Accueil arrow Peindre à l'aquarelle
Premier criminel l’État Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 26-09-2017 23:58

Pages vues : 6022    

Favoris : 56

Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Banques, Capitalisme, Civilisation, Ego, Empire, Fractale, Gratuit, Guerres, Histoire, Instant, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Maçon, Microbes, Opinion, Orgie, Ouvrier, Païens, Paix, Peste, Raison, Réalité, Religions, République, Simple, Socialisme, Spiritualité, Terrorisme, Transhumanisme, Vérité, Vin, Winner

 
 
frise_tet_mort.png
 
 
Premier criminel l’État
et sa chefferie
 
 
L’État Premier criminel : tout président de régime républicain, tout roi (s’il en reste encore au 21è siècle) sont des criminels par essence en tant que propre chef de leurs armées de tueurs. Tout être humains commence à se réveiller en comprenant que le paiement de l’impôt affecté à l’entretien et à l’armement des soldats, et plus, s’il sert personnellement dans l’armée est un acte immoral et criminel. Toute la chefferie étatique est criminel par essence, ainsi la première libération est de ne pas cautionner cette chefferie et ses instituions criminelles. REFUSEZ LA MODE DU SÉCURITAIRE SOUS LEURS ORDRES OU LEURS LOIS.
Si les êtres humains se laissent zombifiés, c’est parce que la chefferie étatique du régime républicain, donc l’ego, lui ordonne un instinct de conservation, et maintient les humains dans un état de zombie. Sortir de cet état zombifié c’est vaincre l’ignorance DE SOI-MÊME, donc se tourner vers L’INTÉRIEUR alors que toute le système étatique fait tout pour maintenir les masses vers l’extérieur.

ZOMBIE : croire à son pouvoir d’achat… Comme écrit P. Legendre à propos de CRÉDI-CRÉDO-CROYANCE : le fils met sa foi en son père comme le créancier attend de ce père un paiement ! La filiation devient RENTABILITÉ, MERCANTILISME. On est bien dans le Thème de l’échange et de son « pouvoir d’achat » et du tout payant…
 
Premier criminel : l’État de droit, comme il se fait nommer ici en Occident. C’est-à-dire, selon le juriste et psychanalyste Pierre Legendre, que cet État repose sur ce qu’il appelle « raison », donc sur l’ego ou mental, le CORPS. C’est-à-dire en fait le principe du socialisme de l’URSS : copie de la singerie du régime républicain qui se prend pour une religion en voulant unir le temporel et le spirituel à la façon du christianisme, ainsi, aussi bien les régimes républicain que communiste ou socialiste font tout à l’envers en renversant les rôles entre Esprit et Matière : ils confèrent à la Matière, donc au corps, à l’ego, les prédicats du spirituel puisqu’en Occident, surtout en France, ils ne parlent que de « laïcité ». L’EGO EST DONC VU COMME LA CAUSALITÉ. Pierre Legendre est un socialiste puisqu’il voit l’ego constructeur de tout, surtout de l’institution étatique, qu’il appelle « causalité » et « État de droit » (dualité État-Droit).
Selon ce principe et celui de Legendre, la « raison », donc l’ego, produit la fondation de l’institution étatique et « perpétue l’interdit [sens anthropologique) de générations en générations ». Pour Legendre la société c’est carrément l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule), qu’il appelle « composition historique » (de sujets différenciés). Il écrit que « nous naissons tous présumés raisonnables » ; là encore principe socialiste ou communiste : règne de l’opinion prenant le masque de l’universel, donc d’une religion (”universel” ne peut concerner que le Divin), en renversant les rôles puisque, encore une fois, dans le système républicain étatique puis communiste, c’est le mental, le spatio-temporel qui engendre les Essences et le Soi. Il y a donc INVERSION, comme une CATHOLICITÉ EN CREUX, comme l’envers d’un cuivre repoussé.

L’ego est la racine qu’il faut trancher, à la limite il n’existe pas, il est irréel, comme le confirme Ramana Maharshi aux divers entretiens : 306, 363, 612, etc.
Les pensées ou « raison » ne peuvent s’élever que parce qu’il y a un « penseur », un ego. « Si l’on cherche l’ego, il disparaît automatiquement. L’ego ou le mental c’est la même chose. L’ego est la « pensée-racine » d’où s’élèvent toutes les autres pensées », dit R. Maharshi à l’entretien 195.

