Si l’on frappe la note gong,
Les autres notes gong entrent en résonance
Et si l’on pince la note jue, les notes jue s’émeuvent :
Les notes résonnent à leur semblable.
Mais supposons que l’on émette un son
Qui ne serait aucune des cinq notes :
Les vingt-cinq cordes entreraient toutes en résonance.
Voilà le TAO
(1) qui ne peut se transmettre.
Retiré, imperceptible, il est Seigneur des formes sensibles ;
Calme et silencieux, il est Maître des notes sensibles.
Sous le ciel, vrai et faux
Ne sont jamais déterminés une fois pour toutes.
De par le monde, chacun décrète vrai ce qu’il tient pour vrai
Et faux ce qu’il tient pour faux.
Ce qui est appelé vrai et faux est différent pour chacun ;
Et tous, sûrs d’être dans le vrai, de réfuter les autres.
On peut donc en inférer que
Ce que j’agrée en mon fort intérieur
L’est avant même d’avoir été trouvé vrai
Et que ce qui rebute mon cœur
Le fait avant même d’avoir été trouvé faux.
La recherche du vrai
N’est donc pas recherche des principes naturels du Tao
Mais recherche de ce qui m’agrée en mon for intérieur,
Et rejeter le faux
N’est pas empêcher le mal de se propager,
Mais rejeter ce qui rebute le cœur.
Ce qui me rebute,
Est-ce pour autant que d’autres ne l’agréent pas ;
Et ce qui m’agrée à moi,
Peut être tenu, communément, pour faux.
Le caractère vrai inhérent à la vérité Suprême
Fait qu’elle n’a rien de faux ;
Et le caractère faux inhérent à la fausseté Suprême
Fait qu’elle n’a rien de vrai :
C’est là le vrai et le faux authentique.
Si donc ce qui est vrai pour les uns est faux pour les autres
Et que ce qui est faux pour les premiers est vrai pour les seconds,
On dira que c’est vrai d’un côté et faux de l’autre.
Cela c’est le vrai et le faux pour un recoin de l’Univers.
à un autre niveau, il y a le vrai et le faux
Pour l’immensité des Espaces et des Temps.
Nous avons tendance à choisir ce que nous jugeons vrai
Pour nous y tenir,
Ou bien à prendre ce que nous jugeons faux
Pour le rejeter.
Mais nous ignorons ce que notre siècle appelle vrai et faux
Comment savoir qui est dans le vrai, qui est dans le faux.
(Chapitre :
Que toutes les coutumes se valent, dans
Les grands traités du Huainan zi, époque des Han, 206 av. J.C. - 220 ap. J.C.)
Plus il y a d’information et moins il y a d’information : LA RARETÉ EST ÉTOUFFÉE PAR L’OPINION. LA RARETÉ EST RAVALÉE COMME UNE BANALITÉ CHLOROFORMIQUE, selon le principe égalitariste. C’est-à-dire que le sens du mot « Banal » est inversé : Ban, de Ban-lieue : mettre au ban le lieu, donc l’éjecter comme on éjecter les immigrées dans les banlieues parce qu’on ne veut pas les intégrer, où ce sont eux qui ne veulent pas… La rareté devenue banale il ne faut pas s’étonner qu’il y ait paradoxalement des immigrés partout selon le principe du Nouvel Ordre Mondial et de sa maladie de l’égalitarisme : les « quartiers populaires » et machins cosmopolites sont partout selon leur principe du
« UNI DANS LA DIVERSITÉ » modèle
« nations unies » ou
« fédérations » chères aux Couilles en Or ou oligarchie anglo-américaine.
En vertu de l’égalitarisme du Nouvel Ordre Mondial ce qui est rare devient banale et minimisé par le pour-voir qui cherche évidemment à cacher. Le banal devient comme la ban-lieu et les immigrés devient banalisé, « populaire », vulgaire (Vu-le-guerre ou chaos d’opinions).
