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Une Année si on calcule Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-01-2017 00:09

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
 
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Une Année si on calcule
comme on compte ses sous,
ses possessions,
ses intérêts.
On est dans les temps de l’ego, du corps
ou mental, donc de la douleur et du vomi.
Alors on s’envoie des « bons » sentiments,
des vœux pour se dégager et que
« ça ne mange pas de pain » dans la
voie des 10.000 ans de l’Agriculture qui
fait s’envoyer en permanence des
pains (bombes) dans la gueule de l’autre !
 
 
Civilisation du CALCUL (ou raison) : en attendre quelque chose comme d’attendre « la fin des temps » ou « des jours meilleurs » ou attendre la paye, ou anciennement attendre qu’il pleuve. De nos jours avec le tout connecté on n’attend plus trop, c’est le « tout tout de suite »… et en pleine gueule ou dans le mental !

« Pleurer la mort de quelqu’un [ou souhaiter une « bonne année »] n’est pas une preuve d’amour véritable. Cela révèle seulement l’amour de l’objet, de sa forme [et le temps des 10.000 ans de la voie de l’Agriculture est cela]. Ceci n’est pas de l’amour. Le véritable amour se reconnaît à la certitude que l’objet de l’amour est dans le Soi [ou Instant, le ici et maintenant] et ne peut jamais cesser d’exister ». (Ramana Maharshi, entretien 203, du 17 juin 1936). Dans le même entretien il cite la Bhagavad-gîtâ (II, 16) : « L’irréel n’a pas d’être ; le réel ne cesse jamais d’être. Cette Vérité a été perçue par ceux qui voient l’essence des choses ». « Le réel est toujours réel, l’irréel est toujours irréel ». Ensuite : « Il ne naît ni ne meurt ; ayant été, il ne cesse pas d’être ; non né, perpétuel, éternel, existant depuis les temps anciens, il n’est pas anéanti quand le corps est anéanti » (II, 20). Il n’y a donc ni naissance ni mort. L’éveil est la naissance et le sommeil est la mort.

En ce qui concerne les « souhaits » de ceci ou de cela ou de « bonne année », c’est le corps ou ego, le mental donc : « Plaisir et peine sont tous deux des créations mentales ».
 
Dans les 10.000 ans de production de marchandises (le Marché), notre civilisation ne fait que CALCULER, ce qui de nos jours va donner une sorte de Graal nommé « informatique » ou « ordinateur » fonctionnant à coups de dualité ou binaire. Dans une civilisation réduite aux calculs, donc à la raison, l’analyse, la dialectique et l’opinion, il ne peut que s’y développer l’évolutionnisme : cette civilisation ne saurait imposer aucune limite à la progression du plaisir ; ce qui notamment se confirme par le rêve des transhumanistes de vivre « éternellement », ici-bas, qui en devient un Super Culte du Moi ! La peur du Grand âge ne provient pas d’un culte de la jeunesse genre « Fontaine de Jouvence » modèle Alchimie ou Réalisation du Soi, mais d’un culte de l’ego. Idem pour la satisfaction immédiate de n’importe quel désir, aussi fou ou pervers, criminel, ou simplement anti-harmonie. Certains parlent alors de « libéralisme » (la misère menteuse), ou de « libertaire », ou de « libre pensée », tous verbiage bourgeois ou habitants des bourgs, sous la houlette de l’État vache à lait et de ses multinationales sous la coupe de la City de Londres et de son Wall Street.