« Le mental est un faisceau de pensées. Celles-ci ne s’élèvent que parce qu’il y a un penseur. Le penseur est l’ego [la raison]. L’ego, en le recherchant, s’évanouira automatiquement. Le mental et l’ego sont une seule et même chose. L’ego est la « pensée-racine » de laquelle toutes les autres pensées s’élèvent ».

La chefferie étatique et Pierre Legendre nous force à voir le monde avec l’ego, avec l’extérieur. « La vue émane de l’œil. Et l’œil doit se situer quelque part. Si vous voyez avec les yeux de la matière, le monde aura la même nature. Si vous regardez avec les yeux subtils (ceux de l’Esprit ou Essence), le monde apparaîtra subtil. Et si votre œil devient le Soi, le Soi étant infini, l’œil sera infini. Il n’y a rien d’autre à voir qui soit différent du Soi » dit Ramana Maharshi à l’entretien 106.

À l’entretien 201 : « L’ego appartient déjà au Soi. Nous n’avons aucun droit sur l’ego, même tel qu’il est maintenant. Mais à supposer que nous en ayons un, nous devons y renoncer […] La Réalité EST. Elle n’a nul besoin d’être amenée d’un endroit à un autre ». Ramana Maharshi dit le contraire de Pierre Legendre !

Pierre Legendre à la fois comme juriste et travailleur du chapeau se situe nécessairement dans la dualité du « bien » et du « mal », quand il dit que le mental « c’est la capacité rationnelle [sic] de quiconque est ”techniquement sain d’esprit”, c’est-à-dire capable de distinguer le bien du mal ». My God !!!
BIEN-MAL : « Ce sont des termes relatifs. Pour connaître le bien et le mal, il doit y avoir un sujet. Ce sujet, c’est l’ego. Remontez à la source de l’ego. Vous aboutirez au Soi. La source de l’ego est Dieu », Ramana Maharshi, entretien 106.
À l’entretien 453, du 8 février 1938 : « Qu’est-ce qui est bien et qu’est-ce qui est mal ? Il n’y a pas de critère qui permette de juger si une chose est bonne et une autre mauvaise. Les opinions diffèrent selon la nature de l’individu et selon son environnement. Ce sont encore des idées [des opinions] et rien de plus. Ne vous tracassez pas à leur sujet. Débarrassez-vous plutôt des pensées. Si vous demeurez toujours dans le bien, alors le bien régnera dans le monde ».
BIEN et MAL sont possession par l’ego, comme celui qui cherche continuellement à savoir si « c’est bien » ou si « c’est mal », pensant que le « Bien » qu’il possède ou qu’il a accompli dans une tâche est un bon « pouvoir d’achat », c’est-à-dire lui procurera le sécuritaire et tout confort au Paradis !

Encore une perle de Pierre Legendre, qui énonce « qu’aucun humain, en tant que sujet de la parole [puisque depuis longtemps l’humain a perdu l’usage de la Vraie Télépathie], n’a le pouvoir de se soustraire à son propre statut dans l’espèce ». Bref, c’est son opinion ! Pierre Legendre semble ne pas savoir que la seule Parole véritable est le SILENCE : « Le Silence est discours sans fin. La parole émise fait obstacle à la parole silencieuse », explique R. Maharshi à l’entretien 68.

Legendre a tout de même la lucidité de poser la question de l’IDENTITÉ, donc du « Qui suis-je ? » et son paradoxe : « Sur quelle base l’identité de quelqu’un est-elle viable ? », ce n’est certainement pas à cause des parents, surtout à l’ère des GPA, PMA, théorie du genrisme, etc. La banale « carte d’identité » (qui fait maintenant la partie de ce culte du narcissisme) en la présentant elle assure la personne qu’elle est différente de toute autre, non identique à quelque personne que ce soit, garantissant ainsi son « identité » particulière, singulière, par l’exhibition d’un certificat de « non-identité ». La recherche de sa propre identité, le « Qui suis-je ? » relève du Paradoxe de la Réalisation du Soi, le Seul réel étant réfractaire à toute identification puisque dans la non-dualité ; le Seul Réel est SPONTANÉ, INSOLITE. Seul est visible le faux, le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu puisque tombant dans la dualité sujet-objet ou cause-effet (1). Alors, comme l’écrit Pierre Legendre : « Le crime doit être REPRÉSENTABLE en tant que transgression. C’est même la seule voie possible pour rendre présent l’interdit lui-même : le mettre en scène par une preuve tangible ». Ainsi comme la Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est représenté, le crime, ou tout ce que l’humain mesure n’est qu’ILLUSION, OPINION, Y COMPRIS LE MOINDRE CRIME. Ce qui peut renvoyer à l’entretien 17 où Ramana Maharshi explique : « Qu’est-ce qui a poussé l’assassin à commettre le crime ? Le même pouvoir lui infligera également la punition. Que ce soit la société ou l’État, tous deux ne sont que les instruments entre les mains de ce pouvoir. […]. Que dire alors des millions de vies qui disparaissent durant les guerres ? [provoquées par les États criminels] ». R. Maharshi cité la Bhagavad-Gîtâ au chapitre 18, Verset 17 : « Celui qui est délivré du sens de l’ego, dont l’intellect n’est pas conditionné, celui-là, même s’il détruit tous les mondes, ne tue pas, pas plus qu’il n’est enchaîné par les conséquences de ses actions ».

