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Pas de (devoir) de mémoire et même soupe Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 04-05-2017 01:14

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Christ, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Fusible, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Information, Inquisition, Instant, Islam, Israël, Jardin, Jeu, Judaïsme, Kronstadt, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Merde, Métal, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Moteur, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Pays, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Univers, Vase, Vide, Volonté, Yokaï

 
 
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 Pas de (devoir) de mémoire et même soupe
et autres pièges du senti-ment
et de l’opinion.
Mémoire = sous-venir, LES TRACES, LES TACHES,
LES COMPTES (computare et conter).
Mémorisation : met I à mort pour
faire de l’Histoire du temps qui coule :
s’installer dans l’objet qu’on prend pour
le sujet en oubliant l’Origine : le ‘Je’.


MÉMOIRE = MENTAL ET FAUX ET CONFORMISME (calculer, mesurer, perversiter, entuber, comme la machine à tubes du film La belle américaine).
 
 
MÉMOIRE : le Cortex/Écorce (de l’arbre).
Ce que l’on met dans une petite boiste :
- Son « bon sens » dans le sens de l’habitude ou automatisme.
- Le noeud à son mouchoir.
- Mémoire des cellules et apprentissage/habitude, bourrage de crâne. Les images que garde la mémoire : donner un nom-la-forme, se souvenir, alors ramener le Passé dans l’Instant, souvenirs qui ont survécu à l’oubli.
Sous-venir : faire surgir du Point.
Mémoire : prendre le pli, dans telle ou telle attraction, ce qui donnera une situation plaisante : RE - FLEXE/FLÉCHIR ou nouveau FLUX/COURANT dans le monde physique.
Pierre mémoire : Qu’est-ce que vous mettez dans ses mailles ?!
Le temps efface tout : en bon, il peut effacer les mauvais souvenirs, mais en mauvais il y a perte de mémoire et l’usure arrive.
Savinien de Cyrano de Bergerac écrivait, à propos du temps dans le spatio-temporel :
- Les maux du corps réclament du Secours.
- Les maux de l’Esprit réclament du Temps.

Temps et vieillesse = accumulation de trop de mémoire, c’est l’usure, il faut évacuer, rendre TRANSPARENT, sous peine de vieillesse !
En vieillissant les choses s’améliorent par exemple le vin (c’est le temps qui construit).
C’est un moyen d’action excellent, mais ça peut aussi se gâter !
Vieillesse = dessèchement, manque de Fluidité, c’est-à-dire manque de mouvement. Le poids des années : le corps se voûte.
 
« La mort de son fils n’affligea nullement le Liangois [habitant du Liang] Wu de la Porte de l’Est.
- L’intendant : Nul au monde n’aime son fils autant que vous aimiez le vôtre. Pourquoi n’êtes-vous pas affligé de sa mort ?
- Wu : Je n’ai plus de fils. Je n’étais pas affligé lorsque je n’avais pas de fils. Mon fils est mort. La situation est identique à celle où je n’avais pas de fils. Pourquoi serais-je affligé ? » (Lie Tseu, Traité du vide parfait, Nature et Destin 13).
‘Wu de la Porte de l’Est’ s’est libéré de ses souvenirs pour vivre le seul moment présent, le Soi. Il a retrouvé son état naturel. Il est libéré du monde des accidents ou monde spatio-temporel.

Pas de chemin ou but à atteindre, comme le Chat qui s’en va tout seul et tous les chemins se valent pour lui :
« On lit au Livre de l’empereur Jaune : ”Une personne accomplie vit comme un mort, se meut comme une machine”. De plus, elle ignore pourquoi elle vit, pourquoi elle ne vivrait pas, pourquoi elle se meut, pourquoi elle ne se mouvrait pas. De plus, elle ne change son comportement ni lorsque les vulgaires la regardent ni lorsque les vulgaires he la regardent pas [elle échappe à la tyrannie de l’opinion]. Solitaire, elle va et vient, sort en entre. Qui pourrait s’y opposer ? »
(Lie Tseu : Traité du vide parfait, Nature et destin 9).

