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NIS L’ÉGYPTIEN 8 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 05-07-2016 19:03

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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NIS L’ÉGYPTIEN 8
 
 
Publication d’un projet de long métrage comportant plusieurs chansons.
Précédemment, Iri et Nis avec des chiens cherchent à faire des affaires ; Nis vient d’avoir un enfant de Sataï.

 
Depuis les religions du Livre, nous sommes sous dictature du patriarcat et de l’hétérosexualité.
Les malades de l’égalitarisme et de l’uniforme et de la neutralité du sexe se prennent pour Dieu patriarche et fabriquent des valeurs uniquement hétérosexuelles. Et les femmes voulant singer les hommes à coups d’égalitarisme deviennent prisonnière de cet hétérosexualité. Uniformiser est encore vouloir posséder l’autre, le bouffer, le nier.
Vouloir la norme compas-équerre dans les sexes en singeant l’Hermaphrodite alchimique repose sur l’opinion et donc sur la dualité sujet-objet faisant abstraction de l’autre pôle, comme l’opère le freudisme.
Vouloir supprimer, ICI-BAS, la différence sexuelle, c’est une dictature « moderne » comme il n’en avait jamais existé dans l’histoire humaine ; c’est surtout une DESTRUCTION DE L’HUMAIN annoncée depuis quelques décennies par le mouvement transhumaniste et dans le thème évolutionnisme en géométrie de la ligne droite.
 
 
SÉQUENCE 21.
(Le vol).
La nuit dans une pièce de la maison de Nis, éclairage aux lampes à huile. Nis est assis devant une table, il compte des pièces de cuivre et examine des rouleaux de papyrus. Un peu plus loin, le chat Miou vient en trottinant et saute sur la table. Nis le caresse. Il prend une tablette d’argile et y imprime des caractères.
- NIS (à Miou) : D’après ces comptes, il manque des pièces. Miou, y aurait-il un voleur dans la maison ?
Miou miaule.
 
La nuit, dans un passage du village d’Aïa, sur les toits plats des maisons, 4 hommes armés de bâtons sautillent de terrasses en terrasses. Celui qui semble le chef (c’est lui qui a volé la cape d’Iri) pénètre avec difficulté par l’ouverture carrée située sur la façade d’une maison.
Une fois sur le rebord, il aide le 2ème à descendre le rejoindre, puis il saute dans la maison. Le 2ème aide le 3ème à descendre le rejoindre, puis il saute dans la maison. Le 3ème aide le 4ème à descendre.
La nuit dans les couloirs et pièces de la maison cambriolée. Les 4 brigands ont allumé une lampe à huile et avancent l’un derrière l’autre avec précaution.
Ils débouchent dans une pièce où se trouve un serviteur allongé sur un banc. Comme le sol crisse un peu, le serviteur se redresse. L’un des brigands l’assomme.
Ils arrivent dans une autre pièce : là dort un homme, Ourri, mais lui aussi se redresse, surpris par la lueur de la lampe à huile. Les 4 brigands se précipitent sur l’homme et vont l’assommer. Le chef brigand les arrête d’un geste.
- BRIGAND : Donne tes économies ! sinon, c’est la Maison éternelle.
L’homme fait un geste dans une direction. Le chef se dirige à l’endroit indiqué, fouille un instant et trouve une cassette, il l’emporte en même que des vêtements brodés.
Les 3 autres attachent Ourri, l’emmène avec eux en rejoignant leur chef. Ils arrivent tous dans la pièce où se trouve au sol le serviteur assommé. Celui-ci commence à se réveiller, l’un des brigands lui allonge sur la tête un deuxième coup de bâton. Le serviteur replonge le crâne ensanglanté.
L’homme ficelé, Ourri, semble affolé. Les brigands le poussent brutalement devant eux.

De jour dans la maison de Nis. Dans l’une des pièces, 2 gardes amènent sur un brancard le serviteur le crâne ouvert.
Nis examine le blessé.
- GARDE E : On l’a trouvé au bas de la maison de son maître Ourri qui a disparu.
- SERVITEUR BLESSÉ : La cassette… Ils ont volé la cassette. (Et il s’évanouit).
Nis va chercher une petite jarre d’eau. Les mouches volent autour du blessé.
- NIS (aux gardes) : Donnez-moi des tissus.
Un garde saisit un morceau de lin et le tend à Nis, il l’imbibe d’eau, et entoure avec le front du blessé.
- NIS : Il faut le conduire à la Maison de Vie, aidez-moi.
Nis saisit un côté du brancard, le garde l’autre côté. Le deuxième garde ouvre la marche. (Cette fois, Nis n’a pas sa harpe !)

