Exemple d’inquisiteurs : ceux qui parlent de
« pseudo-science », comme s’il y avait une
« fausse vérité » ou une
« pseudo-vérité ». Cela équivaut à la
NOVLANGUE pour empêcher toute contestation. L’étiquette
« paranormal » est de la même inquisition. L’Homéopathie est condamné par ces mêmes Inquisiteurs, et une foules d’autres pratiques médicinales qualifiées de
« charlatanisme », alors que l’Homéopathie n’est que l’application des HAUTES DILUTIONS QUI REMONTENT À LA NUIT DES TEMPS (notamment en métallurgie-orfèvrerie…).
Les uns comme les autres évoluent dans l’OPINION tout étant dans le mental. « Mais alors, ce sont simplement des idées que je peux créer et contrôler ?
- Maharshi : Il en va ainsi de toutes choses.
- Question : Mais je peux créer de pures fictions, par exemple des cornes de lièvres ou bien des choses qui ne sont que partiellement vraies, comme des mirages, etc. Par contre, il existe des faits indépendants de mon imagination. Les dieux Ishvara et Vishnou entrent-ils dans cette catégorie ?
- Maharshi : Oui.
- Question : Sont-ils sujets au pralaya (la dissolution cosmique) ?
- Maharshi : Pourquoi le seraient-ils ? L’homme qui devient conscient du Soi transcende la dissolution cosmique (
pralaya) et atteint la Libération (
mukti). Pourquoi pas Dieu (Ishvara) qui est infiniment plus sage et plus capable ?
- Question : Les dieux (
deva) et les démons (
pishâcha) existent-ils de la même manière ?
- Maharshi : Oui.
(Ramana Maharshi, entretien 30).
Tous les inquisiteurs limitent, surtout à cause de leur hyper raison. Or la Connaissance n’a pas de limite, elle est infinie. L’opinion de limitation de la connaissance n’est que la production de l’ego.
Dans le même Thème, on ne peut pas « demander la grâce » à quelqu’un, car la Grâce c’est le Soi, elle n’est pas donnée elle EST (toujours là).
« Considérez toutes choses comme la Vérité. […] Vos croyances peuvent changer, mais pas la Vérité » dit Ramana Maharshi à l’entretien 133.
Dans ce même entretien :
« Les différences ne sont perçues que dans les objets extérieurs. Si vous suivez les instructions [Connais-toi toi-même], toutes les différences s’évanouiront. Nul autre que le fils d’un roi ne peut être appelé prince ; de même, seul Cela qui est parfait est appelé Perfection. On ne devrait pas se contenter de disciplines, d’initiations, de cérémonies, de soumission, etc. ; ce sont des phénomènes extérieurs. N’oubliez jamais que la Vérité est sous-jacente à tous les phénomènes ».
« L’éveil au Soi, ou la Réalisation du Soi sont des termes similaires. Le Soi est éternellement éveillé. Alors que signifie « l’éveil au ‘Je’ » ? Cette expression est l’implicite reconnaissance d’une fonction mentale. Les dieux et les sages font l’expérience continue et éternelle de l’Infini sans que leur vision soit obscurcie à aucun moment. Ceux qui les voient supposent que leur mental fonctionne, mais en fait, il n’en est rien. Cette supposition provient du sens de l’individualité chez ceux qui tirent ces conclusions.
En l’absence d’individualité, il n’y a pas de fonction mentale [c’est moi qui souligne]. Individualité et fonctions mentales sont donc coexistantes. L’une ne peut subsister sans l’autre.
L’expérience de la lumière du Soi ne peut se produire que dans l’enveloppe intellectuelle. C’est la raison pour laquelle le
vijnâna [connaissance], de n’importe quelle nature (d’un objet ou du Soi), dépend du fait que le Soi est pure Connaissance » (Ramana Maharshi, entretien 204).
- Question : Pourquoi y a-t-il tant de dieux ?
- Maharshi : Le corps n’est qu’un. Cependant, combien de fonctions ne remplit-il pas ? La source de toutes les fonctions n’est qu’une. Il en va de même pour les dieux. (Ramana Maharshi, entretien 371).
De nos jours d’après 1789 et après Renaissance LES CHOSES SONT INVERSÉES.
Par exemple la médecine exotérique ou officielle (de Big Pharma) s’appelle
« médecine traditionnelle » alors qu’elle n’est que convention/social. En effet, le résultat est pris pour la cause, et les adversaires de la médecine traditionnelle ou originelle affublent leur médecine dite « officielle » de l’étiquette
« traditionnelle » alors qu’elle n’est que conventionnelle, dérivée et dénaturée (anti-Nature, chimique).
Les zététiciens comme les transhumanistes veulent posséder la Vérité en s’érigeant en censeurs, en inquisiteurs. Ces gens par leur désir (appétit) de posséder ont des concepts senti-mentaux et donc moraux, remplaçant la véritable ÉTHIQUE (E tu es HI) ou MORAL (MOR-AL) impersonnel pour en faire une œuvre, une esthétique de vie, soit UNE SENSATION, donc UN EGO, et dénaturé. Ces inquisiteurs sont des empêcheurs de tourner en rond (cycle), ils ne jurent que par leur évolutionnisme prisonnier de leur ta-bous, Graal de la glèbe adamique des religions abrahamistes.
Alors il n’est plus étonnant que pour l’Empire USionistan et les Occidentaux le méchant de l’après 1930 fut le « communiste » jusqu’à la chute de l’URSS, pour être aussitôt remplacé par le « terroriste » (copie de 1789 et la période
« terreur ») : celui qui ne suit pas les conventions, celui qui ne suit pas l’Éducation (qui conduit le E).