Se « souhaiter bonne année » est un big symptôme de cette civilisation des 10.000 ans et le « profit pour tous » qui va faire triompher l’ego et sa « raison », son rationnel, c’est-à-dire faire triompher le NARCISSISME MODERNE DE L’APRÈS 1789 et des « lumières » des perruques poudrées du 18è siècle.
La consommation est devenu un culte mondial, particulièrement à chaque fin d’année, un culte avec ses conventions spécifiques, en la trinité : « Individu, Raison, Liberté », qui serait le Graal moderne par opposition à « l’obscurantisme » de l’Ancien Régime et surtout du Moyen-Âge. Mais la dualité genre « bon-mauvais » ou « pur-impur » peut facilement remonter avec les Hébreux-Juifs, quand, pour la première fois dans l’histoire des 10.000 ans, iceux s’attaquent férocement aux Païens qui pratiquaient leur spiritualité depuis des millions d’années et qu’ils accusent « d’idolâtrie », et que nombre de leurs héritiers présumés : les Juifs, se retrouvent à la tête de la finance internationale, et depuis plus d’un millénaire !

Alors nous sommes toujours dans cette division « Peuple élu »/Païens qui va passer par : « Ancien régime » (société agraire et théologico-militaire) contre l’évolutionnisme ou « progrès » (triomphe de l’ego ou raison et de la technologie). Remarquez, cet évolutionnisme est toujours gangréné par la dualité Droite-Gauche (ou Conservateur-Progressiste).

Le souhait de « bonne année » s’apparente, comme de tout maintenant, À UN CHOSE RENTABLE COMME EST RENTABLE LA RÉBELLION OU LA DISSIDENCE ! TOUT EST RÉCUPÉRÉ PAR LE RÉPUBLICANISME ÉTATIQUE et la City.
Se souhaiter « la bonne année » est identique au sourire ou amabilité commerciale pour acheter l’autre. Nous sommes bien dans les temps du triomphe de l’ego, du calcul et de la production démentielle ANTI-GRATUITÉ, ANTI-ÉNERGIE.

Un fait remarquable de cette civilisation, c’est que le tétéphone mobile a pu se développer, et jusqu’aux « migrants » et au SDF (nouveau mot de Novlangue à traduire par clochard), que grâce au développement de l’ego, d’ailleurs tout comme l’effacement de la vie privée, et des frontières (tout ce chaos prenant nom « politique »). Les nouvelles églises sont les centres commerciaux, évidemment dans les villes, avec de nombreux adeptes jeunes. C’est le plaisir d’acheter, de consommer, d’être SPECTATEUR DONC À L’EXTÉRIEUR, évidemment dans un environnement désormais ultra-sécurisé, socialo-capitalisme oblige.

Se « souhaiter la bonne année » est le même mensonge intégrale que de demander à quelqu’un « comment allez-vous ? » (uniforme costume-cravate), alors qu’on n’en à rien à foutre. Essayez de répondre que vous allez mal, et le questionneur va faire une drôle de tête, la plupart du temps parce qu’il est pressé par « le temps c’est de l’argent »

