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USURE = THERMODYNAMITE Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 20-05-2017 00:07

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Argent, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Chimère, Christ, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Fusible, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Information, Inquisition, Instant, Islam, Israël, Jardin, Jeu, Judaïsme, Kronstadt, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Merde, Métal, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Moteur, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Ptah, Pays, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Univers, Usure, Vase, Vide, Volonté, Yokaï

 
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USURE = THERMODYNAMITE
 
 
ESCLAVAGE ET MENTAL ET HISTOIRE-OPINION-TEMPS QUI COULE : calculer (macroniser), labourer, semer, récolter, CALCULER (penser sans cesse aux rentrées d’argent, jamais insuffisantes). Les Terriens appellent leur esclavage « le progrès ».

Page dédiée au Capitalisme pasteurisé.

THERMODYNAMITE : matérialisme en phénomènes en tous genres, modèle « unité dans la diversité ».  Principe violent, explosif, poussif, polluant.
USURE : US comme usé, et comme United States (l’Empire USA) ; commerce de l’argent : prêter à usure.
Usure, de us et USager (de la république), commençant par la lettre U : son ou, comme le vent (bourrasque), comme la mer (tourmente), comme le souffle (de Dieu selon l’Ancien Testament). U de ouverture et ture : être ouvert, être « éveillé » (voir en fin d’article le monde-hôtel telle qu’en donne la définition Jacques Attali, qui résume ce mondialisme par : « s’ouvrir ou disparaître ») ; aussi Unique de UN souffle cosmique mais qui dit unique se coupe aussi de l’ensemble : rechercher l’Unité est s’en retirer (paradoxe de la Réalisation du Soi (1). Université : concerne uniquement le social et l’opinion… Mais surtout rUse : attribut du Dieu du commerce Mercure ; et aussi R-U-S-E : air ou souffle de la vibrante S dans la noirceur matière du E pour la mettre en De-meure : l’USER, l’éplUcher jusqu’à Cœur (jusqu’à la base de l’ego).
 
« Celui qui gagne de l’argent plaît à Dieu », aurait dit le Prophète de l’Islam, copiant le judaïsme. Cependant, l’Islam comme la Chrétienté a été torturé par le problème de l’Usure. Le Prophète des islamistes aurait dit aussi : « Si Dieu permettait aux habitants du Paradis de faire du commerce, ils trafiqueraient de tissus et d’épices ». Et chez les Chrétiens on dit proverbialement : « Le commerce doit être libre sans restriction, jusqu’en Enfer ».
Le commerce à grandes distances du début du capitalisme européen, à partir des cités italiennes, ne découle pas de l’Empire romain ; il prend la relève du eyes candy islamique des 11è-12è siècles : naissance de nombre d’industries, de productions et d’exportations, tant d’économie à large spectre. Ainsi le capitalisme occidental est d’origine d’Islam. (Référence à Fernand Braudel : Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15è-18è siècle, vol.2 : Les jeux de l’échange, chapitre : La société ou « l’ensemble des ensembles »).

L’usure est le gros gros gros problème de la Chrétienté. En 1777 un arrêté du Parlement de Paris interdisait « aucune espèce d’usure [sens de prêt à intérêt] prohibée par les saints cannons », puis la législation française ne cessera de l’interdire officiellement comme un délit dès le 12 octobre 1789…

L’usure est collé au Deutéronome : « Tu ne dois pas prêter à usure à ton frère, que l’usure porte sur de l’argent, des vivres ou quoi que ce soit qui puisse être prêté à usure ». On a là typiquement le principe de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule jusqu’à nous ! C’est le Graal de la finance juive internationale, et donc de la City de Londres !!!
Comment distinguer entre « le prêt au frère » et le « prêt à celui qui n’est pas de la paroisse » ? Cela ne pouvait aucunement satisfaire la catholicité puisque le mot CATHOLIQUE veut dire universel (katholikos) ; alors que le mot « république » exprime bien la tyrannie de l’opinion : « la chose publique », genre roi à la place du roi, ce qui est vulgaire, la couverture sociale si superficielle.
Comme en Catholicité nous sommes tous à égalité, nous sommes tous frères et sœurs (dans le cas de l’abrahamisme), donc le prêt à intérêt est interdit. C’est ce qu’exprime Saint Jérôme (340-420). Mais son contemporain Saint Ambroise de Milan (340-397), accepte des compromis de l’usure à l’égard des ennemis en cas de guerre « juste » (ubi jus belli, ibi jus usurae). Cela va ouvrir la porte aux « migrants de l’époque » : les Musulmans, avec les échanges avec eux au prêt usuraire, question qui se posera surtout lors des croisades.

