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SOCIAL = Marché, Fric/Flic Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 21-01-2017 00:26

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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SOCIAL = Marché, Marché du travail, Fric/Flic
Marché = Usure juive talmudiste :
« Rien n’est bon pour les Juifs si ce
n’est bon aussi pour ceux qui les entourent »
,
rengaine talmudiste cité par J. Attali qui
parle « d’altruisme juif » dans son livre :
Les Juifs, le monde et l’argent.

Villes = Béton, Marché, Capitale-Capitalisme, SOCIAL.


SOCIAL = ÉCHANGE, RELATION, RELATIVITÉ-DUALITÉ.
 
 
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Au Marché de la ville on se socialise, on se retrouve, on s’injurie, on passe des menaces aux coups, etc. Le Marché est le lieu des OPINIONS, des accords de toutes sortes, dont les contrats de mariages, ceux d’achat-vente de terrains, de baux, de donations. Comme le capitalisme : « On the market and fair days ».
« Tout se vend au Marché, sauf la prudence silencieuse et l’honneur » (Ville = Vile), et avec les odeurs en plus et gratuites !
Le social du Marche = aucune solitude, l’humain ne peut qu’être tourné vers l’extérieur, vers l’autre. « Val più avere amici in piazza che denari nella cassa » (mieux avoir des amis au marché que des sous dans son coffre), une bonne définition du mot ”réseau”.
 
Les Marchés explosent dans les villes et commence alors la « modernité »…
VILLES = HALLES (Marché couvert, permanent, spécialisé, donc division).
À Londres, devenant synonyme de capitalisme, s’installe la Basinghall Street, cœur du quartier des affaires bien avant le Fondaco dei Tedeschi de Venise.

HALLES = DIVISION : halle aux chaussures, aux blés, aux vins, aux fourrures, au pastel, etc.
HALLES = VENTRE DE LA CAPITALE-CAPITALISME.

Ville = Vile : addition de Marchés accolé les uns aux autres, où s’amoncellent détritus, eaux usées, poisson pourri ; « les belles Halles sont ”aussi le plus vilain et le plus malpropre des quartiers de paris” », avoue Piganiol de la Force en 1742.
Les Halles sont lieux de discussions, donc d’opinions criardes, vulgaires et de langue verte. On s’injurie à qui sera le plus fort en gueule (au 17è siècle, siècle des ”lumières”) : « Hée ! Madame l’impudente ! Parle donc ! Hé, grande putain ! Tes la garce des écoliers ! Va au collège de Montaigu ! Ne devrois-tu pas avoir honte ? Vieille carcasse ! Dos fouetté ! Impudente ! Double vilaine, t’es soule jusqu’au gosier ».

Londres sera envahie par des Marchés multiples et foutoirs. Plus une ville sera peuplée et plus son ravitaillement sera aléatoire.
Une ville comme Londres sera championne de l’organisation qui se retrouvera - à la moitié du 19è siècle et de sa révolution industrielle - dans les États-Unis maîtres de l’organisation mondialisée et de l’uniformisation de la planète en « Ce qui est bon pour nous est bon pour vous ». Londres sera organisée un siècle plus tôt qu’à Paris.
ORGANISATION ET SERVICE D’ORDRE = ESPACE ÉCONOMIQUE, donc Fric/Flic.
Londres capitale mangera l’Angleterre et sa campagne : « Is going to eat up England ». Et un Jacques 1er dit : « With time England will only  be London ». Cette enflure de Londres, cette croissance, si chère au capitalisme et à la « modernité » et à l’évolutionnisme, va « bétonner » de façon tentaculaire vers les campagnes : Paysans et Paysannes sont très bien et proprement vêtus, mangent du pain blanc, ne portent pas de sabots comme les Paysans français, et se déplacent même à cheval. Le Pays de Galles et l’Écosse sont également « bétonnés ». Et qui dit échange dit toujours plus de divisions : selon les marchés et la nature de la dualité-offre-demande, des distances, de la géographie de la production. Vers 1600 le blé par voie de terre ne voyage pas au-delà de 10 miles, le plus souvent pas au-delà  de 5 ; les bovins se déplacent sur des distances allant jusqu’à 11 miles.

