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Téter ma Mère Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-12-2017 00:51

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Appareil, Banques, Brighton, Capitalisme, Champignon, Chimère, Chrétien, Christ, Civilisation, Diable, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Empire, Épine, Estragon, Évolution, Fractale, Gentil, Goulag, Gratuit, Guerres, Histoire, Huile, Instant, Japon, Juif, Laïcité, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Maçon, Mahométan, Médecine, Mental, Microbes, Multiculturalisme, Musiques, Opinion, Orgie, Ouvrier, Païens, Paix, Pierre, Peste, Porc, Porte, Radicalisme, Raison, Réalité, Religions, République, Réseaux, Sacrifice, Satan, Seuil, Simple, Socialisme, Société, Sommeil, Spiritualité, TAO, Technique, Templiers, Terrorisme, Train, Transhumanisme, Universel, Valeur, Vaisseau, Vérité, Vin, Winner

 
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Téter ma Mère
étant un fils unique.


Page dédiée à la RONCE.
 
 
« Téter ma Mère », expression empruntée à Lao-tseu à la dernière ligne du Verset 20 du Tao-tö king. (Traduction : Liou Kia-Hway).

« Mère » : Vide ou TAO :
« Une maison est percée de portes et fenêtres,
c’est encore le vide
qui permet l’habitat.
L’Être donne des possibilités,
c’est par le non-être qu’on les utilise ».
(Fin du Verset 11 du Tao-tö king ; et 11, nombre du TAO, du TOUT)
Ce Verset rejoint : le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu.
Le « Non-Être » : la Patrie du Rien du Tout ou Vraie Demeure ; Là où il y a dépendance règne le temporel, là où il n’y a pas dépendance règne le primordiale. Patrie du Rien du Tout là où rien ne sert à Rien parce qu’il n’existe que la GRATUITÉ.
 
« Téter ma Mère » : effet dominos ou des sucres basculant les uns vers les autres (phénomène à la fois ondulatoire et corpusculaire), qui se retrouve dans le Verset 63 du Tao-tö king :
« La chose la plus difficile au monde
se réduit finalement à des éléments faciles.
L’œuvre la plus grandiose s’accomplit
nécessairement par de menus actes ».

« Téter ma Mère » : ou Réaliser le Soi-Instant :
« Moi seul, je diffère des autres hommes
parce que je tiens à téter ma Mère ».
Entendre : le Soi.

SI TOUT LES TERRIENS TÉTAIENT LEUR MÈRE, C’EST-À-DIRE VIVAIENT TOTALEMENT LE ICI ET MAINTENANT, ce serait l’authentique Création et pas celle sous le joug actuel de la saloperie thermodynamique (1) ; et par la force des choses il n’existerait plus l’entretien 264 de Ramana Maharshi où il dit :
« Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ».
Vivre uniquement des Instants « successifs » comme les sucres ou dominos basculant sur le Tout. Ainsi on ne perçoit le « temps » que par la saisie d’un changement de l’une au moins des caractéristiques : le basculement du sucre ou domino, ou l’ombre de l’aiguille sur le Gnomon.

Sucre ou Domino = état provisoire d’une chose, son « croisement » selon les deux serpents ondulants (Caducée).
« L’Être donne des possibilités, c’est par le non-être qu’on les utilise » : le monde des accidents ou spatio-temporel, monde des phénomènes, n’est perceptible qu’à travers ses qualités constitutives (2) et leur perpétuel changement. Quand le mental devient « cour » (3) la perception du temps qui coule devient relative. L’être réalisé vivant dans le Ici et Maintenant est adapté à chaque Instant, il n’est plus dans la géométrie de la ligne droite entre Passé, Présent, Futur. Il vit dans un éternel Instant.
 
 
Chacun sait aussi que le corps disparaît à la mort. En raison de l’idée « Je suis le corps » [l’ego], la mort est redoutée comme si elle était la perte de soi-même. La naissance et la mort ne relèvent que du corps ; mais elles sont superposées au Soi, créant l’illusion que la naissance et la mort sont en rapport avec le Soi ».
Ramana Maharshi, entretien 567, du 3 au 6 novembre 1938.

Que peut-on a-teindre, teindre la vie humaine est libérée : du matériel, du plaisir, de la moral, de la spiritualité ? Il n’existe plus de « but » ou « cible ». La Conscience se trouve au-delà de l’état du : Savoir, Pouvoir, Oser, Se taire.
ÊTRE DANS LA COUR ou MAÂT : Ici et maintenant, dans LE SANS POURQUOI, qui atteint LA VRAIE CRÉATIOn OU CONNAISSANCE INFINIE : Perceval (3) ou Perce-Voir, Communiquer.