Le second Concile de Latran (1139) décidait que l’usurier non repentant serait privé de sacrements de l’Église et ne pourrait pas être enterré en terre chrétienne. La polémique rebondit d’un Saint à un autre : Thomas d’Aquin (1225-1274), Bernardin de Sienne (1380-1444), Antonin de Florence (1389-1459). Pour l’Église la tâche est toujours à recommencer !

Pour les Juifs, dont un Jacques Attali : l’argent doit faire des petits.
Pour les Chrétiens : l’argent ne fait pas de petits (ou ne devrait pas en faire). Formule reprise en refrain par Fra Bernardino et par le Concile de Trente en 1563 : « Pecunia pecuniam non parit ».

« Le temps est un don de Dieu et ne peut donc être vendu ».
(Citation d'après : Un autre Moyen Âge, de Jacques Le Goff). Cette phrase est terriblement humaine !

Avec le choix de la voie de l’Agriculture il y a plus de 10.000 ans maintenant, les villes poussent comme jamais, le commerce prend force et vigueur, les États et leur chefferie poussent comme des champignons à l’automne. Ainsi, plus tard, comment le crédit ne proliférerait-il pas à travers les régions de l’Europe : Flandre, Brabant, Hainaut, Artois, Ile-de France, Lorraine, Champagne, Bourgogne, Provence, Dauphiné, Angleterre, Catalogne, Italie ?
Que l’usure soit un jour abandonné aux Juifs déjà dispersés en Europe, ce fut une béquille de solution qui copiait le Deutéronome : droit pour les Juifs de pratiquer l’usure à l’égard des non-Juifs, soit le Chrétien ayant rôle d’étranger.
En fait, l’usure est pratiquée par la société entière, les princes, les riches, les marchands, les losers, et même l’Église, qui essaye de cacher la pratique défendue (elle la réprouve mais y recourt, se détourne de ses acteurs mais les tolère : « On va chez le prêteur en se cachant comme on va chez la fille publique, mais on y va »)
 
« À partir du règne de Louis IX (Saint Louis), certains seigneurs se demandent s’il est licite d’utiliser l’argent extorqué aux Juifs, lequel provient de la pratique de l’usure » (réf. Les intellectuels chrétiens et les juifs au moyen-âge, de Gilbert Dahan, chapitre : Une attitude offensive). Les sommes récupérées serviront aux croisades.
Un noble vénitien, Marino Sanudo, dit en 1519 que « les Juifs sont aussi nécessaires que les boulangers ».
Aux trafiquants d’argent Juifs il faut ajouter les Lombards, les Toscans et les Caorsins, tous Chrétiens qu’ils fussent ils pratiquaient ouvertement les avances d’argent sur gages et autres prêts à intérêt. Cependant par endroits les prêteurs juifs ont su conquérir le marché des usures, surtout au nord de Rome à partir du 14è siècle. À Florence ils furent longtemps tenu à distance ; ils n’y pénètrent qu’en 1396, et s’y installent en force au retour d’exil de Cosme de Médicis (1424). Trois ans plus tard un groupe de Juifs obtient le monopole des prêts dans la ville. Un détail : ils s’installent « dans les mêmes banques et sous les mêmes enseignes que les prêteurs chrétiens qui les avaient précédés (Banco della Vacca, Banco dei quatro Pavoni).

Bref, Juifs et Chrétiens (membres de l’Église par exemple) utilisent les mêmes moyens : ventes simulées, fausses lettres de foire, chiffres fictifs dans les actes de notaires. Procédés qui entrent dans les mœurs !

