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Mon cher PAN Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 15-10-2017 22:22

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Banques, Capitalisme, Chrétien, Civilisation, Dualité, Eau, Ego, Empire, Évolution, Fractale, Gentil, Gratuit, Guerres, Histoire, Huile, Instant, Juif, Laïcité, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Maçon, Mahométan, Médecine, Mental, Microbes, Multiculturalisme, Opinion, Orgie, Ouvrier, Païens, Paix, Pierre, Peste, Radicalisme, Raison, Réalité, Religions, République, Réseaux, Simple, Socialisme, Spiritualité, Technique, Terrorisme, Transhumanisme, Universel, Valeur, Vérité, Vin, Winner

 
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Mon cher PAN
Mon Serpent
MONO mon EAU visqueuse
protection Absolue (Cour…)
SERPENT = SIMPLICITÉ, GRATUITÉ,
et ça c’est scandaleux pour
les diviseurs en winners-losers.
 
Le Dragon ou Serpent est l’ego qu’il faut
surmonter pour atteindre la Vraie Liberté.
Aussi je suis un Dragonnier.
Dans la laïcité ou temporel le Serpent devient
Superman ou existentialisme ou religion de
l’Homme et Église de ses « droits ».
Ce Superman là divise en winner-losers
et installe le chaos partout.
 
 
OBJET : la balle de révolver glisse sur moi sans me blesser, idem avec n’importe quelle arme blanche, SI JE NE ME PREND PAS POUR UNE MATIÈRE, donc l’effet, l’objet. Les balles et lames tranchantes de sabre ou d’épée vont comme « se mélanger en moi », ne point avoir d’existence. C’est comme l’explication parfaite coïncidant avec la chose à expliquer : tout devient Maât ou dans ici et maintenant, alors plus aucune explication n’a lieu, ce qui correspond à ce que dit Ramana Maharshi de l’IGNORANCE à l’entretien 289 : « Comprendre que l’ignorance n’a jamais eu d’existence est le but de tous les enseignements spirituels. L’ignorance ne peut être perçue que par quelqu’un qui en est conscient. La conscience est jnana [connaissance, sagesse]. Le jnana est éternel et naturel. L’ajnana [ignorance] est artificiel et irréel ».
 
JE-SUIS : dans l’ABSOLU j’ignore les balles de révolver et lames tranchantes, c’est-à-dire que je ne les fabrique pas dans mon mental ; les balles, les lames tranchantes, les autres ou l’extérieur ne peuvent m’atteindre (me teindre, du A privatif et teindre), et je puis les voir sans réel dédoublement (comme un ailleurs) qui serais retomber dans la dualité sujet-objet ; c’est-à-dire renoncer d’abord à soi-même pour pouvoir ensuite penser aux autres ou à l’extérieur (La force est intérieur et non extérieure). Je peux voir les balles et lames tranchantes et l’extérieur me « glisser sur le corps » comme l’EAU contourne un obstacle ou épouse la forme d’un récipient. C’est ce que Savinien de Cyrano de Bergerac appelait « un échange d’espaces », il n’y a plus ni cause ni effet.

JE-SUIS dans le Point Focal, le UN est le TOUT ou ce Point contient le TOUT. Jorge Luis Borges appelle ce Point « Aleph ». Schwaller de Lubicz dans son étude sur les Nombres résume ainsi ce Point Focal ou Aleph : « Un volume ou espace est Esprit coagulé en matière plus ou moins dense. Le point mathématique n’est pas une abstraction mais le sommet formé par la rencontre d’au moins trois arêtes de trois plans. Tout est volume, a volume ». Il dit la même chose que Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux. Ce qui rejoint l’entretien 164 de R. Maharshi où, et il n’y a pas de hasard, un Américain s’interroge sur les formes de pensées ou formes-pensées : « Si vous vous considérez comme physique, le monde est physique [donc les balles de révolver peuvent me tuer]. Trouvez si vous êtes physique ». La même personne dit quelle peut voir Abraham Lincoln qui est mort il y a longtemps.
- Maharshi : Un objet peut-il exister sans quelqu’un qui le voit ? Les expériences peuvent-être réelles, mais les objets dépendent de celui qui les voit ».
La même personne explique qu’un de ses assistants a été tué durant la guerre. Neuf ans plus tard, une photographie fut prise d’un groupe de ses amis. Sa forme apparaît sur la photo.
- Maharshi : Il est possible que les pensées se soient matérialisées [voir l’expérience américaine de « la chaise de Montauk »(1), qui sera reproduite dans la série Stargate SG1 et sa suite Atlantis]. Allez à la racine de cela.
- Question : Comment ?
- Maharshi : Si le chemin était extérieur, des indications seraient possibles, mais il est à l’intérieur de vous-même. Cherchez en vous-même. Le Soi est toujours réalisé. Seul quelque chose qui n’a pas encore été réalisé peut être recherché. Mais le Soi est à la portée de votre expérience. […] L’homme est lui-même illumination. Il illumine les autres [ce qui rejoint le Point Focal et le VIVRE absolu sans être influencé par les autres ou extérieur, soit la Protection Absolue]. […] Être homme est péché. Ce sentiment d’être homme [d’être le corps] n’existe pas dans le sommeil profond. C’est la pensée du corps qui fait naître l’idée de péché. La naissance de la pensée est en soi péché ».

