Ecrit par Sechy,
le 20-06-2017 00:11
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Quantitatif de l’Empire technologie Fric/Flic
issu de la thermodynamite : charbon-puddlage
et révolution du quantitatif qui amène
la « démocratie » et son libéralisme, son
« toujours plus » illustré par le vaisseau de Spielberg.
L’Angleterre à la fin du « siècle des lumières »
devient la première puissance technologique.
Aliénation du monde de la thermodynamique.
L E MACHINISME À FAIRE DE L’OR EN GROS ET À FAIRE DES VENDEURS ET REVENDEURS (ce que redoutait par dessus tout l’Alchimiste authentique). SOIT LE CONTRAIRE DU BIEN DE L’HUMANITÉ car seul compte le profit : « s’en fourrer, fourrer, fourrer jusque-là ! ».
Dogme transhumaniste et capitaliste.
Les machines surgissent parce que l’être humain coûte trop cher.
Alors l’être humain du futur réduit à une puce-truc sera aussi rentable et performant, et propre, que la fabrication actuelle de n’importe quel composant électronique appliquant la loi de Moore (« Le nombre de transistors qu’il est possible d’intégrer sur un microprocesseur double tous les deux ans » énonce le président et cofondateur d’Intel). Déjà pour l’an 2000 ces travailleurs du chapeau prévoyaient que la puissance de calcul devrait atteindre deux milliards d’instructions par seconde. En 1991 le processeur d’Intel, 80486 DX à 33 MHz, atteint tout de même 27 millions.
Bienvenue dans ce monde bientôt transistorisé. Démocratie = tous bouffés par le transistor. Et là, SÉCURITÉ ABSOLUE, économie de armée-police-justice et Big Pharma.
À propos du présent et de notre « civilisation », voir le très beau documentaire Koyaanisqatsi, qui prophétise notre possible réduction à l’état de flux circulant dans un gros circuit de microprocesseur, comme nous sommes déjà un flux de consommateurs dans un univers tout bétonisé à la façon circuit imprimé et ses puces de « points de vente », et de « travail », et de « libre échange » capitaliste.
Emmanuel Macron et son collègue la Trumpette US sont LE symptôme, le PRODUIT de l’entrée en agonie de cette civilisation du capitalo-socialisme.
Louis Simond écrit déjà en 1812 : « Il faut chercher les sources de la richesse de l’Angleterre dans la grande circulation intérieure, la grande division du travail et la supériorité des machines ».
La loi de Moore c’est comme l’opinion en culte du narcissisme : multiplication des échanges et des opinions comme on échange de l’argent, le fric appelant le fric comme l’opinion appelle l’opinion, comme les images appellent les images dans le déroulement des rêves. Tout ça bidouillage du mental.
QUANTITATIF : « L’égalité prolétarise les peuples, les peuples deviennent des masses, et les masses se donneront toujours des tyrans, car le tyran est précisément l’expression de la masse, sa sublimation », écrit Georges Bernanos dans : La France contre les robots.
Dans notre monde actuel où tout est à l’envers : le quantitatif est confondu avec l’universel, qui est de l’ordre du spirituel, donc à contrario avec la laïcité et la consommation et matérialisme imposés, le qualitatif est maintenant totalement oublié (ou seulement réservé aux Couilles en Or). Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux explique bien que : « Cette confusion entre le général (total quantitatif) et l'universel (unité dans la vision métaphysique et qualitative) est commune, bien que sous des formes différentes, au communisme et à l'américanisme. Le communisme identifie l'Esprit au psychologique et veut l'uniformisation des façons de vivre et de sentir. L'américanisme réduit la civilisation au seul aspect scientifique, technique et économique ».
L’essor industriel et technologique commence en Angleterre entre 1560 et 1640, corrélativement avec le bétonnage galopant : urbanisation très forte en même temps que montée démographique (le quantitatif). L’industrialisation synonyme du quantitatif pouvait avoir une ouverture sur des siècles de règne. À partir de là, le libéralisme se développe : le grand propriétaire est devenu un rentier qui voit aussi dans sa terre un outil de prestige social, et en même temps un instrument de production qu’il a avantage à confier à des fermiers winners. Ce même propriétaire rentier est souvent un investisseur dans des entreprises industriels et minières (voir la jolie série Poldark). À cette fin du 18è siècle le fermier est déjà en mode libéralisme : il conserve le bail de sa ferme tout en pouvant facilement investir sans crainte « et mener son exploitation selon les règles du marché et de la gestion capitaliste. Le trait fort de cet ordre nouveau, c’est la montée du fermier, un véritable entrepreneur, « vraiment des gens comme il faut », dit un témoin français ».
Les nouveaux parfois gros propriétaires deviennent des « yeomen », et les paysans possèdent de petits lopins de terre et ont des droits sur les terrains communaux qui représentent le dernier tiers des superficies cultivées. « La grosse propriété, plus rentable et mieux adaptée, a regroupé peu à peu les terres au bénéfice de la noblesse foncière, du gros yeoman et du fermier. C’est le contraire de l’évolution française où le régime « féodal » s’est effondré d’un coup, dans la nuit du 4 août 1789, au moment où la concentration capitaliste de la propriété s’esquissait seulement ; la terre s’est alors irrémédiablement morcelée entre paysans et bourgeois ».