Seule RÉALITÉ.
Le social au sens actuel est l’ennemi du Soi (rien que les mots « plan social » en sont la preuve. Idem pour le mot de
Novlangue : « sociétal », qui indique le républicanisme et son gouvernement représentatif qui impose sans demander l’avis aux peuples).
La tendance du soleil et de la lune est d’éclairer,
Mais les nuages flottants les recouvrent.
La tendance de l’eau des fleuves est d’être pure,
Mais sable et gravier la troublent.
Par nature, l’homme tend à un équilibre paisible,
Mais désirs et convoitises le détruisent.
Seul le Saint est capable de se détacher des êtres
Pour faire retour au Soi.
Perdu en bateau, un homme ne distingue plus l’Est de l’Ouest ;
Mais il lui suffit de trouver l’Étoile polaire pour se repérer.
La nature de l’homme est son étoile polaire [son Soi] :
Qu’il se considère lui-même
Et il ne perdra rien des dispositions propres des êtres ;
Sans ce regard sur soi.
…
Quand les oiseaux volent en rangs
Et que les quadrupèdes restent en troupeau,
Quelqu’un le leur a-t-il enseigné ?
…
Le Saint équarrit les êtres :
Il sépare et différencie, dissocie et répartit ;
Tantôt un peu trop, tantôt un peu moins,
Il revient et s’en remet à l’Un.
À peine les êtres sortis de leurs racines,
Les faisant revenir, il les ramène à leur porte.
Un temps de sculpture, un temps de polissage
Et tout retourne au Brut [Origine].
Dans la réunion, c’est l’opération même du TAO et de la Vertu
Et dans la séparation, il établit les modèles de conduite ;
Il évolue avec les transformations pour pénétrer le mystère abyssal,
Il se fait diffus pour entrer en résonance avec le Sans forme.
(
Les grands traités du Huainan zi)
Lois, coutumes et rituels, effets de civilisation ne sont qu’opinions et
n’appartiennent pas à la nature innée-ignée de l’être humain. Seule
cette nature est fiable et socle pour vivre dans un monde changeant
constamment. Socle naturel parce que nul ne fuit ce qui lui est bon pour
aller chercher ce qui lui est néfaste. Seule cette nature, le SOI, peut
faire tenir ensemble tous les êtres. Réaliser le Soi, c’est avoir
conscience de sa communauté d’être avec tous et de la relativité des
expressions particulières.
Personne n’est jamais seul, même dans une forêt ou un désert. SOI ou
Vraie Nature là où chacun se satisfait de ce qu’il a (notamment son
Vaisseau corps et son Vaisseau Terre). Le « manque » n’est pas une
absence de biens, mais un peuple agité et de trop nombreuses dépenses en
croissance permanente liée à la religion de l’argent.
(En référence aux grands traités du Huainan zi)
« Réchauffement climatique » ou catastrophe cosmique provoquée par le
déplacement « trop près » du système solaire d’une « cohorte de corps
célestes » ne sont pas l’effet du hasard mais bien lié au mental, puisque
tout est dedans. Alors, tant que nous vivrons et subirons des systèmes
philosophiques, politiques, scientifiques, religieux, nous serons en
prison et en limitation de notre Être. Car toute opinion est un germe de
dictature : ça réussit ou ça avorte. Pour refuser ça, fuir le social et
son Super Grégarisme de monde moderne qui ne fait que bouffer du social : « exister », « compter dans le corps social » (digitalisé ou fiché) ou être « inséré »
comme un engrenage parmi d’autres engrenages de cette civilisation
industrielle et du quantitatif. Jésus a dit : « Qui perd sa vie la
gagne », de nos jours c’est très dur, mais anormal car il faudra bien un
jour que cela ne soit plus vrai car encore une fois notre nature est
Félicité. ALORS IL Y AURA DE NOUVEAUX CIEUX ET UNE NOUVELLE TERRE ET
DONC UN ÉLOIGNEMENT PRODIGIEUX DE CATASTROPHES COSMIQUES DEVENUES
IMPOSSIBLES. NOUS SERONS EN PHASE DE DÉS-EUCLIDIANISATION. CE QUI
CORRESPONDRA À RE-TROUVER L’ÂGE D’OR TOUJOURS PRÉSENT PUISQUE INSTANT.