« Toutes les pensées proviennent du ‘je’ irréel, c’est-à-dire de la pensée ‘je’ [ego]. Restez sans penser. Tant qu’il y aura pensée, il y aura peur [et toute la quincaillerie étatique] ». Ramana Maharshi, entretien 202, du 15 juin 1936. Il précise que tant qu’il y aura identification du Soi avec le corps, il existera de la peur.
Il est indiscutable que depuis la siècle des perruques poudrées et de leur « raison », l’étatisme s’est nettement renforcé, bien plus que pendant celui de la monarchie.

« Le mental n’est que l’identification du Soi avec le corps. C’est la création d’un faux ego, qui, à son tour, crée de faux phénomènes et semble se mouvoir en eux. Tout cela est faux. Le Soi est la seule Réalité. Si cette fausse identification disparaît, la permanence de la Réalité se révèle. Cela ne veut pas dire que la Réalité n’est pas ici et maintenant. Elle est toujours là et éternellement la même [l’Instant]. Elle est aussi dans l’expérience de chacun de nous. Chacun sait qui il est. « Qui est-il ? » Et subjectivement : « Qui suis-je ? » Le faux ego est associé aux objets ; il est même son propre objet. L’objectivation est l’erreur. Seul le sujet est la Réalité. Ne vous confondez pas avec l’objet [et son pouvoir d’achat], c’est-à-dire avec le corps. Cela donne naissance au faux ego, puis au monde et à vos activités dans le monde, d’où résulte la souffrance. Ne pensez pas que vous êtes ceci, cela ou quelque chose ; non plus que vous êtes comme ceci ou comme cela,ou un tel ou une telle. Débarrassez-vous seulement de cette erreur. La Réalité se révélera d’elle-même ». Ramana Maharshi, entretien 46, du 12 avril 1935.

Dans le Soi ou Instant il n’y a plus que l’ÊTRE, il n’y a plus « toi », ni « moi », ni « lui » ; plus de présent, ni de passé ni de futur. Cet état est au-delà du temps et de l’espace, au-delà de toute expression (pour faire référence à R.M. à l’entretien 17.


[En référence à : Le crime du caporal Lortie - Traité sur le Père, de Pierre Legendre]
 
 
Note.
1. « Cette structure [du langage contemporain] implique que toute action naît dans une entité séparée, le sujet, et que dans les cas décrits par un verbe transitif, cette action traverse l’espace qui existe jusqu’à une autre entité séparée, l’objet. (Si le verbe est intransitif comme dans ”il bouge”, le sujet est toujours considéré comme une entité séparée, mais l’activité est considérée comme étant soit une propriété du sujet, soit une action réflective du sujet, par exemple dans le sens où « il bouge » peut être compris comme signifiant « il bouge ») […]. Lorsqu’on pousse ce point de vue [celui des Occidentaux qui divisent tout à n’en plus finir], on arrive à la vue du monde scientifique dominant, dans laquelle tout est considéré comme, en définitive, constitué à partir d’un ensemble de particules de base dont la nature est fixe. Cette structure du langage sujet-verbe-objet, en même temps que la vue du monde qui l’accompagne, tend à s’imposer d’une façon extrêmement forte dans notre façon de parler, même dans les cas où peu d’attention révèlerait à quel point elle est évidemment inappropriée… », s’interroge David Bohm sur la dualité sujet-objet dans le langage parlé dans : La plénitude de l’Univers. Il écrit que le Verbe qui décrit des actions et mouvements qui se fondent les uns dans les autres, sont sans séparation aiguë ou cassure. « Puisque les mouvements sont en général toujours changeants eux-mêmes, ils n’ont en eux aucun schéma permanent ou de forme fixe par lesquels des choses à l’existence séparée pourraient être identifiées ».
 
 
 
 

Dernière mise à jour : 27-09-2017 00:20

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >