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Notre civilisation évolutionniste en mode survie Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 13-01-2017 22:33

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Notre civilisation évolutionniste en mode survie
En effet, la course en avant vers une
« fin des temps » n’est qu’une vie en mode survie,
en mode Super Carotte.

L’Univers de Rien du Tout. L’univers du décalage.
 
 
MODE SURVIE : on Crédit-Crédo-Croyance, ce qui CHARME, toujours à l’extérieur de l’Instant ; on espère ce qui est mieux d’abord pour soi, pour le « moi-je ». On espère un changement en vue de survivre : ÇA DONNE L’ÉTAT ACTUEL DE NOTRE MONDE EN DES LUTTES SANS RÉPIT POUR S’EN SORTIR, CE QUI VEUT DIRE QUE CETTE HUMANITÉ EST EN MODE D’INSTINCT DE SURVIE.

CHARME : formule magique, du latin carmen (chant magique ou incantation). Illusion, prestige, sortilège, envoûtement, attraction, entertainment, pouvoir, amulette, grigri, plaisir, séduction, intérêt, pornographie, beauté, laideur, etc.
 
MODE SURVIE : tragédie de l’ego et de la dualité : le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu. Ainsi, celui qui observe la course du Soleil à travers sa dualité lumière-ombre de l’ombre que projette un indexe fixe sur un cadran en pierre appelle cela : « Temps ». Son ego invente le « temps ». Il invente un artifice ; seul est visible le faux produit par l’ego. Le « voyage dans le temps » passe donc par sa DISPARITION même. Le Vrai, la Réalité, ne se reconnait qu’une fois défunte ! C’est-à-dire que la Réalité ne peut pas se laisser posséder ni même approcher par le moindre ego (on ne peut pas analyser ou mesurer le Vrai… tout ce que l’humain mesure et analyse n’est qu’OPINION). Nous sommes condamnés à vivre au milieu des ego, des choses possédées, des AVOIRS au lieu d’ÊTRE ! Nous vivons au milieu des FÉTICHES : artifice du Fer/Faire : faire ou facticius en latin et en portugais feitiço (charme). LE FÉTICHE EST L’IDOLE. NOUS VIVONS DANS UN MONDE D’IDOLES. La dictature des Hébreux-Juifs et de leurs prophètes sur les Païens n’avait pas lieu d’être tant nous sommes dans un monde de eyes candy, de trompe-l’œil. Il n’existe pas de « fétiche originel » !

Nous sommes dans un monde d’idolâtrie, de fétichistes : les masses restent froides devant la Réalité même, laquelle leur apparaît glacée, incolore et sans saveur ; les masses sont émus non par la Réalité mais par quelque autre chose qui la signale, d’où le refus du ici et maintenant ou Instant ! Qui cherche le fétiche trouvera (en magasin) le fétiche, mais qui cherche ce que ce fétiche représente, il ne trouvera rien, sinon l’ego de quelqu’un et pas le fétiche !
Si vous cherchez le Réel ailleurs qu’ici et maintenant, donc dans le Soi, vous serez assuré de n’y jamais rien trouver. Car vous n’y trouverez jamais rien d’autre que ce que nous cherchons tous réellement : c’est-à-dire précisément RIEN (Rien dans le Tout et tout dans le Rien).

MODE SURVIE DANS LE JUDAÏSME ET LES RELIGIONS DE LA « FIN DES TEMPS » : PRÉTENTION OU PIÈGE DE L’EGO FAISANT CROIRE À L’INVENTION DE L’ÉTERNITÉ. LES RELIGIONS DU SALUT VEULENT NOUS DÉLIVRER DE L’ÉPHÉMÈRE ! Ainsi, l’ardeur de cette passion porte en elle le germe de sa propre mort !!! Où est alors la Paix, la Félicité ? Dans l’illusion plus que dans la Réalité ou Vérité !

