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Ecrit par Sechy, le 30-11-2017 01:47

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Appareil, Banques, Brighton, Capitalisme, Champignon, Chimère, Chrétien, Christ, Civilisation, Diable, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Empire, Estragon, Évolution, Fractale, Gentil, Goulag, Gratuit, Guerres, Histoire, Huile, Instant, Juif, Laïcité, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Maçon, Mahométan, Médecine, Mental, Microbes, Multiculturalisme, Musiques, Opinion, Orgie, Ouvrier, Païens, Paix, Pierre, Peste, Porc, Porte, Radicalisme, Raison, Réalité, Religions, République, Réseaux, Sacrifice, Satan, Seuil, Simple, Socialisme, Société, Sommeil, Spiritualité, Technique, Templiers, Terrorisme, Train, Transhumanisme, Universel, Valeur, Vaisseau, Vérité, Vin, Winner

 
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Killer opinion
Ainsi, le fixisme ou la conclusion
sera sujette à changement :
Pas de « changement c’est main-tenant » !
Dès que le changement est annoncé,
il n’est déjà plus à la mode,
il est D-passé, du D de Départ, Début.
La conclusion est comme une île, mais si
on reste dessus, l’île peut devenir un tombeau.
Pas d’incrustation ni de fixation dans l’île,
mais du MOUVEMENT PERPÉTUEL.
Conclure, juger, fixer une opinion sur un
événement ou sur une personne
c’est BLESSER LA PERSONNE.
 
 
Exemple, en justice humaine : en justice on a besoin de témoin pour raconter un fait : une personne aura vu un chat blanc, une autre aura vu un coq noir ! Il y a pire : pour le ”scientifique”, il faudra un appareil de mesure pour appuyer une théorie, sinon on ne le croira pas. On a fabriqué des conventions : mètre étalon en Platine, de peur que chacun fabrique la longueur du mètre qui lui plait !…
Comme écrivait Mircea Eliade dans Alchimie Babylonienne, aucune chose ne pouvait-être « réelle » et vivante si elle n’était pas sexuée.
Ainsi chacun « colore » l’objet ou le fait qu’il aura cru voir. Vu par la vertu le fait ou l’objet paraîtra plaisant ; vu par le vice ça paraîtra douloureux ; vu par la bêtise, stupide ; et vu par le Sage ça paraître dans sa Réalité de « sans pourquoi ».
 
Choix d’une réalité : voir un film cinématographique en fumant une cigarette de tabac (ou en avalant des popcorn), le film sera excitant ; voir le même film sans fumer (et sans popcorn), ce film pourra paraître terne. Ainsi les rapports ne sont pas naturels.

Seuls des Arts manuels comme Dessinateur, Sculpteur, Ouvrier permettent d’approcher au plus près la Réalité. L’Artiste est seul capable de prendre la Nature en « flagrant délit de Création ». C’est ce qu’il y a de plus difficile, et la première erreur consiste à copier ce que l’on crois voir comme la Réalité. La Réalité cachée (par l’opinion ou mental) peut se dévoiler par instants, c’est ce que l’on appelle la Révélation.
Réalité trompeuse : on croit voir une courbe en creux (conCAVE) et en « réalité » elle est et concave et convexe (bombée).

Autre exemple dans le même Thème de « Justice » donné par l’histoire des quatre aveugles essayant de reconnaître leur environnement :
L’un se dit en face d’un pilier, l’autre en face d’une corde, le troisième face à un éventail et le dernier face à un tuyau. Bref, tous les quatre palpaient un éléphant : une patte, la queue, une oreille et la trompe. Chaque perception était correcte mais sa conclusion PARTIELLE, manquant d’ensemble. UN EST LE TOUT, y compris chez les êtres humains : aspect de Vrai Social, de Vrai TOUT.

« Tirer des conclusions » c’est chercher à posséder par l’ego. Celui qui cherche à saisir la nature intime de comment il perçoit en se servant de « ce comment » est encore piégé par l’ego : c’est comme vouloir « sortir de l’Univers » pour savoir ce que c’est ! L’essence ultime des bases de la Nature n’est jamais visible, ce qui est vu est déjà dépassé par l’Instant, donc faux, illusion et éphémère.