Aux égalitaristes et sauveurs de monde de toutes obédiences judéo-maçonniques travailleuses du chapeau :
« Quatre classes d’humain coexistent : les fourbes, les naïfs, les patients et les prompts. Chacun suit sa façon jusqu’à la mort sans comprendre les autres et en estimant avoir la plus profonde sagesse.
Quatre classes d’humains coexistent : les dialecticiens [ergoteurs grecques], les niais, les hautains et les obséquieux. Chacun suit sa façon jusqu’à la mort sans parler aux autres et en estimant avoir l’activité la plus subtile.
Quatre classes d’humains coexistent : les malicieux, les impudents, les bègues et les railleurs. Chacun suit sa façon jusqu’à sa mort sans éclairer les autres et en estimant être le plus talentueux.
Quatre classes d’humains coexistent : les cyniques, les fâcheux, les braves et les dogmatiques. Chacun suit sa façon jusqu’à la mort sans réprimander les autres et en estimant agir sans commettre de faute.
Quatre classes d’humains coexistent : les mondains, les égoïstes, les tyrans et les solitaires. Chacun suit sa façon jusqu’à la mort sans daigner jeter un regard aux autres et en estimant avoir épousé son siècle.
La foule est ainsi, ses aspects sont divers. Elle s’accomplit dans la Voie [le Soi], retourne selon son destin ».
(Lie Tseu, Nature et destin 10).

Les banquiers sont plus que les autres dans le monde des illusions :
« Un Qien voulait de l’Or. Il se vêtit dès l’aube, mis un chapeau et alla au marché. Il s’approcha de la table du changeur d’Or, prit l’Or et s’enfuit. Il fut arrêté et questionné : « Comment as-tu pu prendre l’Or devant tout le monde ? » Il répondit : « En prenant l’Or, je ne voyais pas le monde, je ne voyais que l’Or ». (Lie Tseu, Traité du vide parfait, chapitre : Discours sur les contrats, Verset 34).

Être Maât ou directe, dans le Soi, et non dans le sentiment, ici artistique.
« Un Songois mit trois ans à sculpter pour son prince une feuille de mûrier dans du jade. Il cisela au burin une tige et des nervures grâce auxquelles on ne pouvait distinguer cette feuille d’une vraie. En récompense, le ciseleur fut nourri aux frais de la principauté du Song.
Après avoir entendu cette anecdote, Liezi dit : « Si la Nature mettait trois ans à produire une feuille, les feuillus seraient rares. C’est pourquoi une personne avisée compte sur les transformations de la Voie, pas sur le savoir et l’habilité ».
(Lie Tseu, Traité du vide parfait - Discours sur les contrats 4)

Être Maât ou directe : le Grand Œuvre alchimique : la transmutation physique n'est que très secondaire : on ne peut « faire de l’Or » qu’à partir du Soi ou Centrum Centri. C’est la finalité de l’Alchimie, Réalisation du Soi qui peut nous aider à survivre aux dangers de l’idolâtrie technologie et de la réaction nucléaire.

Il n’y a pas de « devoir de mémoire » à faire avaler, parce avec notre idolâtrie de la technologie, nous en sommes arrivé à un déchaînement de forces et de dangers inimaginables depuis les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture. Pas de mémoire parce que nous n’avons toujours pas de réponse face à cette idolâtrie, et encore plus terrible, nous n’avons pas de réponse face à la question essentielle : QU’EST-CE QUE L’ÊTRE HUMAIN ? Qui amène le : pourquoi sommes-nous ici ? D’où nous sommes venus ? Où allons-nous et surtout comment nous y préparer ? L’idolâtrie technologie ne répond pas à la moindre poussière de ces questions.