Maintenant : LE PURITANISME YANKEE ET ANGLO-SAXON : UNE ÉCOLE DE LA LADRERIE FORCENÉE À L’ÉCOSSAISE, UN ENSEIGNEMENT DE PETITS BOUTIQUIERS. C’était valable avant 1789, ce ne l’est plus chez les big boys with big toys and with big black wallets, and Big data….

Certain que le protestant préfèrera bien manger et « s’en fourrer jusque jusque là », comme dit la chanson, et voyez la taille des objets et de la bouffe chez les Zaméricains !…
Certain que contrairement à la citation ci-dessus sur le « temps et Dieu », pour un protestant et judo-maçon comme Benjamin Franklin, dès 1748 il dira : « Souviens-toi que le temps c’est de l’argent […]. Souviens-toi que le crédit c’est de l’argent. Souviens-toi que l’argent est par nature générateur et prolifique ». Voilà qui résume parfaitement l’Empire actuel et le judéo-maçon Emmanuel Macron au relent puritain protestant ! Et dans la division winners-losers style en Faire/Fer des 10.000 ans si utilitariste : « Ne pas gaspiller un instant de notre brève existence terrestre ; trouver notre récompense [et nos diplômes] dans l’accomplissement de notre profession, là où Dieu nous a placés ; travailler là où il a voulu que nous soyons. Dieu sait à l’avance qui sera élu et qui sera damné, mais le succès dans la profession, c’est l’indication que nous sommes parmi les élus », dit un pasteur contemporain du judéo-maçon Oliver Cromwell : Richard Baxter. Ainsi, le marchand qui fait fortune sera un winner, un diplômé de Dieu, un élu de Dieu comme le « peuple élu ». Le même Baxter met en garde : « Attention, n’allez pas employer vos richesses pour en jouir, ce serait aller tout droit à la damnation. Aves ces richesses, servez le bien public, rendez-vous utile ». Encore un refrain hypocrite et égoïste de « sauveurs du monde ».
Capitalisme pasteurisé ? Pour maximiser les profits et la mentalité de lucre ? Là encore ça rejoint la phrase terriblement humaine cité plus haut à propos de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule.


CAPITALISME PASTEURISÉ = MACRONISME EN MARCHE : NOUVEL ORDRE MONDIAL, PRÉPARATION AU CHAOS.

Capitalisme pasteurisé : mai 2017 en France : les Couilles en Or : Gérard Collomb ; Muriel Pénicaud et ses jobs du CAC40 ; la chefferie du winnerisme libéralisme Bruno Le Maire ; le bruxellisme de la France avec Marielle de Sarnez ; la centrée Sylvie Goulard. Bref, le souhait parfait du faussaire rabbinique Jacques Attali et son « Tout homme a besoin des autres pour être sauvé », autre formule du « United Colors au Bennichon » du paradoxe de l’atomisation et simultanément de l’uniformité des individus. Jacques Attali, qui comme beaucoup de Juifs est très doué par Instant, sort cette perle : « Il n’y a rien de plus juif, dans son esprit, que le téléphone portable ». Vous avez-là la parfaite définition du Monde-Hôtel de Jacques Attali. Alors le numérique ne peut qu’avoir le vent en poupe… en compagnie bien-sûr des pirates….
Les Lénine-Trotsky-Staline sont en train de gagner une nouvelle fois !



Note.
1. Paradoxe de la Réalisation du Soi.
Le soi qui cherche le Soi (le corps, l’humain, le Suprême et tout le reste. Ramana Maharshi, entr. 238)
« Le but de la pratique spirituelle est la suppression de l’ignorance et non pas l’acquisition  de la Réalisation. La Réalisation est toujours présente, ici et maintenant. Si elle était un état nouveau à acquérir, elle devrait être supposée absente à un moment et présente à un autre. Dans ce cas, elle ne serait par permanente et ne vaudrait pas la peine d’être acquise [puisqu’elle tomberait dans le domaine de l’opinion]. Mais la Réalisation est permanente et éternelle, elle est ici et maintenant ». Ramana Maharshi, entretien 354).

« Abandonnez la fausse identification du Soi avec le non-Soi [ou soi avec le s minuscule] ». (Ramana Maharshi, entretien 164). Bref, questionner le Soi tombe dans la dualité sujet-objet et revient à dire qu’il y a deux Soi !

