote, salue ses hôtes et sort très vite de la tente. Réaction de stupéfaction du Barbare et des deux vieux !

SÉQUENCE 10.
(Installation de Nis à Edouma, ville du pays de Tonou).
De jour, Nis, sa harpe sur le dos et toujours à pied descend la pente d’une petite colline herbeuse vers une ville fortifiée par un petit mur. Les maisons sont en briques de terre cuite à toits plats, comme en Égypte. Il y a de vastes bouquets de palmiers, des acacias, et au loin s’étendent les cultures arrosées par un canal tout proche.

Dans Edouma. Nis arrive sur une petite place où se trouvent plusieurs échoppes et quelques habitants. Il s’assied sur le bord de la fontaine et se met à jouer de la harpe et à chanter :
- NIS : Oh oh le vieux crocodile ;
Comme ta tête est enfoncée,
Comme tes yeux sont tous gonflés,
Comme ton ventre est trop rugueux,
Comme ton dos est écailleux.
Oh oh le pt’it crocodile (il regarde des enfants venir) ;
Quelle longue queue tu as déjà,
Quelle gueule tu as grande ouverte.
Plongras-tu dans la Grande Verte
Pour attraper tes enfants ?


Beaucoup d’oiseaux se sont posés au sol. Les commerçants sont sortis de leurs échoppes et entourent Nis, avec aussi des enfants. Un commerçant s’avance :
- COMMERÇANT : Elle est bien jolie ta musique.
Un autre commerçant à l’allure élégante :
- MENEKHET : Ton art est magnifique. Je ne t’ai jamais vu ici ! As-tu de quoi dormir ?
Nis fait non de la tête.
- MENEKHET : Et bien j’ai une petite maison inoccupée là-bas derrière, je te la prête le temps que tu voudras.
Nis s’incline devant l’homme.
- NIS : Merci brave homme, tu me fais beaucoup, beaucoup d’honneur, et j’accepte ton offre.
L’homme indique à Nis de le suivre, ce qu’il essaye de faire, car il est tiraillé par plusieurs enfants. Un homme à l’allure élégante le suit un instant.

De jour à l’intérieur de la future maison de Nis : 2 pièces dont une chambre.
Entrée du commerçant et de Nis.
- MENEKHET : Je suis Menekhet le Tisserand. Pourquoi es-tu si mal habillé ?
- NIS : L’amour du talent n’a jamais enrichi personne. (Ils s’asseyent tous deux). D’ailleurs, je ne sais comment il se fait qu’une conscience pure a toujours la pauvreté pour sœur ! Il faudra bien que ça cesse un jour !
- MENEKHET : Pure poète tu es. Demain, je te fais apporter de la belle étoffe ; c’est déchiré et sale ce que tu portes.
- NIS : J’aime les choses simples et naturelles, et j’ai oublié de te dire que je me nomme Nis.
Ils sourient tous les deux puis se mettent à rigoler, ensuite ils se tapent sur les épaules.
- MENEKHET : Alors Nis, qu’est-ce qui ta poussé jusqu’au pays de Tonou ?
- NIS : Je pense que j’ai été obligé de fuir.
- MENEKHET : Tu penses ?
- NIS : Menekhet, je ne sais pas ce qui m’a poussé dans cette région.
- MENEKHET : Peut-être est-ce le souffle de Khnoum ! Je suis allé dans le pays de la Terre Noire pour acheter des tissus, et je connais un peu vos divinités si secourables ; qu’il est plus facile de rencontrer un Dieu qu’un être humain.
Nis se met à rire lorsque entre un chat.
- MENEKHET (il se lève) : Attention, un voleur de côtelettes !
Nis se lève et va vers le chat :
- NIS : Attend, si tu permets laisse le en paix, c’est mon serviteur Miou. Comment tu as fait pour me retrouver brave Miou ?
Le chat miaule, Nis le prend dans ses bras.