Le croissance des échanges va amorcer la graine du « libéralisme » : le PRIVATE MARKET, soir l’OPEN MARKET synonyme de FRIC/FLIC (les agents des marchés privés surveillent étroitement) ; ils sont souvent de gros marchands ambulants, voir des colporteurs, ou des démarcheurs. Ils vont jusque dans les cuisines des fermes pour acheter À L’AVANCE le blé, l’orge, la laine, les volailles, les peaux de lapin et de mouton. Ces gros marchands tiennent leurs affaires dans les auberges devenant des annexes des marchés. Ils vont traverser l’Angleterre et l’Écosse et la Cornouailles, retrouver des amis ou compères d’auberge en auberge TRAÇANT UN RÉSEAU SOCIAL avec le sentiment d’appartenir à la famille des affaires, véritable travail du chapeau comme le seront les judéo-maçons spéculatifs nés dans leur taverne à Londres en 1717 ! IMPORTANT : c’est comme cela que va se développer le triomphe de l’ego, que va se développer l’opinion politique d’INDÉPENDANCE (démocratie). Surtout à la première révolution anglaise, vers 1647, Hug Peter, Cornouaillais sermonneur, dira : « Ô quel bienheureux changement ! Voir les gens circuler à nouveau d’Edimbourg au Land’s End en Cournouailles sans être bloqués à nos portes mêmes ; voir les grandes routes animées à nouveau ; entendre le charretier sifflant pour encourager son attelage… ». On a là la description du RÉSEAU-SOCIAL CAPITALISTE.

PRIVATE MARKET = LIBÉRALISME, CIRCULATION-SANG, ARGENT N’A PAS D’ODEUR IL N’EST PAS RACISTE !

Au mot « racisme » on comprendra facilement que c’est encore et toujours lié au capitalo-socialisme ! Le sens du mot « raciste » signifiant : COLONIALISME : l’Occidental et son Empire USionistan et son « Ce qui est bon pour nous est bon pour vous ».

RACISME = MARCHÉ AUX ESCLAVES DONC MARCHÉ DU TRAVAIL.

Du Marché et des produits-production fonctionnant en plein speed, c’est l’être humain lui-même qui va devenir une marchandise, et pas seulement les Nègres sur leurs marchés aux esclaves ! Un Thomas Hobbes pourra dire : « La puissance (nous dirions la force de travail) de chaque individu est une marchandise », une chose qui s’offre normalement à l’échange au sein de la concurrence du marché » (on a déjà la notion de compétitivité, de rentabilité, qui va se retrouver dans la singerie capitaliste « jeux olympiques ».
À Gênes, un consul pas à la mode s’écrira : « C’est la première fois, Monseigneur, que j’entends établir qu’un homme peut être réputé monoie ». Un autre, nommé Ricardo, écrira : « Le travail, ainsi que toutes choses que l’on peut acheter ou vendre… ».
Vont arriver les Manouvriers (ouvriers manuels) et les Brasseor (ceux qui chargent quelque chose sur leurs bras). Le prolétaire est en train de naître à nouveau pour être utile à l’État et son capitalisme ! C’est-à-dire que l’humain qui était la mesure de toutes choses va devenir L’HUMAIN MESURÉ PAR LES CHOSES !!! Le Marché du travail = l’humain DÉPOUILLÉ DE SES TRADITIONNELS MOYENS DE PRODUCTION, à supposé qu’il en ait jamais possédé depuis les 10.000 ans de la voie de l'Agriculture : une terre, un métier à tisser, une cheval et une carriole. Désormais il devient manouvrier ou brasseor pour offrir sa « force du travail » (sa thermodynamique). Bref, il devient de plus en plus un esclave. S’ÉLOIGNANT DE L’INSTANT, DU DIRECTE, IL VA DEVENIR DÉPENDANT : UN SALARIÉ. Mot du Nouvel Ordre Mondial en marche-marché prononcé dès 1549 par les échevins de Joachimsthal, petite ville minière de Bohême : « L’un donne l’argent, l’autre fait le travail » (Der eine gibt das Geld, der andere tut die Arbeit). Ça donne CAPITAL = TRAVAIL (ou VILLE = TRAVAIL).

Sous Louis 9 et du temps des croisades vont s’installer les premières ANPE (à ce jour « Pôle emploi ») : sur la place « Jurée » vers Saint-Paul-des-Champs et la place au chevet de Saint-Gervais, se trouveront ces « ANPE ». Des contrats de travail de 1288 et 1290 concerne une briqueterie en Lombardie. Au Portugal en 1253 il y a déjà des « salariés ».

