Créationnistes, Néoplatonistes, Gnostiques

Page dédiée aux Gnostiques dans la Patrie du Rien du Tout, la Vraie Demeure.

 

 

Voir aussi la page : Christ, Christos ou TAO

Unité ou Fractale : Le Père ou Abyme ou Profondeur des Gnostiques. Il est sans Nom-la-Forme et à cause de son rayonnement « souhaite être connu » (faire des petits). Le Père produit le fils qui est le mental : dualité Père-Fils donnant naissance à plein de petits : Essence divine qui se pense elle-même et AUSSI DES PERSONNALITÉS INDIVIDUELLES PROPRES. Petits « moteurs » appelés « Touts », ou encore les ÉONS, soit le Plérôme (la Plénitude, le total, le plein, et évidemment le VIDE…).
Moteurs fonctionnant à coups de syzygie, soit LES SUCRES OU EFFET DOMINOS (dans les deux sens). La Nature fonctionne en RYTHME-INTERMITTENCE. Effet dominos en relation plus que binaire radiant collectivité-individualité en chaîne d’Éons les uns les autres pour les amener vers l’Origine-Fin, c’est la même chose. On parle aussi de retrouver la non-polarité ou non-dualité mâle-femelle.
La tension entre individualisme et collectivisme produit une crise : le « domino » ou « sucre » habituellement appelé « Sagesse » (Sophia, Sagesse ou ”ça-je-estre”, qui n’est pas encore le ”Je suis ce JE SUIS” du Réalisé). Ainsi arrive la Chute. Le jeune « sucre » cherche à posséder la totalité du Père, s’emparer du Pour-Voir, mais il n’y parvient PAS puisque il est piégé par son ego ! Selon un autre mythe gnostique, Sagesse veut fabriquer pour elle-même un acte spirituel ; bref, elle divise en oubliant l’ensemble !
En effet : toute audace (comme tout héros ou supermen) provoque une division comme tout guerrier divise entre winner-loser, et par là-même produit le quantitatif ou multiplicité d’ego allant cahin-caha prisonnier et engendrant la dispersion, ou encore la croissance à n’en plus finir.
Sagesse va alors devenir une errante synonyme d’évolutionnisme et de quantitatif. Ce qui de Sagesse est spirituel est rendu au Plérôme, alors que l’autre partie (sa passion) est « réparée ». On lui pose alors un « fusible » (limite) pour garder en dehors du Plérôme la partie inférieure de Sagesse.
Dans le système valentinien, la division de l’éon errant est décrite par Irénée et Hippolyte en deux Sagesse : l’une est réadmise dans le Plérôme, l’autre reste à l’extérieur. Hippolyte la nomme « Sagesse du dehors », et chez Irénée ce sera Achamôth, équivalent hébreu ou araméen du grec Sophia.
Donc deux moitié de Sagesse : une extérieure, et une autre intérieure ou spirituelle, habituellement appelée « Christ », donc le Soi ou Instant, qui va bien-sûr la faire automatiquement remonter au Plérôme. Cela peut donner une petite idée de la puissance créatrice des Anciens. Alors je n’ose imaginer la puissance créatrice d’AVANT les Chasseurs-Cueilleurs…

 

Au point de vue physique, Sagesse est donc le pur et l’impure se déposant au fond du Vase : les fèces ; la Matière venant à l’existence par dualité (comme « retranchée » de la plénitude de l’Unité, comme si elle commençait à avoir un ego, donc les fèces ou impuretés dans le labour alchimique…). Cette interprétation peut se rapprocher de la CROIX (Point Focal) ou Christ cloué qui de ce fait va remonter au Plérôme. (Christ, Croisel : lampe à quatre lobes déjà décrite dans d’autres pages). Donc le valentinisme est aussi universel, totalement chrétien comme le comprend le sens du mot catholique (et non catholicisme qui sera un système comme l’est l’Église de Rome). Bien-sûr comme les Païens, les Valentiniens d’Orient à la fin du 4è siècle furent victimes de meurtres et de violentes attaques de la part des Chrétiens (fixistes ou bornés). Après cette période on ne trouve plus de trace de leur existence.