Aleph, Point Focal, Cour (Maât et ce qui « entoure », l’ensemble qui ne peut qu’être direct) et va donner PAN, L’EAU, LE RECULE SANS RECULE OU PROTECTION ABSOLUE.
APEPH ou Mon cher PAN (Mon Serpent) C’EST LEVER LE VOILE, soit RETROUVER LE PARADIS : du latin parada (rideau ou voile, comme parasol, du verbe parer : pré-parer), mais aussi édifice, enclos, comme un Jardin (d’Eden). Le Paradis ou ÂGE D’OR s’il est masqué, voilé, EST TOUJOURS ÉTERNELLEMENT LÀ. Bref, le ‘Je’ depuis la Chute est séparé du ‘Je’ ou Soi tant que le « voile » n’est pas levé, tant que l’ego n’est pas dompté. Lever le voile c’est VOIR PAN ou réaliser le Soi, ce qui peut rendre idiot comme le confirme Arthur Machen dans Le grand dieu Pan. Se voir tel que l’on EST peut faire « mourir »… de peur… comme l’explique Machen, mais au moins on est confronté à la Vérité au moins UNE fois dans sa vie (voir la citation en fin d’article).

Ça peut faire tellement peur que du Point Focal on se dédouble modèle : « Je est un autre » (Rimbaud). Le Seul réel ne peut qu’être UN, SINGULIER, donc irremplaçable : la mort du singulier est irremplaçable ; la mort de PAN (le TOUT) n’est pas possible…

Si l’Un se dédouble Il tombe dans le Di-able, dans la dualité sujet-objet, Il n’est plus protégé et peut devenir aliéné (privé de lui-même, de son Soi). Le dédoublement de la personnalité ne résout pas le Soi mais double l’ego !
La Réalisation du Soi implique la non-dualité; donc pas d’ombre, qui peut être un double. La Réalisation du Soi, qui est notre état naturel, implique pourtant une sorte de « dédoublement », le sujet examinant l’objet ou ego, de ce fait cet ego aura pris du « poids » ou aura une meilleur réalité que le sujet lui-même ! Là encore paradoxe et état actuel de cette civilisation mondiale prisonnière de sa culture de l’ego.

Dans le « Je est un autre » l’ego second est le winner par rapport au premier ego devenu loser (ombre). Évidemment il ne suffit pas de clamer à l’extérieur : « Je suis unique », Tautologie parfaite puisque toutes choses en cet Univers sont Une. Mais l’Unique est comme dédoublé : il peut voir et SE VOIR EN PRENANT DE LA DISTANCE AVEC LUI PARCE QU’IL N’A PLUS D’EGO. Ce qui rejoint l’Aleph cité plus haut. L’ego est quasiment impossible à « voir » dans l’absolu, sinon c’est PAN ou PANique : un miroir est toujours trompeur et dualité. Le monde occidental sous la coupe de l’hellénisme est prisonnier du miroir comme on le voit avec son culte narcissique, il adore la symétrie (2), laquelle n’est que miroir : elle ne donne pas la chose mais une autre, son inverse, sa projection, je dirais sa « fin des temps ». Narcisse comme l'abrahamisme PROJETTE.