De jour devant la Maison de Vie d’Aïa. Le chariot tiré par 2 chevaux arrive devant la Maison de Vie. C’est le garde qui conduit. Nis est aux côtés du blessé. À l’arrivée, le garde et Nis décharge le brancard et s’apprêtent à entrer. Il se forme un petit attroupement de 5 ou 10 personnes.
- HABITANT 1 : Encore un coup de ce brigand. (À Nis). Seigneur, il faut faire quelque chose !
- HABITANT 2. : Oui, il devient de plus en plus arrogant.
- NIS : Je vous promets de m’en occuper bientôt.
Ils entrent dans la grande pièce de la Maison de Vie. Les fumées d’encens sont envahissantes, on distingue à peine le cortège pénétrer dans la pièce où se trouve le Grand Prêtre d’Aïa au crâne rasé et en longue robe de lin à manches longues. Il y a aussi 2 étudiants. Nis et le garde dépose le blessé sur une sorte de lit. Le Grand Prêtre et Nis se saluent. Nis salue également les 2 étudiants qui en voyant le blessé saisissent chacun leur boîte de médecine, du tissu et une cruche d’eau.
- NIS (au Grand Prêtre) : Après la découverte par l’homme de l’agriculture, revoilà le drame de sa deuxième découverte, celle du système monétaire !
Nis entraîne le prêtre dans un coin, sort de sa bourse une tablette d’argile qu’il donne au Prêtre.
- NIS : Saint homme, j’ai indiqué sur cette tablette la somme que tu pourras venir prendre chez moi, afin de nourrir correctement pendant beaucoup de jours nos malades. Mon cœur ne supporte pas l’enrichissement personnel.
Le Grand Prêtre s’incline profondément devant Nis. Ensuite le Grand Prêtre invite Nis à le suivre.

Dans une autre salle de la Maison de Vie, 6 malades sont allongés sur les lits en bois. Les mouches tournoient autour d’eux malgré les fumées d’encens.
Nis, accompagné du Prêtre, va de l’un à l’autre. Le Prêtre lui présente un blessé avec un bandage aux jambes. Nis s’agenouille devant lui, il caresse le front du malade et lui glisse dans sa main une pièce de cuivre. Le blessé lui baise la main.
Le Grand Prêtre présente à Nis un autre blessé, celui-là au flanc.
- BLESSÉ : Ah c’est toi le nouveau Prince, je t’ai vu au camp de notre chef Setchep. Nous avons chassé le léopard le jour passé et il m’a donné un coup de griffe. Dis-moi Seigneur, les chiens que ton serviteur nous vend sont plus rapides que le vent. Sans eux, je serais au pays des morts.
- NIS : C’est mon serviteur Iri qui sait les nourrir, moi je ne fais pas grand-chose. Tiens, prend cette pièce.
- BLESSÉ : Merci Seigneur.
Le Prêtre et Nis s’approche d’un autre malade qui semble paralysé.
Nis va chercher une cruche d’eau et un linge dans le meuble guéridon posé à côté du malade. Il s’apprête à le nettoyer, un geste du prêtre l’arrête.
- NIS : Laissez Saint homme, cela fait plaisir à mon cœur.
Pendant qu’il s’occupe du paralysé, un vieil homme avec un bonnet bleu et une longue canne pénètre dans la pièce, et vient vers le Grand Prêtre ; il lui dit quelque chose à l’oreille. Le Grand Prêtre le salue et s’en va.
Le vieil homme (Ptah) relève Nis penché sur le paralysé.
- PTAH : Laisse, tu as donné pour ce jour.
- NIS : C’est toi le vieil homme qui m’a payé une soupe, il y a beaucoup, beaucoup de jours.
Il s’incline devant Ptah qui commence à l’éloigner des malades.
- NIS : Comment as-tu fait pour me retrouver ici ?
- PTAH (il rit) : Je ne peux pas encore te le dire. Est-ce que je peux te poser une question ?
Nis fait oui de la tête.
- PTAH : Ne t’ennuies-tu pas de ton pays l’Égypte ?
- NIS : Pour l’instant non.
- PTAH (mystérieux) : Ah !… Cela ne coïncide pas ! Par contre, j’ai entendu dire que ton Roi s’ennuie de toi.
- NIS : Alors il ne me fait plus poursuivre ?
- PTAH : T’a-t-il jamais fait poursuivre ?
- NIS : A présent je ne me rappelle plus.
Il est un peu comme hypnotisé par Ptah, sans pour autant savoir qui il a devant lui. (Léger arrêt sur image).

