Ces gens gonflés d’ego qui veulent « réformer le monde » et « réécrire » son administration. « C’est avec de tels propos que les hommes, depuis des temps immémoriaux, défont et refont le monde », dit Ramana Maharshi à l’entretien 161. Ces réformateurs sont apparus, puis ont disparu ; mais les anciennes Traditions sont toujours là. Comme l’explique R. Maharshi : « Pourquoi perdre son temps avec de telles questions ? Que chacun s’occupe de ce qui le concerne. Et tout ira bien ».
Ce n’est pas gagné avec l’outillage du N.O.M. et son « vivre ensemble » et ses « réseaux sociaux » où se déroule la tyrannie de l’opinion sous prétexte de « liberté d’expression », soit le culte du narcissisme !!! Nous pataugeons encore dans leur colonialisme de « Ce qui est bon pour nous est bon pour vous ».

« Pourquoi vous donnez-vous tant de mal pour effectuer des réformes ? Allez dormir et voyez s’il y a des différences dans le sommeil. Là, vous allez effacer les différences sans aucun effort. (Rires) », Ramana Maharshi, entretien 507.

Depuis la guerre de 1939-1945 nous sommes dans une guerre mondialisée magico-religions, mais de magie noire, car totalement enchaînée à l’argent de la City de Londres, donc de plus en plus au virtuel, au FAUX (illusion, tromperie, leurre de la consommation).

Les gens qui veulent « réformer le monde » sont de gros égoïstes qui ne résolvent rien depuis des millénaires.

« Ils sont égocentriques, d’où leur incapacité. S’ils demeuraient dans le Soi, ils seraient différents » explique R. Maharshi à l’entretien 272.

Seul le SILENCE peut aider le monde (chacun s’occupe de ses propres affaires et nous tuons l’opinion).
« Tant que vous pensez être le corps, vous voyez le monde extérieur à vous. Les imperfections vous apparaissent. Dieu est Perfection [donc pas le Yahvé jaloux]. Son œuvre aussi est Perfection. Mais vous voyez le monde comme imparfait à cause de votre fausse identification […]. Voyez-vous vous-même d’abord et voyez ensuite que le monde est le Soi », dit R. Maharshi à l’entretien 272. Si on pense être le corps, alors on voit le monde comme « extérieur » en une dualité sujet-objet, dont le mythe actuel du « réchauffement climatique » ; ce serait plutôt la « raison » qui s’échauffe depuis le 18è siècle….
Depuis un moment tout est fait pour que nous nous croyons UNIQUEMENT comme CORPS, donc perte totale d’autonomie ou aliénation de la père-sonne au profit de ses perceptions sensibles et senti-ments et sensationnel médiatique de société du spectacle, de l’hypnose, de l’instinct grégaire. Ce seront alors les sens, les perceptions dans le temps qui coule conçu de façon linéaire entre un passé et un avenir, qui dictent ou manipulent le mental et ce qu’il doit exprimer. C’est l’HOTC, Histoire-Opinions-Temps qui coule et qui varient d’un Instant à l’autre en chaque individu, et qui ne peut être jamais identique chez deux individus ; cela par la nature même des choses en dualité sujet-objet. En se croyant le corps, le mental tend par nature, à figer, à coaguler et à conférer un semblant d’absolu et de « valeur éternelle » à une connaissance découlant du sensible, qui pourtant par nature ne peut en avoir. Cet absolu ne peut qu’être l’OPINION, qui ne sera jamais en sécurité, qui porte en elle l’angoisse de pouvoir être remise en question. Aussi elle sera toujours en position de défense ou d’attaque. L’opinion sera la guerre de tous contre tous et le « exploitez-vous les uns les autres », elle sera donc sectaire et intolérante. Ainsi tout ce qui n(‘adhère pas à l’opinion, absolutisée collectivement sous le nom de « parti », ou de régime, sera ennemi, comme le régime républicain et son partisan Saint-Just qui qualifiait ses opposants de « ennemis de la liberté ».

