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Sommeil, Hypnagogique Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 19-05-2017 01:04

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Chimère, Christ, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Fusible, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Information, Inquisition, Instant, Islam, Israël, Jardin, Jeu, Judaïsme, Kronstadt, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Merde, Métal, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Moteur, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Pays, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Univers, Vase, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Sommeil, Hypnagogique
Eau et Sommeil profond, état pur.
 
 
Non, non, le Marché, ce n’est pas « faire un somme » (des calculs de financiers marconisés et pyramidifiés).
On dit bien : « Faire un somme », parce que c’est notre état naturel (voir plus bas). Nous ne sommes pas non plus « des bêtes de somme » du capitalo-socialisme.
La sieste devrait être obligatoire, au minimum une heure, au début de l’après-midi.
 
EGO : le ‘je’, l’individualité qui fonctionne en connaisseur de l’existence des pensées et de leur succession : l’Histoire-Opinion-Temps qui coule.
Les trois états sommeil profond, rêve, veille. « Le Soi transcende même l’ego. N’existiez-vous pas durant le sommeil profond ? Saviez-vous alors que vous dormiez et que vous étiez inconscient du monde ? Ce n’est qu’en état de veille que vous décrivez cette expérience de sommeil comme étant inconscience ; pourtant votre conscience quand vous dormez et la même que lorsque vous êtes éveillée. Si vous savez ce qu’est cette conscience de veille, vous connaîtrez la conscience qui se tient comme témoin dans les trois états. Cette conscience peut être trouvée en cherchant la conscience telle qu’elle était durant le sommeil profond. […] Vous ne pouvez vous nier vous-même à aucun moment. Le Soi [Instant] est toujours présent et subsiste dans les trois états. Cette conscience peut être trouvée en cherchant la conscience telle qu’elle était durant le sommeil profond ».
(Ramana Maharshi, entretien 13a).
Il précise dans le même entretien ce qui ressemble au dallage symbolique de carreaux noirs-blancs des loges judéo-maçonniques actuels : « Si vous suivez vos pensées, vous serez entraînée par elles et vous vous trouverez dans un labyrinthe sans fin ». C’est pourquoi j’appelle les judéo-maçons qui spéculent sans fin des « travailleurs du chapeau », travailleurs de l’opion.

« Si vous atteignez l’état de « sommeil éveillé », qui est la même chose que le samâdhi [Maât ou ce qui est directe, absorption totale dans la contemplation], durant l’état de veille, vous n’aurez plus aucun doute. Le samâdhi est notre état naturel. C’est le courant sous-jacent à chacun des trois états. Celui-ci - c’est-à-dire, le ‘Je’ - n’est pas dans les trois états, mais ces trois états sont en Lui. Le samâdhi obtenu à l’état de veille se maintiendra aussi durant le sommeil profond. La distinction entre conscience et inconscience relève du domaine mental [c’est moi qui souligne], lequel est transcendé par l’état du Soi réel ».
(Ramana Maharshi, entretien 136).


Un CROI – SEMENT :
- Ce qui réveille endort.
- Ce qui endort réveille.


À l’entretien 313 : « Le sommeil n’est pas ignorance ; c’est votre état pur. L’état de veille n’est pas connaissance ; c’est l’ignorance. Il y a pleine conscience dans le sommeil et il y a ignorance totale dans le veille. Votre vraie nature recouvre ses deux états et s’étend au-delà. Le Soi est au-delà de la connaissance et de l’ignorance.
Sommeil profond, rêve et veille ne sont que des modes défilant devant le Soi. Ils se poursuivent, que vous en preniez conscience ou non. C’est le cas du jnâni [Sage ou Réalisé], chez qui les états de veille, de samâdhi, de sommeil profond et de rêve se déroulent comme les bœufs qui avancent, restent à l’arrêt ou sont dételés, dans l’exemple du voyageur endormi ».
Dans le même entretien : « Nos activités et les états dans lesquels nous sommes dépendent de notre point de vue. Le sommeil éveillé, la veille endormie, le sommeil du rêve ou le rêve éveillé sont tous à peu près la même chose ».

Alors : « Suis-je plus proche de moi-même dans mon sommeil que dans mon état de veille ? Car le Soi est pure conscience. Personne ne peut être éloigné du Soi. La question ne peut se poser que s’il y a dualité. Mais il n’y a pas de dualité dans l’état de pure conscience.
C’est la même personne qui dort, rêve et se réveille. L’état de veille est considéré comme étant plein de choses belles et intéressantes. En l’absence de ces dernières, on dit que l’état de sommeil est ennuyeux. Avant d’aller plus loin, éclaircissons le point suivant : Admettez-vous que vous existez durant votre sommeil ? […] Et vous êtes la même personne qui est maintenant éveillé. N’est-ce pas ? [Réponse : oui]
Il y a donc une continuité dans les états de veille et de sommeil. Quelle est cette continuité ? C’est l’existence à l’état pur.
Pourtant, il y a une différence entre les deux états. Quelle est la différence ? Les manifestations telles que le corps, le monde et les objets apparaissent en état de veille; mais elles disparaissent en sommeil profond.
[…] Dans le sommeil il n’y a pas la conscience du corps ou du monde. Mais vous devez bien exister dans votre sommeil pour pouvoir dire quand vous en sortez : « je n’étais pas consciente dans mon sommeil ». Qui tient ces propos maintenant ? C’est la personne éveillé. Celle qui dort ne peut pas le dire. Autrement dit, l’individu qui, maintenant, identifie le Soi au corps affirme qu’une telle conscience n’existe pas dans le sommeil.
C’est parce que vous vous identifiez à votre corps que vous voyez le monde autour de vous et que vous dites que l’état de veille est plein de choses belles et intéressantes. L’état de sommeil vous paraît ennuyeux parce que vous n’y étiez pas en tant qu’individu, et en conséquence, toutes ces belles choses n’existaient pas. Mais quel est le fait indéniable ? C’est qu’il y a la continuité d’ÊTRE dans chacun des trois états, mais qu’il n’y a pas de continuité pour l’individu et les objets. […] Ce qui est continu est aussi durable, c’est la permanence. ce qui est discontinu est transitoire [Tautologie]. Par conséquent, l’état d’ÊTRE est permanent et le corps et le monde ne le sont pas. Ils sont des phénomènes fugitifs qui passent sur l’écran de la conscience d’ÊTRE, laquelle est éternelle et immobile [ce que Jean Coulonval dans Synthèse et temps Nouveaux dit aussi].

