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Le mental Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-01-2017 22:22

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Le mental
fabricant de l’Univers
Mental : celui qui ment à AL (le divin).
 
 
MENTAL : étymologie de mentir (le calcul mental et exacerbation de l’ego !). Les troubles du mental…

« Le mental est quelque chose de mystérieux. Il consiste en sattva, rajas, tamas [pureté, activité, inertie]. Les deux derniers donnent naissance au vikshepa [la diversité]. Dans son aspect sattvique, le mental reste pur, non contaminé. Il n’y a donc pas de pensées, il est identique au Soi [pas de pensée car il est dans l’Instant]. Le mental est comparable à l’Akasha (1). Tout comme il y a des objets dans l’Akasha, il y a des pensées dans le mental. L’Akasha est l’équivalent du mental et les objets l’équivalent des pensées. On ne peut espérer mesurer l’Univers et étudier les phénomènes. C’est impossible. Car les objets sont des créations mentales. Vouloir les mesurer est comparable à la tentative de mettre le pied sur la tête de sa propre ombre pour l’immobiliser. Plus on avance, et plus l’ombre avance aussi. Il est donc impossible de poser le pied sur la tête de sa propre ombre (2). […] L’Univers n’est qu’un objet créé par le mental et qui a son existence dans le mental. Il ne peut être mesuré comme le serait une entité extérieure (2). Il faut atteindre le Soi, pour atteindre l’Univers.
Les gens demandent souvent comment contrôler le mental. Je leur réponds : ”Montrez-moi le mental et vous saurez ce qu’il faut faire”. Le fait est que le mental n’est qu’un faisceau de pensées [fractal de pensées]. Comment voulez-vous le supprimer par la pensée ou par le désir de le faire ? [toujours ce même paradoxe]. Vos pensées et vos désirs ne sont-ils pas des parties intégrantes du mental ? Par de nouvelles pensées qui s’élèvent, le mental ne fait que s’accroître. Par conséquent, il est stupide de vouloir tuer le mental par le mental [là encore, voir la note 2]. La seule manière de s’y prendre, c’est de trouver sa source et de s’y agripper. Alors, le mental s’affaiblira de lui-même. […] Les sages disent que les objets ne sont que des créations mentales. Ils n’ont pas d’existence substantielle. Étudiez la question et vous vous rendrez compte de la véracité de cette affirmation. Vous en conclurez que le monde objectif se trouve dans la conscience subjective.
 
Ainsi le Soi est l’unique Réalité qui imprègne et enveloppe toute la manifestation [le spatio-temporel]. Et puisqu’il n’y a pas de dualité dans le Soi, aucune pensée ne vient troubler votre paix. C’est la Réalisation du Soi. Le Soi est éternel et il est toujours réalisé. […] L’abhyasa [la pratique] consiste à se retirer dans le Soi chaque fois qu’une pensée vient déranger votre tranquillité. Il ne s’agit pas de concentration ou de destruction du mental, mais d’un retrait dans le Soi.
Le dhyana [méditation], la bhakti [dévotion], le japa [répétition d’une formule], etc., sont des aides pour maintenir au-dehors la multiplicité des pensées. Une seule pensée prévaut alors, qui finit, elle aussi, par se dissoudre dans le Soi [c’est le Vide de la vacuité, quand le mental ne pense même plus à sa vacuité]. […]
Un miroir sans pensée est comparable à deux miroirs clairs, l’un face à l’autre, n’échangeant entre eux aucun reflet ». (Ramana Maharshi, entretien 485, du 30 avril 1938).

Dans l’entretien 444 : « Le monde est perçu par le mental à travers les sens [nous n’en avons que cinq]. Il relève donc du mental. Celui qui voit voit le mental et les sens comme étant dans le Soi et non pas séparés de lui. Celui qui agit, en restant non affecté par l’action, se purifie de plus en plus jusqu’à ce qu’il réalise le Soi ».

« La concentration, c’est ne pas penser à quoi que ce soit. D’autre part, c’est chasser toutes les pensées qui nous cachent la vision de notre véritable nature. Tous nos efforts ne visent qu’à soulever le voile de l’ignorance. Dans l’état actuel, il semble difficile de dompter les pensées. Mais dans l’état de renaissance spirituelle, on trouvera, au contraire, qu’il est plus difficile de les susciter. Car y a-t-il des choses à penser ? Il n’y a que le Soi. Les pensées ne peuvent fonctionner que s’il y a des objets [comme le temps qui n’existe que s’il y a quelqu’un pour l’observer]. Mais comme il n’y a pas d’objets, comment les pensées peuvent-elles s’élever ?
La force de l’habitude nous pousse à croire qu’il est difficile de cesser de penser. Quand cette erreur est découverte, personne ne serait assez stupide pour s’efforcer à penser inutilement ». (Ramana Maharshi, entretien 398).

MÉDITATION
« La méditation est votre nature véritable. Vous l’appelez méditation parce que les pensées viennent vous distraire et que vous voulez les écarter. Quand ces pensées sont dissipées, vous restez seul, c’est-à-dire en état de méditation, libre de pensées ; et c’est votre vraie nature, celle que vous essayez maintenant d’obtenir en éloignant les autres pensées. Vous appelez maintenant « méditation » le fait de tenir éloignées d’autres pensées. Mais quand la pratique deviendra stable, il se révélera que votre nature réelle est la vraie méditation. Dès que vous essayez de méditer, d’autres pensées vous assaillent avec plus de force. […] Oui, toutes sortes de pensées surgissent lors de la méditation. C’est tout à fait naturel, ce qui repose caché en vous remonte à la surface. Comment les pensées pourraient-elles être détruites si elles ne se manifestaient pas ? Elles surgissent donc spontanément pour être détruites en temps voulu ; et cela pour fortifier le mental ». (Ramana Maharshi, entretien 310).

« L’élimination de drishya [ce qui est perçu] signifie l’élimination des identités séparées du sujet et de l’objet. L’objet est irréel. Tout drishya, y compris l’ego, constitue l’objet. Lorsqu’on élimine l’irréel, la réalité subsiste. Quand une corde est prise par erreur pour un serpent, il suffit de détruire la fausse perception du serpent pour que se révèle la vérité. Sans l’élimination des fausses perceptions, la vérité n’apparaît pas. […] Le mental est le créateur du sujet et de l’objet et la cause de la conception dualiste [binaire]. C’est donc lui qui provoque la fausse notion d’un soi limité et de toutes souffrance qui en découle. […]
Le monde est appréhendé par les sens dans les états de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veille n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe. Dans le sommeil profond, cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état. En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créée que par l’ego, par son émergement du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond ». (Ramana Maharshi, entretien 25).


Notes.
1. Akâsha : Éther ou Zéro Indien. L’Éther en Hindouisme est associé au mot Sanskrit AKÂSHA. « L’un étant le produit de l’autre et cependant lui-même ». (La Doctrine Secrète. Tome 1, page 289, H.P. Blavatsky).

2. Idem pour la connaissance de l’humain par lui-même, paradoxe du ‘Je’-‘Je’ ou dualité du sujet examinant l’objet pour soit-disant se libérer de la dualité ; toute science naît d’un dialogue, d’une dualité entre un sujet qui étudie et un objet étudié. L’être humain étant en ses Essences la globalité de l’Être, il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant d’un « Univers » qui lui serait extérieur. C’est donc géométriquement, spatialement et temporellement impossible (pour faire référence à Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux).
 
 

Dernière mise à jour : 02-01-2017 22:36

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