Les Big boys with big toys du washingtonisme se comportent selon leur principe de l’évolutionnisme, comme le socialisme, comme le font Teilhard de Chardin et Sigmund Freud… et les transhumanistes. Ils veulent monter une machine à coudre avec les pièces détachées d’une bagnole. Je cite Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux :
« Pour l’instant, je suis tourneur. Ou plutôt, JE NE SUIS PAS TOURNEUR, je travail sur un tour. Le principe du tour, c’est déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne. Résultat : des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, ESSENCE éternelle du tour. Mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe : c’est l’Existant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucune autre machine. La recherche, le bricolage, peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas. Quand un homme découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui à l’état latent, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être. C’est vrai du moins quand l’opinion n’a pas la prétention, pour se justifier, d’imaginer des principes à sa mesure ». Et c’est ainsi que de nos jours le Pour-Voir veut créer une machine à coudre avec les pièces détachées d’une bagnole ! (Voir plus bas Tchouang-tseu).

Guerre de magico-religions : nous ne sommes plus au temps de l’ère des Poissons et de son « Je crois » ; nous sommes à l’ère du Verseau et même à celui du Capricorne au temps du « JE SAIS », donc du « Je suis ce JE SUIS ». Nous entrons à la fois dans l’ère de « l’Homme Glorieux » ou du « Corps Glorifié » avec rapide approche vers le « Dieu Glorifié » de l’ère du Capricorne. Dieu intérieur évidemment ! Ère du VersEAU et du CapriCORNE (Eau et Montagne et période de l’après 6000 ans après J.-C.).
L’ère des Poissons c’est tenter de connaître la matière ; nous la connaissons par pur pragmatisme, évidemment nous ne la SAVONS pas, tellement nous ne la savons pas que nous avons recours à des SPÉCIALISTES : notamment les médecins, quand cette matière, ce corps, ne « va pas bien », et que le médecin lui-même ne « sait » pas. La médecine actuelle est un pur pragmatisme ; j’en veux pour exemple mon effarement devant le médecin d’hôpital venant de « diagnostiquer » une hémorragie cérébrale chez ma mère à l’aide « d’un appareil de mesure », simple carton avec un simple texte écrit dessus ! Bref, nous en sommes au même stade ou il fallait « croquer » le doigt de pied d’une personne pour savoir si elle était vraiment morte, d’où le nom de « croque-mort »…

TERRIFIANT ce monde qui ne considère que le corps : travailler pour engrosser les Couilles en Or, puis « tomber » à la retraite à 60 ans, soit l’âge où l’on ne doit plus qu’aller à la pêche et arroser ses salades et ses carottes dans son jardinet, en attendant la mort (les retraités plus riches feront des croisières, et également en attendant la mort…). Voilà la vie que nous fourgue le « pays le plus libre du monde ».

L’HOTC, inventée, développée particulièrement par les Hébreux-Juifs est un moyen tout confort de se satisfaire de l’explication de la Création par l’œuf et la poule (1), soit la cause-effet en enchaînement sans fin, en total évolutionnisme, à tel point que l’athée intégrale André Malraux fera la partie du comité de soutien de l’œuvre de l’évolutionniste Teilhard de Chardin…

Les Big boys with big toys du washingtonisme et leur pays « le plus libre du monde » nous transforment en élevage en batterie : une unité digitalisée dans la masse des humains, de France et du monde, scanable comme des patates dans un sac à code-barres, ou pucé, un matricule de sécurité sociale, un nom sur un fichier électoral, un numéro de poste à l’usine. Cette soit-disant « liberté » qui limite les Terriens à la seule dimension corporelle des besoins physiques (laïcité). Réduction du Terrien à la vie du sensible, entre l’instant de sa naissance et l’instant de sa mort. Voilà qui est très triste si on se prend pour un corps ! Porte du coffre-fort ouverte pour les Big Pharma et tout bénéfice grâce à leurs antidépresseurs et autres drogues légales ou illégales c'est kif-kif !

