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Vraie Unité dans la diversité (Nature) Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 11-07-2017 01:14

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Amour, Anarchie, Âne, Argent, Artifice, Babel, Banques, Behaviorisme, Bourgeois, Cacapitalistes, Chefferie, Chimère, Christ, Communisme, Conte, Démocratie, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Étatisme, Europe, Famille, Fréquence, Fusible, Génocide, Histoire, Humain, Illusion, Image, Information, Inquisition, Instant, Islam, Israël, Jardin, Jeu, Judaïsme, Kronstadt, Labyrinthe, Laïcité, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Manipulation, Matrice, Médecine, Merde, Métal, Monarchie, Mondialisme, Morale, Mort, Moteur, Nature, Oligarchie, Opinion, Or, Ovni, Païen, Paix, Prostitution, Ptah, Pays, Paysan, Père, Peur, Philosophie, Pierre, Politique, Porte, Pouvoir, Prisons, Psychiatre, Raison, Religions, République, Révolution, Royauté, Russie, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Tradition, Transformation, Transhumanisme, Tyrannie, Univers, Utile, Vaccin, Vase, Vide, Volonté, Yokaï, Zombie

 
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Vraie Unité dans la diversité (Nature)

Guerre des polythéistes (spiritualité de la Nature et de la Forêt)
contre les monothéistes (croyances du désert avec les réchauffistes et évolutionnistes).
 
 
La singerie de cette Unité (vieux rêve de Centrum Centri) de ce Un et sa diversité conforme à la Nature, se retrouvait gravée sur l’épée de la grosse dame sioniste et académicienne qui vient de mourir. Cette pseudo-unité n’est que la centralisation, le jacobinisme fait par principe autour de l’élément le plus corrompu par le capitalo-socialisme. « Un corps malade est asservi aux exigences du moins sain de ses organes, une nation malade [un monde malade] est gouvernée par la lie de ses habitants », écrit Gustave Thibon dans Diagnostics. Effectivement, si ce monde n’était pas malade, sa chefferie ne le serait pas non plus. Tout est lié !
 
« Il n’y a pas de meilleure preuve psychologique de l’existence de Dieu que ce mépris avec lequel des athées comme Nietzsche ou Sartre parlent de l’homme. Ce sont ceux qui veulent éliminer Dieu au profit de l’homme qui pardonnent le moins à l’homme de n’être pas Dieu [donc qui ont oublié le Soi]. Et rien n’est plus logique en profondeur que ce paradoxe apparent » (Gustave Thibon : Notre regard qui manque à la lumière). Thibon ajoute que Dieu chez Nietzsche c’est le « surhumain », de nos jours ce serait « l’Homme augmenté » des transhumanistes… qui voudraient fabriquer des dons sans le donateur, bref, faire de la magie, noire ou blanche c’est kif-kif tant la frontière est mince comme du papier pour tabac à rouler !

Thibon ajoute : « Ce déclin rigoureusement corrélatif de la diversité et de l’unité revêt un caractère essentiellement tragique. Jamais les hommes n’avaient été aussi semblables et aussi étrangers les uns aux autres. Et jamais non plus ils n’avaient été rivés entre eux par des liens aussi artificiels et aussi inhumains [voir la mode des « réseaux sociaux » en informatique…] ».
L’Enfer est le lieu où la centralisation et le chaos humain sont portées à leur expression suprême, et c’est le projet des transhumanistes avec leur inutile de l’utilitaire devenant l’Utilitaire suprême.

Toute cette civilisation est construite sur le SÉCURITAIRE, CONSTRUITE SUR L’EFFET ET JAMAIS SUR LA CAUSE : « Il y a là, comme dans toute maladie profonde, un implacable cercle vicieux : le mal appelle un remède artificiel, à sont tour, après un coup de fouet factice, aggrave le mal [voyez l’incroyable série La Servante écarlate, qui pourrait fort bien devenir le totalitarisme de demain]. La dissolution anarchique cherche dans un étatisme glacé un refuge contre elle-même : les systèmes politiques ressemblent à d’immenses frigidaires où gisent, artificiellement rassemblés, les disjecta membra de l’humanité. Mais la congélation la plus rigoureuse ne suffit pas à rendre la vie à des membres mutilés : elle ne suspend un moment leur corruption que pour mieux la précipiter dans la suite », écrit Thibon.