Foires et Marchés sont aussi des ANPE : à Noël, Pâques ou la Toussaint, valets et servantes de fermes se présentent à l’examen des embaucheurs (gros paysans ou seigneurs), comme un bétail ou un esclave nègre dont il est loisible de supputer et de vérifier les qualités comme on examine un fruit ou un objet quelconque, ou un animal. À Évreux, la foire aux ânes de la Saint Jean est aussi le jour de la location de domestiques.
Les « journaliers » ou futurs « intermittents » vont pulluler aux 17-18è siècles, pour : abattre, scier, casser le bois, tailler la vigne, vendanger, sarcler, bêcher, jardiner, semer les légumes, faucher et rentrer le foin, couper le blé, botteler la paille, battre le grain, etc. Pour Paris on peut y ajouter : metteurs à port, crocheteurs, baguedeniers, chartiers, botteleurs, gens de journée, etc., la liste est très longue dans ce salaria en croissance. En croissance est aussi l’État : embaucher des soldats mercenaires. On sait où les acheter comme des patates, eux ils savent où se vendre : C’EST LA RÈGLE DU MARCHÉ CAPITALISTE. Idem pour les domestiques et leurs nombreuses hiérarchies.
Vous voulez une servante ? Allez rue de la Vannerie, au « bureau des recommanderesses ». Vous trouverez un serviteur au Marché Neuf, un cuisinier « à la Grève ». Vous voulez un « garçon de métier » ? Si vous êtes marchand, allez rue Quincampoix ; chirurgien, rue des Cordeliers ; apothicaire, rue de la Huchette, etc. Tonneliers, arquebusiers, rôtisseurs, serruriers, menuisiers, tonneliers s’embauchent par eux-mêmes en se présentant dans les boutiques.
Sous les Tudors en Angleterre, la moitié, voire les deux tiers des maisonnées recevaient au moins une partie de leurs revenus sous forme de salaire.

QUELQUE SOIT L’ILLUSION DU CONFORT SOCIAL PAR LE PASSAGE AU SALARIAT, IL VA ENGENDRER UNE DÉCHÉANCE SOCIALE : Jamais les êtres humains n’avaient été aussi semblables, à pensée unique, mais aussi étrangers les uns aux autres : des multiples séparatifs ou ego allant cahin-caha prisonniers de leur dualité. Donc ils n’ont jamais été aussi rivés, reliés les uns aux autres par des liens aussi artificiels et aussi anti-Nature (voyez le virtuel informatique...).
Plein pot au « siècle des lumières » va se multiplier des grèves.
À la Renaissance le salariat va inventer le « droit d’auteur » et le début du commerce de l’art : la bêtise bourgeoise commencée sous Louis 9 et les croisades et arrivée à sa maturité au milieu du 19ème siècle, va distinguer l’Art gratuit du travail qui n’aura désormais pour fin que l’argent.
LES PEINTRES DE LA RENAISSANCE ITALIENNE DEVIENNENT DES SALARIÉS (vil salario). En effet, en Italie, les peintres deviennent des artisans ayant boutique et employés, qui sont souvent leurs propres enfants. Comme des marchands, ils tiennent des livres de comptes (comme ceux des Lorenzo Lotto, Bassano, Paolo Farinati, Guerchin). Seul le patron de la boutique est en contact avec les acheteurs dont il accepte les commandes. Les aides de « l’artiste » sont au mieux des salariés.

Qui dit villes dit : transactions sur les maisons, les terrains à bâtir, les logements et les boutiques à louer. En août 1781, un Vénitien informe un de ses correspondants que la belle promenade du Palais-Royal à Paris a été détruite, ses arbres abattus « nonnostante le mormorazioni di tutta la città », le duc de Chartres ayant le projet « d’élever là des maisons et de les céder à louer ».
La Nature, les campagnes, bref, ce qui appartient à tous commence à se privatiser, à se monnayer : la « terre » finit par s’engouffrer à travers le Marché, hier comme de nos jours. En Bretagne comme en d’autres provinces les seigneuries se vendent et de revendent.
La démocratie marchande et capitaliste était en marche : la transformation économique et sociale dépossède les anciens propriétaires, seigneurs et paysans, au bénéfice des citoyens ou bourgeois habitants des villes. Aussi il n’est pas étonnant que les républicains aient imposé le terme « citoyen » au Français ; comme en URSS il sera imposé le terme « camarade » (autre genre de social en forme de religion inversée…).
Au 13è siècle, plein pot sous Louis 9 et les croisades, en Île-de-France se multiplient les « seigneurs sans terre », ou les « seigneuries-croupions », comme dit Guy Fourquin.