Les Anciens qui n’étaient pas atteint par l’idolâtrie technique et avaient une vie rude avaient pourtant un MENTAL SAIN, voir les philosophes pré-socratiques grecs, les mystiques du Proche Orient, de l’Inde et de l’Extrême-Orient qui avaient déjà posé ces questions qui nous oublions de poser tant nous sommes prisonnier du matérialisme technologique. Les humains actuels sondent l’atome de la matière, le fond de l’espace et de l’Univers, mais ils oublient totalement de sonder leur mental, leur ego !

J’en reviens souvent ici à l’exemple de LA BOUGIE : vous l’allumez, elle produit une flamme qui était LATENTE. Au bout d’un temps de vie vous éteignez la Bougie, la Flamme se transforme en fumée, âme de la Bougie qui retourne à son éternité ; comme le principe de la vie qui habite chacun de nous. La Flamme de la Bougie ne meurt jamais elle est son principe de vie, n’est pas matériel ni mesurable par le pour-voir ou pouvoir de l’ego et de ses appareils de mesures. Le principe de vie est la Réalisation du Soi, retrouver le ‘Je’ au J majuscule.
Chaque être humain est ce 'Je', comme la Flamme de la Bougie fabriquée par l’humain. Chaque humain est son propre législateur et n’a point besoin d’une législation par un étatisme quelconque.
On a donc :
- Flamme immortelle.
- Le principe de la Flamme ou son Essence ne peut pas mourir.
- Chaque humain est son propre gouvernement et responsable de sa vie, et personne d’autre. Comme cela on se crée son Enfer ou son Paradis, et certains y entraînent les autres avec eux !
L’empereur Jaune disait, selon Lie Tseu, et à propos du mot REVENANT :
L’esprit rentre chez lui,
Le corps retourne à son origine,
Comment le moi désirerait-il perdurer ?
Ce qui finit ne peut pas ne pas finir, tout comme ce qui vit ne peut pas ne pas vivre, dit Lie Tseu à peu près comme Jean Coulonval à propos de l’immortalité du ‘Je’ reposant sur le ‘je’ (Le Fleuve qui va à la mer ne peut supprimer sa source).

En résumé :
Affirmer de grandes choses ne sert à rien si nous ne les percevons pas réellement par et en nous-mêmes. Si nous n’avons pas le déclic que ces choses soient vraies pour nous, il est stupide de dire que nous devons y adhérer, ce ne sera que la tyrannie de l’opinion avec des mots étrangers pour nous.

Seule : vers I-T
Le latin de la messe chez les catholiques d’avant Vatican II dit : ITE (allez). ALLEZ sonne comme « à l’aise », soit la Source du Fleuve, soit la manifestation terrestre identique au Yoga-vâsishtha qui dit : Détachement à l’intérieur et attachement en apparence (cité par Ramana Maharshi à l’entretien 495). « L’aise » ne sert pas de confort, mais sert uniquement POUR la manifestation physique. Aise : étymologie de gésir (étendue, être dans son lit, dans ses pompes ; bref : ÊTRE SOI).
On parle de généros-ITÉ, d’attentiv-ITÉ, d’util-ITÉ, etc. et de vers-ITÉ.
AISE = CI-GÎT : ambiguïté en forme d’ici et maintenant, la mort apportant une « aise éternelle », sans mémor-i-sation ou mise à mort par l’opinion.
Non, non, l’aisance n’est pas matérielle, ou si peu ! Comme par exemple l’AISANCE : cabinet d’aisances ou l’aisance de la richesse matérielle (l’Or !?). La « commodité », le contraire de gène !!! D’ailleurs en Chine, il y a la Déesse de la Fosse d’Aisance ou troisième Dame de la Fosse d’Aisance, KENGSANGU. (D’après Henri Maspéro, Essais sur le Taoïsme).
Avoir ses aises : avoir un espace vide à côté de son voisin. 11è siècle, latin populaire adjacens, substantivation du participe présent classique de adjacere « être adjacent, voisin » (dic. Le Robert). Oui, la Nature a horreur du Vide, elle comble l’espace vide (voir la Ronce et le Chemin, qui en donnent une bonne indication…).
 
 
Souvenirs souvenirs qui tuent !
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 04-05-2017 01:40

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