« Combien de fois suis-je né ? Combien de fois suis-je mort ?
Vie et mort vont et viennent sans fin.
Quand soudain, on comprend le non-né,
On ne se réjouit pas d’une louange, on ne s’afflige pas d’un blâme ».
(
Le Shôdôka 19, 30-31).
C’est le pays du Rien du Tout : pas d’argent, pas d’illusions. On ne naît pas, on ne meurt pas, ça ne nous regarde pas.
Quelle loi ? Quelle médaille ? Quel honneur toutes ces objets qui divisent ? Le seul vrai honneur ne peut qu’être la Gratuité.
« Quand on s’éveille, on comprend que les mérites n’existent pas.
Tout est différent du monde conditionné.
Un don motivé par le bonheur de renaître au ciel
Est une flèche décochée en l’air ».
(
Le Shôdôka 21, 33-34).
Quand on s’éveil on est dans la non-dualité, le non-agir ou non-produit, le non-né, la gratuité (le ici et maintenant). Un homme réalisé marche en accord avec le Cosmos. Pas de médailles et autres objets et jeux olympiques fabricants d’ego et de problèmes ou phénomènes du monde conditionné par les noms-les-formes. Le monde des accidents conditionne nos actes :
marchande action = gain ; ou place d’honneur = hiérarchie, c’est la même division-illusion. Tout ça c’est bouffer du mérite, de l'ego ! Sortir de ce monde du winner-loser pour retrouver sa Liberté.
« Ne cherchez pas la vérité, ne tranchez pas l’illusion,
Comprenez que les deux sont vides et dépourvus de caractère.
L’absence de caractère n’est ni vacuité ni non-vacuité,
Elle est la vraie réalité du Bouddha ».
(
Le Shôdôka 26, 41-42).
Donc pas de speed à courir partout comme l’argent virtualisé circule partout dans le monde hôtel à la Jacques Attali.
PROGRÈS, ÉVOLUTION = VAGABONDAGE DU MENTAL
(2), comme un enfant a une poupée, mais un autre enfant à côté a un caramel, l’enfant à la poupée veut le caramel ; quand il a le caramel et qu’il voit un siffler, il veut le sifflet. Ensuite, il aperçoit une toupie, c’est la toupie qu’il veut ;
ça ne finit jamais comme le fait le progrès, comme toutes opinions et c’est même symbolisé par le dallage à carreaux noirs-blancs des loges judéo-maçonniques spéculatives de l’après 1717. On appel ça le vagabondage du mental, vagabondage de l’opinion qui effectivement est fabriqué comme un carrelage, en distance, en évolution qui ne mène nulle part ! Ou plutôt qui enferme dans un labyrinthe dont on ne peut jamais sortir (sauf par accidents…)
Les perruques poudrées du siècle « des lumières » ont poussé à l’extrême ce système mental qu’ils vont même en faire une religion :
Culte de la Raison, celle qui fabrique tantôt les plaisirs et inévitablement tantôt les malheurs. Un « raison » qui maintenant fabrique du virtuel, de la 3D… de l’illusion sur illusion, comme déjà le faisait naguère le langage de l’écrit avec le développement tout public du livre au moment de l’apparition de l’imprimerie. Dans notre présent de notre régime républicain en France, nous avons un parfait symbole de l’illusion politique
figuré par E. Macron. Il est même la synthèse de l’illusion présente de ce monde ; il est un pur PRODUIT comme une nouvelle voiture, ou un nouvel aspirateur-robot qui donne même le biberon au bébé. E. Macron est une synthèse du capitalo-socialisme moribond. C’est très inquiétant pour nous (s’il est élu).
Cette course en avant est celle du Thème « Fin des Temps », nous ne sommes jamais satisfait de l’Instant, du ici et maintenant, il nous faut toujours autre chose, genre
« Nouveau, vu à la Télé ! », soit la Super Carotte. L’être humain préfère les mirages, le
eyes candy.
« Rejeter l’existant pour s’attacher au vide est encore un mal,
Comme se jeter dans les flammes pour éviter la noyade ».
(
Le Shôdôka 28, dernière lignes).
Se jeter dans les flammes pour éviter la noyade est comme allumer un contre-feu pour stopper un feu de forêt, c’est toujours du feu ! Il y a toujours division en winner-loser : celui qui espère trouver la vérité en prenant d’un côté et en rejetant de l’autre, selon son opinion, pratique l’ignorance. Idem : si vous rejetez le machin
« Union européenne » (ou sa construction) ce sera considéré comme une hérésie ! On n’en sort pas de cette dualité winner-loser, surtout entretenu par l’opinion juiviste de
« peule élu » ou
« peuple-prêtres ». Même dualité winner-loser quand on se vend comme sauveur de l’humanité
« contre la haine », on la renforce
.
OPPOSER LA LUMIÈRE À L’OMBRE COMME LA HAINE À L’AMOUR EST UNE IGNORANCE QUI FOUT LE CHAOS HUMAIN PARTOUT.
« On gaspille les richesses de la Loi et on anéantit ses mérites
En s’appuyant sur la pensée discriminante.
C’est pourquoi le disciple zen la rejette,
Pour entrer d’emblée dans le non-né par le pouvoir du savoir et de la vue ».
(
Le Shôdôka 30, 44)
En naissant nous n’avons pas encore d’opinions. Mais plus tard nous croirons en Dieu ou pas, aux fantômes et au paradis ou non ; toutes opinions fabriquées par le mental, soit des totales illusions.
La seule Loi possible EST LA GRATUITÉ (Amour, ici et maintenant, non-produit, etc.).
L’Univers est gratuité, on est alors non-né : on est la DANS la Stargate ou Point Focal.