TOUT EST LIÉ, EN HAUT COMME EN BAS ET L’INVERSE. Qui cueille une
fleur dérange une étoile, disait un poète, alors vous pensez, une guerre
ou une explosion nucléaire qu’est-ce que ça peut déranger là-haut !!!
Re-trouver l’ÂGE D’OR ou, comme disent les Upanishads : « rouler
l’espace sur lui-même comme un parchemin », donc le vivre ainsi, alors
ce sera la Vraie Paix dans le système solaire, et ailleurs.
(« Parchemin » ou TORE, soit le dépassement de la sphère… le dépassement
du « boudin » ou « fruits de vos entrailles »… Boudin ou Bout-d’Un.
Photo en haut de page du Dieu mésopotamien Humbaba : deux yeux énormes
montés sur un labyrinthe de « fruits de vos entrailles », qui évoque un
peu les Grands Anciens de H.P. Lovecraft…).
BOUDIN qui de nos jours renvoie à la grosse commission : la finance
internationale et sa merde et son NAPHTE : Bank of America (US Trust
Corporation de 1853), JP Morgan Chase, Citigroup and Wells Fargo, qui
possèdent les Naphtes : Exxon Mobil, Royal Dutch/Shell, BP Amoco et
Chevron Texaco, en tandem avec Deutsche Bank, la BNP, Barclays et
d’autres ; à cela s’ajoute l’industrie de l’armement et des technologies
et des médias-entertainment et de la bouffe. Mais sous le règne de la
thermodynamique et de la non-gratuité il n’existe pas de technologies
sans banques.
LE NAPHTE FAIT TOUT S’ÉCROULER. UNE CHAROGNE SE DÉCOMPOSE. LA MERDE EST
PRODUIT DE DÉCOMPOSITION (Putréfaction). LES FÈCES, FESSES [MERDAS] ou
Excréments [CHIER].
Dépôt d’impuretés, ou excréments. Sur un tas de Merde on peut trouver
bien des richesses/engrais. En radiesthésie les excréments ont même
vibration que l’Or métal. AISANCE : cabinet ou fosses d’aisances.
L’aisance de la richesse matérielle (l’Or !?) La « commodité », le
contraire de gène !!! ou d'être dans le besoin ! À ce hui confort =
commodité… Mais pas pour tous…
Ici-bas tout est double et donc guerrier.
Note.
1.
TAO :
TAO ou SOI : « Se laisser conduire par sa nature propre, c’est cela le TAO, et assumer pleinement cette nature reçue du Ciel, c’est cela la Vertu » dit le
Huainan zi.