Au 19è siècle la montée démographique de l’Angleterre est considérable : 12 millions en 1820, presque 18 millions en 1850. Les taux de mortalités diminuent. C’est la montée en puissance DE L’ANGLETERRE NOIRE (dans tous les sens du symbole de cette couleur) ; urbanisation folle à partir de 1835 avec les centres urbains comme Birmingham, Manchester, énormes villes mal construites, inachevées, sans plan préalable. On a aussi les centres urbains comme : Leeds, Sheffield, Liverpool. Si Birmingham a encore une apparence humaine, « Manchester c’est déjà l’enfer. La population y a été multipliée par dix de 1760 à 1830, passant de 17.000 à 180.000 habitants. Faute de place, les usines sur les collines ont 5, 6 et jusqu’à 12 étages. Palais et maisons ouvrières ont été semés à travers la ville au bonheur la chance. Partout des flaques d’eau, de la boue ; pour une rue pavée, dix ruelles fangeuses. Hommes, femmes, enfants s’entassent dans des maisons sordides ; dans des caves logent jusqu’à 15 ou 16 personnes à la fois. 50.000 Irlandais font partie d’un affreux sous-prolétariat typique », écrit Fernand Braudel.
La tour de Londres HLM pour pauvres qui vient de brûler est un écho directe de cette Angleterre thermodynamitée : Feu = principe de la thermodynamique = la fameuse vapeur qui va engendrer la révolution industrielle dans son ensemble avec ces machines tournantes qui s'usent.
L’immigration va venir à la rescousse de l’Angleterre, surtout en Irlande. La mécanisation va multiplier les tâches non spécialisés : recourt au travail des femmes et des enfants, main d’œuvre ou plutôt esclaves modernes docile et mal payée surtout envers les immigrés. Une spécialisation va naître : le secteur tertiaire ou bureaucratie d’ingénierie, et c’est le cas de l’Angleterre. À cela va s’ajouter une armée de domestiques : au début du 19è siècle, plus de 15% de la population londonienne est représentée par des serviteurs.
L’Angleterre de l’après 1750 se remplie d’hommes à ne savoir qu’en faire, mais ils sont le principe de la révolution industrielle et de son QUANTITATIF. Comma pas encore assez de machines tournantes et autonomes, ces millions d’hommes sont ces machines et engrenages de cette civilisation devenant robotisée et folle.
Le mouvement démographique est intimement lié au mouvement industriel. L’un ne va pas s’en l’autre, et à y ajouter le phénomène actuel migrants comme en écho avec ce début du 19è siècle.
Le métier à tisser est un grand principe de cette révolution industrielle : au 17è siècle le métier de tisserand exigeait 7 ou 8 fileuses, mais vers 1730 arrive la navette volante de Kay. Cependant cette dé-couverte ne prendra son essor qu’après 1760.
Autres « tournantes » : la machine hydraulique d’ Arkwright vers 1769 ; puis dix ans plus tard la mule de Samuel Crompton. Dès lors, ça va être la folie du COTON, et par la même le développement de l’esclavages des Nègres et l’expansion de l’Empire anglais.
Cependant le métier à tisser ne sera détrôné qu’après les guerres napoléoniennes, et lentement, malgré les perfectionnements introduits par les machines tournantes de Richard Roberts vers 1825. Tout cela à cause de la concurrence et du chômage où il n’y avait pas intérêt à remplacer les ouvriers par des machines.
TECHNOLOGIE = FRIC/FLIC ET FAIRE/FER et TRANS-PORT
La qualité du fer/faire s’améliorant avec l’avènement fantastique de la machine tournante comme la machine à vapeur, grand principe de thermodynamite (ça explose comme le moteur d’automobile du même nom, il y eut même des moteurs d’autos à vapeur : celles des frères Serpollet)
La thermodynamite est par principe celui de l’ÉVOLUTIONNISME en géométrie euclidienne de la ligne droite : au début le bois, puis la brique, puis de lourdes armatures, ensuite des tubes de métal, et dès 1820 ça devient une forêt de tubulures.
Thermodynamite = explosion : chaudière soumise à des fortes pressions, et joints qui éclatent sous la pression de la vapeur. Watt lui-même ne parvient pas à construire un cylindre étanche dans les forges de Carron en Écosse. C’est Wilkinson qui réglera pour lui le problème grâce à une machine à aléser de son invention.
En 1769 c’est la folie des roue tournante avec axe de fonte, qui évidemment va casser avec le gel. Les roues de grand diamètre mises en service à London Bridge en 1768 étaient encore en bois. En 1817 elles sont remplacées par des roues de fer.
THERMODYNAMITE = RÉVOLUTION INDUSTRIELLE = CHARBON, FONTE, ACIER, FER et VAPEUR et CHEMIN DE FER et SOCIÉTÉ DU SPECTRE : LE VENT QUI SOUFFLE L'ÉGRÉGORE !