De jour chez Djéser dans la grande salle aux piliers carrés. (Fondu enchaîné et léger arrêt sur image, raccord
mouvement et accessoires).
Ptah discute avec Yamourap. (Ubiquité de Ptah). Ils avancent le long des piliers.
- PTAH : Est-ce que je peux te poser une question ?
Yamourap fait oui de la tête.
- PTAH : Le Roi ne s’ennuie-t-il pas de son chanteur ?
- YAMOURAP : Pendant un jour, le cœur du Roi, Vie Santé force, regrette les chants de son musicien, et le jour suivant, son cœur a de la colère contre lui.
- PTAH (l’air entendu) : Arrange-toi pour que son cœur et lui décident d’accorder son pardon à Nis, et qu’il puisse rentrer dans son pays.
Sur la fin du dialogue arrivent les 4 enfants de Djéser. Ils se chamaillent, l’un d’eux vient vers Yamourap.
- ENFANT DJÉSER : Yamourap, il a volé mon scarabée. (Il désigne son frère).
Yamourap a du mal à s’en dépêtrer.

SÉQUENCE 22.
(Doléance et poursuite).
Le soir dans la maison de Nis, dans l’une des pièces, Iri s’occupe d’engranger le ravitaillement journalier promis par Amouansi. Il y a de plus en plus de coffres, des ballots, des citrouilles, des jarres et poteries diverses.
Iri n’en peut plus et pose sa lampe à huile, il s’assied. Arrive dans un grand bruit 2 gardes tenant un homme bien habillé avec un collier, et qui gesticule et râle.
- HOMME VOLÉ : C’est plus possible Seigneur, tu dois comprendre que cela à assez duré… Où est le Prince du village ? Je veux le voir tout de suite.
Iri en sursautant de surprise, a renversé la lampe à huile avec son bras provoquant la naissance de flammes sur un ballot de bois.
- IRI : Ah ! encore un coup d’Apophis !
Il essaye d’éteindre, un garde lâche l’homme et se précipite pour aider Iri. Au bout d’un petit moment ils arrivent tous deux à éteindre les flammes.
- HOMME VOLÉ (en forte colère) : Je veux voir le Prince, où est-il ?
Le garde à du mal à le maîtriser, il gesticule trop avec ses grands bras. Arrive Nis attiré par ce remue-ménage.
- NIS : Apophis a frappé ma maison, quelle fumée !
- HOMME VOLÉ : Prince, Prince, c’est le deuxième cheval qu’on me vole en moins d’une lunaison. Qu’est-ce que tu attends pour donner la chasse à ses brigands.
- NIS : Tu as raison, on y va tout de suite.
Il empoigne par le bras l’homme et le garde. Iri aidé du deuxième garde met un peu d’ordre.
- IRI : Maître Nis, où as-tu mis le balai ?
- NIS : Il est devant ton nez !
Iri balaye pendant que les autres sortent.

La nuit dans la campagne près d’Aïa. Nis avec sa harpe monte sur un cheval. Derrière lui, il y a courant à pied 6 gardes armées de lances et de boucliers, et 6 habitants à pied dont le volé, parmi eux, 3 sont à cheval avec chacun un flambeau enduit de cire.
La poursuite commence devant la maison de Nis sur la place du village. La petite troupe se retrouve rapidement dans la campagne légèrement escarpée.
Comme il y a des hommes à pied, les cavaliers sont obligés de les attendre. (C’est un pays pauvre, et si les chevaux sont utilisés ici, c’est que nous sommes au pays de Tonou).
Au détour d’un talus, Nis aperçoit un cavalier au loin ; il fait éteindre les flambeaux, et se met à faire un accord sur sa harpe. Les autres ne comprennent pas bien.
- NIS : Restez ici, je reviens.
Nis galope vers le cavalier dont le cheval chargé de ballots ne veut plus avancer.
- CAVALIER : Sale bête, vas-tu avancer !
- NIS : Salue à toi. Que transportes-tu pendant que Ré parcourt l’autre monde ?
- CAVALIER : Salue à toi. Je transporte… Oh des vêtements, quelques affaires personnelles.
NIS : Montre-moi, je veux te les acheter, regarde.
Et il montre sa bourse pleine de pièces. Le cavalier sans méfiance a les luisant d’envie, il lui ouvre des ballots.
Nis découvre des coupes en bronze, quelques colliers, de beaux tissus et une grosse bourse. Nis fait un accord sur sa harpe ; les autres accourent.
- NIS (au cavalier) : Vraiment tout cela t’appartient ?
- CAVALIER : Oui Seigneur, et tu veux en faire aussi profiter tes amis ?
Nis regarde le cheval, et trouve accrochée au licol une amulette (sorte de pièce de puzzle).
- NIS : Le cheval est-il à toi ?
- CAVALIER : Bien sur Seigneur !
Nis fait s’approcher l’homme volé.
- NIS : Regarde, ce cheval porte une marque autour de son cou.
- HOMME VOLÉ : C’est mon cheval, regarde (il montre son collier avec la même sorte d’amulette, et vient l’encastrer dans celle du cheval : le puzzle est reconstitué). Le voleur, c’est lui !
- NIS : Où un de sa bande.
Et Nis fait signe aux soldats qu’ils se débrouillent avec le premier voleur.