En somme, qu’est-ce que c’est PANique ? Simplement l’horrible peur de N’ÊTRE RIEN, et j’imagine que c’est l’Enfer pour les transhumanistes qui ne se prennent pas pour « rien » et veulent vivre indéfiniment. Les transhumanistes et en général les humanistes et existentialistes à la Jean Saul Partre sont PANiqués à l’idée de n’être simplement rien.

Narcisse, culture du narcissisme en notre société du spectacle, c’est tellement sécurisant de voir son double trompeur et illusoire, plutôt que de voir l’Original, qui dont bien rigoler en se révélant à la fois l’autre et le Vrai ! La PANique de n’être pas soi-même tel qu’on CROYAIT être. C’est bien le problème de l’ère du POISSON et de la CROYANCE. Nous entrons dans l’ère du SACHANT (celui qui sait ne dit pas « je crois » ou « j’ai la foi » comme s’il possédait de l’argent dans son porte-monnaie). On ne dit plus je crois mais JE SAIS, JE SUIS, évidemment pas à la façon de l’actuel culte du narcissisme et de sa culture pour tous !!!
Voir la scène où un homme périt étouffé par son double, dévoré par sa propre image, son propre narcissisme, scène de délire psychotique dans le film Dead of Night d’Alberto Cavalcanti. La Réalisation du Soi est paradoxale puisqu’il faut utiliser la dualité pour aboutir à la non-dualité : saisir ce qu’il est impossible de saisir, donc la prise en charge de soi-même réside paradoxalement dans le renoncement même à cette prise en charge, c’est pourquoi Ramana Maharshi répète souvent que la Réalisation est notre état naturel. "Le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu". Mais le Seul Réel ne peut qu’être unique, comme le ici et maintenant ne peut qu’être unique, ce qui renvoie à « l’échange d’espaces » cité plus haut…

Hélas, si l’être humain ne résout pas, ne réalise pas ce paradoxe du Soi, il est condamné, car depuis tous ces millénaires de recherches de « liberté », il n’y a plus d’autre issu. Mais l’être humain projette et jette sans arrêt, il ne cesse d’être ailleurs alors qu’il est ICI ET MAINTENANT. Mais non, dans cette culture du narcissisme il se prend pour un autre : « être soi-même » coïncide actuellement avec « se prendre pour un autre » (je fais ceci, je suis cela), tant il est manipulé du berceau à la tombe, NOUS SOMMES DANS CETTE CIVILISATION DE LA PAILLE ET DE LA POUTRE, SURTOUT DANS LA CHEFFERIE DU RÉGIME RÉPUBLICAIN. Tous se croient autre. Et cela cesse naturellement par LA MORT : ON NAÎT SEUL ET ON MEURT SEUL : FIN DE LA DUALITÉ SUJET-OBJET ou CAUSE-EFFET.
Mallarmé dans dans le premier des Contes indiens qu’il traduisit (Le Portrait enchanté) : impossibilité d’être à la fois ceci et cela, soi-même et l’autre : à gagner cela on perd nécessairement ceci ! Un vieux roi regrette sa jeunesse perdue, il rêve quand il était beau et en pleine santé. On lui fait croire qu’il pourrait revenir en arrière grâce à la magie en cérémonie initiatique : se contempler dans un portrait enchanté jusqu’à s’y absorber. Seulement au moment du rituel apparaît le vrai portraituré en chair et en os : l’amant de la reine, qui a trouvé un bon moyen de devenir roi à la place du vieux roi. Aussi, d’un coup de cimeterre il tue le vieux roi aux limites de croire à son rajeunissement. Par un retour à l’origine il se produit la non-dualité : mariage de la chose que l’on veut éviter et de la chose que l’on veut obtenir : L’Ouroboros se fermant la gueule dans toute sa splendeur ! L’événement souhaité par le vieux roi s’est produit : « Je » est devenu un autre, le roi est devenu lui-même : jeune et riche de toutes les qualités du RETOUR À L’ORIGINE ; tel l’Alchimiste réalisant la Pierre. Le roi tel un voyageur ayant traversé l’Histoire-Opinion-Temps qui coule (HOTC) en est mort, et désormais en Paix dans une jeunesse éternelle… Cependant le roi était un VOYAGEUR (spatio-temporel et dualité) et non un initié, il n’était qu’un pris-au-nier ou ignorant du Soi ; pourtant son Soi était déjà présent : il devait rester lui-même tout en « devenant un autre » ; il lui manquait un peu de « solide » Histoire-Opinion-Temps qui coule pour accomplir la liaison de son ‘Je’-‘je’. Bref, il lui manquait le NETTOYAGE (les Laveurs) de ses tendances.