La réalisation du Soi c’est SE SAUVE(U)R (sens du SAUVEUR), donc AUSSI vaquer ici-bas à ses occupations nécéssaires à la vie, et même subir la vieillesse et la mort physique inévitable. Sauveur ou Réalisé, comme celui qui descend pour son baptême dans le Jourdain, véritable « Stargate » lui permettant plus tard d’abandonner son corps « sur la Croix », DONC DANS LA STARGATE OU POINT FOCAL (pas de dualité, plus de cause-effet Dieu merci !)
Sagesse sera sauvée : délivrée de sa passion, elle sera comme l’humain originel : JOIE, soit Félicité ; alors elle enfantera des « petits moteurs », images du Merveilleux ou Vraie Création… Vraie Création appelée, soit par le Sauveur Lui-même : Logos ; soit par Sagesse devenue Réalisé, selon les deux courants d’opinions des Gnostiques valentiniens. À partir de là la création va se façonner PAR UNE CHEFFERIE dont le principal se nomme « le Démiurge », un ignorant simple outil aux mains des créateurs véritables : Sagesse et le Sauveur. Sagesse va ensuite s’installer au-dessus des sept sphères du Cosmos psycho-matériel (Ogdoade ou Milieu), avec ses « petits moteurs » (semence).

GNOSTIQUE : de Connaître, Connaissance, donc du SOI. « La vraie connaissance est au-delà de la connaissance relative [sujet-objet] et de l’ignorance. En elle, il n’y a ni sujet ni objet ». (Ramana Maharshi, entretien 68).
Gnostique devrait pouvoir simplement signifier : ÊTRE (Je suis ce JE SUIS).
« La pure Connaissance ne contient aucun objet ni le reflet des objets. C’est seulement en lui associant le mental limitant qu’elle réfléchit le monde.
Le monde n’existe ni en samâdhi [Maât, contemplation totale] ni en sommeil profond. L’illusion ne peut naître ni dans la lumière éclatante ni dans l’obscurité totale [Blanc-Noir (1)]. Ce n’est que dans la pénombre qu’une corde ressemble à un serpent. De même, la pure Conscience n’est que lumière ; elle est pure Connaissance. Le mental qui s’élève d’elle se trompe lorsqu’il considère que les objets sont séparés de lui ». (Ramana Maharshi, entretien 589).
Connaissance pure : source du mental. « Au moment même où il s’élève, le mental n’est que lumière ; ce n’est qu’ensuite que la pensée « je suis cela » surgit ; cette pensée crée le jîva [être vivant, âme individuelle] et le monde.
La première lumière est le mental pur, l’éther mental ou Ishvara. Ses modes se manifestent sois forme d’objets. Parce qu’il contient tous les objets en lui, on l’appelle « l’éther mental ». Pourquoi éther ? De même que l’éther contient tous les objets, le mental contient les pensées, c’est pour cela qu’il est appelé « éther mental ».
Ou encore : tout comme l’éther physique qui contient tous les objets grossiers (l’Univers entier) est lui-même contenu dans l’éther mental, de même ce dernier est contenu dans l’éther de la Conscience. L’éther-chit est chit lui-même [Conscience pure]. Aucune forme ne s’y trouve. Il n’est que pure Connaissance ».
PURE CONNAISSANCE = ESSENCE ORIGINELLE (Lumière de l’Essence) QUI TRANSCENDE L’ORGANISATION PRIMORDIALE ET SE SITUE AU-DELÀ D’ELLE.
Vaincre l’ignorance est de se débarrasser du non-Soi !

L’Hermès Trismégiste est du Thème des Gnostiques : l’Inengendré, l’Autogène, l’Engendré. D’autres disent que cet Hermès est venu au monde trois fois : avant et après le déluge, et la troisième fois il se réalisa et prit le nom de Trismégiste (un peu un comble pour celui qui veut se libérer du Nom-la-Forme !). Cependant l’Hermétisme est dans le Thème de la Réalisation du Soi, tout comme l’Alchimie (opérative ou spirituelle et jouxtée avec l’Astrologie). L’hermétisme est plus tourné vers la Tradition de l’Égypte antique : honorer toutes les dimensions représentées par de nombreux Dieux (comme les sept Planètes) sous « Fractal » d’un seul Dieu. Hermès Trismégiste tel un Alchimiste pratique les voyages astraux ou exploration de l’Après-Vie. Tout cela se retrouve dans le Thème Gnostique. Tout cela nous donne l’exemple rare d’une GNOSE RÉSOLUMENT MONISTE : Dieu Un ou Soi. L’Alchimie c’est beaucoup plus la Réalisation du Soi que la technique consistant à « rajeunir » un minéral, mais un ÉCHANGE entre Matière et Adepte s’aidant l’un et l’autre à réaliser le Soi. L’ésotérisme de la Kabbale des 11è et 12è siècles, bien que plus « tordu », et ses variantes chrétiennes ultérieures, est lui aussi un outil de Réalisation du Soi.