(Au camp des brigands).
La nuit, la petite troupe progresse dans une garrigue un peu plus boisée de bosquets. Tous flambeaux éteints, ils arrivent au détour d’une clairière, et au loin ils distinguent devant un feu 3 hommes qui s’égaient joyeusement imbibés de bière. À côté se trouvent 3 chevaux, sur l’un d’eux est attaché Ourri qui gémit et réclame à boire.
L’un des brigands (le chef, celui qui porte la cape d’Iri) vient envoyer de la bière en travers de la figure d’Ourri qui gémit de plus belle.
Nis demande par gestes aux autres hommes de se cacher. Il indique qu’il se débrouille seul. Droit sur son cheval, Nis se dirige sans aucune précaution vers le camp.
- NIS : Permettez que je me joigne à vous. Il manque de la musique à votre petite fête, regardez. (Il montre sa harpe).
- 3 BRIGANDS : Viens, viens, mets du piment à notre nuit.
Viens, viens, mets du piment à notre nuit.
(En rythme et début chant).
- NIS : Écoutez ceci :
La sardine est sur le gril,
Tournons-la
Virons-la,
Petit bonhomme, ôte-toi de là.


Et le deuxième brigand éclate de rire et tombe ivre mort.
NIS : Écoutez la suite :
Un petit poisson dans l’eau
Fait cloup !
Quand il sort de l’eau
Il ne fait plus cloup !
Petit bonhomme, ôte-toi de là.


Et le troisième brigand éclate de rire et tombe ivre mort. Mais le chef est un dur puisqu’il est chef, et il veut prendre la fuite, mais comme il est ivre, il n’arrive pas à monter sur son cheval. Il tire une lance de son fourreau et la pointe vers Nis. Il le vise et le rate. Le vise à nouveau et le rate encore.
Cela dure un moment, comme une sorte de petit ballet, jusqu’au moment où le brigand butte sur un caillou et tombe assommé. Nis emporte la lance et la cape d’Iri, puis va délivrer Ourri tremblant de peur.
Celui-ci s’empresse de saisir sa cassette volée, laquelle était attachée sur le cheval.
- OURRI : Ah ! sauveur, tiens prends, c’est la cause de mon malheur cette richesse. Tu le donneras aux pauvres. (Il tend la cassette).
Nis sourit, éteint le feu du campement et va chercher les 3 chevaux des brigands et 2 autres volés.
Tous les deux rejoignent le reste de la petite troupe qui les accueille par des cris de joies. L’un d’eux frotte des silex pour allumer les flambeaux, puis tous repartent dans les cris de joies.

SÉQUENCE 23.
(La première chasse).
De jour, le terrain derrière la maison de Nis. Jeb, le fils de Nis sait marcher tout seul avec sa mère à son côté. Ils vont voir les chiens dans leur enclos. Il y en a maintenant une bonne demi-douzaine, abreuvée par la main d’Iri, suant à grosses gouttes.
Iri souffle un instant en faisant des grimaces à Jeb ; l’enfant se met à rire. Sataï l’éloigne du bord de l’enclos par crainte d’une
morsure. Arrive Nis avec la cape d’Iri dans ses mains.
- NIS (montrant la cape) : Regarde.
Iri lâche les jarres d’eau et examine sa cape.
- IRI : Elle n’est pas trop abîmée, juste salie. (Prenant un air féroce !) Ah ! si les chiens me laissaient du temps, j’aurais
été la récupérer moi-même.
- NIS : Maintenant que tu as ta cape, tu pourrais me rendre le collier !
Iri va pour s’exécuter, mais Nis éclate de rire en faisant signe de le garder, et il court prendre son fils dans les bras.
Les chiens aboient réclamant les soins d’Iri.

