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Pas d’égalité, que des DIFFÉRENCES Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 10-11-2016 00:08

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Daesh, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Impur, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Nomade, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Pur, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Sédentaire, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Pas d’égalité, que des DIFFÉRENCES
Pas de routine, que des DIFFÉRENCES
provoquant l’UNITÉ-MOUVEMENT
 
 
La connaissance formelle d’un symbole ne réalise pas ipso facto la perception des Essences par l’ego conscient : donc les sens, parce qu’un symbole n’est jamais fixe mais toujours en mouvement. Ce n’est pas l’humain qui décide mais le Soi (« Heureux les pauvres en esprit », sous-entendant délivrés du mental). Le symbole n’est jamais fixe parce que dès qu’il a répondu, joué son rôle de chemin, de suggestion, il se re-voile pour une prochaine vision totalement différente. La connaissance de ce symbole n’est pas une fin en soi (pas de but à atteindre).
 
« Il n’y a plus guère d’ouvriers qui perçoivent le divin et le cosmique au travers de leurs outils et de leur travail, sauf dans le compagnonnage. Pour les vrais ouvriers il y a perception immédiate, sans hiatus qui doit être comblé par un discours logique [un travail du chapeau], de l’identité d’essence du sacré et du profane. Cela est vrai pour tout art, pour tout artisan. C’est l’imbécilité des temps bourgeois qui a distingué l’art gratuit du travail qui n’aurait pour fin que l’argent.
Au contraire, pour le maçon spéculatif, le discours logique est par définition nécessaire pour réaliser la fusion du sacré et du profane, et c’est ce qu’il essaye de faire dans son cabinet de réflexion [travail du chapeau]. Or, qui dit discours logique dit vérité vécue comme possession, comme opinion [donc par l’ego]. Il y a là contradiction et c’est le drame de la Franc-Maçonnerie que constate Fred Zeller quand il dit que « Le Grand Orient n’échappe pas aux clivages politiques et aux luttes que se livrent les partis politiques dans le monde profane ». C’est avouer que la Maçonnerie est le moteur occulte des sociétés où l’opinion et le principe de majorité numérique sont érigés en dogmes [la « démocratie »] en critères infaillibles de la Vérité.
L’ouvrier manuel, opératif, vit la soudure des essences et des accidents [monde spatio-temporel, les ismes, dogmes et opinions] d’une façon immédiate, sans hiatus que le spéculatif prétend combler par un discours logique. Pour lui, la non-conformité des accidents aux essences est immédiatement sanctionnée : son travail est loupé et il ne passe pas à la paye. Au contraire, le spéculatif peut passer sa vie à construire des systèmes philosophiques qui satisfont son appétit de « vérité possédée », passer sa vie d’universitaire à enseigner des conneries sans s’en porter plus mal, au moins financièrement. S’il sait prendre le vent de l’opinion du moment, de la température des pulsions telluriques, de l’instant historique, il fait fortune en imaginant un nouveau philosophisme, qui sera remplacé par un autre, au gré des appétits du « savoir » [et de l’ego].
La Maçonnerie spéculative [née à Londres en 1717] est une singerie de la maçonnerie opérative. Elle ne construira jamais une cathédrale sociale. Elle ne fait que des H.L.M. », écrit si justement Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 49, après la lecture de : Trois points, c’est tout, de Fred Zeller.
On verra là que la définition que Coulonval donne du Vraie Ouvrier n’a rien à voir avec le « prolétaire international » ou « classe des travailleurs » du marxisme-léninisme à ses débuts, qui se voudrait « juste et respectueux des systèmes sociaux, qui abolirait l’exploitation de l’homme par l’homme et créerait les conditions à la prospérité et au bonheur pour l’ensemble des peuples ».

Le Vrai Ouvrier faisant un avec la Matière réalise simplement le SOI.
Pour l’ouvrier de l’après 1914-18 et donc de maintenant, la matière c’est quelque chose de dur, qu’il faut manipuler pour passer à la paye. Comme écrit Jean Coulonval, les ouvriers sont victimes de la confusion établie entre le spirituel et le temporel ou mental. « La majorité des ouvriers ne lit jamais, si ce n’est des publications porno. Ils s’abrutissent avec la télé et le tiercé [et maintenant avec la Française des Jeux]. Toute ambiance sociale et à l’usine [et en big entreprise quelconque] les invite à penser que l’activité intellectuelle [comprendre] n’est pas leur affaire et ils en tiennent compte très volontiers ; ce qui en fait des amputés de l’âme.
À l’opposé, les intellectuels [les salarimen costume-cravate des centres financiers et économiques], qui ignorent le travail manuel, le sont tout autant. L’homme a une tête et des mains qui doivent marcher ensemble. Penser avec les mains et œuvrer avec la tête […] L’homme ne doit pas se couper en tranches : une part pour le Ciel, une part pour la Terre… », écrit Coulonval.

Ce monde va mal parce qu’il est étouffé par la dictature du rendement économique : la « croissance ». L’être humain laïcisé est coupé en deux : une part pour la consommation, une autre part pour, éventuellement, aspirer à une libération (intérieure évidemment).

L’imbécilité du Big Bang, beau symptôme de ce monde malade et cancérisé par l’opinion et le pour-voir, simplement résumé par Jean Coulonval dans sa lettre 10 à Aimé Michel, parce que l’opinion ou la logique entraîne dans des discussions stériles sans fin : « Une jeune cousine, élevée par les bonnes sœurs, me disaient un jour : ”Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu”. À quoi je répondais : ”Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Tu t’enfermes dans une chaîne de causes et d’effets dont les deux bouts ne se rejoignent pas, et que tu peux allonger à l’infini, sans que ton raisonnement soit valable ». Notre monde malade actuel fonctionne de cette façon : l’évolutionnisme en une course sans fin (ou vers la Super Carotte « fin des temps »). « Pourquoi une ligne aurait-elle une fin, puisque après un pas je peux en faire un autre ? ».
Bref, seules quelques personnes il y a plus de 10.000 ans (et maintenant) réalisèrent l’identité des contraires, du Haut et du Bas, du Grand et du Petit… Ils ne tombèrent pas dans le fixisme ou l’évolutionnisme, ou dans la question de savoir s’il y a but ou pas but à atteindre.