Le Réel semble à jamais inconnaissable et ressemble au catéchisme occulte :
Page d’archive préhistorique.
Un manuscrit archaïque - assemblage de feuilles de palmier rendues, par quelque procédé inconnu, inaltérables à l’eau, au feu et à l’air - se trouve sous les yeux de l’auteur. Sur la premier page l’on voit un disque blanc immaculé, sur fond noir.
Sur la suivante, il y a un disque semblable, avec un point au centre. L’étudiant sait que le premier représente le Cosmos dans l’Éternité, avant le réveil de l’Énergie encore assoupie, émanation de l’Univers en des systèmes postérieurs. Le point dans le cercle jusqu’alors immaculé, l’Espace et l’Éternité en “ repos “, indique l’aurore de la différenciation. C’est le Point dans l’Œuf du Monde, le Germe qu’il contient deviendra l’Univers, le Tout, le Cosmos illimité et périodique, ce Germe étant périodiquement et tour à tour latent et actif.
Le cercle unique est l’Unité divine, dont tout procède, où tout retourne : sa circonférence, symbole forcément limité de par les limites de l’esprit humain, indique le PRÉSENCE abstraite, à jamais inconnaissable, et son plan, l’Âme Universelle, bien que les deux ne fassent qu’un. La surface du disque est blanche et le fond est noir : cela montre clairement que ce plan est la seule connaissance qui soit accessible à l’homme. (D’après La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, début de la Préface)
LE RÉEL EST DONC INVÉRIFIABLE, IL NE PEUT AVOIR AUCUNE PREUVE, POUR CELA IL FAUDRAIT « SORTIR » DE L’UNIVERS.

Bref, on ne voit jamais la FRACTALE :
Un est le Tout :
1. Sommeille dans les Minéraux
2. Respire dans les Plantes
3. Rêve dans les Animaux
4. S’éveille dans l’Homme
Mais il y a une différence grande comme un gouffre sans fond entre le Un est le Tout ou Principe Originel Universel, et les particules élémentaires à la transhumanisme en des créatures biorobots dont ces particules élémentaires sont faites d’un matériau inerte, mort. Ces entités artificielles d’un possible futur ne seront que des singeries du vivant, même si ces entités sont capables de s’auto-régénérer, ce qui risque d’être une catastrophe digne des « réplicateurs  » de la série télé Stargate SG1. Je doute qu’une future bio-machine puisse totalement vivre : « Je suis ce JE SUIS »… Même un Caillou possède cette forme de conscience… (j’en ai fait l’expérience en sculpture sur des blocs de calcaire très secs, donc très durs, aux mailles serrées). Tout est lié et délié, même les bactéries communiquent (« par radio »), surtout pour se défendre des humains et de leurs saloperies chimiques, ce qui va causer prochainement de catastrophiques problèmes dans les hôpitaux du monde !!! Rien n’est fixe tout bouge tout le temps.

L’Ouroboros représente entre autres le Réel insaisissable, car pour être reconnu il faut recourir à la dualité sujet-objet, sorte de « re » (re-bis), ou nécessité d’un ‘je’ ou ego ; le Soi ne peut pas exister sans le soi ou ego. Celui qui voudrait expliquer l’Univers doit être étranger à l’Univers, il doit en sortir, chose évidemment impossible. Au mieux, celui qui veut comprendre l’Univers doit faire corps avec lui, ÊTRE LUI. LE SUJET FAIT CORPS AVEC L’OBJET, il n’y a plus de spatio-temporel, il n’y a plus de dualité cause-effet. Dans les religions du Salut avec Super Carotte « fin des temps » son principe repose sur la seule condition que cette « fin des temps », cet INSTANT N’ARRIVE JAMAIS ; c’est le principe même du judaïsme qui le copia du fond des âges chez les Païens ! Mais qui fut certainement le premier à le « copyrighter », ou à en faire la pub !
Le « coup de la caverne » dans la République, de Platon, illustre cette religion du Salut : celui qui séjourne trop longtemps dans la caverne a une vue adaptée à la pénombre de la caverne, mais s’il veut voir ce qu’il se passe au dehors, en pleine lumière, il va en prendre plein la gueule et ne verra strictement rien ! Aussi désirera-t-il retourner dans sa caverne, dans son « réel », où là il verra distinctement les choses ; ces choses qu’il croit et a de bonnes raisons de crédit-crédo-croyance autrement plus réelles que ce qu’on pourrait lui montrer au-dehors de sa caverne.
Idem pour l’autorité de tous messies qui consiste par leur absence en Super Carotte « à-venir » : l’attente, ce qui reste à venir. Là encore on est en dehors du ici et maintenant. L’attraction ou ATTENTE de quelque chose est énormément plus excitante qu’un fois la réception de cette chose, qui pourrait même annoncer le pire s’il elle arrivait effectivement. L’ATTENTE, LE SOUHAIT, LE SALUT EST UN FORMIDABLE MOTEUR DES SOCIÉTÉS DEPUIS DES MILLÉNAIRES, ce qu’avait gobé le judaïsme marchand. L’attente des cadeaux de Noël est plus excitant que de recevoir et de déballer les cadeaux. Le fétichisme (adoration d'un objet matériel, auquel on attribuait des pouvoirs surnaturels (Renan), est nettement plus excitant.