Ainsi, le TAO est ce qu’il y a de plus « banal », IL EST COMMUN À TOUS étant aussi le SOI. Aussi ce n’est pas en cherchant à se distinguer, à tomber dans le piège de l’ego faisant devenir un winner, qu’on parvient à se libérer, mais en suivant et acceptant ce que l’on est, LÀ OÙ L’ON EST. Ceux qui ne savent pas gouverner demandent toujours des qualités rares à leurs inférieurs, alors ils ne font que déchaîner mensonges guerres et violences. De même que l’abondance frivole et futile de cette civilisation de la consommation éloigne du TAO ou Félicité, et va susciter malheur, misère et violences et destructions, injustice et culte de l’ego ou narcissisme, ce qui est illustré par la Tour de Babel, non construite avec des pierres reliées par du ciment, mais reliées avec du BITUME ou NAPHTE, déjà symbole d’énergie et d’argent. Naphte : ce qui est
NAUSÉABOND (Fermentation et fermentation intestinale et intestins contenants des cellules cérébrales) : Nausée empêchant de faire des bonds ou de s’envoler, empêchant de réaliser le Soi. Bien-sûr le Nauséabond c’est aussi les matières qui se transforment, là où s’opère le passage de l’ignorance à la Connaissance. Tour de Babel symbolisant le DÉSORDRE ou anti-création déjà dénoncée dans
Romains 8 20-23 : « C’est au désordre, en effet, que fut assujettie la Création, non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a assujettie, avec toutefois l’espoir que la Création elle aussi serait libérée de l’esclavage de la corruption pour participer à la liberté des enfants de Dieu. Nous le savons en effet, toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement. Et non pas elle seule : nous mêmes qui possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons nous aussi intérieurement dans l’attente de la rédemption de notre corps… ». Notre corps construit avec du Naphte…
Mais si l’on est à l’aise avec soi-même, si on a de quoi vivre, on est naturellement bon avec tous (il n’existe pas de dualité winner-loser ou bon-méchant) et l’honnêteté et la vertu se retrouvent en chacun. C’est ça le Vrai Social déjà énoncé du temps des Han, soit il y a près de 2000 ans ! Et ça ne tient pas avec du Naphte !
Il n’existe pas de « nature humaine mauvaise », car la Nature EST. Si on se fond à Elle, elle permet d’Être dans l’harmonie cosmique.
Toutes les perversions naissent de la faille ouverte entre ce qui est et l’expression ou opinion que l’on en donne sur son visage ou dans des discours, dans sa vie et dans ce qui sort de son mental. Un fois dans la Chute, on recherche toujours et en croissance des artifices pour exprimer le réel perdu, afin de réformer les mœurs, les rendre meilleures, voir même « plus naturelles » ! Comme on n’a pas extirpé la racine du mal, il s’aggrave comme maintenant, contrairement au but que l’on se fixe, dans ce qu’on appelle « bonne foi », laissant supposer qu’il y aurait « une mauvaise foi ». La Foi étant synonyme de Soi ou TAO, elle EST, et donc n’entre pas dans la dualité bon-mauvais ! De même, on ne « perd » pas la Foi comme on perdrait son portefeuille, elle est toujours là et éternelle.
La suprême grandeur du Brut tient à son apparence Sans forme
ET la suprême merveille du TAO à sa mesure Sans dimension.
Ainsi le rond du Ciel défie le compas
Et le carré de la Terre, l’équerre ;
De l’Antiquité à nos jours,
Cela s’appelle : les temps. Quatre directions avec le haut et le bas,
Cela s’appelle : les espaces.
Là se tient le TAO, et nul ne sait où.
À ceux dont la vision est limitée,
On ne peut parler de sa Grandeur ;
À ceux dont la sagesse est sans ampleur,
On ne peut exposer sa Sublimité
Jadis, Bingyi, entré en possession du TAO [devenu un Réalisé],
Se cacha dans les profondeurs des grands fleuves ;
Tandis que Qianqie, en possession du TAO,
S’installa aux Kunlun ;
Bianque, par lui, traitait les malades ;
Et, par lui, Zaofu conduisait les attelages ;
Yi, par lui, tirait à l’arc ;
Et , par lui, Shui fut charpentier.
Autant de pratiques différentes, mais d’un TAO Unique [Bingyi est donc un Réalisé ou Immortel des Eaux, encore appelé le Comte du Fleuve. Bianque est le plus célèbre médecin des Royaumes Combattants, auteur légendaire du Nanjing. Zaofu est un célèbre conducteur de char et fut le cocher du roi Mu, lors de son périple vers l’Occident. Yi est l’archer célèbre qui tua neuf des Dix soleils. Shui fut intendant des travaux publics sous l’Empereur Shun].
(
Les grands traités du Huainan zi).
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