ARRIVONS AU FAMEUX « UNIVERSEL » affublé par exemple au « suffrage », ou à la « république ». L’universel est évidemment le sens actuel de la religion de l’argent dont sont passé maître le « PEUPLE ÉLU » : les bailleurs de fonds juifs et réseaux sociaux d’usuriers, en compagnie des Lombards ou Cahorsins, ou que, en Bavière, des couvents se spécialisent dans les prêts aux Paysans.

USURE = VILLES, CIVILISATION.

Avec la considérable croissance des capitaux, le Marché va devenir étatique : d’abord en Hollande, puis vers Londres.
Cette « civilisation » va effectivement donner les « spécialistes » en tous genres (y compris la « démocratie ») qui est LE symptôme du Nouvel Ordre Mondial : L’UNIFORMITÉ, et par là même : LA CROISSANCE : ”non limit” : on peut diviser sans fin un corps indifférencié ! Paradoxe qui fait croître simultanément l’atomisation et l’uniformité !
Par contre, dans le futur de la Communauté humaine universelle, reposant sur le principe de l’effet domino, MAIS DANS LES DEUX SENS, et non la singerie du N.O.M. et son « unité dans la diversité » (commerciale)(1), comme dans le schéma ci-dessous, Communauté pointée vers la partie, elle reste FRACTALE ou Principe Originel Universel, donc Liberté : voir l’exemple de Vraie Création que l’artisan Pagan déploie pour fabriquer et CÉDER ce produit dont aura besoin une autre personne ; ainsi centré sur le Tout, ce que CÈDE l’artisan sert le Tout (microcosme-macrocosme, et MAÂT…). C’est-à-dire que l’artisan fait la partie de la Communauté humaine universelle allant en Unité sur la même Voie, dans le même INSTANT, là où n’existe plus de dilemme ou dualité marchande.
CÉDER (Fluidité) : gratuité, donner, transmettre, transmuter, fluidité, couler. « Fixation Cavalante », schéma ci-dessous… Attention, pas à la façon « réseaux sociaux » qui peut partir en friture comme : « L’esprit est prompt et la chair est faible », pour arriver à « Le vin était bon mais la viande était gâtée ». Ou bien (par le passage du français à l’anglais, puis du chinois, puis de nouveau au français : « Loin des yeux, loin du cœur » peut devenir « L’invisible est folie » !!! On peut appeler ça « la friture scientiste » (ou de l’opinion), ou « le bruit de font-fond de la laïcité ».



Effet domino DANS LES DEUX SENS ou « Unité des Multiples », avec l’Unité ou Fractale (Principe Originel Universel) nommée sur le schéma « Archée », ou Akasha en Inde (L’Univers entier n’est que mental, dit R. Maharshi à l’entretien 451). À l’entretien 485 : « L’Akasha est l’équivalent du mental et les objets l’équivalent des pensées. On ne peut espérer mesurer l’Univers et étudier les phénomènes. C’est impossible. Car les objets sont des créations mentales… ». Le mot Akasha est complexe… Mais il ressemble fort à la « Fixité Cavalante » : ce qui est partout, n’importe où, à condition de ne s’arrêter, de ne se fixer nulle part !!! « Le Centre est partout et la Circonférence nulle part », disaient certains Anciens en parlant de la Fractale (Principe Originel Universel, qui produira le Reflet de la Cause Première… Reflet qui n’est pas la cause…). Dans les « sucres » ou dominos il n’y a pas de spatio-temporel (non-localité), style message hormonal de reconnaissance « à distance » ou dans l’Instant, CONCEPTION PONCTUALISTE DU TROUVÈRE. Bref, les molécules « voient » sans yeux. ELLES S’INFORMENT PARCE QU’ELLES SONT SANS POURQUOI. ELLES SONT LE SOI…
« Plein de petits moteurs valent mieux qu’un gros qui peut casser ».