Cette « bonne année » souhaitée sonne comme « bon marché » : pousser la logique de l’ego jusqu’à la guerre de tous contre tous (être « compétitif » ou sur-diplômé), et cela depuis l’après 1914-1918, pour amener l’individu dans une impasse grâce à lui-même. Comme « libéré » du dogme de l’Église, l’individu cherche un sens à sa vie en oubliant de se connaître lui-même et par lui-même ! Cet individu cherche la sécurité dans le Super Grégarisme que peuvent être les « fêtes de fin d’année » tout en se sentant en compétition, maître-mot du républicanisme, avec tout le monde en dualité winners-losers pour l’obtention des diplômes de l’étatisme et ses « valeurs » : il recherche à l’extérieur comme un Père, un État paternaliste ou nouveau Dieu (laïcité). Ce nouvel ego crache sur la division (et la haine) et ne jure que par « l’égalité » tout en restant « compétitif » et en vendant la coopération dans le travail en équipe, tout en nourrissant des sentiments totalement antisociales (ce qui rejoint la formule de politesse imbécile « Comment allez-vous ? »).
Le nouvel ego exalte les lois et règlements de toutes sortes, secrètement persuadé qu’ils ne s’appliquent pas à lui. Ses appétits sont sans limites, comme de tout maintenant, il se comporte dans le « monde hôtel » de Jacques Attali en n’accumulant pas de la richesse à la manière de l’individu âpre au gain de l’économie politique du 19è siècle et de ses bagnes, aussi il exige une gratification immédiate, style « date de péremption », et vit dans un état angoissé et perpétuellement inassouvi genre Super Carotte « fin des temps ».
Si le nouvel ego se moque de l’avenir, c’est parce que le passé ne l’intéresse pas. Il est cependant à des années-lumière de vivre l’Instant ! L’opinion des winners a banalisé le passé en l’identifiant à des styles de consommation dépassé, du genre « c’était des non-civilisés », des « sauvages » sans raison. Cette opinion de winners s’irrite contre quiconque tente d’utiliser la Tradition en général comme mode de référence pour évaluer le « présent », ou discuter des conditions de vie actuelles. Parler du « passé » c’est pas bien, ça fait « traditionaliste », voir « populiste », au mieux « conservateur », CE QUI EST UNE PREUVE QUE L’OPINION WINNER N’EST QUE CELLE DES LOSERS ! (L’hostilité militante est la preuve de la faillite du monde actuel).
La stigmate du socialo-capitalisme est ainsi très visible : destructeur de la Tradition, donc destructeurs des réserves dormantes, DESTRUCTEUR DE LA PATIENCE. Là où sont les Sources de vie, où se trouve le Vrai Social, il voit des parasites et des obstacles. IL CONFOND RÉSERVE ET INUTILITÉ. Le capitalo-socialisme a horreur de l’épaisseur, de la profondeur, il ne fait que dans le social et sa COUVERTURE, donc dans la totale illusion ! Alors on transforme l’organisme en un truc plat, en ligne droite parce que ce serait plus speed : plus de poids mort, que du rationnel et du rentable et du compétitif ! avec bien-sûr des emplois y afférent !!!

Au lieu de se connaître nous-mêmes et par nous-mêmes, et d’être réellement autonomes, nous nous tournons vers l’extérieur, vers les « spécialistes », les « politiques », afin qu’iceux définissent nos besoins à notre place ; après quoi, nous nous étonnons qu’iceux semblent incapables de jamais nous contenter !!!
Le refus du passé, selon l’évolutionnisme et son « plaisir » sans limite, est le symptôme du désespoir d’une civilisation incapable de faire face, ni à l’Instant, et donc ni à l’avenir.

À se souhaiter « bonne année » de façon si City de Londres, et depuis des siècles, ça prouve que les problèmes se répètent sans fin en boucle temporelle ! Ou plutôt EN UNE DIABOLIQUE FRACTALE. Les Anciens ou l’Humain traditionnel d’avant les religions abrahamiques, donc les Païens, avaient le mérite de renouveler aussi les années, mais c’était leur façon de vivre RÉELLEMENT LEUR ÉTERNITÉ. Ainsi l’humain moderne est un PRIS-AU-NIER. Au contraire, l’Ancien peut être fier d’être un Vrai Créateur. Il est libre parce QU’IL VIT LE SOI-INSTANT, LE ICI ET MAINTENANT, IL N’A PAS D’HISTOIRE OU TEMPS QUI COULE DANS LE SABLIER. Pour l’humain actuel prisonnier dans l’évolutionnisme en géométrie euclidienne ou de la ligne droite, IL Y A IRRÉVERSIBILITÉ, c’est d’ailleurs pourquoi, et avec le folie technologique, certains parlent de « voyage dans le temps », donc dans l’histoire-opinion. L’humain des religions abrahamiques invente l’histoire, invente le temps et sa « fin des temps » ; il invente surtout le péché, donc LA DÉCHÉANCE, L’ASPECT LOSER, et cela parce que cet humain est maintenant prisonnier de l’histoire et de l’évolutionnisme et voudrait s’en évader ; il ignore totalement le « TEMPS CYCLIQUE » ET FRACTAL (alors qu’il est dedans). Le Fractal diabolique de l’humain moderne c’est l’histoire et ses événements point focal qui se répètent.