SÉQUENCE 11.
Le jour dans une cour intérieure de la Grande Maison, devant un vaste jardin avec palmiers dattiers, oliviers et vigne, le Roi Djéser donne à manger à un chat (liaison avec la scène précédente).
Accourt précipitamment un serviteur qui va parler au Roi. (On ne les entend pas).
- DJÉSER : Quoi, il est revenu seul !? Ah, je commence à sentir la colère pénétrer mon cœur.
Le serviteur apeuré se dépêche de partir, pendant que Djéser pénètre dans la grande salle aux piliers carrés.
Grande salle de jour : entrée de Yamourap l’air désabusé, précédé de 2 gardes qui viennent se placer aux côtés du Roi assis sur le siège royal.
Yamourap se met à plat ventre et commence à se traîner vers le roi en se tortillant le menton au sol.
- DJÉSER : Arrête de flairer le sol. Tu ne devais pas bien porter Ptah dans ton cœur, pour ne pas m’avoir ramené Nis. Je devrais te faire couper le nez et les oreilles, mais ce serait abîmer ton visage intelligent. À Mur-Blanc, il n’y en a pas beaucoup !
Un serviteur vient allumer des coupes pleines d’encens. Yamourap se relève.
- YAMOURAP (l’air très grave) : Beaucoup, beaucoup merci pour ta bonté et ta sagesse noble Roi, Vie santé force. J’ai rencontré un drôle de vieillard dans une Maison de Bière à Pithom, et il m’a dit de ne pas contrarier le destin de Nis. Le temps n’est pas encore venu de le forcer à rentrer en terre d’Égypte.
- DJÉSER : Si c’est une de tes rencontres dans une Maison de Bière qui décide du destin de mon peuple, Qu’est-ce que mon cœur doit en penser ? Yamourap ?
- YAMOURAP : Cet homme-là avait un regard plein de sagesse et d’une étrange intensité. (Petit silence). Il ressemblait au Dieu Ptah. Et puis noble Roi, vie santé force, c’est tantôt comme ci, tantôt comme ça ; ce qui n’arrive pas aujourd’hui arrivera demain ; ainsi va la vie.
Djéser réfléchit, lorsque entre un scribe encombré de ses tablettes ; derrière le scribe trottine un serviteur avec des papyrus. Les 2 hommes s’échangent papyrus et tablettes avec empressement ; le serviteur fait tomber des papyrus, il les ramasse, aidé par le scribe, qui lui fait tomber une tablette qui se casse. Il s’énerve, pendant qu’honteux le serviteur ramasse les morceaux.

Djéser se lève pour observer la scène, se met la main sur le front, va pour parler puis se rassoit.
Le scribe salue le Roi les 2 mains sur les genoux :
- SCRIBE : C’est pour la construction de la nouvelle fontaine du quartier Nord, noble Roi, vie santé force.
- DJÉSER (il se lève) : Ah oui, cela ne peut pas attendre, je te suis. (Il se tourne vers Yamourap).
Yamourap, toi et moi nous attendrons beaucoup, beaucoup de jours pour aller chercher Nis. Qu’il soit fait ainsi.
Djéser s’incline, salue de la main Yamourap, puis il suit le scribe avec le serviteur trottinant derrière eux, et faisant tomber de nouveau un papyrus.

SÉQUENCE 12.
(Hommage à Pétrone).
Le matin à Edouma : dans la petite pièce aux murs en stuc peint de la maison prêtée à Nis, éclairée par un soleil rose pénétrant par une simple ouverture carrée, Nis dort sur un lit rudimentaire avec le chat Miou à ses pieds lui servant de cale-pieds, puisque le lit est inclinée vers le bas, ce qui est meilleur pour la santé.
La porte s’ouvre lentement en grinçant poussée par un jeune garçon d’environ 17 ans, habillé d’un pagne orné de dessins et d’une tunique sans manches. Il a le visage mutin avec un regard langoureux et clair, un menton volontaire, avec au-dessus, une bouche désabusée presque dure.
Le jeune garçon examine l’endroit. Il va pour saisir la harpe lorsque Miou miaule. Nis se réveille d’un coup et saisit le jeune par le poignet.
- NIS : Tu ne saurais pas t’en servir ! Qui est-ce qui t’envoi ?
- AÏQ : Personne Seigneur.
- NIS : Alors, à part ma harpe, qu’est ce que tu veux ?
- AÏQ : Mon père m’a dit que tu as joué le jour passé ; veux-tu jouer pour moi ? Veux-tu jouer pour Aïq ?
- NIS : Méfie toi Aïq, pénétrer (il rit, aïq voulant dire pénétrer). La harpe de Nis ne laisse pas indifférent.
Le chat regarde, il décide de s’en aller.
- NIS : Au lever de Ré, tu devrais déjà être en train d’aider ton père Menekhet. Moi, je dormais épuisé de fatigue par mon long voyage.
- AÏQ (s’excitant un peu) : Oh joue pour moi, juste quelques notes, joue pour moi.
Nis examine Aïq.
- NIS : Je vais te chanter ceci…
Il attrape sa harpe pendant qu’Aïq s’assied sur le sol à ses pieds.
- NIS : Brillant de sa jeunesse, le teint clair,
Avec un regard doux et perçant,
Avec des lèvres s’ouvrant doucement,
Il ne dit jamais un mot de trop. (Il réfléchit en faisant des accords).
Nez dessiné, menton volontaire,
Il a chevelure de vrai natron.
Sa démarche est noble quand il s’avance,
Il ravit mon coeur avec ses gestes.