Plus un être humain est libéré et moins il est atteint par le cancer du Pour-Voir ou pouvoir qui n’a rien à voir avec le Thème de Perceval ou Perce-Voir. Ce genre de cancer du Pour-Voir ne libère pas mais emprisonne, comme les ”réseaux sociaux” fausses communication. Donc plus un être humain est libéré du pouvoir et paradoxalement plus il en a, mais pour faire le « bien », c’est-à-dire LA GRATUITÉ (« énergie libre » comme on dit de nos jours).
GRATUITÉ = ACTION DÉSINTÉRESSÉE : on n’agit plus pour se valoriser, ni par attachement, ni par réaction de cause-effet, ni par peur.
Plus un être humain est libéré et « PLUS IL EST COUR » (3) : « Celui qui dans l’action peut voir l’inaction, et qui peut voir l’action continuant encore dans la cessation des œuvres, celui-là est parmi les hommes l’homme de raison vraie et de discernement ; il est en yoga [en Ici et Maintenant] et il est l’ouvrier universel aux capacités nombreuses [pour le bien du monde, des mondes] », dit la Bhagavad-Gitâ au chapitre 4, Verset 18.

Le Réalisé vivant ne peut que « prendre naissance d’âge en âge », bien-sûr pas en réincarnation mais FAÇON SUCRE OU EFFET DOMINOS EN INSTANT CIRCULANT SUR LE TOUT. Le chapitre 4, Verset 8 de la B.G. est très clair : « Pour la libération des bons, pour la destruction de ceux qui font le mal, pour mettre sur le trône la Justice, Je prends naissance d’âge en âge ».
Au Verset 9 il est précisé que cette naissance d’âge en âge ou atemporalité n’est pas une réincarnation : « Celui qui connaît ainsi dans leurs justes principes Ma divine naissance et Mon œuvre divine, celui-là, quand il abandonne son corps, il n’a pas à renaître, il vient à Moi, ô Ajurna ». Description de la Réalisation du Soi.

Verset 10, même chapitre : « Délivrés de l’attraction et de la peur et de la colère, plein de Moi, prenant refuge en Moi [« Téter ma Mère »], beaucoup d’êtres purifiés par l’austérité de la connaissance sont arrivés à Ma nature d’être [Nature divine] ».

Au même chapitre de la B.G. il est même question du Thème du Dieu Ptah, Divin ouvrier et Dieu des Artisans :
« Sur ce qu’est l’action et ce qu’est l’inaction, les sages eux-mêmes sont perplexes et se trompent. Je vais te révéler l’action dont la connaissance te délivrera de tous maux.
Il faut comprendre au sujet de l’action et comprendre au sujet de l’action mauvaise ; et au sujet de l’inaction, il faut comprendre aussi ; enchevêtrée et touffue est la voie des œuvres » (Versets 16-17).
Et aux Versets 19-22 :
« Celui dont tous les concepts et toutes les entreprises sont libres de volonté de désir, dont les œuvres sont brûlées au feu de la connaissance, celui-là, ceux qui savent l’ont appelé un sage.
Ayant abandonné tout attachement aux fruits de ses actions, à jamais satisfait, sans aucune sorte de dépendance, il n’agit pas [Wou-wei ou Wuwéi : le "non-agir” de la Taoïcité], bien que [par sa nature] il s’engage dans l’action.
Il n’a point d’espoirs personnels, ne saisit point des choses en tant que possessions personnelles ; son cœur et son moi sont parfaitement maîtrisés ; accomplissant les actions par le seul corps, il ne commet pas de péché.
Celui qui est toujours satisfait de ce qu’il reçoit [être « Cour » ou Maât], qui a franchi toutes les dualités, qui n’est jaloux de personne, qui demeure égal dans l’échec et dans le succès, celui-là n’est pas enchaîné alors même qu’il agit ».



Notes.
1. Thermodynamique : principe de « récolter les fruits de l’action », selon le principe mercantile et capitaliste vieux des 10.000 ans de la voie de l’Agriculture. « Travailler à la sueur de son front » = récolter les fruits de l’action : AVOIR DU BLÉ, CHOSE QUE LA CITY DE LONDRES CON-NAÎT PARFAITEMENT DEPUIS UN MOMENT !!!
Thermodynamique : « Les œuvres ne s’attachent pas à Moi, et Je n’ai pas non plus le désir pour les fruits de l’action [comme l’actuel productivisme capitalisto-industriel] ; celui qui Me connaît ainsi n’est pas enchaîné par les œuvres », dit la B.G. chapitre 4, Verset 14.

