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Comment inventer la Réalité Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 01-02-2017 22:47

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : ADN, Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Inquisition, Instant, Islam, Jardin, Jeu, Judaïsme, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Merde, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Comment inventer la Réalité
 
 
Simple : deux êtres humains s’accordant en une opinion inventent la Réalité. Deux êtres humains formant un contrat forment du même coup une UNITÉ (le social, le mariage). On dit d’ailleurs de la classe des colonialistes, les Anglo-américains ou la « bonne éducation » (les ”civilisés”), qu’il suffit de deux Anglais pour faire un match de football, de trois pour faire un Empire. Ainsi simplement, deux êtres humains ayant même opinion suffisamment forte fabriquent le réel. C’est la preuve de l’extrême fragilité du réel, plutôt l’illusion des cinq sens de l’humain ! L’illusion de l’idéation et donc du spatio-temporel. C’est pourquoi il ne peut exister qu’un seul réel : le Soi, le ici et maintenant ou INSTANT. Le reste est illusion.

RÉALITÉ : ce qui EST, ce qui est Sans Pourquoi. « La Réalité doit être toujours réelle. Elle n’a ni forme ni nom. Ce qui sous-tend ceux-ci est la Réalité. Elle est la base des limitations, en étant elle-même illimitée. Elle n’a pas de liens. Elle est la base de ce qui est irréel, en étant elle-même réelle. La Réalité est ce qui est. Elle est telle qu’elle est [elle est Sans Pourquoi]. Elle transcende la parole, elle est au-delà des expressions, telles que existence, non-existence, etc. » (Ramana Maharshi, entretien 140).
« La Réalité est ce qui transcende tous les concepts, y compris le concept de Dieu. […] L’Être absolu est au-delà de toute expression » (Ramana Maharshi, entretien 112).
« La Réalité est notre véritable nature. Nous restons à tort dans l’irréalité, c’est-à-dire dans les pensées et les activités du monde [le Fer/Faire]. Lorsque celles-ci cessent, la Vérité se révèle » (Ramana Maharshi, entretien 401).
« Les phénomènes sont réalité quand nous les voyons comme le Soi, et mythes quand nous les considérons comme séparés du Soi » (Ramana Maharshi, entretien 315).
 
CONCLUSION : chacun est seul, chacun est SINGULIER ou IDIOTÈS, COMME L’UNIVERS : rejoint le paradoxe de la Réalisation du Soi, car la connaissance par l’humain de sa nature humaine NE PEUT PAS ÊTRE UNE SCIENCE puisque toute science naît de la dualité sujet-objet : dia-logue ou échange entre un sujet qui étudie et un objet étudié. En plus, l’être humain étant ontologiquement, en ses essences, le résumé, la globalité de l’Être et de l’ex-istant [il est le Soi], il est de ce fait dans l’impossibilité de se poser comme sujet étudiant un Univers qui lui serait extérieur. C’est « spatialement » impossible !
« Aussi longtemps qu’il y a un sujet et un objet, il ne s’agit que d’une connaissance relative. Le Réalisé se situe au-delà de la connaissance relative. Il est absolu » (Ramana Maharshi, entretien 500).


À nouveau, voici le PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI.
Le soi qui cherche le Soi (le corps, l’humain, le Suprême et tout le reste. R.M. entr. 238)


« Le but de la pratique spirituelle est la suppression de l’ignorance et non pas l’acquisition de la Réalisation. La Réalisation est toujours présente, ici et maintenant. Si elle était un état nouveau à acquérir, elle devrait être supposée absente à un moment et présente à un autre. Dans ce cas, elle ne serait par permanente et ne vaudrait pas la peine d’être acquise [puisqu’elle tomberait dans le domaine de l’opinion]. Mais la Réalisation est permanente et éternelle, elle est ici et maintenant ». Ramana Maharshi, entretien 354).

Soigner le mal par le mal, selon la méthode homéopathique, donc soigner l’opinion par l’opinion, le ‘je’ par le ‘Je’ (le Soi).
Le ‘je’ illusion rejette l’illusion, y aurait-il deux ‘je’ ?
« Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’ [paradoxe de la Réalisation du Soi ; mais les Réalisés n’y voient aucune contradiction].
Paradoxe de se « découvrir » soi-même par soi-même, le Réel étant précisément ce qui est sans double (L’UN ou Dieu), pas de dualité sujet-objet, donc le Réel demeure réfractaire à toute entreprise d’identification). Se découvrir soi-même équivaudrait à « sortir » de l’Univers pour s’examiner, car NOUS sommes l’Univers, nous sommes DEDANS.
L’identité d’un « ceci » est d’être « ceci », comme la Super Tautologie : « Je suis ce JE SUIS », et non d’être identique ou assimilable, bouffé, à quelque « cela » que ce soit, bouffé par l’opinion de l’autre. L’égalitarisme judéo-maçonnique du républicanisme est un mensonge de plus. Car la seule Réalité n’est possible que quand il est impossible de la reconnaître, de l’identifier sans tomber dans la dualité sujet-objet, et donc de la comparer en tant que semblable à une autre : chaque « humain » est un Univers à lui tout seul : IL EST SINGULARITÉ, IDIOT…
Le Janus au double visage regardant deux directions contraires, l’opinion de l’identité rassemble et confond les deux opinions contraire du même et de l’autre : désignant à la fois et en contradiction ce qui est « sans égal » et ce qui est « égal à quelque autre chose ». Bref, impossible de penser le même sans penser en même temps à son propre contraire.
Ainsi la fameuse Carte d’Identité n’est valable que si elle est singularité, différente de toutes les autres, non identique à quelque autre personne que ce soit, garantissant ainsi son identité particulière par l’exhibition d’un certificat officiel de « non-identité » ou de « singularité ».