Dans le campement des nomades archers, les mats où sont accrochés les fourreaux avec les flèches et les arcs.
Setchep vient saisir un arc et un fourreau, il les apporte à Nis (sans harpe), pendant qu’un nomade conduit au bout d’une laisse le couple de chiens de chasse vendu à Setchep. (Ceux-ci on grandit, et aboie : liaison sonore avec la scène précédente).
Setchep met l’arc dans les mains de Nis et lui tend une flèche. Il lui montre la technique de la tension de l’arc très souple et comment poser ses pieds.
Nis fait un premier essai, la flèche vient se planter à 10cm du centre de la cible.
- SETCHEP : Pense à ta musique.
Nis tire une nouvelle flèche, et cette fois, elle passe au travers du centre de la cible, la brisant en plusieurs morceaux ! et vient se ficher dans le sol au bas d’une tente. Les morceaux de la cible fument. (C’est un conte !)
- SETCHEP : Heureusement que tu n’as pas emporté ta harpe !
Nis rigole.
- SETCHEP : Bon, au moins tu es prêt pour la chasse à Apophis !

En fin de journée dans le camp près de la tente de Setchep, un homme tient des chiens de chasse en laisse : 2 de Nis et 3 autres chiens.
Derrière, 6 hommes à pied, armés chacun d’un arc et d’un léger carquois avec quelques flèches. Ils sont vêtus d’un simple pagne et portent tous un ruban dans les cheveux. Certains portent en guise de ceinture la queue d’un lion ou celle d’un léopard. Dans leurs cheveux frisés sont attachées quelques amulettes en pierres polies ou en bois sculpté.
Devant l’homme aux chiens se trouvent 2 chars rudimentaires : caisse peinte, avec des roues en bois plein, dont le timon est attelé à 2 chevaux. Un lasso et un carquois sont accrochés sur chaque char.
Accompagné de Nis, qui a revêtu des habits un peu plus riches : nouvelle tunique à manche courte et collier avec des émaux en plus grand nombre, Setchep inspecte les armes de ses hommes.
- SETCHEP (à Nis) : Le fauve lui ne pardonne pas qu’on viole son territoire.
Ils prennent place chacun dans un char et le convoi s’ébranle : les chevaux au pas et les hommes derrière.

En fin de journée dans la garrigue et dans une zone désertique. Le convoi avance sur une petite colline sinueuse. Les chiens n’arrêtent pas d’aboyer. Au bout d’un moment l’homme aux chiens les lâche, les chiens se précipitent en bas de la colline et flaire une piste.
L’homme récupère les chiens suivis par les 6 archers. Les 2 chars s’en vont descendre de la colline par une pente moins raide.
L’homme se laisse guider par les chiens qui se mettent à courir. Les 6 archers courent aussi à présent, si bien qu’ils se retrouvent devant les 2 chars dévalant la colline avec prudence.
Tout le convoi se regroupe à l’abri de la colline avant de découvrir ce qu’il y a plus loin.
C’est la zone désertique avec au loin 2 lions. Les chiens n’aboient plus et pleurnichent. Setchep va donner l’ordre de l’attaque… Et c’est parti.

Zone désertique le soir, 1er lion. Les chevaux des 2 chars s’élancent au galop.
L’homme lâche les chiens et tous les hommes à pied courent. (Trucage ou astuce pour suggérer : rapidité, dangerosité, habilité de cette chasse aux lions).
Dans son char, Setchep tient d’une main la bride des chevaux et de l’autre son arc. Les roues du char sursautent sur le sol par endroits durs et par endroits sablonneux.
Les 2 lions viennent de fuirent. Setchep vise l’un des 2 lions avec le bras qui tient son arc, et une fois assez rapproché des lions, il s’arrête, saisit une flèche, bande l’arc et tire. (Il faut 2 mains pour tirer, ou alors un conducteur de char et le chasseur, mais ce n’est qu’une chasse !). Manqué de peu ! Il crie aux chevaux et c’est reparti.
On suit un moment la course au niveau des roues du char de Nis, devant, les 2 lions courent de façon sinueuse. Nis semble concentré sur l’un d’eux. Il lâche la bride des chevaux et l’attache sur le rebord du char, prend une flèche, bande l’arc et touche au but bien sûr !
Le lion s’écroule à plat ventre, les chiens bondissent dessus en aboyant et en le reniflant. Les 6 hommes se précipitent avec leur pique pointée sur le lion. Au loin, Setchep ne s’est pas arrêté, il poursuit le 2ème lion.