Aïq danse de joie.
- AÏQ : Ça fait beaucoup, beaucoup de jours que je n’ai pas entendu une si jolie musique… Dans les paroles, c’était moi ?
- NIS : Un petit peu !
Et Aïq s’assied à côté de Nis.
- AÏQ : Je voudrais me divertir avec toi… Mon père n’en saura rien.
- NIS : Mes bras et mes jambes sont encore brisés de fatigue, mais mon cœur a de la place pour se parer de ton désir. Viens.
Tous les deux se lèvent.

Le matin dans la pièce de séjour aux murs peints. On découvre plusieurs grandes jarres d’eau avec leur robinet, des étagères, une lampe à huile en terre cuite suspendue à une poutre du plafond.
Nis actionne le robinet de cuivre de l’une des jarres, l’eau se déverse dans un bassin creusé dans le sol appuyé au coin de la pièce. Dans le bassin, Aïq a déposé ses vêtements sur un coffre guéridon. Nis allume un vase à encens ; ensuite il enlève les vêtements neufs que lui avait donnés Menekhet, il prend des petits pots de parfums, pénètre dans le bassin et tend les pots à Aïq.
Avec douceur et timidité, celui-ci met du parfum sur les mains et les pieds de Nis. Puis c’est au tour de Nis de parfumer Aïq. Il le regarde dans les yeux, mais est pris d’une telle timidité qu’il verse le parfum à côté des mains d’Aïq en se mettant à rire.
Aïq rit aussi, s’enhardit et commence à laver Nis avec un tissu qu’il a imbibé d’un liquide moussant ; il frotte le dos, puis la poitrine.
Nis à son tour imbibe un tissu et commence à laver la poitrine d’Aïq. Le jeu de toilette réciproque les amuse, puis c’est le chahut : Aïq décoiffe Nis qui décoiffe Aïq.
Ils jouent avec leurs cheveux un moment puis Aïq embrasse Nis sur la bouche. (Brièvement mais précisément).
Nis inquiet par la hardiesse de Aïq sort en courant du bassin poursuivi par Aïq. Il saisit ses vêtements, Aïq lui envoie de l’eau dans les jambes. Nis part se réfugier dans la chambre pendant qu’Aïq s’envoie de l’eau sur le visage. Il rejoint Nis.

Le matin dans la pièce servant de chambre. Nis est allongé à moitié habillé. Aïq encore nu va s’asseoir près de Nis.
Il se décide à lui embrasser la poitrine, ensuite il lui arrange les cheveux autour du visage. Nis se met à rire.
- NIS : Et bien, je n’aurais pas pensé que je puisse me divertir avec toi !
Et Nis colle sa bouche sur la bouche d’Aïq. Quelques instants après, Nis se dégage et s’étend sur le dos.
- AÏQ : Tu ne veux plus rien ? (Il est jeune et ne brûle que du désir de se divertir).
- NIS (il soupire) : Mon corps est encore fatigué, mais je vais me laisser aller jusqu’au bout au charme de tes baisers.
Il embrasse Aïq sur le front, enlève ce qu’il avait de vêtement, puis tous les deux s’étreignent en s’allongeant.
Au bout d’un moment d’étreintes (pudiques !) Nis se dégage.
- NIS : Mon pauvre corps ne peut plus.
Il essaye de dormir.
Aïq observe Nis avec intensité, et se lève pour aller boire. Il revient s’allonger à côté de Nis, met son oreille sur la poitrine de Nis afin de savoir s’il dort, Aïq lui souffle doucement sur le front.
- AÏQ (de façon très enfantine) : Pourquoi tu ne veux plus te divertir avec moi ?
- NIS (toujours allongé et en riant) : Laisse moi reposer où je vais le dire à ton père.
Aïq se met à éclater de rire et pose sa tête sur la poitrine de Nis.

À suivre… Si le Dieu Ptah le permet…

DISTRIBUTION (CAST) pour les séquences ci-dessus :

NIS L’ÉGYPTIEN : (25 ans) chanteur pour le Roi Djeser
LE BARBARE
DEUX VIEUX (de la tribu du Barbare)
UN COMMERÇANT (d’Edouma)
MENEKHET : riche commerçant et tisserand d’Edouma
ROI DJESER : (45-50 ANS)
YAMOURAP : intendant du Roi
DEUX GARDES (de Djéser)
LE SCRIBE
SERVITEUR DU SCRIBE
CHAT MIOU
AÏQ : garçon d’environ 17 ans et fils de Menekhet
PLUSIEURS PERSONNES
 
 

Dernière mise à jour : 09-07-2016 22:18

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