Les Créationnistes sont les religions abrahamiques. Les Néoplatonistes font dans la fractale : le Un produit le multiple (pluralité ou quantitatif) et allez-donc dans la Matière ! Les Gnostiques opteront pour la CHUTE et donc la déficience. Les Gnostiques apportaient un souffle nouveau par rapport au judaïsme, au platonisme et conceptions théologiques qui étaient en formation par l’invention des églises chrétiennes devenant à la mode.
Les Gnostiques vont se lancer dans l’origine du mal : la libération par la Réalisation du Soi. Être sauvé, c’est vaincre l’ignorance et donc connaître Jésus ou Christ, soit adhérer, vivre selon le sens originel du mot AMOUR (sens du A privatif ou mort-mur : privation de mort : éternité, et GRATUITÉ, PAS DE POUVOIR). Amour ou Réalisation du Soi pour triompher de l’ignorance que l’ancienne Loi (2) n’arrivait pas à endiguer. Amour ou Foi tels les œuvres des Mystères, du Baptême, de l’Onction, de l’Eucharistie, soit réaliser soi-même l’avènement d’une humanité racheté, devenir le Verbe incarné (devenir un Réalisé, un Libéré vivant).

Déjà dans La République de Platon (617e 5) il est rapporté l’origine des infortunes endurées par chacun englué dans son ego, son mental, et donc s’éloignant de l’intérieur pour se tourner vers l’extérieur (Dieu devenait « innocent » !) Évidemment cela ne convainc pas les Gnostiques. Ils remettent en cause « la fabrication » même du monde. Les éléments provoquent des catastrophes naturelles comme si c’était la faute du Créateur ! Comme l’opinion voulant que ce Dieu déverse ses déluges de feu sur Sodome et Gomorrhe, soit disant pour punir les mécréants ! Mais quelle infecte et pitoyable justice ou plutôt opinion de ce Dieu là : un tyran imbécile soignant le mal par le mal et multipliant les offenses au lieu de les supprimer !

Non, Non, ce Dieu là ne peut pas produire Adam, il est trop ignorant ! Alors, qui est le fabricant d’Adam ? Pourquoi la dualité mâle-femelle (Adam-Eve) qui va produire toute la palanquée de la dualité guerrière jusqu’à nos jours ?!

Le seul Vrai Dieu des Gnostiques est celui des Vrais Chrétiens : Jésus-Christ, le Soi, le TAO.

RAPPEL : Les Gnostiques ne sont pas encore à l’époque du devenir étatique et même de l’Empire de l’Église en formation (qui sera centralisée comme centralise un État et ses institutions). Avant l’étatisme de l’Église, les églises répandues dans l’Empire romain et dans l’Empire perse sont autonomes. Il n’existe pas encore la chefferie de conciles pour fabriquer ses dogmes et faire disparaître les Païens. Chaque église est comparable à « plein de petits moteurs valent mieux qu’un gros qui peut casser » (”moteurs” ou Rien du Tout…). Bref, Jésus-Christ est partout (Centrum Centri) et la circonférence (le dogme ou l’État, ce qui limite) nulle part. C’est Cela le Royaume de Jésus.
Ne pas oublier qu’à cette époque des 2è et 3è siècles le Nouveau Testament n’existait pas encore (ou était en gestation : canons des évangiles et écrits apostoliques se fixeront vers la fin du 2è siècle, et même à cette époque, les scribes chrétiens hésitent encore à accorder à la nouvelle alliance la même autorité écrite qu’à l’ancienne alliance).


Les Gnostiques sont contre toute chefferie, tout Pour-Voir.