Soigner le mal par le mal, selon la méthode homéopathique, donc soigner l’opinion par l’opinion, le ‘je’ par le ‘Je’ (le Soi).
Le ‘je’ illusion rejette l’illusion, y aurait-il deux ‘je’ ?
« Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’ [paradoxe de la Réalisation du Soi] ; mais les Réalisés n’y voient aucune contradiction].
Paradoxe de se « découvrir » soi-même par soi-même, le Réel étant précisément ce qui est sans double (L’UN ou Dieu), pas de dualité sujet-objet, donc le Réel demeure réfractaire à toute entreprise d’identification). Se découvrir soi-même équivaudrait à « sortir » de l’Univers pour s’examiner, car NOUS sommes l’Univers, nous sommes DEDANS.
L’identité d’un « ceci » est d’être « ceci », comme la Super Tautologie : « Je suis ce JE SUIS », et non d’être identique ou assimilable, bouffé, à quelque « cela » que ce soit, bouffé par l’opinion et tyrannie de l’autre. L’égalitarisme judéo-maçonnique du républicanisme est un mensonge de plus. Car la seule Réalité n’est possible que quand il est impossible de la reconnaître, de l’identifier sans tomber dans la dualité sujet-objet, et donc de la comparer en tant que semblable à une autre : chaque « humain » est un Univers à lui tout seul : IL EST SINGULARITÉ, IDIOT…
Le Janus au double visage regardant deux directions contraires, l’opinion de l’identité rassemble et confond les deux opinions contraire du même et de l’autre : désignant à la fois et en contradiction ce qui est « sans égal » et ce qui est « égal à quelque autre chose ». Bref, impossible de penser le même sans penser en même temps à son propre contraire.
Ainsi la fameuse Carte d’Identité n’est valable que si elle est singularité, différente de toutes les autres, non identique à quelque autre personne que ce soit, garantissant ainsi son identité particulière par l’exhibition d’un certificat officiel de « non-identité » ou de « singularité ».

Le Paradoxe de se connaître soi-même par soi-même porte un nom : VACUITÉ. « Ne vous attachez pas au bien, ne rejetez pas le mal, ne vous appuyez pas sur les deux extrêmes de la pureté et de l’impureté. Ainsi vous comprendrez que la nature des fautes commises [anupalabhya : Vacuité ou impossible à obtenir] est Vacuité. Les pensées ne peuvent être atteintes, car elles n’ont pas de nature propre. Le triple monde n’est pas le Cœur [dimension du Désir, de la Forme, du sans Forme ; ou encore, le monde de la cupidité, de la bêtise, de la colère, soit trois dimensions empoisonnées, qui doivent avoir pour antidote : monde des préceptes, monde de la concentration, monde de la sagesse intuitive]. L’Univers et ses myriades de formes ne sont que le sceau de la Loi unique. Toutes les formes ne sont que le sceau de la Loi unique. Toutes les formes que l’on voit sont des visions du Cœur. Le Cœur n’existe pas en soi, il existe à travers les formes. Mais à chaque fois que vous parlez du Cœur, comprenez que les phénomènes et l’Absolu sont sans obstruction réciproque. Ainsi en est-il du fruit de l’éveil. Ce qui est produit par le Cœur est appelé forme. Lorsqu’on sait que la forme est vide [« La forme est la Vacuité, la Vacuité est la forme, la forme n’est pas différente de la Vacuité, ni la Vacuité de la forme »], la production devient non-production. Ayant compris le sens de cela, vous pouvez agir selon les circonstances, vous vêtir, vous nourrir, entretenir longuement l’embryon saint [le Soi] et vivre en accord avec le spontané ». (Mazu Daoyi 709-788, un des plus grand maîtres chan [Zen] de la dynastie des Tang 618-907).
En conclusion : on ne peut pas rejoindre le Soi par la raison ou la logique ! Soit : « Rien de nouveau sous le Soleil. Il n’y a de nouveau que de qui a été oublié », dont le Soi dont font partie les Essences.