Il n’existe pas de « pays le plus libre du monde ». Ici-bas on perd sa virginité divine si par malheur on se prend pour le corps, le ‘je’ ; si on se perd dans la dualité d’un sujet connaissant face à un objet genre « l’Univers ». Le sujet, bien que faisant la partie de l’Univers cherche « à en sortir » pour le connaître, comme si ça lui était étranger ! La Vraie Liberté c’est vivre ce « lieux » où disparaît l’opposition entre sujet et objet, connaissant et connu ; là où cette opposition perd totalement son sens.

Le washingtonisme et son « pays le plus libre du monde » qui veut fourguer sa daube au monde entier se comporte comme n’importe quel dictateur fabricant d’âmes dans l’HOTC. Ainsi fabriqué par la seule HOTC et son social dont il n’a pas à décider, l’individu ne doit vivre que dans l’HOTC entre un passé et un futur. Le souvenir lui est même interdit (dogme des « Gas Chambers »), il ne doit pas regarder en arrière pour boucler le futur sur le passé. Seul, le dictateur fabricant d’âmes s’accorde cette possibilité et l’interdit aux fabriqués. Lui seul a droit au Soi. Voir l’usine à uniformiser qu’est « l’éducation nationale ». Depuis l’après 1789 il n’y a jamais eu autant élargissement du GOUFFRE entre fabricants (un petit groupe, et à la limite un seul) et les fabriqués (les milliards de la masse humaine). La question est : Pourquoi ? Réponse : Parce que le principe de la démocratie marchande demande - comme une publicité qui incite à acheter son produit - DU CONSENTEMENT. Alors l’éducation comme la publicité privée feront tout pour façonner du CONSENTEMENT futur ; plus rien ne sera alors naturel.

IMPORTANT.
Comme tout est FRACTAL : « D’ailleurs l’apparition d’une chose ne peut pas résulter de rien (2). Si l’apparition d’une chose repose sur une autre chose, on n’aboutit jamais à un résultat qui soit vraiment le dernier [donc il n’y aura pas d’arrêt, ou si l’apparition d’une chose vient d’une autre chose, il est impossible d’aboutir à quelque chose qui soit la dernière]. Si le Saint aime les hommes qui sont au monde sans jamais avoir le moindre égoïsme, c’est que son raisonnement repose sur le fait qu’il n’y a pas de chose ou d’être privilégié [c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’être vraiment premier genre Adam, il n’y a donc pas de première fractale genre le héros qui donne le LA à ses suites] », Tchouang-tseu, chapitre 22 : Intelligence voyage dans le Nord, trad. Liou Kia-Hway. Passage de Tchouang-tseu particulièrement complexe et important.

Notes.
1. Histoire de l’œuf et la poule cité par Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : Pour avoir un œuf il faut une poule et pour avoir un monde il faut un Dieu. Jean répond alors : Pour avoir une poule il faut aussi un œuf. Ce qui forme la parfaite prison de chaîne sans fin de causes-effets dont les deux bouts ne se rejoignent jamais, et que l’on peux allonger à l’infini, sans qu’aucun raisonnement soit valable. C’est le principe de la tyrannie de l’opinion qui n’a pas de fin, le principe de l’évolutionnisme façon Darwin et transhumanisme et judaïsme.

2. L’apparition d’une chose concrète ne peut pas résulter de rien. Alors deux hypothèses :
1 - L’apparition d’une chose concrète vient du sans pourquoi : la chose EST, c’est-à-dire que son apparition vient du Soi, ou TAO en tant que chose concrète.
2 - L’apparition d’une chose concrète vient d’une chose concrète. Ainsi la série de choses concrètes qui s’engendrent est nécessairement infinie. Cette deuxième hypothèse est celle qui a court depuis l’après Jésus-Christ et à l’instigation des évolutionistes, entre un passé que l’on peut reculer selon l’opinion à la mode, et un futur que l’on peut avancer toujours selon l’opinion. Le socialisme, le transhumanisme se situe dans cette optique genre Demain On Rase Gratis (DORG).