GNOSTIQUES = RÉALISATION DU SOI qui s’Instante dans le Nom-la-Forme Barbélô, qui fonctionne tels plein de petits moteurs valent mieux qu’un gros qui peut casser, moteurs ou ÉONS, qui vont produire SOPHIA (Sagesse), le mental, qui va produire un Dieu créateur façon thermodynamique : le souffle gonflant le corps mortel d’Adam. Évidemment la Sophia tombera dans l’ignorance en oubliant comme beaucoup ses racines transcendantes, en oubliant son Soi !
SALUT : étymologie de sauf (tout, ce qui est compact, rassemblé, entier, total, sauvage ou originel, source). Le Salut est une Variation dans le Thème de la Réalisation de Soi.
Ne pas oublier que les Moïse et ses Hébreux-Juifs et Platon sont des COPIEURS : leurs histoires d’origine du monde ne peuvent qu’être emprunté à l’Égypte : les Hiéroglyphes, véritables « petits films », petites histoires bien avant Hollywood : un dessin vaut mieux qu’un long discours, donc qu’un alphabet, genre alphabet grec. D’ailleurs, transcrire un texte d’une écriture à l’autre entraîne la perte de subtilités intraduisibles ; et on risque de se retrouver, à cause évidemment de l’ego comme du passage du français à l’anglais, puis au chinois, puis de nouveau au français, avec au départ : « L’esprit est prompt et la chair est faible » pouvant devenir : « Le vin était bon, mais la viande était gâtée ». Et c’est terrifiant, parce qu’à force d’addition d’erreurs, on arrive tout de même à prononcer ou lire des paroles sensées !!! Alors les Moïse, Platon et autres ergoteurs grecs et d’ailleurs peuvent bien aller se rendormir en sommeil profond et ainsi ne pas manipuler le monde avec leur friture du social en dualité PARLEURS-ÉCOUTEURS ! Notre époque est particulièrement tyrannisée par cette friture opinion Parleurs-Écouteurs, surtout dans la mode du social… Terrible la friture dans l’espace-temps !
L’information, le son digitalisé, mécanique, n’est qu’une information mutilée, une jambe de bois prise pour une jambe de chair qui avance. L’information digitalisée ne marche que par dualité d’ingénieur informatique en oui-non ou zéro-un (le FIXE), pas d’intermédiaire, ici l’information se prend pour « la vérité » ; alors que l’information analogique fonctionne comme les « sucres » ou effet dominos : LIQUIDE, TRANSPARENCE, VOLATIL et au minimum ne se prend pas pour la vérité mais laisse LA TRANSPARENCE, LE PASSAGE (Transparence de l’Eau, Transparence d’une composition picturale).

LE VERBE-FRITURE ? LE LOGOS FRITURE ? En tous cas : INFORMATION = DÉGRADATION : informer : rendre informe, donc tous dans le même moule, soit robotiser, même soupe pour tous, ou société fourmilière.

Exemple de Réalisation du Soi par la Prière de l’Apôtre Paul (NH 1, I, A3-A14), qui ici « marchande » un peu !
A. [Lacune de 2 lignes au début du texte].
Ta lumière, accorde-moi ta miséricorde, mon
Sauveur, sauve-moi, car
moi, je suis à toi ; je suis issu de toi.
Tu es mon intellect, engendre-moi.
Tu es mon trésor, ouvre-moi.
Tu es mon plérôme [lieu du Salut], reçois-moi en toi.
Tu es mon repos [ma Connaissance], accorde-moi
ce qui est parfait, ce qu’on ne peut pas
saisir [on ne saisit en dualité sujet-objet].
Je t’invoque, toi qui es
et qui préexiste, par le nom
exalté plus que tout nom, par Jésus le Christ,
Seigneur des seigneurs, Roi des éons.
…

CONCLUSION : JÉSUS ou CHRIST ÉTANT SYNONYME DE RÉALISATION DU SOI, JÉSUS ou CHRIST SONT DE LA MÊME UNIVERSALITÉ. Le point de vue des Hébreux-Juifs ou des Musulmans ou d’autres croyances avec temples ou églises n’est qu’une question de point de vue et ne change rien à l’Universel, le TAO en Chine.
Jésus et Christ n’est pas moyen-oriental, mais universel.