Dans le Paradoxe de la Réalisation du Soi ou vrai qui cesse d’être vrai quand il est vu, on le ici et ailleurs dans le poème de Garcia Lorca, la Chanson du Cavalier :
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.


L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas, c’est pourquoi il est imbécile de coller, par exemple, au mot « république » le mot « universel », qui ne peut que concerner le spirituel, soit le vrai sens du mot « politique » : « JE SUIS ». L’Histoire-Opinion-Temps qui coule correspond au spatio-temporel, soit tout ce qui naît et meurt, est balayé et aussitôt remplacé indéfiniment par d’autres Histoire-Opinion-Temps qui coule. Rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est une arrivée : la mort seule ou PAN fait le mariage entre l’événement et l’ÊTRE.
Bref, la « fin des temps » ne peut pas exister : tant qu’il arrive quelque chose, donc l’Histoire-Opinion-Temps qui coule, on n’est pas arrivé, et si par malheur on est arrivé, alors il n’arrive plus rien ! C’est comme les cadeaux de Noël (voir ci-dessus).
Comme l’Univers ici est hors d’atteinte et se dérobe à toute approche de la part de ce qui n’est pas ici. Du haut de sa tour le Cavalier de Lorca ignore à jamais son ailleurs !
L’attente du messie est identique à la peur du réel, de l’insolite, de ce que l’ego ne peut pas prévoir (il n’a pas le temps de raisonner). Donc toute peur est la peur du Réel : la PANique. L’attente du messie est encore un moyen politique de « socialisation » des masses. Le Réel devient PANique si on y introduit le spatio-temporel : réaction de panique à l’égard de quelque chose qui loge d’une manière indéterminable à proximité. La nuit fait peur (surtout aux policiers), l’invisibilité aussi, dans la mesure où il ne peut être identifié immédiatement et certainement. La peur survient lorsque la Réalité est toute proche.
Ainsi pour échapper à cette PANique nous survivons dans le CHARME.
Bible : Livre de la Sagesse : Ce qui est à notre portée nous ne le trouvons qu’avec effort.
Les paroles vraies paraissent paradoxales (Lao-Tseu).


L’Univers du décalage.