2. Qualités constitutives de la Nature ou GUNA (en sanskrit) : trois qualités fondamentales, modalités sous-jacentes à toutes manifestations (dans le monde des accidents ou spatio-temporel). Ainsi nous avons : sattva-guna, rajo-guna, tamo-guna. Sattva : clarté.
« L’être impur est celui qui est complètement dominé par rajas (activité) et tamas (obscurité) ; l’être mélangé est celui où l’essence pure (sattva) s’affirme d’une façon irrégulière ; dans le suddha-sattva l’être a triomphé de tamas et rajas. Après ces stades successifs vient le stade qui transcende les trois guna », dit Ramana Maharshi à l’entretien 73.

3. « Cour » : sorte de « recul » (face à la dualité sujet-objet). Cour : à la fois enclos ou Jardin et Maât (directe). Cour : Vallée (aussi « chemin » dit de Yahvé), etc. Vallée ou Vase lieu de transmutation.
Cour : j’y vois encore le Vaisseau, nous, la Terre dirigée digérée par l’humain et son Grand Voyage. Vase ou Vallée, Vide tournée vers le Haut.

Maât ou Cour, comme PERCEVAL : Celui qui perce, qui voit le Vase ou Vallée. Donc le Perceval imaginaire est du Thème du Réalisé vivant, comme le Jésus-Christ. Perceval ayant dompté son mental s’en sert comme d’un serviteur à son maître (du ‘je’ au ‘Je’). Du même Thème, le TROUVÈRE ou Fidèle d’Amour (le « Téter sa Mère »), celui qui ”voit le Trou”, donc le Soi hors de la dualité sujet-objet ou cause-effet.
Trouvère ou trou de vers : l’épine de la Couronne d’épines du Jésus-Christ ; et épine signifiant la terre vierge non contaminée par le labour de l’Agriculture. Épine ou Ronce (dessin en haut de page), c’est kif-kif.
Perce-Val : Celui qui par l’épée de la Connaissance tranche le doute logé dans le Cœur. Épée : lumière de l’éclair, la foudre d’Indra, les Anges-épées-de-feu, aussi le Feu du Creuset ou Croisel en Alchimie. Épée en rapport avec l’Eau primordiale et le Dragon ou ego : trempe de l’épée. Épée symbole polaire, axiale. Pour les religions abrahamistes de la déchéance humaine (Chute), épée = la trinité guerre-famine-peste (Jérémie 21, 7 ; 24, 10) et (Ezéchiel 5, 12-17 ; 6, 11-12 ; 12, 16, etc.) ; dans le Thème actuel winner-loser.
« Tel qui parle étourdiment blesse comme une épée. La langue des Sages guérit » (Proverbes).
Douter c’est faire de la résistance, et ça chauffe, comme en thermodynamique !

RONCE = COUR : elle peut renaître d’un simple fragment de racine oublié. La feuille de Ronce très riche en tanin est astringente (éteindre, resserrer) : décoction à 2-3% : bouillir 3mn, infuser 10mn, 3 à 4 tasses par jour, utile pour la diarrhée, la dysenterie, la gastrite, remède symptomatique dans la métrorragie. En usage externe en concentration de 50 à 100 g pour 1 litre, en gargarismes dans les angines, les pharyngites ; en bains de bouche dans les aphtes, les somatites, les maux de dents, les inflammations des gencives. De jeunes pousses dans du vin est détersif et cicatrisant ; on s’en sert pour panser les ulcères atones et les plaies rebelles.
La Ronce étant du Thème des ROSACÉES (comme « l’Or Rose du Pommier », sa radiation…), LA ROSE ROUGE EST SYMBOLE DE L’AMOUR DEPUIS L’ÉPOQUE MÉDIÉVAL : Rainer Maria Rilke, mort en 1926, voulut que cette épitaphe soit gravée sur sa tombe, dans le cimetière de Ragogne en Suisse :
« Rose, ô pure contradiction, volupté de n’être
Le sommeil de personne, sous tant de paupières ».
Il y a encore beaucoup d’autres utilisations de la Ronce et la Rosacée.
(En référence à l’article RONCE, Rubus L. Rosacées, dans : Le Livre des Bonnes Herbes, de Pierre Lieutaghi).
 
 

Dernière mise à jour : 02-12-2017 01:31

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