Aussi l’homme initié s’active-t-il au non-agir (Tao-tö king), le
Wou-wei ou
Wuwéi : le
"non-agir", ou plus vulgairement : le
"lâcher-prise". Tout ce qui se fait spontanément est supérieur à ce qui se fait volontairement, parce que le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu, dès qu'il est possédé par l’ego.
Le Silence ou Gratuité.
La vertu suprême est sans vertu,
c’est pourquoi elle est la vertu.
La vertu inférieure ne s’écarte pas des vertus,
c’est pourquoi elle n’est pas la vertu.
Qui possède la vertu supérieure n’agit pas
et n’a pas de but [puisqu’il est le Soi].
Qui ne possède que la vertu inférieure agit
et a un but [évolutionnisme].
Qui se conforme à la bonté supérieure agit,
mais n’a pas de but.
Qui se conforme à la justice supérieure agit,
et a un but.
Qui se conforme au rite supérieur agit
et exige qu’on y réponde ;
sinon il retrousse ses manches et insiste.
Ainsi il est dit :
Après la perte du Tao, vient la vertu.
Après la perte de la vertu, vient la bonté.
Après la perte de la bonté, vient la justice.
Après la perte de la justice, vient le rite.
Le rite est l’écorce de la fidélité et de la confiance,
mais il est aussi la source du désordre [voir les rites des judéo-maçons spéculatifs…].
L’intelligence prévoyante est la fleur du Tao,
mais aussi le commencement de ma bêtise.
Ainsi le grand homme s’en tient au fond et non à la surface [le social et sa « couverture »],
il s’en tient au noyau et non à la fleur,
il rejette ceci et accepte cela.
(Tao-tö king, Verset 38)
Le plus tendre en ce monde
domine le plus dur.
Seul le rien s’insère dans ce qui n’a pas de failles.
A quoi je reconnais l’efficace du non-agir.
L’enseignement sans parole
L’efficace du non-agir,
Rien ne saurait les égaler.
(Tao-tö king, Verset 43)
Le retour est le mouvement du Tao.
C’est par la faiblesse qu’il se manifeste.
Tous les êtres sont issus de l’Être ;
L’Être est issu du Non-Être.
(Tao-tö king, Verset 40). Ce Verset rejoint l’entretien 264 de Ramana Maharshi : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ».
Mieux vaut plein de petits moteurs qu’un gros qui peut casser (une centralisation politique et de pouvoir excessif tend à s’auto-détruire tôt ou tard).
« L’œuvre la plus grandiose s’accomplit nécessairement par de menus actes » (Tao-tö king, Verset 63).
Enfin, à propos des zététiciens qui veulent VOIR, donc avoir le Pour-Voir, et que leur ego les force à l’imposer aux autres :
- Question : Sainte Thérèse et d’autres personnes ont vu l’image de la Vierge s’animer. C’est un phénomène extérieur. D’autres voient l’image de l’objet de leur dévotion à l’aide de leur vision mentale. C’est un phénomène intérieur. Y a-t-il une différence de degré entre ces deux cas ?
- Maharshi : Les deux expériences indiquent que ces personnes ont fortement développé leur méditation. Elles sont toutes deux bonnes et signe de progrès. Il n’y a pas de différence de degré. Dans l’une, la personne a une conception de la divinité et elle ressent celle-ci en se la représentant en images mentales ; dans l’autre, la personne projette sa conception de la divinité sur une image extérieure et la ressent en cette image. Mais, dans les deux cas, la sensation est intérieure.
(Ramana Maharshi, entretien 407).
Le Pour-Voir : « Les armes les plus efficaces de l’État ne doivent pas être montrées aux hommes » (
Tao-tö king, Verset 36). En étatisme, une autre définition de la démocratie !
Le Pour-Voir : narcissisme = social : être agréable aux autres ! MAIS QUELS AUTRES ? Parce que tout le monde n’a pas le même mode de vie, chacun ayant une
« signature », pour employer le mot de
Jacob Boehme ; alors qu’on pourrait aussi employer le mot de
RACE : les rondes de vie dans une dimension donnée : par exemple notre ère des Poissons finissant, qui comprend encore « l’animal humain », et surtout l’individualité-dualité forme extrême de l’impur. « L’animal humain » peut être de race, ou de vécu commun en une architecture : cubique, hexagonal, trigonal ou rhomboédrique, tétragonal ou quadratique, orthorombique, monoclinique, triclinique, amorphe (sans forme), pour faire référence à l’organisation cristalline des Minéraux en comparaison des modes de vie des humains.
Boehme écrit ceci dans
De la signature des choses, chapitre 15 : « Toute chose qui persévère dans sa qualité propre, est incorruptible, car le mystère dont elle procède est éternel. En naissant à elle-même, elle manifeste ce mystère dans lequel elle est enracinée ». Voilà un bonne définition de la Réalisation du Soi-Instant.
Boehme ajoute cette vérité parfaitement applicable à notre époque : « Dans notre nature, l’élément unique s’est partagé entre quatre éléments qui représentent une multitude de désirs et de volonté. C’est ainsi que la guerre s’est déclarée dans la création. Elle oppose le chaud et le froid, le feu et l’eau, l’air et la terre. Elle est la lutte entre les contraires, chacun étant la mort pour l’autre ».
Boehme dit aussi que les lois sont inutiles : « Le désir de perfection est d’avance en toutes choses, il n’est pas besoin de l’apporter du dehors ».