Avancer, FLUIR, pas de résistance qui chauffe : la Sincérité c’est ne pas être « endormi » (ou piégé par son mental). Tout travail doit être accompli pour lui-même, de la manière où l’on se trouve. (« Je suis le chat qui s’en va tout seul », du lieu). Ne pas penser au résultat. C’est comme cela que le travail sera bien fait et bien réussi. Une œuvre sincère est communicative ; elle sera donc appréciée par beaucoup.


Différence entre LUMIÈRE DE L’ESSENCE et LUMIÈRE DE LA CONSCIENCE.

Si notre mental semble percevoir, ce n’est que par la Lumière de la Conscience. Quelque que soit notre degré de lucidité, tout le « travail » est fait par LA LUMIÈRE DE L’ESSENCE, à laquelle rien n’échappe. Et c’est à elle que nous devrions consacrer entièrement notre vie pour nous y soumettre, comme le désirait ardemment Jean Coulonval (Synthèse et Temps Nouveaux), et ne pas nous laisser soumis à l’opinion et aux manipulations politico-économiques si présentes à nos jours. la Lumière de l’Essence est LA référence, le TAO.
- La Lumière de l’Essence est immuable.
- La Lumière de la Conscience est fluctuante, comme l’indique le principe de l’opinion (qui se nourrit d’impressions apportées par l’ego et les cinq sens, donc toujours détruites et renouvelées au vent des événements, et ne trouvant une certaine stabilité que dans la magie verbale, dialectique, d’autant plus efficace que le mental utilisera des mots inconsistants [langue de bois ou politique] sans signification précise, comme démocratie, liberté, égalité, fascisme, république, État, classe, valeur, etc. Un vocabulaire passe-partout que les démagogues utilisent en maîtres, des mots chargés de sentiments explosifs, seul moteur pour manipuler les masses.

L’Upanishad drg drsya viveka dit ceci :

1 - La forme est perçue, c’est l’œil qui la perçoit. Il est perçu (l’œil) et c’est l’esprit [la conscience] qui le perçoit. L’esprit [le mental ou conscience] et ses modifications sont perçus, et c’est le Témoin [le Soi] qui le perçoit, mais le Témoin n’est pas perçu.
2 - Les formes (de perception) apparaissent comme variées, à cause des distinctions telles que : bleu, jaune, grossier, subtil, court, long.
L’œil, par contre, les perçoit en demeurant un et égal à lui-même [comme l’écran de cinéma qui ne bouge et n’est pas affecté quand on y projette une scène d’incendie ou d’une tempête].
3 - Les caractéristiques de l’œil, telles que l’aveuglement, l’acuité, le flou, l’esprit [le mental] est capable de les reconnaître, parce qu’il est une unité [‘je’] ; ceci s’applique aussi à tout ce qui est perçu par l’oreille, la peau, etc.
4 - Le conscience rend perceptible (illumine) les différents autres états du psychisme tels que désir, détermination, doute, croyance et incrédulité, constance et son opposé, modestie, compréhension, peur et autres, parce que la conscience est une unité ['Je’].
5 - Cette conscience n’apparaît ni ne disparaît, elle n’augmente ni ne diminue. Elle ne connaît pas de déclin. Étant auto-conscience [comme le Dieu égyptien Ptah], elle illumine tout le reste sans aucune autre aide ».

Ainsi la Lumière de la Conscience n’est que la conscience conceptualisante qui n’est pas la Lumière de l’Essence. Cette Lumière de la Conscience n’a en elle-même aucune conscience : ELLE N’EST QU’UN OUTIL, un récepteur-émetteur. Il faut deux INSTANTS pour commettre une faute, puis la reconnaître et s’en excuser, ça ne peut pas se faire spontanément ! Le mental ou Lumière de la conscience ne peut à la fois véhiculer des images et s’observer les véhiculant.

Comme nous n’avons qu’une seule Lumière de la Conscience, elle n’a aucune conscience propre.
Ici en Occident, surtout en France, la laïcité voudrait faire comme si le mental était lui-même la source de la Conscience (comme si TOUT était dans le cerveau sous le crâne et pas « ailleurs »). Chaque fois que par ce mental « laïcisé » se manifesterait un objet, qu’il est mémorisé, il faudrait un autre mental extérieur pour ça et le phénomène comme un écho se répéterait à l’infini (effet Larsen et phénomène de transcommunication à la Konstantins Raudive).