(En référence à : Bibliothèque de Nag Hammadi, sous la direction de J.P. Mahé et P.H. Poirier]


Notes.
1. Le Secret de la Fleur d’Or dit au Verset 47 comme une description du Blanc-Noir ou Taiji (ingénierie du Yin-Yang) : « La pénombre du Soleil est la vitalité de la vraie Lune : la « caverne de la Lune » ne se trouve pas sur la Lune mais sur le Soleil. Voilà pourquoi on l’appelle « caverne de la Lune ». Autrement, il suffirait de dire « la Lune ». À rapprocher de cette devise alchimique : « Aller vers l’obscur et l’inconnu par ce qui est plus Obscur et Inconnu encore ».

2. IMPORTANT : Il y a Dieu et Dieu : judaïser du Thème des Moïse et abrahamisme en forme d’un Dieu unique dictateur et ses compas-équerres, le Dieu des Hébreux-Juifs est à distinguer du DIVIN, tant le Dieu des Hébreux-Juifs est un possédé par l’ego, ce qui en fait une opinion issue de l’égrégore de quelques personnes. Donc il y a une gouffre entre le Dieu des Hébreux-Juifs et le Dieu des Chrétiens originels. Quand vous lisez le Talmud, le Christ est un menteur, un mécréant, un impie, bref, le terrorisme à la mode du temps. Jésus le Christ se présente donc comme Christ, comme Réalisé, comme Libéré vivant (incarné), c’est-à-dire que désormais et pour l’éternité son rayonnement est tel que le Divin EST (partout) : Centrum Centri (Christ), comme cité plus haut. Pour le judaïsme Jésus-Christ est LE blasphémateur absolu, puisque le Divin n’a pas de Nom-la-Forme, Le Dieu UN ne peut pas être de chair et d’os ! C’est-à-dire que les Hébreux-Juifs de cette époque, hélas, ne comprennent pas ce qu’exprime bien des siècles plus tard un Ramana Maharshi dans l’important entretien 17 du 24 janvier 1935 (notamment de par la qualité des intervenants), quand un visiteur, Mr. W.Y. Evans-Wentz, scientifique anglais de l’Université d’Oxford, munie d’une lettre d’introduction de la part de Paul Brunton, vient lui demander : « Le travail est-il un obstacle à la Réalisation du Soi ? R. Maharshi lui répond : Non. Pour un être réalisé, seul le Soi est la Réalité et les actions ne sont que des phénomènes qui n’affectent pas le Soi. Même quand il exerce une activité [et Jésus-Christ était bien de chair et d’os], l’être réalisé n’éprouve pas le sentiment d’en être l’auteur. Ses actions ne sont qu’involontaires et il en reste le témoin sans éprouver aucun attachement. Son activité n’a aucun but. [d’où d’ailleurs la citation de Jésus : « Mon Royaume n’est pas de ce monde (Jean 18, 36)] Même celui qui est engagé sur la voie de la Sagesse (jnâna) peut suivre la voie tout en travaillant ». C’est très important ce que dit Ramana Maharshi, car il ne sépare pas le temporel du spirituel, comme d’ailleurs l’explique aussi naturellement Jean Coulonval dans : Synthèse et Temps Nouveaux. Bref, les Hébreux-Juifs du temps de Jésus étaient particulièrement ignorants. Peut-être sont-ils pardonnés là où ils sont.
Donc dans ”Mon Royaume” (Pays du Rien du Tout) on peut naturellement vaquer à ses occupations quotidiennes nécessaires à la vie. Les Hébreux-Juifs ont fait de leur Dieu UN DIEU EXTÉRIEUR, COMME EXTÉRIEUR À L’UNIVERS MÊME, COMME S’ILS SE PLAÇAIENT À L’EXTÉRIEUR DE L’UNIVERS, d’où peut-être la folie de leur ego de se prendre pour un « peuple élu » et de ne jamais se mélanger avec les autres peuples « non élus »…