Le Paradoxe de se connaître soi-même par soi-même porte un nom : VACUITÉ. « Ne vous attachez pas au bien, ne rejetez pas le mal, ne vous appuyez pas sur les deux extrêmes de la pureté et de l’impureté. Ainsi vous comprendrez que la nature des fautes commises [anupalabhya : Vacuité ou impossible à obtenir] est Vacuité. Les pensées ne peuvent être atteintes, car elles n’ont pas de nature propre. Le triple monde n’est pas le Cœur [dimension du Désir, de la Forme, du sans Forme ; ou encore, le monde de la cupidité, de la bêtise, de la colère, soit trois dimensions empoisonnées, qui doivent avoir pour antidote : monde des préceptes, monde de la concentration, monde de la sagesse intuitive]. L’Univers et ses myriades de formes ne sont que le sceau de la Loi unique. Toutes les formes ne sont que le sceau de la Loi unique. Toutes les formes que l’on voit sont des visions du Cœur. Le Cœur n’existe pas en soi, il existe à travers les formes. Mais à chaque fois que vous parlez du Cœur, comprenez que les phénomènes et l’Absolu sont sans obstruction réciproque. Ainsi en est-il du fruit de l’éveil. Ce qui est produit par le Cœur est appelé forme. Lorsqu’on sait que la forme est vide [« La forme est la Vacuité, la Vacuité est la forme, la forme n’est pas différente de la Vacuité, ni la Vacuité de la forme »], la production devient non-production. Ayant compris le sens de cela, vous pouvez agir selon les circonstances, vous vêtir, vous nourrir, entretenir longuement l’embryon saint [le Soi] et vivre en accord avec le spontané ». (Mazu Daoyi 709-788, un des plus grands maîtres chan [Zen] de la dynastie des Tang 618-907).
En conclusion : on ne peut pas rejoindre le Soi par la raison ou la logique ! Soit : « Rien de nouveau sous le Soleil. Il n’y a de nouveau que de qui a été oublié », dont le Soi dont font partie les Essences.

La Seule Réalité est sans double ! Elle est donc non représentable, on ne peut pas « décliner son identité » !!! L’objet réel est invisible, je suis invisible CAR JE SUIS SINGULIER : aucune représentation ou fichage ne peut en suggérer la connaissance ou l’analyse par l’outil réplique. La Réalité est sans double, sans dualité sujet-objet. Le monde, l’Univers et tout ce qu’il contient manquent à jamais de leur complément en miroir, ils sont éternels IDIOTÈS, SINGULARITÉ.

RÉEL = UN ENSEMBLE NON CLOS, NON LIMITÉ, D’OBJETS NON IDENTIFIABLES (ce qui fait peur à tous cancéreux du pouvoir). LA RÉEL EST ÉTRANGER À TOUTE CARACTÉRISATION. IL EST INSOLITE PAR NATURE, IL EST PANique. IL EST EXTRA-ORDINAIRE CAR SINGULIER. ON NAÎT SEUL ET ON MEURT SEUL. ON NE NAÎT PAS POUR ÊTRE SOLIDAIRE, MAIS SEULEMENT POUR ÊTRE SOI-MÊME : « Je suis ce JE SUIS ». « Donc le contraire d’un être altruiste et solidaire, c’est-à-dire quelqu’un d’exclusivement égoïste », écrit F. Pessoa illustrant le paradoxe de la Réalisation du Soi. En note de bas de page du banquier anarchiste de Pessoa il est cité un vers d’Alvaro de Campos : « Après tout, la fraternité n’est pas une idée révolutionnaire » (ou socialiste).


Les inventeurs de la Réalité sont les « ismes ».

Le socialisme est la dictature aussi radicale que possible d’un capitalisme, d’un philosophisme, d’une opinioncratie. Le socialisme professe que les accidents engendrent les Essences ; en d’autres mots : il professe que la cognition et la conscience sont des produits (effets) et non des causes de l’activité humaine ; il y a bien une inversion : renversement entre Essences et accidents. Pour l’Islam c’est Dieu qui engendre la Matière ; pour le socialisme c’est de la Matière ou spatio-temporel qu’est né le Divin. Inversion totale !
La religion dite « catholique » professe depuis longtemps une division radicale entre temporel et Divin, avec un mariage des deux qui ne peut s’effectuer que par des considérations morales, des perceptions et des opinions sentimentales ; nullement par la possibilité d’une vision harmonieuse du Divin et de la Matière.