La Seule Réalité est sans double ! Elle est donc non représentable, on ne peut pas « décliner son identité » !!! L’objet réel est invisible, je suis invisible CAR JE SUIS SINGULIER : aucune représentation ou fichage ne peut en suggérer la connaissance ou l’analyse par l’outil réplique, ou l'outil analyse, spéculum. La Réalité est sans double, sans dualité sujet-objet. Le monde, l’Univers et tout ce qu’il contient manquent à jamais de leur complément en miroir, ils sont éternels IDIOTÈS, SINGULARITÉ.

RÉEL = UN ENSEMBLE NON CLOS, NON LIMITÉ, D’OBJETS NON IDENTIFIABLES (ce qui fait peur à tous cancéreux du pouvoir). LE RÉEL EST ÉTRANGER À TOUTE CARACTÉRISATION. IL EST INSOLITE PAR NATURE, IL EST PANique. IL EST EXTRA-ORDINAIRE CAR SINGULIER. ON NAÎT SEUL ET ON MEURT SEUL. ON NE NAÎT PAS POUR ÊTRE SOLIDAIRE, MAIS SEULEMENT POUR ÊTRE SOI-MÊME : « Je suis ce JE SUIS ». « Donc le contraire d’un être altruiste et solidaire, c’est-à-dire quelqu’un d’exclusivement égoïste », écrit F. Pessoa illustrant le paradoxe de la Réalisation du Soi. En note de bas de page du banquier anarchiste de Pessoa il est cité un vers d’Alvaro de Campos : « Après tout, la fraternité n’est pas une idée révolutionnaire » (ou socialiste).
Dans le Paradoxe de la Réalisation du Soi ou vrai qui cesse d’être vrai quand il est vu, on a le ici et ailleurs dans le poème de Garcia Lorca, la Chanson du Cavalier :
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.

L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas, c’est pourquoi il est imbécile de coller, par exemple, au mot « république » le mot « universel », qui ne peut que concerner le spirituel, soit le vrai sens du mot « politique » : « JE SUIS ».
Alors, « L’homme politique », ou la femme politique, C’EST NOUS TOUS.
L’Histoire-Opinion-Temps qui coule correspond au spatio-temporel, soit tout ce qui naît et meurt, qui est balayé et aussitôt remplacé indéfiniment par d’autre Histoire-Opinion-Temps qui coule. Rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est une arrivée : la mort seule ou PAN fait le mariage entre l’événement et l’ÊTRE ; au mieux la Réalisation du Soi conduit au Réalisé vivant, encore si rare de nos jours.
Bref, la « fin des temps » ne peut pas exister : tant qu’il arrive quelque chose, donc l’Histoire-Opinion-Temps qui coule, on n’est pas arrivé, et si par malheur on est arrivé, alors il n’arrive plus rien !
Comme l’Univers ici est hors d’atteinte et se dérobe à toute approche de la part de ce qui n’est pas ici. Du haut de sa tour le Cavalier de Lorca ignore à jamais son ailleurs !
L’attente du messie est identique à la peur du réel, de l’insolite, de ce que l’ego ne peut pas prévoir (il n’a pas le temps de raisonner, il ne peut pas se « sécuriser »). Donc toute peur est la peur du Réel : la PANique. L’attente du messie est encore un moyen politique de « socialisation » des masses ignorantes. Le Réel devient PANique si on y introduit le spatio-temporel : réaction de panique à l’égard de quelque chose qui loge d’une manière indéterminable à proximité. La nuit fait peur (surtout aux policiers et autres « services d’ordre »), l’invisibilité aussi, dans la mesure où il ne peut être identifié immédiatement et certainement (par cette même police). La peur survient lorsque la Réalité est toute proche.
Ainsi pour échapper à cette PANique nous survivons dans le CHARME, dans le FÉTICHISME, dans l’IDÔLE ; un comble pour les religions abrahamiques faisant la guerre contre les Païens qu’ils accusent d’être des idolâtres !!!
Bible : Livre de la Sagesse : Ce qui est à notre portée nous ne le trouvons qu’avec effort. (À rapprocher de la Caverne de Platon).
Les paroles vraies paraissent paradoxales (Lao-Tseu).
 
 

Dernière mise à jour : 20-05-2017 00:51

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