À l’entretien 106, R. Maharshi dit que « Dieu est une entité inconnu. De plus, il est extérieur. Alors que le Soi [donc Christ] est toujours en vous, il est vous [ce qu’exprime la prière de l’Apôtre Paul ci-dessus]. Pourquoi donc quitter ce qui vous est intime pour aller chercher ce qui vous est extérieur ? ». Il précise que le fait d’être est le Soi, et « Je suis » est le nom de Dieu, donc la Super Tautologie « Je suis ce JE SUIS ». « En fait, Dieu n’est rien d’autre que le Soi. […] Celui qui réalise la Vérité découvre que l’Univers et ce qui est au-delà sont contenus dans le Soi ». Il y a toujours ambiguïté À CAUSE DES NOMS-LES-FORMES (la dualité sujet-objet) !
Islamisme et Judaïsme avec leur Dieu produisent DES CRAIGNANTS DIEU, UN COMBLE POUR UN DIEU UNIQUE (dans ce cas entendre inique !) Et puis, l’Islam comme le Judaïsme nient la Trinité Universelle qualifié « d’idolâtrie », donc sous prétexte d’ignorance ils ne jurent que par un Dieu, mais, comme l’écrit Coulonval, c’est resté le UN MATHÉMATIQUE (et pas le Zéro qui ouvre toutes Stargates), « d’où la tendance à stabiliser l’histoire en stérilisant le circulus trinitaire entre science, métaphysique et théologie. […] L’Islam n’a pas vécu le besoin de science pure, de connaissance de ce qu’est la matière « en-soi » hors du recours à la métaphysique [malgré quelques Alchimistes arabes] qui a marqué dans le christianisme latin la charnière entre le Moyen-Âge et les temps modernes. Les Musulmans n’ont pas vécu le concept de science pure […] Ils ne perçoivent pas les sources spirituelles dévoyées mais réelles, parce que le circulus a été éteint dans leur corpus psychologique.
D’où le drame de l’Islam pour son insertion dans le monde moderne. Pour lui, la civilisation technique n’est nullement un fait spirituel, mais seulement un moyen de domination temporelle, d’impérialisme. D’où sa furieuse volonté de s’industrialiser pour dominer à son tour, et venir plus loin que Poitiers », écrit Coulonval.
 
Le Dieu des hébreux-Juifs et des Mahométans est un Dieu typiquement des COMPAS-ÉQUERRES ou LOI (Quoran et Commandement, textes descendus du Ciel, intouchables, fixistes au possible comme l’alphabet des Hébreux ! Bref, LA DICTATURE, LA DIGITALISATION D’UN CERTAIN MONOTHÉISME). L’Église de Rome et ses compas-équerres prendra la relève en s’insérant derrière le Judaïsme. Leur Dieu est extérieur, comme l’indique R.M. à l’entretien 106 ci-dessus. C’est très important de faire la différence entre le Dieu des Hébreux-Juifs et leur démarquage en islamisme, du Dieu de la catholicité (et non du catholicisme qui indique le système !). Dans le Dieu des Hébreux-Arabes il n’y a pas l’Amour ; chez les Mahométans leur Dieu est un patron de bordel qui promet vierges et adolescents à pénétrer à qui n’en veut, comme l’indique Jean Coulonval en son livre déjà cité.
AUCUN JUIF NE PEUT APPELER LE DIVIN « PAPA », LEUR DIEU EST UNE SORTE D’EXTRATERRESTRE, UN EMPEREUR GOA’ULD proche celui des Star Wars !
Pendant des millénaires les Hébreux ignoraient le concept de « vie éternelle » et de Renaissance, il fallut une déportation en Babylone Perse, et que l’opinion judaïque soit recomposée au contact de la pensée indo-européenne, et c’est après ce contact que le judaïsme d’origine a découvert la vie éternelle. Comme j’ai souvent écrit, Les Hébreux-Juifs sont des copieurs, et les Mahométans aussi !

Le Christ Jésus appelle le Divin « PAPA », ou « PÈRE » (le Divin ou Principe Originel Universel), ce qui TRANSCENDE LA HIÉRARCHIE comme le montre l’exemple de l’effet sucres ou dominos… qui rappel aussi l’Ouroboros se fermant la bouche (illustration du Saint Chaos)… Le Christ fut vraiment un Miracle, un Point Focal ou Centrum Centri incarnée et absolu, comme il y en a peut-être tous les UN MILLION D’ANNÉES, et je m’avance, car même un million d’années c’est encore la dualité des noms-les-formes ou Histoire-Opinions-Temps qui coule ! Ainsi Christ ou Jésus est bien le Soi ou Instant, le ici et maintenant !