La seule ÉGALITÉ possible est DANS l’être humain et pas à l’extérieur. LE SOCIAL OU « FAIRE SOCIÉTÉ » NE PEUT QUE VENIR APRÈS. Tout le reste « liberté-égalité-fraternité » n’est que « Exploitez-vous les uns les autres ».


« Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous les deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés », dit Ramana Maharshi à l’entretien 264. Jean Coulonval dit exactement la même chose : « Dans ma cellule de prison du Cherche-Midi [Jean Coulonval fut condamné à mort injustement car accusé d’une soi-disante « collaboration »], meublé seulement d’un seau hygiénique, j’écrivais sur un morceau de papier d’emballage avec un bout de crayon trouvé dans la paille de ma précédente cellule : « En moi, la sensibilité, l’intellect et la volonté recherche leur unité perdue ». J’écrivais accroupi. Je fus alors mis debout par une force étrangère à moi-même, qui fit pleurer aussi les yeux et respirer mes poumons dans de fantastiques dilatations. Cet état dura un temps que je ne puis évaluer dans un temps de l’horloge. Il cessa aussi brusquement qu’il était survenu. Je sus alors que la Paix, en moi et dans la société, ne peut être qu’un rétablissement de l’ordre que la Trinité en Dieu a imprimé à toute sa création, faite à son image [le Reflet]. Et toute la création se résume en l’homme qui en est le sommet et un condensé. Guérir l’homme, c’est guérir la Création qui gémit sous le poids du péché. Et guérir la Création, c’est guérir l’homme. Parce que je sais cela, il ne m’est pas possible de faire du spirituel et du temporel, de la religion et de la science, du sacré et du profane, deux plans séparés. Il ne peut être question d’imaginer un concordisme entre un « sentiment » religieux et le temporel et la science. Je ne puis plus concevoir la globalité des choses, de la matière à Dieu, en mode de stratification, en remplissant les joints par le ciment d’une rationalité imaginaire. Il n’y a plus des degrés du savoir qu’on grimpe par échelons. Il n’y a plus dans la globalité du savoir des stratifications qui engendrent les clans sociaux, les convoitises et les luttes ».
Il précise que ce qu’on appelle « vérité » n’est que convenance sentimentale, donc possédée par l’ego, que ce soit en science, en philosophie, en politique ou en religion. Il ne peut pas y avoir « ma vérité », « ma foi », ou « notre vérité », « notre foi », mais la Vérité ou la Foi tout court, parce que, quand elles sont vraies, elles transcendent à la fois le personnel et le collectif.

MAL - Définition : n’est pas le contraire ou l’opposant symétrique du Bien. Il est la perte ou l’oublie du Triangle Temps-Espace-Mouvement à cause des ambitions et de l’orgueil de l’être humain et de son cerveau actuel. C’est le monde des accidents, de la souffrance, de la thermodynamique. « La Trinité est de l’ordre des essences éternelles. Elle est l’Essence » écrit Coulonval. Effectivement, la Vraie Paix ne peut passer que PAR LE TROIS (le deux c’est la guerre, la cause-effet, le bien-mal, le pur-impur, etc., la liste est indéfinissable). Le pire, c’est que l’actuelle drapeau français a les trois couleurs de la Trinité : le Bleu foncé ou noir de la putréfaction ou Futur, le Blanc de l’Instant et couleur royale du « voir l’ensemble » (pas d’ego), le Rouge du Passé (Adam) et Conjonction-Mariage (pas d'ego). Mais tout cela n’est vu qu’en dimension spatio-temporelle, soit en chronologie (Histoire-Opinion-Temps qui coule) !
Encore pire, le mot « démocratie » semble pour l’oligarchie anglo-américaine la Trinité laïcisée pour le package : « progrès social », la justice, la santé, l’environnement, etc. », bref, le Graal !
L’Œuvre au Rouge fait alors s’évanouir le dilemme spirituel-matériel, religion-science, soit actuellement les fausses synthèses que sont l’Islam-Judaïsme et le marxisme et de nos jours le capitalo-socialisme. Quand au monde chrétien, il ignore encore maintenant la Trinité. « Le mystère des mystères », comme écrit Coulonval qui ajoute que c’est aussi ce qu’il y a de moins mystérieux. LA PAIX PASSE PAR LA TRINITÉ (que l’actuelle judéo-maçonnerie spéculative détourne avec ses trois points servant de MASQUE… comme le léninisme et sa chefferie professionnelle révolutionnaire agissant dans des structures à la fois centralisées et clandestines et légales !!! Voir le traditionaliste « Que faire ? » de Lénine publié en 1902).

Pas de « fin des temps » : les « limites » et les « fins » sont des inventions humaines pour conforter leur ego. Comme pour l’entretien 264 de R. Maharshi cité plus haut, les « limites » du monde cosmique sont partout et nulle part !!! Comme pour le temps qui coule : il faut bien une personne pour l’observer, sinon il n’existe pas ; il est donc un produit du mental et pas un truc extérieur. Même « l’Instant » est un produit du mental, comme le Blanc de l’Instant !
 
 

Dernière mise à jour : 10-11-2016 00:35

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