En Luciférien ou Super Architecte de l’Univers Jacques Attali encourage la division, l’échange, il encourage l’extérieur, l’autre : « Au moins, que l’histoire des Juifs, du monde et de l’argent enseigne cette leçon : tout homme a besoin des autres pour être sauvé ». (Les Juifs, le monde et l’argent, dernières lignes de son ouvrage qui résume le système de « peuple élu »).
Attali dit exactement l’inverse de Ramana Maharshi :
« Les ennuis ne surgissent que lorsqu’il y a un autre que soi-même », dit Ramana Maharshi à l’entretien 58, décrivant par là même le secret du NARCISSISME MONDIALISÉ QUI CANCÉRISE NOTRE PLANÈTE EN MODE DU SOCIAL-SOCIALISME : UNE ATTENTION EXAGÉRÉE À L’AUTRE, UNE MALADIE NOMMÉE « DÉMOCRATIE », UNE MALADIE NOMMÉE IGNORANCE. Alors en refrain : Tout être humain doit faire « société » avec lui-même, au plus intime de son être, avant de se lancer à faire société avec les autres. Des relations sociales authentiques ne peuvent avoir lieu qu’entre personnes authentiques. Donc l’être humain doit vivre ou réaliser le Soi-Instant.
« Le monde peut-il exister sans quelqu’un qui le perçoive ? » dit Ramana Maharshi à l’entretien 53, affirmation identique au temps qui coule : s’il n’y a personne pour l’observer, il n’existe pas ! « Qui est apparu en premier ? La conscience d’être ou la conscience du monde ? La conscience d’être est toujours là [LE SANS POURQUOI]. Elle est éternelle et pure. La conscience du monde apparaît et disparaît. Elle est transitoire […] Le monde se moque aussi de vous de vouloir le connaître sans vous connaître vous-même. Le monde est le produit de votre mental. Connaissez d’abord votre mental et ensuite voyez le monde. Vous réaliserez qu’il n’est pas différent du Soi ».
Comme les feuilles d’un Arbre, elles sont à la fois différentes mais identiques car venant de la même Origine, et cependant étrangères les uns aux autres parce qu’ELLES SONT… SANS POURQUOI…
« Les pensées sont l’ennemi. Elles correspondent à la création de l’Univers. En leur absence, il n’y a ni monde ni Dieu créateur. Il n’y a que l’Être unique et c’est la Félicité du Soi » (Ramana Maharshi, entretien 326, du 13 janvier 1937).
Jacques Attali, pourtant travailleur du chapeau, n’a pas compris que ce qui blesse l’Essence humaine ne peut pas servir le ”progrès” humain.

Monsieur Attali : LE VRAI CESSE D’ÊTRE VRAI DÈS QU’IL EST VU. AINSI EXISTER EST UN PÉCHÉ, OU UNE CONTESTATION CONTRE LA VÉRITÉ, CONTRE LE SOI ! Paradoxe de la réalisation du Soi, autrefois hollywoodisé par le mythe de Sisyphe qui contient le germe du socialo-capitalisme et l’insatiabilité du désir de l'ego toujours en croissance, le capitalisme qui bouffe et récupère tout : satisfait, à Wall Street à son summum, puis krach financier, mais il renait et revient toujours triomphant sous quelque forme grâce à l’ego de l’humain !

Ô Maman Maât, s’il vous plaît, faites moi humble.

[En référence partielle à : Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15è-18è siècle. Les jeux de l’échange, de Fernand Braudel]


Note.
1. Gustave Thibon écrit dans Diagnostics : « Ce n’est pas d’ailleurs l’effet du hasard si les époques où le primat social est dévolu à l’argent sont aussi celles où sévit la pire fièvre égalitariste ».
« Pire fièvre égalitariste » du slogan capitalo-socialiste : « Unité dans la diversité ». Comme écrit Gustave Thibon, la Vraie Égalité est le fruit d’un amour commun ; elle présuppose donc l’oubli et le don de soi, donc le domptage de l’ego. Thibon ajoute : « L’égalitarisme athée [laïcité et ”liberté d’expression”] est malsain parce qu’il n’a pas d’autre ressource que de rogner jusqu’au néant les différences humaines ». Il a aussi raison d’écrire que « Les hasards du struggle for life se sont révélés plus désastreux encore que ceux de l’hérédité…. ». Dans les deux cas l’ego est toujours présent, le dilemme sera encore là !
 
 

Dernière mise à jour : 21-01-2017 02:30

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