Il y aurait ainsi une manifestation des ego répétitifs momentanés produisant une cacophonie pas possible dans la perception et la mémorisation ! C’est du même Thème que ce qu’écrivait Jean Coulonval et qui est une devise de ce site : « La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties ».


La Source de la perception est ainsi indépendante de l’outil de la perception et de l’objet perçu. Source de la perception : « Essence » chez Jean Coulonval, et Lumière de l’Essence dans la Taoïcité, le chan ou Zen ; le Yoga-Sutra de Patanjali dit la même chose.

Le mot « Essence » peut encore se définir à travers l’entretien 363 de Ramana Maharshi, parlant de guide spirituel : « Par « guides spirituels », nous entendons ceux qui sont « spirituels » [entre guillemets parce que ce mot est un fourre-tout] par opposition à ceux qui sont « matériels ». L’Esprit est illimité et sans forme. Il en est de même du centre spirituel. Il n’y a qu’un seul centre de cette sorte. Que ce soit en Occident ou en Orient, il ne peut être différent ; ni être localisé d’aucune manière. Étant illimité, il inclut les guides, les hommes, le monde, les forces de destruction et de construction. Il n’y a pas de distinction. Vous parlez d’établir des contacts parce que vous pensez que les guides spirituels sont des êtres incarnés. Mais les hommes spirituels ne sont pas des corps ; ils n’ont pas conscience de leur corps. Ils ne sont qu’esprit, sans limite et sans forme. Ils sont toujours en unité entre eux et avec tous les autres ; bien plus, ils englobent tout.
L’Esprit est le Soi. Si le Soi est réalisé, ces questions ne peuvent pas s’élever. […] Le Soi n’apparaît jamais et ne disparaît jamais, il est donc permanent. […] Le maître est intérieur. La méditation a pour but de dissiper l’ignorance, la fausse idée que le maître est à l’extérieur. Si le maître était vraiment un étranger dont vous attendiez la venue, il serait voué à disparaître lui aussi. Quel est l’intérêt d’un tel être transitoire ? [comme par exemple l’attente du « messie des Juifs »].
Cependant, tant que vous pensez que vous êtes un individu, ou que vous êtes le corps [le consommateur], le maître est nécessaire et il apparaîtra aussi avec un corps. Quand cette fausse identification avec le corps cessera, vous découvrirez que le maître est le Soi [le Tao que « tète » Lao Tseu].
Regardez seulement ce qui se passe dans le sommeil profond. Il n’y a pas d’ego, pas d’Inde, pas de chercheurs, pas de maître, etc., et cependant vous êtes, et même heureux.
À votre réveil, l’ego, l’Inde, les chercheurs, etc., apparaissent. Mais ils ne sont ni séparés ni indépendants de vous ».


« Il n’y a d’AMOUR véritable que du TOUT, et le TOUT on ne le possède pas, on y est intégré. Dans le TOUT il y a fusion du sujet et de l’objet dans la pure contemplation par-delà les mots et la grammaire en échappant ainsi aux coagulations [fixations, conclusions ou constantes] en boule des perceptions du sensible mental et du sensible physique que sont les opinions. Toute opinion est close sur elle-même [posséder sa vérité], imperméable à ce qui n’est pas elle. C’est un carcan, une prison pour l’esprit, mais chacun aime son carcan, sa petite vérité bien personnelle, bien possédée, bien à soi. La prison est une sécurité quand on a peur des grands espaces [ou du Vide].
Dire « c’est ma vérité à moi », c’est mentir. Seule est la « Vérité ». Celui qui prend conscience de cela est sur la bonne voie pour l’accès aux Essences. Mais c’est dur de quitter son « savoir » pour l’inconnu ! », écris Jean Coulonval dans sa lettre 48, du 25 février 1978 après la lecture du livre du judéo-maçon Fred Zeller : Trois points, c’est tout.



 
 

Dernière mise à jour : 30-11-2017 02:13

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