LE SPECTRE-SPECTACLE DE CE MONDE ÉCONOMIQUE OU CAPITALO-SOCIALISTE.


« Dans ce siècle où l’homme en série et de la fabrication standard, où tout artisanat, toute division organique du travail agonisent, on constate un grouillement sans précédent de « spécialistes » et de « spécialités ». On cherche en vain un cordonnier au village, mais on trouve en ville une manucure à tous les coins de rue ; on boit partout, au lieu du bon vin que chaque ancien vigneron faisait « à sa façon », un ignoble liquide standard, mais 24.000 spécialités pharmaceutiques sont inscrites au Codex [en 1940]… Distinguons. La vraie spécialisation professionnelle est de nature organique : elle est par conséquent limitée : les métiers vitaux ne sont pas multipliables à l’infini. La fausse spécialisation au contraire résulte de l’uniformité, et, par là même, elle ne connaît pas de limites : on peut diviser sans fin un corps indifférencié [rendu « universel », sans nom-la-forme en une singerie de l’Éternité] ! Telle ezt la clef de cet apparent paradoxe, qui fait croître simultanément l’atomisation et l’uniformité », écrit Gustave Thibon, et passage que je ne cesserais de citer tant il est fondamental à notre époque du « Exploitez-vous les uns les autres », que certains appellent « échange », ou « social ».

« La saine spécialisation professionnelle repose sur l’unité et la diversité de la vie [rien n’est pareil d’un Instant à l’Instant] : pointée vers la partie, elle reste enracinée dans le Tout, nimbée de sagesse universelle (qu’on songe aux trésors de prudence et d’initiatives non seulement techniques, mais humaines, que doit dépenser un artisan de village qui fabrique et vend lui-même sa marchandise (1) ; ainsi centrée sur le Tout, elle sert le Tout : c’est la spécialisation du microcosme.
La fausse spécialisation est celle du fragment informe : elle s’adresse à des fantômes abstraits [comme nous qui sommes devenus des marchandises à code-barres] ; son objet n’est pas la partie gonflée du Tout, mais le pseudo-tout qui gît dans le cadavre de la partie mutilée. Ainsi séparée du Tout et centrée sur elle-même, elle encrasse et parasite l’organisme collectif. Aucun salut économique ne sera possible tant que les activités humaines continueront à se différencier suivant un rythme étranger à l’être et aux besoins de l’homme, autrement dit tant que la spécialisation ne correspondra à aucune spécificité naturelle », écrit Gustave Thibon.

Il dit que ce problème du Tout et de ses parties, soit de l’unité à la diversité, soit de l’autorité à la liberté, « se résout dans la notion de gravitation excentrique [voir le plan d’une ville de l’Atlantide…].
Cette notion se vérifie à tous les degrés (physique, biologique, spirituel, social…) de la création. En termes généraux, elle peut se formuler ainsi : toute unité implique un minimum de tension vitale entre les éléments associés et hiérarchisés. Même dans les types les plus élémentaires de l’existence associée, on observe déjà, parallèlement à l’insurmontable suprématie du centre, un certain degré de tension entre ce centre et les éléments qui en dépendent. Ainsi, la gravitation d’un astre autour d’un astre central comporte toujours un certain coefficient d’excentricité. Par là, se trouvent synergiquement assurées l’unité de l’ensemble et la vie propre de chaque partie.
On fausse complètement les notions d’attraction, de sympathie, d’ordre, d’unité, etc., si l’on ne veut pas tenir compte de l’état de conflit latent enveloppé de ces notions (2). L’unité biologique d’un être est déjà fondée sur de multiples antagonismes qui se neutralisent au sein d’une unité supérieure : chacun connaît par exemple les oppositions entre les diverses glandes endocrines. Psychologiquement, une harmonie absolue et constante entre la sensibilité et l’esprit n’est pas réalisable, et toute affection entre deux êtres comporte une nuance d’aversion vaincue », écrit Thibon.