DIVERSITÉ = SÉCURITAIRE.

Deux êtres humains formant la Réalité inventent du même coup la DIVERSITÉ : étymologie de verser, donc dualité (des synonymes de diversité : multiplicité, pluralité, variété). Et c’est cette diversité qui se voudrait « liberté », « démocratie » !? Elle n'est qu'illusion et quantitatif-production mercantile. Une diversité évidemment à l’infini et nommée « croissance », pour aboutir au transhumanisme et à leur « immortalité » ici-bas en liaison avec le capitalisme.
Certains parlent d’unité dans la diversité, surtout l’oligarchie anglo-américaine de la City de Londres. « C’est parce que vous êtes dans la diversité que vous dites que vous comprenez l’unité, que vous avez des éclairs de conscience, que vous rappelez telle ou telle chose et ainsi de suite ; vous croyez que cette diversité est réelle. C’EST LE CONTRAIRE, L’UNITÉ EST RÉELLE ET LA DIVERSITÉ EST FAUSSE. [puisque nous sommes SINGULIER]. Pour que l’unité puisse se révéler, la diversité doit disparaître. L’unité est toujours réelle [la diversité voulue par le capitalo-socialisme représente la religion, l’unité, de l’argent de la City de Londres]. Elle n’envoie pas d’éclairs pour manifester son existence dans cette fausse diversité. Au contraire, cette diversité fait obstruction à la Vérité ». Ramana Maharshi, entretien 354, du 8 février 1937.

RÉALITÉ = DIVIN.

« Quiconque abandonne son corps et s’en va en pensant à Moi au moment de sa fin, vient en Ma condition d’être ; on n’en saurait douter.
Quiconque à la fin abandonne le corps, attachant sa pensée sur quelque forme d’être, celui-là atteint, ô Kaunteya, à la forme dans laquelle l’âme croissait intérieurement, à chaque instant, durant la vie physique ». Bhagavad-Gîtâ, chapitre VIII, 5-6.
Ainsi quelle que soit la dernière pensée au moment de la mort, c’est elle qui déterminerait la future naissance de la personne. « Il est nécessaire de faire l’expérience de la Réalité maintenant, durant la vie, pour pouvoir en faire l’expérience au moment de la mort » (R. Maharshi, entr. 621).
En fait, ce n’est pas « la dernière pensée » mais bien plus la vie entière. Par exemple l’Après-Vie est évoqué par Tantale : symbole du DÉSIR PERMANENT ET EN CROISSANCE, ET PAR LÀ MÊME INASSOUVI, PARCE QUE LA NATURE DE L’HUMAIN DES 10.000 ANS DE LA VOIE DE L’AGRICULTURE EST DE N’ÊTRE JAMAIS SATISFAIT. C’est le principe de la SUPER CAROTTE ET SA « FIN DES TEMPS » QUI BIEN-SÛR N’ARRIVERA JAMAIS : à mesure que l’humain avance vers l’objet de son désir, VERS LE BUT, icelui se dérobe et la recherche se poursuit sans fin à la façon du sens négatif de l’Ouroboros se bouffant la queue, comme s’il voulait se réaliser et n’y arrivant jamais ; principe de l’éloignement permanent du Soi-Instant. Tantale c’est encore le socialisme inversé décrit plus haut : les désirs de la Matière au lieu de l’état naturel de l’humain qui est le Divin. Le principe de Tantale est que l’être humain veut jouer aux Dieux et se faire son égal, ce qui est typiquement le cas des républicains et de tout étatisme laïcisé et maintenant des transhumanistes, tous liés au capitalisme de la City de Londres.
Concernant l’Après-Vie : certains en interprétaient le sens en disant qu’au moment de mourir, celui qui cherchait à assouvir ses désirs sensuels de toutes sortes le chercherait encore APRÈS sa mort, mais sans pouvoir les satisfaire ; ce qui est illustré au début du joli film : Nosso Lar.
Sisyphe et son rocher est du même thème de l’Après-Vie : condition de l’être humain gonflé d’ambition personnelle, donc d’ego, qui passe sa vie dans le Fer/Faire. Dans l’Après-Vie, il continue à « placer à Wall Street », mais découvre toujours qu’il ne fait que rêver. Le foie de Tityus est éternellement dévoré par des vautours, comme celui de Prométhée…
Un adage dit : « Quiconque recherche la réalité dans cette vie s’y attachera également après la mort ; et quiconque recherche l’illusion dans cette vie s’y attachera également après la mort ».

« Votre mental est dirigé vers l’extérieur. En raison de cette tendance, vous voyez les objets à l’extérieur, et le Maître [Guru] en fait partie. Mais la Vérité est différente. Le Maître est le Soi. Tournez le mental vers l’intérieur et vous découvrirez que les objets se trouvent en vous. Vous réaliserez aussi que le Maître est votre propre Soi, et qu’il n’existe rien d’autre que Lui » (R. Maharshi, entr. 503).

[En haut de page : Atome ultime, d’après La Chimie Occulte, de Annie Besant et C.W. Leadbeater]
 
 

Dernière mise à jour : 01-02-2017 23:12

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