Ainsi l’état de sommeil est proche de la pure conscience, « en ce sens que lorsqu’on passe du sommeil à la veille, la pensée ‘je’ doit se manifester ; le mental entre en jeu ; les pensées s’élèvent ; puis les fonctions du corps entrent en activités ; tout cela réuni nous fait dire que nous sommes éveillés. L’absence de tout ce processus est la caractéristique du sommeil et, en conséquence, le sommeil est plus proche de la pure conscience que la veille.
Mais on ne doit pas pour autant désirer rester toujours en état de sommeil. D’abord parce que c’est impossible, le sommeil devant nécessairement alterner avec les autres états [hors de l’Eau Primordiale] ; ensuite, parce que le sommeil ne peut pas être l’état de félicité, qui est celui du jnâni [Sage ou Réalisé comme dans l’Eau Primordiale], car cet état est permanent et sans alternance. De plus, l’état de sommeil n’est pas considéré comme un état de conscience, alors que le sage demeure toujours conscient. Voilà pourquoi l’état de sommeil diffère de l’état dans lequel le sage est établi.

À cela s’ajoute que l’état de sommeil est dépourvu de pensées et de l’effet qu’elles exercent sur l’individu. Il ne peut être modifié par la volonté de ce dernier, car l’effort est impossible dans cette condition. Bien que proche de la pure conscience, il n’est pas propice aux efforts nécessaires pour réaliser le Soi.
Le désir de Réalisation ne peut naître qu’à l’état de veille ; de même qu’on ne peut faire des efforts que lorsqu’on est éveillé. Nous savons que les pensées à l’état de veille font obstacle à la tranquillité du sommeil.
« Sois tranquille et sache que JE SUIS DIEU ». Ainsi, la tranquillité est le but du chercheur. Même un seul effort pour apaiser une seule pensée, ne serait-ce qu’un seul instant, pénètre profondément jusqu’à atteindre l’état de tranquillité. L’effort est nécessaire et il n’est possible qu’à l’état de veille. S’il y a effort, il y a aussi conscience ; les pensées sont calmées ; la paix du sommeil est obtenue. C’est l’état du jnâni. Ce n’est ni le sommeil ni la veille mais un état intermédiaire entre les deux. Il y a la conscience de l’état de veille et la tranquillité du sommeil. C’est l’état de jâgrat-sushupti. On peut l’appeler sommeil éveillé ou veille endormie ou veille sans sommeil ou sommeil sans veille. Il diffère du sommeil ou de la veille pris séparément. il est l’atijâgrat (au-delà de la veille) et l’atisushupti (au-delà du sommeil, au-delà de la veille et du sommeil et en même temps il est les deux). Il est l’état combiné de conscience parfaite et de tranquillité parfaite. Il est l’intervalle entre le sommeil et la veille et également l’intervalle entre deux pensées successives. Il est la source d’où s’élancent les pensées [sorte « d’Archée »] ; nous pouvons l’observer lorsque nous sortons du sommeil. En d’autres termes, les pensées ont leur origine dans la tranquillité du sommeil. Ce sont elles qui font la différence entre la paix du sommeil et l’agitation de l’état de veille. Allez à la racine des pensées et vous atteindrez la tranquillité du sommeil. Mais vous ne pouvez l’atteindre qu’avec la vigueur de la recherche, c’est-à-dire avec la conscience parfaite.

C’est encore l’état de jâgrat-sushupti dont nous avons parlé auparavant. Il n’est pas ennui, mais il est Félicité ; il n’est pas transitoire, mais il est éternel. C’est de lui que procèdent les pensées. Que sont toutes nos expériences sinon des pensées ? Plaisir et souffrance ne sont que de simples pensées. Elles sont en nous. Si vous êtes libre de pensées tout en demeurant éveillée, vous êtes cet ÊTRE parfait ».
(Ramana Maharshi, entretien 609).

« Le monde est appréhendé par les sens dans l’état de veille et de rêve ; il est l’objet de perceptions et de pensées, les deux étant des activités mentales. Si l’activité mentale du rêve et de l’état de veille n’existait pas, il n’y aurait pas de perception du monde ni la conclusion qu’il existe [d’où l’obsession de tout mesurer depuis la Renaissance et même bien avant]. Dans le sommeil profond cette activité est absente ; donc les objets et le monde n’existent pas pour nous dans cet état. En conséquence, la « réalité du monde » ne peut être créé que par l’ego, par son émergence du sommeil ; et cette réalité est engloutie ou disparaît lorsque l’âme reprend sa propre nature dans le sommeil profond ». Ramana Maharshi, entretien 25.

Ce qui a un commencement doit avoir une fin (adamisme et « fin des temps », ou Big Bang et sa fin). Alors que la Conscience est toujours présente, ici et maintenant : chacun sait « Je suis » ! Personne ne peut nier son propre être.
 
 

Dernière mise à jour : 19-05-2017 01:23

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