Celui qui veut être vraiment Libre doit abandonner toutes connaissances et raisonnements et
« bagage intellectuel » (médailles et diplômes de vacuité) et se libérer de la loi des hommes du capitalo-socialisme.
Fractale de chez Fractale.
« Une nature pénètre parfaitement toutes les natures,
Un phénomène contient tous les phénomènes.
Une seule lune apparaît sur toutes les eaux,
Tous les reflets de lune proviennent d’une seule lune.
Le corps de la Loi de tous les bouddhas [les Réalisés vivants] pénètre ma nature,
Ma nature et le Bouddha [le Soi] ne font qu’un.
Quand un degré est franchi [fractal, effet domino], tous le sont,
Il n’y a ni forme, ni esprit, ni pratique.
Un claquement de doigts et les quatre-vingt mille enseignements sont accomplis,
Dans l’instant, les trois grands kalpa [âge] sont réunis.
Nombres et mots ne sont ni nombres ni mot,
Quel rapport avec notre merveilleux éveil ? »
(
Le Shôdôka 32, 47-50).
La « quantité » ça n’existe pas, sauf chez les capitalo-socialistes ! Quelque que soit la quantité, l’argile est l’argile, l’or est l’or ! Aussi Couilles en Or que vous soyez des familles Rothschild-Rockefeller et prisonniers de l’illusion de vos comptes bancaires, vous demeurez des losers :
« Une nature pénètre parfaitement toutes les natures,
Un phénomène contient tous les phénomènes ».
Rendez-vous compte, dans ce monde divisé de winner-loser, plus un ignorant fait des études et plus il progresse dans les sciences et plus il en fabrique : thermodynamique et indorm-atique !
« Ma nature et le Bouddha [le Soi] ne font qu’un » : chacun est le Soi. Seuls les ignorants l’ont oublié, et ils sont nombreux comme l’exprime Savinien de Cyrano de Bergerac dans
L’autre Monde, le Soleil : « L’homme qui soutient qu’on ne raisonne que par le rapport des sens, et qui cependant a les sens les plus faibles, les plus tardifs, et les plus faux d’entre toutes les créatures : l’homme enfin que la Nature, pour faire de tout, a crée comme les monstres, mais en qui pourtant elle a infus l’ambition de commander à tous les animaux à exterminer ».
Oui, les hommes qui atteignent la Libération sont très très très rares. Et ceux qui veulent
« libérer » les autres sont très nombreux et les emprisonnent ! Or tout est lié et délié !
La Connaissance délivre, libère, DANS L’INSTANT, CELUI DE L’ARC-EN-CIEL : les sept Couleurs formant le Blanc de l’Instant ; ce Blanc qui arrive instantanément entraîne par conséquent toutes les autres sept Couleurs ou « degrés ». En d’autres mots : quand un degré ou fractal est franchi, tous le sont ! C’est comme l’effet domino DANS l’Instant. Et ça peut créer alors la PANique pendant un moment (voir les deux épisodes de
Stargate SG1 (notamment la saison 2 épisode 16) où Jack O’Neill fourre sa tête dans
« l’Arc-en-Ciel » pour en avaler toutes les connaissances des Anciens. Jack O’Neill en sort assez abruti pendant un moment et est même en danger de mort ! Le scénariste Robert C. Cooper connait bien son affaire…)
Qu’est-ce que le bien et le mal ? Nul ne le sait.
Qu’est-ce que le progrès ou le recul ? Même le ciel n’en a la mesure.
(D’après Le Shôdôka, Chant de l’Éveil 35, 53).
Il n’existe pas d’Amour comme il n’existe pas de Haine : Ombre et Lumière forment un Tout qui n’en est même pas Un. Le bien existe dans le mal, le mal existe dans le bien.
La lumière existe dans l’obscurité : voyez la lumière. L’obscurité existe dans la lumière : voyez l’obscurité.
Pas de division produit du mental en winner-loser ou bon-mauvais, ou beau-laid : un remède peut devenir poison, et un poison un remède.
DANS CE MONDE, LES CHOSES NE SONT PAS CE QU’ELLES PARAISSENT : TOUT EST SYMBOLE, TOUT EST DOUBLE.
Notes.
1.
Iti désigne l’ainsité (ainsi), le Soi, la Seule Réalité, le « JE SUIS »,
tathata en sanskrit,
shinyo en japonais.
2. Vagabondage du mental : « Ainsi le mental erre sans cesse, tantôt il abandonne le Soi, tantôt il y retourne. Il est agréable d’être à l’ombre d’un arbre ; dehors, la chaleur du soleil est brûlante. Quand on s’est promené sous le soleil, on apprécie la fraîcheur de l’ombre. Celui qui n’arrête pas de passer de l’ombre au soleil et du soleil à l’ombre est un insensé. L’homme avisé reste toujours à l’ombre. De même, le mental de celui qui connaît la vérité ne quitte jamais le brahman [le Soi]. Le mental de l’ignorant, au contraire, se mêle aux choses du monde et, se sentant misérable, il retourne vers le brahman un court instant afin de goûter le bonheur. En fait, ce qui est appelé monde n’est autre que pensées. Quand le monde disparaît, c’est-à-dire quand il n’y a pas de pensées, le mental fait l’expérience du bonheur ; inversement, quand le monde apparaît il éprouve douleur et souffrance ». (
Qui suis-je ? 24 : Qu’est-ce que le bonheur ? Les enseignements de Sri Ramana Maharshi, trad. Eleonore Neess-Braitenberg. Série de questions et de réponses en 1902 ayant trait à la recherche du Soi, lorsque Shrî M. Sivaprakasam Pillai se rendit à la grotte de Virupaksha sur la colline Arunâchala où il rencontra le Maharshi).