Zone désertique le soir, 2ème lion. Cadrage au niveau des roues du char de Setchep sursautant sur le sol ; devant le lion fuit.
Setchep excite ses 2 chevaux par des petits cris. Le lion zigzag dans la poussière. Setchep se décide, il lâche la bride et l’attache au char, il s’excite lui-même et empoigne une flèche, vise. Il atteint son but, mais le lion n’est que blessé au train arrière gauche, il ralentit un peu sa course.
Setchep empoigne son lasso et arrive à le passer autour de la tête du lion. Les chevaux foncent sans aucun contrôle, Setchep tient le lasso à 2 mains.
De nouveau, cadrage au niveau des roues du char : ça sursaute furieusement dans la poussière et les cailloux, si bien que Setchep perd l’équilibre et tombe du char. Il est traîné sur le sol un instant par le lion blessé. Derrière au loin, Nis arrive sur son char accompagné des chiens aboyant après le lion blessé.
Encore plus au loin, 3 hommes arrivent avec les arcs et les pics. Le lion arrête de traîner Setchep et se retourne contre lui ; il avance lentement vers Setchep en rugissant et le menace sérieusement. L’arc et les flèches sont dans le char.
Nis attache la bride à son char et au lieu d’utiliser son arc, il saisit sa harpe et joue un accord. Malgré le fait qu’il soit encore loin du lieu de l’accident, le lion s’arrête net et s’aplatit au sol.
Les chiens accourent vers lui en pleurnichant et restent à distance. Enfin Nis rejoint Setchep qui s’est cassé une cheville en tombant. Nis descend de son char et court vers Setchep.
Il joue un autre accord et la douleur de Setchep s’efface de son visage. Nis regarde sa cheville, puis l’aide à se relever.
Pendant ce temps, les 3 hommes arrivent, ils bandent leurs arcs et visent le lion blessé.
- NIS (aux archers) : Non !
Trop tard, le lion est transpercé et rejoins son Ka.
- NIS : Dommage, j’aurais pu le soigner avec ma musique.
Nis penché sur Setchep se relève et aperçoit très loin le char vide. Il fait un nouvel accord et le char sans conducteur commence à revenir.

Le soir dans la garrigue. Sous le soleil déjà bien bas, les ombres s’allongent nettement. Setchep est seul blessé dans son char. Dans l’autre char, on a entassé les 2 lions morts. Devant, Nis tient les brides des chevaux des 2 chars et discute avec l’homme aux chiens. Derrière les chars marchent les 6 archers. (Ils étaient présents plutôt en cas de coup dur).

À suivre… Si le Dieu Ptah le permet…

DISTRIBUTION (CAST) pour les séquences ci-dessus :

NIS L’ÉGYPTIEN : (25 ans) chanteur pour le Roi Djeser
IRI : l’homme à l’arc
CHAT MIOU
SATAÏ : fille ainée du Prince Amouansi
JEB : le bébé fils de Nis
LA REMUEUSE (nourrice de Jeb)
4 BRIGANDS
UN SERVITEUR (blessé)
OURRI : le kidnappé
2 GARDES
HABITANTS D’AÏA
GRAND PRÊTRE D’AÏA
5 ÉTUDIANTS
6 MALADES (dans la Maison de Vie)
1 BLESSÉ (dans la Maison de Vie)
PTAH : Dieu de Mur-Blanc, Réalisé et prototype d’Osiris, de Jésus, etc.
ROI DJESER : (45-50 ANS)
YAMOURAP : intendant du Roi
4 ENFANTS DE DJESER
HOMME VOLÉ
6 GARDES (armés de lances et de boucliers)
1 CAVALIER
3 HOMMES (du camp des brigands)
SETCHEP : chef des nomades archers
LES ARCHERS NOMADES
LES CHIENS DU CHENILLE DE NIS
2 LIONS
PLUSIEURS PERSONNES
 
 

Dernière mise à jour : 16-07-2016 01:17

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