Bref, tout être cherche son Centrum Centri : « La synthèse de ces deux inclinations [dualisme de l’irréductible et de l’insuffisant] constitue la gravitation excentrique. Toute attraction entre choses créées - et par conséquent, toute unité, tout ordre terrestres - comporte ce mélange de refus et d’offrande. Bien plus, c’est la capacité de solitude, d’auto-affirmation et d’excentricité incluse dans l’être aimant qui conditionne la force et la fidélité de sa gravitation autour de l’être aimé. […] C’est seulement à l’égard du centre divin que l’excentricité cesse d’être nécessaire, car ce qu’une créature possède de plus irréductible et de plus solitaire se confond précisément avec l’attraction divine [le Soi]. Vis-à-vis de Dieu, l’excentricité est carence, néant, péché. […] La puissance du centre attractif se mesure au nombre et à la résistance des éléments que ce centre peut retenir autour de lui. Là où la soumission inerte aux influences du centre résorbe totalement la tendance excentrique de l’élément satellite, le centre lui-même se détend et s’affaiblit. Dans les sociétés humaines, la soumission automatique, le conformisme passif des organismes subordonnés entraînent l’affaiblissement et la décadence du pouvoir central. Une autorité qui n’a plus rien à dominer ni à intégrer est vouée nécessairement à la sclérose et à la mort », écrit Thibon.

Gustave Thibon explique que les tyrannies anciennes restaient « physiques » : « elles inhibaient la liberté dans son exercice extérieur, elles ne rongeaient pas ses racines spirituelles, elles ne l’empoisonnaient pas dans sa source. Les hommes étaient des esclaves, ils n’étaient pas des pantins. Aujourd’hui, les chaînes qui liaient jadis le corps de l’esclave sont devenues les ficelles [la démocratie, la laïcité] qui meuvent, de l’intérieur, l’âme de la marionnette. L’école, la presse, la radio, le cinéma [l’informatique et ses « réseaux sociaux »] s’acharnent à réaliser la parfaite mécanisation de l’âme. La tyrannie, au sens classique du mot, s’arrêtait au seuil de la conscience. Vous pouvez tout sur moi, disait à un tyran je ne sais quel ancien, sauf une chose : m’empêcher de penser ce que je voudrai. C’était trop d’optimisme », écrit Thibon, car de nos jours on implante, dans les séries ou films de science-fiction, qui n’en sont presque plus, de faux souvenirs et autres modification ou programmation de la personnalité.

Thibon explique que la tyrannie vient de la corruption centrale, du même glissement de l’être humain hors de l’unité de sa nature et des sources de sa vie [donc en dehors du Soi], « de ce processus de disjonction idolâtrique par lequel chaque élément relatif, devenu pour lui-même un centre absolu, ne peut s’affirmer qu’en excluant tout le reste. Ainsi la liberté devient révolte [et rentabilité pour le pouvoir financier et politique] et l’autorité tyrannie, et elles s’opposent et s’enfantent sans fin l’une et l’autre ».
Bref, la société tend à devenir une énorme machine, où, comme dans dans toute mécanisme tôles-boulons, chaque rouage est condamné à une passivité absolue ou à une originalité en forme de culte du narcissisme comme de nos jours.

Les ergoteurs Grecs furent torturés par des Océans de questions : voyez leur supermarché de philosophistes en gros ! L’être humain moderne n’est plus torturé par les questions tant il croit maintenant tout savoir avec ses petits bagages contenant ses petites vérités… car il se fie à ses sens et à ses appareils de mesures et ses ordinateurs qu’il a construit lui-même ! Il est devenu un transhumaniste : UN SELF MADE MAN (prisonnier de sa raison, de son ego, de son histoire).