L’évolutionnisme sans fin ne triomphera JAMAIS : aucune loi n’abolira l’exercice des hors-la-loi ou des « terroristes » ; la morale façon judéo-maçonnerie spéculative de l’après 1717 n’abolira jamais l’immoralité ; la religion n’abolira pas l’infini du Divin ou Soi ; la technologie n’abolira pas notre ignorance. Bref, le rationnel ou « raison » n’est pas près d’en avoir terminé avec l’irrationnel ou le sur-rationnel ou trans-rationnel qui n’est discursif ni intuitif. L’humain dort, et rêve, parce qu’il est encore corporel ou ego.

Se souhaiter « bonne année » fait également la partie de cet humanisme sentimental et son slogan du « vivre ensemble », véritable slogan de multinationales lancé après l’attentat contre un « journal » satyrique en janvier 2015. Un « vivre ensemble »  singeant la religion pour convier les masses à la « sainteté de la République universelle », soit la sainte laïcité judéo-maçonnique modèle GODF.

Se souhaiter « bonne année » s’est développé sur les ruines de l’Ancien Régime ou le social n’était pas un vain mot. Le socialo-capitalisme a cassé les liens d’assujettissement personnel, mais a créé une autre dépendance : la rationalité ou raison. Le républicanisme après sa destruction de l’Ancien Régime invente un « libéralisme » ou « assistance publique libérale » genre : « Enrichissez-vous » qui absout l’individu de toute responsabilité morale et le traite comme une victime des conditions « du marché » (entendre du social consommateur), conditions qui permettent dorénavant de traiter le déviant ou le terroriste en « malade », et de remplacer la punition par la « réhabilitation médicale » pour le réintroduire sur le marché (c’était déjà en germe dans le cas de l’affaire Jacqueline Sauvage jugée non « réintroduisible sur le marché » par quelques opinions des inquisiteurs car elle était jugée « pas assez repentante »). Bref, ce qui blesse l’Essence humaine comme le pratique le républicanisme de moi(s) en moi(s) n’aidera jamais à la libération humaine parce que ça reste extérieur et totalement matériel.
Nous allons aboutir à une singerie genre New Age de la Réalisation du Soi-Instant où l’individu va tomber en lui-même comme une « prise de conscience révélant son ”authenticité” véritable ». Ce sera le Soi-Commercial ou caricature du rêve transhumanistique et un énième piège de l’ego ! Bref, un paternalisme sans père, car depuis 1789 nous sommes devenus tous des « rois », mais en régime républicain il y a encore un roi laïcisé plus important qui s’appelle « président ».

« Chacun cherche le bonheur mais le confond avec le plaisir, qui est inséparable de la douleur. Ce genre de bonheur est transitoire. Toutes les activités pour l’atteindre sont fondées sur cette erreur et procurent des plaisirs à court terme seulement [dans la lignée du Capitalo-socialisme]. Dans le monde, douleur et plaisir alternent. Savoir faire discrimination entre ce qui procure de la douleur et ce qui procure du plaisir et savoir se limiter à la poursuite du seul bonheur, c’est le vairâgya [détachement, absence de passion]. Car, qu’est-ce qui n’est pas suivi de souffrance ? ». (Ramana Maharshi, entretien 302, du 25 décembre 1936).
La souffrance durera tant que l’individualité ou ego n’aura pas disparu. (R. Maharshi, entr. 420). Cette tendance ou moteur de l’ego est si ancienne et persistante après d’innombrables naissances, qu’elle est devenu l’actuel winner. Elle doit devenir le loser afin que la nature essentielle, le bonheur, puisse s’affirmer (en réf. de l’entretien 540).

Le « Nouvel An » c’est tous les jours, d’Instant en Instant, donc pas besoin de « fêtes de fin d’année » du thème « fin des temps » du capitalo-socialisme mécanisant les âmes, et les bourses !
 
 

Dernière mise à jour : 02-01-2017 00:41

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