Décalage entre l’Instant ou Soi et la « fin des temps » des religions du Salut.
DECALAGE : DÉSACCORD : charge naturelle, une résistance : être décalé ou pas, en accord, par rapport à telle situation. Décalage qui peut donner un CHARME, ou un drame :
Un homme aimant passionnément les chevaux. Un jour, il frappe vigoureusement les moustiques qui s’amassaient sur les chevaux, ceux-ci s’emportèrent, cassèrent leurs mors et brisèrent la tête et la poitrine de l’homme. Bien que son intention fût bonne, cet homme n’a pas atteint son but. (D’après Tchouang-Tseu). Ce qui est décalé n’est pas fluide !
DÉCALAGE : ON NE PROFITE DE L’INSTANT QUE QUAND ICELUI EST PASSÉ (on est rassuré après le passage du si terrible Réel). Depuis « un moment » il semblerait que l’on ne puisse vivre sans ce décalage, sinon c’est la mort PANique PARCE QUE VOUS ÊTES SAISIT PAR LA RÉALITÉ SURGISSANTE DANS L’INSTANT, comme la proximité d’un miroir quelconque qui guette le moment de vous saisir à l’improviste dans la dualité : capter et créer la PANique. Qui est cet autre moi-même qui me regarde ? En matière de physique cela peut rejoindre les interférences de Thomas Young.

Le décalage se retrouve dans la PARADOXE (Du Grec Paradoxos) : contraire à l’opinion commune ou opinion cliché pensée unique.
- Mystère des Mystères. Ce qu’il y a pourtant de moins mystérieux.
- Les limites du monde cosmique sont partout et nulle part.
- Dilemme individualisme-collectivisme.
- La science actuelle rencontre la Logique de l’illogique.
- Pour voir : ne pas regarder (si l’on veut distinguer un objet ou une personne dans un paysage dense, reporter son regard à côté d’où l’on suppose qu’il se trouve).
- Pour gagner du temps, aller lentement.
- Pour chercher, ne pas penser mais faire le Vide.
- Pour être en avance sur son temps, puiser dans le Passé.
- Le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu.
- Et le toujours : Ce qui est à notre portée nous ne le trouvons qu’avec effort ; ce qui rejoint l’exemple du collier de la femme donné souvent ici en exemple à partir des entretiens de Ramana Maharshi, notamment le 245, collier symbolisant le Soi que la femme croyait avoir perdu alors qu’elle l’avait toujours autour de son cou.

« Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’ [paradoxe de la Réalisation du Soi ; mais les Réalisés n’y voient aucune contradiction].
Paradoxe de se « découvrir » soi-même par soi-même, le Réel étant précisément ce qui est sans double (L’UN ou Dieu), pas de dualité sujet-objet, donc le Réel demeure réfractaire à toute entreprise d’identification). Se découvrir soi-même équivaudrait à « sortir » de l’Univers pour s’examiner, car NOUS sommes l’Univers, nous sommes DEDANS.
L’identité d’un « ceci » est d’être « ceci », comme la Super Tautologie : « Je suis ce JE SUIS », et non d’être identique ou assimilable, bouffé, à quelque « cela » que ce soit, bouffé par l’opinion de l’autre. L’égalitarisme judéo-maçonnique du républicanisme est un mensonge de plus. Car la seule Réalité n’est possible que quand il est impossible de la reconnaître, de l’identifier sans tomber dans la dualité sujet-objet, et donc de la comparer en tant que semblable à une autre : chaque « humain » est un Univers à lui tout seul : IL EST SINGULARITÉ, IDIOT…
Le Janus au double visage regardant deux directions contraires, l’opinion de l’identité rassemble et confond les deux opinions contraire du même et de l’autre : désignant à la fois et en contradiction ce qui est « sans égal » et ce qui est « égal à quelque autre chose ». Bref, impossible de penser le même sans penser en même temps à son propre contraire.
Ainsi la fameuse Carte d’Identité n’est valable que si elle est singularité, différente de toutes les autres, non identique à quelque autre personne que ce soit, garantissant ainsi son identité particulière par l’exhibition d’un certificat officiel de « non-identité » ou de « singularité ».