Quand l’industrialisation de la société est déjà bien en place, en 1840 Émile Levasseur calcule qu’un cheval-vapeur = 21 hommes, et que la France avait alors un million d’esclaves, total appelé à grandir de façon exponentielle : en 1880, il s’élèvera à 98 millions, soit deux fois et demie la population de la France.
COTON = NÉGRIER, EUROPE, INDE et VAPEUR.
Le coton c’est la steam industry, la vapeur par excellence. Le port de Liverpool va devenir le grand port négrier de l’Angleterre et la porte d’entrée principale du coton brut, avant tout le coton des États-Unis. Le filage de la laine et celui du lin commence à disparaître pour suivre la mode du coton. Après la révolution du coton viendra celle du Faire/Fer, à commencer par la folie des chemins de fer. le coton ne fut qu’un engrenage entraînant celui de la métallurgie et de ses capitaines, ou plutôt empereur d’industrie engrossant le monde capitaliste et de l'esclavage du pouvoir d'achat.
À partir du 18è siècle l’Angleterre passe aussi à la révolution mercantile : échanges au loin, fièvre de l’exportation et en même temps de la colonisation du « sauvage ».
« La fortune anglaise hors de l’île, c’est la constitution d’un très large empire marchand, c’est-à-dire l’ouverture de l’économie britannique sur la plus vaste unité d’échange qui soit au monde, de la mer des Antilles jusqu’à l’Inde, jusqu’à la Chine et aux rivages de l’Afrique… Si l’on sépare en deux cet énorme espace, l’Europe d’un côté, de l’autre l’outre-mer, on a une chance de mieux saisir la genèse d’un destin malgré tout singulier », écrit F. Braudel à propos de cet Empire du Fric/Flic.
Suite aux guerres de la révolution de 1789 et de l’empire napoléonien, aucune partie du monde n’a pu faire de commerce entre 1804-1813, sans le bon plaisir de l’Angleterre (et de son Rothschild a-doré…). De là vont entrer en piste les inévitables ASSUREURS, dont le Lloyd’s et son Royal Exchange… Les courtiers en assurances avec les ordres de leurs clients vont d’un poste à l’autre des assureurs pour obtenir les participations nécessaires : Lloyd’s = réseaux de renseignements et médias modernes.
La révolution londonienne est non seulement celle de la City, mais surtout l’évolutionnisme galopant : telle la loi de Moore, multiplication des marchés et généralisation d’une économie monétaire qui pénètre absolument tout, par l’ampleur des échanges, et par l’ampleur des marchés intérieurs spécialisés à l’intérieur même de Londres. Il y a aussi la multiplication des intermédiaires, les « spécialistes » ou « petits boutiquiers » revendeurs qui entraînent une redistribution des revenus et des profits entre une masse toujours plus grandissante de participants, déjà noté en son temps par un Daniel Defoe. « Bref, par une sophistication et une modernisation des relations qui tendent, de plus en plus, à fonctionner d’elles-mêmes [comme la technologie qui va finir par être autonome par rapports aux « anciens » humains] ».
LE MARCHÉ DE LA POLITIQUE ET LE MARCHÉ DU COMMERCE.
Avant 1991, le marché du commerce était seulement à l’Ouest. Maintenant depuis l’effondrement de l’URSS il est partout.
« La démocratie vous confère le pseudo-devoir de posséder votre petite vérité personnelle, en toute propriété, en contradiction avec le fait que la Vérité est ou n’est pas, qu’elle ne peut être un objet de possession, qu’elle ne trouve donc pas ses critères dans des résultats électoraux. par contre, on vous refuse la démocratie là où elle serait légitime, dans le domaine quantitatif de l’économie où serait nécessaire un modus vivendi décidé par les bulletins de vote.
Le principe démocratique est appliqué là où il n’a rien à faire. IL N’EST PAS LÀ OÙ IL DEVRAIT ÊTRE. Aucune solution n’est possible sans la distinction juridique incarnée dans les structures sociales de la distinction ontologique de ces deux pouvoirs [politique et économique]. On vous les présente comme s’ils en constituaient un seul, sous la dénomination de « pouvoir temporel », par opposition au « pouvoir religieux ». L’histoire passée a établi la distinction du spirituel et du temporel, du pouvoir religieux et du pouvoir politique. En réalité, il n’y a pas deux, mais trois pouvoirs. Le « Trois », seul, fait la synthèse et la Paix. Le « Deux » établit nécessairement la dualité et les conflits. La « Trinité », c’est la Paix, en chaque individu, entre individus et entre nations. Le « Deux », c’est la guerre ».
(Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, fin de la dernière lettre du 1er décembre 1978, adressée à tous ses camarades rencontrés au travail dans les usines, à l’armée, dans les camps d’Allemagne, les prisons, les refuges de l’Abbé Pierre, les asiles de nuit, les soupes populaires, auxquels Jean dédie son « paquet de bafouilles »).
[En référence partielle à : Fernand Braudel : Civilisation matérielle, économie et capitalisme, 15è-18è siècle, vol.3 Le temps du monde].
Dernière mise à jour : 20-06-2017 00:49
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