Comme tout est contenu dans le mental, GUÉRIR L’HUMAIN C’EST GUÉRIR LA CRÉATION TOUT ENTIÈRE, AUSSI IL N’EST PLUS POSSIBLE DE DIVISER ENTRE TEMPOREL ET SPIRITUEL, OU ENTRE INITIÉS ET PROFANES. IL NE PEUT PLUS Y AVOIR DES DEGRÉS DE SAVOIR QU’ON GRIMPE PAR DIPLÔMES ET ÉCHELONS. Il ne peut plus y avoir dans l’Ensemble de la Connaissance des stratifications ou dimensions qui engendrent des clans sociaux, des convoitises et des violences.
Guérir l’humain c’est guérir la Création tout entière, car comme écrit Jean Coulonval et puisque tout est dans le mental : « Le désordre qui est en tout mon être, du poil jusqu’au cerveau, se nourrit du désordre qui est autour de moi. Et le désordre qui est en moi, nourrit le désordre autour de moi. Le Christ [le Soi], seul, transcende ce conflit de l’individuel et du collectif ». Tout est dit !

« La mort est une rendez-vous avec Soi : il faut être exact au moins une fois ».
(André Ruellan, Manuel du savoir-mourir). Voilà une bonne définition du mot « Vérité » : tout le monde y passe… De même, et aussi matériellement : tout le monde PASSE SUR LE TRONE… De plus, le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu, car tombant dans la dualité sujet-objet ; ou : on ne peut pas saisir ce qui sépare sans être aussitôt séparé de ce qu’on saisit (autre résumé du paradoxe de la Réalisation du Soi).



Notes.
1. Tout ce qui est observable est symbolique, et inversement, tout ce qui est symbolique est observable… Il n’y a donc pas d’évolutionnisme ou de « flèche du temps » à un seul sens…

2. Symétrie chère au monde de hellénisme et des physiciens : une figure est dite symétrique lorsqu’on peut tracer une ligne médiane et, de cette façon, la diviser en deux parties qui sont le reflet exact l’une de l’autre.
RAPPEL : La symétrie c’est pour les Occidentaux ; l’asymétrie c’est pour les Orientaux : les traditions spirituelles emploient fréquemment des figures symétriques comme supports ou symboles pour la méditation, mais l’opinion sur la symétrie ne joue aucun rôle primordial ; de même que la géométrie considérée comme un bidouillage du mental, et donc sans importance. Par conséquent, beaucoup de formes d’art oriental marquent une préférence très marquée pour l’asymétrie et évitent souvent toutes formes régulières ou géométriques.
Ainsi la recherche des symétries en physique des particules relève de l’opinion hellénique, et par la-même s’avère incompatible avec la notion d’universalité et la « vision » de l’Univers.
Comme il y a deux électricités (statiques et dynamiques), il y a symétrie et asymétrie...

La symétrie rejoint totalement le phénomène du VAMPIRE : le miroir ne le reflète pas, même inversé, ce qui symbolise LE PARADOXE DE LA RÉALISATION DU SOI : ne jamais pouvoir comprendre réellement son existence, son Moi, par le DÉDOUBLEMENT DU SOI QUI PAR ESSENCE NE PEUT PAS SE DÉDOUBLER ! Ce qui fait que cet Univers et tout ce qu’il y a dedans, les êtres humains, EST PROBLÉMATIQUE, CHUTE. Le Salut du ‘Je’ ou rédemption façon abrahamisme par le ‘je’ doit renoncer à la dualité, renoncer de saisir ‘je’ par ‘je’, ce qui correspond encore une fois à l’actuel culte du narcissisme. Un peintre photographique comme Vermeer l’avait bien compris à tel point qu’il se représentait de DOS dans le célèbre tableau l’Atelier, comme en un double miroir.
 
 

Dernière mise à jour : 16-10-2017 00:32

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