Le Paradoxe de se connaître soi-même par soi-même porte un nom : VACUITÉ. « Ne vous attachez pas au bien, ne rejetez pas le mal, ne vous appuyez pas sur les deux extrêmes de la pureté et de l’impureté. Ainsi vous comprendrez que la nature des fautes commises [anupalabhya : Vacuité ou impossible à obtenir] est Vacuité. Les pensées ne peuvent être atteintes, car elles n’ont pas de nature propre. Le triple monde n’est pas le Cœur [dimension du Désir, de la Forme, du sans Forme ; ou encore, le monde de la cupidité, de la bêtise, de la colère, soit trois dimensions empoisonnées, qui doivent avoir pour antidote : monde des préceptes, monde de la concentration, monde de la sagesse intuitive]. L’Univers et ses myriades de formes ne sont que le sceau de la Loi unique. Toutes les formes ne sont que le sceau de la Loi unique. Toutes les formes que l’on voit sont des visions du Cœur. Le Cœur n’existe pas en soi, il existe à travers les formes. Mais à chaque fois que vous parlez du Cœur, comprenez que les phénomènes et l’Absolu sont sans obstruction réciproque. Ainsi en est-il du fruit de l’éveil. Ce qui est produit par le Cœur est appelé forme. Lorsqu’on sait que la forme est vide [« La forme est la Vacuité, la Vacuité est la forme, la forme n’est pas différente de la Vacuité, ni la Vacuité de la forme »], la production devient non-production. Ayant compris le sens de cela, vous pouvez agir selon les circonstances, vous vêtir, vous nourrir, entretenir longuement l’embryon saint [le Soi] et vivre en accord avec le spontané ». (Mazu Daoyi 709-788, un des plus grand maîtres chan [Zen] de la dynastie des Tang 618-907).

La Seule Réalité est sans double ! Elle est donc non représentable, on ne peut pas « décliner son identité » !!! L’objet réel est invisible, je suis invisible CAR JE SUIS SINGULIER : aucune représentation ou fichage ne peut en suggérer la connaissance ou l’analyse par l’outil réplique, le « re ». La Réalité est sans double, sans dualité sujet-objet. Le monde, l’Univers et tout ce qu’il contient manquent à jamais de leur complément en miroir, ils sont éternels IDIOTÈS, SINGULARITÉ.

RÉEL = UN ENSEMBLE NON CLOS, NON LIMITÉ, D’OBJETS NON IDENTIFIABLES (ce qui fait peur à tous cancéreux du pouvoir). LA RÉEL EST ÉTRANGER À TOUTE CARACTÉRISATION. IL EST INSOLITE PAR NATURE, IL EST PANique. IL EST EXTRA-ORDINAIRE CAR SINGULIER. ON NAÎT SEUL ET ON MEURT SEUL. ON NE NAÎT PAS POUR ÊTRE SOLIDAIRE, MAIS SEULEMENT POUR ÊTRE SOI-MÊME : « Je suis ce JE SUIS ». « Donc le contraire d’un être altruiste et solidaire, c’est-à-dire quelqu’un d’exclusivement égoïste », écrit F. Pessoa illustrant le paradoxe de la Réalisation du Soi. En note de bas de page du banquier anarchiste de Pessoa il est cité un vers d’Alvaro de Campos : « Après tout, la fraternité n’est pas une idée révolutionnaire » (ou socialiste).

Comme pour le cavalier de Garcia Lorca, la Réalisation du Soi n’est pas un but à atteindre puisque nous sommes DÉJÀ le Soi : il s’agit de « saisir » ce qui comme dans l’exemple du collier de la femme, est justement impossible à saisir, et que la prise en charge de soi-même par soi-même réside paradoxalement dans le renoncement même à cette prise en charge. Il ne peut même pas y avoir de « double » pour cette « prise en charge ».
« Lorsqu’on est en accord avec l’absolu, on parle d’éveil, lorsqu’on est en accord avec les phénomènes [les noms-les-formes], on parle d’égarement. Être égaré, c’est avoir perdu le Cœur originel et sa propre demeure. Être éveillé, c’est être éveillé à sa nature originelle et à sa propre demeure. À partir du moment où l’on est éveillé, on l’est pour toujours, et l’on ne retourne pas à l’égarement, tel le Soleil qui une fois levé ne peut plus être obscurci » (Mazu).
 
 

Dernière mise à jour : 18-01-2017 18:25

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