Pas d’exode en dehors d’Égypte, un certain rapport avec « l’unité » et la Nature (diversité).
Men (Minerva), Aphrodite, Hileithie, Golgos expriment « issue de l’écume et de la fange ». « Ces quatre stations étaient donc le prototype des sept plaies de Mesraïm [Égypte symbolique de Grasset d'Orcet], dont Moïse accablait Pharaon pour le forcer à laisser partir Israël ou Isron, c’est-à-dire le soleil levant. Mais le pays de Mesraïm ne pouvait être l’Égypte, car le débordement du Nil commence au solstice d’été pour être en plein développement à l’équinoxe d’automne. Pendant la mission de Moïse, qui va du solstice d’hiver à l’équinoxe du printemps, le Nil est d’une limpidité parfaite, il n’y a pas plus de grenouilles que de sauterelles, et il n’y pleut ni ne grêle. Tout cela ne peut s’appliquer qu’au nord de la Syrie et à Chypre.
Quant à la mort du premier né BQR, qui est aussi le nom du Nord-Est et correspond aux Dieux Cadmus, Cadmon, Casmilus, symboles de l’hiver, le premier né de l’année, elle à l’équinoxe du printemps, terme au-delà duquel Pharaon ne peut plus retenir Israël dans le pays de Mesraïm, c’est-à-dire au-dessous de l’horizon ».
Premier point, deuxième point lié au Bronze.
Ce métal ne peut pas avoir été découvert en Égypte. « La vallée du Nil est une terre d’alluvion qui ne contient aucune espèce de métaux ; les mines les plus voisines de la terre de Mesraïm sont celles du Sinaï, dont elle tirait une certaine quantité de cuivre, et que, par conséquent, elle faisait garder militairement, ce qui, par parenthèse, rend impossible le séjour des Hébreux dans cette presqu’île sous la conduite de Moïse. Ils n’auraient pu s’y établir sans s’emparer des forteresses égyptiennes, et l’Exode ne les mentionne même pas. Il est possible que le fond de race sémite et nubienne qui occupait l’Égypte avant qu’elle eût été conquise par des aventuriers venus du Nord avec le Bronze n’ignorât point l’usage du Fer, qu’on semble avoir travaillé de temps immémorial dans le haut Nil et l’Océan Indien ; mais il lui manquait un des éléments constitutifs du Bronze, l’Étain, dont les seuls gisements connus du monde antique étaient situés dans la Cornouailles, l’Espagne et la Colchide ».
(Grasset d’Orcet : Archéologie mystérieuse, vol.1)

Voir aussi la page : De la mythologie au mensonge: La fable biblique de Joseph et le Titanic (Ashraf Ezzat)



Notes.
1. Et pas sur la place du village : au « marché », terme hautement capitaliste, qui faisait dire, je crois à Karl Marx, que le capitalisme commençait sur la place du marché du village. Donc l’artisan qui propose son art à celui qui en a besoin DOIT LE FAIRE CHEZ LUI, OU SUR LE PAS DE SA PORTE.

2. Voir par exemple le bâton du Dieu Ptah surmonté d’une tête sethienne, d’un lien au Dieu Seth dans le sens si important de l’adversaire, et d’une plume dans le sens de ce qui est Maât ou direct. L’adversaire comme la dualité Lucifer-Ahriman de Rudolf Steiner : « un corps ne nous appartenant pas car fruit d’un combat entre les puissances lucifériennes et ahrimaniennes « Celles-ci n’ont rien d’humain ». L’espace libre qui nous est laissé, au milieu, est fin comme le fil du rasoir », écrit Steiner, ce qui est encore plus valable de nos jours.

Seth, frère d’Osiris, ou mieux : le côté négatif d’Osiris, a été honoré aux premières dynasties, puis dans le Delta à l’époque Hyksos. On l’assimile au Dieu sémite Soutekh. Il a été lié à la ville d’Ombos près de Kôm Bellal et aux régions désertiques de la chaîne arabique (réf. André Barucq et François Daumas).
Donc Seth est l’adversaire, l’agitateur, celui qui trouble, et non le Diable à « usage » uniquement binaire : négatif dans un seul sens fixé une fois pour toute par l’opinion moralisatrice des Chrétiens !
 
 

Dernière mise à jour : 11-07-2017 01:57

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